Présentation des principes du libre en vidéo

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Principe[modifier]

L'idée est de reproduire les informations délivrées lors de conférences sous la forme de plusieurs vidéos courtes (2 minutes max) avec une voix et des illustrations. L'objectif est de suivre une structure toujours identique :

  • Le titre de la vidéo est une question.
  • Au milieu de la vidéo se trouve une image clé qui résume la vidéo
  • La conclusion renvoie vers d'autres vidéos de la série.

Intégrer des anecdotes ou des images.

Scénarios[modifier]

D'où vient le logiciel libre ?[modifier]

Intro[modifier]

Le logiciel libre est apparu au début des années 1980. Jusqu'alors, l'informatique était une affaire de spécialistes, notamment d'universitaires qui partageaient très naturellement le code source de leurs logiciels. Avec les années 80 est arrivée l'informatique commerciale et grand public et avec elle la volonté de faire du logiciel une marchandise.

Richard Stallman est la personne qui a formalisé le principe du logiciel libre. C'était un universitaire américain du MIT, habitué à pratiquer l'informatique dans un esprit d'expérimentation et de partage.

L'idée lui est venue après une petite histoire en apparence anodine, le genre de petits désagréments que tout le monde a pu rencontrer. Ne parvenant pas à faire fonctionner une nouvelle imprimante, Richard Stallman demanda à un confrère d'une autre université de lui passer le code source des pilotes de celle-ci. C'était l'usage bien installé dans ce milieu. Surprise, le confrère refusa des les fournir au motif qu'il avait signé un accord d'exclusivité avec son fournisseur.

Cet événement fut une prise de conscience pour Richard Stallman. Le code source devait continuer à circuler pour permettre aux utilisateurs de rester maître de leur informatique et de pouvoir encore partager le fruit de leur travail.

Clé[modifier]

Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l'informatique libre ne parle pas de technique mais de liberté, de partage des connaissances et de travail en commun.

Conclusion[modifier]

En application de ces principes, Richard Stallman créa le projet GNU avec l'objectif de développer un système d'exploitation entièrement libre. Ce projet repose sur les quatre libertés :

  • la liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages ;
  • la liberté d'étudier le fonctionnement du programme et de l'adapter à ses besoins ;
  • la liberté de redistribuer des copies du programme compris commercialement;
  • la liberté d'améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté.

Pour garantir que ces libertés puissent effectivement être mises en pratique, des licences libres comme la GPL ont été créées pour leur donner un cadre juridique solide. Aujourd'hui, tout le monde ou presque utilise du logiciel libre, souvent sans le savoir et sans avoir de compétences informatiques. Dès lors, l'objectif initial de liberté est-il atteint ?

Qu'est-ce que le code source d'un logiciel ?[modifier]

Intro[modifier]

Pour comprendre ce qu'est le code source d'un logiciel, pensez à une recette de cuisine. Si vous achetez un plat tout fait, il peut être bon ou mauvais mais vous ne savez pas quels ingrédients se trouvent exactement dedans, vous ne savez pas non plus s'ils sont de bonne qualité, ni si ils ont été préparés dans une cuisine propre.

Une fois que vous l'avez mangé, vous êtes incapable de le cuisiner vous-même. Peut-être que vous aimeriez rajouter votre ingrédient favori, mais il est peu probable que l'usine modifie sa recette pour vous donner satisfaction. Pour faire tout cela, il vous faut la recette du plat.

C'est pareil avec les logiciels. Ce que vous installez sur votre ordinateur est ce qu'on appelle du code compilé. Il est exécutable par une machine tel quel mais sa recette reste secrète. Pour savoir comment il est réellement fait, il faut pouvoir accéder au code source, c'est à dire à sa recette.


Clé[modifier]

Accéder au code source permet de faire de l'informatique à sa sauce ! Le code source permet d'étudier, de comprendre et au final de progresser en informatique. On peut se prémunir contre les fonctions malveillantes, les pièges commerciaux directement intégrés dans le logiciel et, au final, modifier le logiciel pour l'adapter à ses besoins personnels. Dès lors qu'on a la compétence nécessaire, bien sûr.

Conclusion[modifier]

Le partage du code source des logiciels est nécessaire pour la liberté informatique. C'est le moyen essentiel sur lequel repose le logiciel libre et la condition impérative de l'exercice des 4 libertés. Les différentes licences libres permettent de définir comment ce code source peut-être partagé, comme par exemple le choix ou non de suivre les principes du copyleft.

Mais est-il vraiment utile pour quelqu'un qui n'est pas informaticien de pouvoir accéder au code source du logiciel qu'il utilise ?

Qu'est-ce qui définit un logiciel libre ?[modifier]

Intro[modifier]

Un logiciel libre se définit par 4 libertés : celle d'exécuter le code, c'est à dire de faire fonctionner le logiciel pour ce que l'on veut. Celle d'étudier le code, pour savoir comment il fonctionne et ce qu'il fait exactement. Celle de modifier ce code, notamment pour l'adapter à ses besoins et celle de redistribuer le code, y compris dans le cadre d'une activité commerciale.

Ces 4 libertés sont celles de l'utilisateur. Elles permettent le partage du savoir qui est l'un des objectifs du logiciel libre. Toutefois La seule intention ne suffit pas. Ces libertés s'inscrivent dans le droit au travers de licences spécifiques. Elles précisent dans quelles conditions exactement on peut exercer ces 4 libertés. La philosophie du logiciel libre est donc ancré dans la pratique et c'est ce qui fait sa force.

La clé[modifier]

Toutefois, le point essentiel pour faire du logiciel libre, c'est l'accès au code source. C'est la condition matérielle absolument nécessaire pour que les 4 libertés soient plus que des idées.

Conclusion[modifier]

Les licences libres peuvent prévoir d'autres conditions complémentaires dont la plus importante est probablement le choix du copyleft ou non. L’exercice de ces quatre libertés offre tout un tas d'avantages annexes. Parce que l'auteur donne une permission par défaut, on peut très simplement mobiliser des centaines voire des milliers de logiciel dans un seul projet. L'auteur ne se réservant pas de droit d'exclusivité, les gens travaillent plus sereinement ensemble, en sachant qu'ils auront toujours accès à l'ensemble du code source quoi qu'il arrive. Une question demeure pourtant : le logiciel libre n'a-t-il d'intérêt que pour les informaticiens ?

Qu'est-ce que le copyleft ?[modifier]

Intro[modifier]

On sait qu'un logiciel est libre quand sa licence garantie les quatre libertés et qu'il est effectivement possible d'accéder au code source : droit d'étudier le code, droit de l’exécuter pour l'usage de son choix, droit de le modifier et droit de le redistribuer. Nous parlons bien ici de droit et pas devoir. Ces 4 libertés n'interdisent pas de récupérer le code et de le refermer. C'est d'ailleurs exactement ce que Steve Jobs avait fait avec l'OS NextStep qu'il avait développé dans les années 90 en se basant sur l'environnement BSD et le noyau Mach tous deux libres. C'est ce système d'exploitation qu'Apple a racheté pour donner le célèbre et privateur Mac OS X.

Le mot copyleft est une invention de Don Hopkins qui aux alentours de 1984 avait notamment écrit sur une enveloppe destinée à Richard Stallman : Copyleft, all right reversed.

L'idée du copyleft vise à ajouter des devoirs aux 4 libertés. Une licence copyleft rajoute l'obligation de redistribuer le logiciel sous la même licence.

Clé[modifier]

Le copyleft est donc une sorte d'anticopyright. Il s'appuie sur le droit d'auteur non pas pour limiter les droits à copier mais au contraire pour s'assurer que tout le monde puisse en bénéficier.

Le principe même du copyleft est la contribution (image d'empilement) de telle sorte que le travail de chacun s'accumule afin de profiter au plus grand nombre.

Conclusion[modifier]

De nombreuses licences comportent des clauses copyleft mais les licences non copyleft restent aujourd'hui très fréquentes. Bien entendu, chaque licence s'accompagne de subtilités juridiques afin de s'adapter aux besoins et aux ambitions de chacun. Ainsi, la licence GPL, la plus ancienne des licences copyleft prévoit que ce principe ne s'applique que dans le cas où on redistribue le logiciel, l'AGPL prévoit la diffusion du code source également pour les applications qui offrent un service sur internet et qui ne sont pas nécessairement distribuées. La licence CC by sa et la licence art libre sont adaptées aux œuvres culturelles, car ces principes ont inspiré de nombreuses applications en dehors de l'informatique.

Copyleft ou non, les logiciels sont libres en vertu des droits octroyés par leur licence. Mais un utilisateur est-il vraiment libre si les formats de fichiers qu'il utilise sont verrouillés ?

Libre et Open Source, c'est pareil ou pas ?[modifier]

Introduction[modifier]

En apparence, libre et open source sont synonymes. La plupart du temps ce sont les mêmes logiciels, les mêmes licences qui sont reconnues comme libres et open source. A vue de nez la Free Software Foundation de l'autre côté l'Open Source Intiative ne semblent pas très différentes.

C'est l'intention qui les anime qui n'est pas la même. Les authentiques libristes, attentifs aux principes de communauté et de partage, visent la dimension humaine et favorisent l'exercice de l'autonomie. L'objectif ultime du logiciel libre est la liberté de l'utilisateur et le partage du savoir.

Le mouvement Open Source quant à lui ne retient dans les principes d'ouverture du code que son efficacité technique. Des contributeurs nombreux et un code ouvert permettent d'échanger à propos des bugs pour les éliminer, de développer plus vite que dans un système fermé. Cette vision pragmatique évacue la question de la liberté des utilisateurs.

Clé[modifier]

Clé : La différence fondamentale entre libre et open source est l'humanisme.

Conclusion[modifier]

Conclusion : LLe Libre , au sens du Free Software, a été conçu dans un contexte de résistance à l'avènement d'une appropriation du code. Sa dominante est éthique. Alors que l'Open Source, a une dominante technique-pratique et bien souvent entrepreneuriale et financière. Il ne faut pas se tromper, l'efficacité du travail contributif et la logique entrepreneuriales ne sont pas absentes du logiciel libre. L'Open Source a simplement choisit d'évacuer la partie éthique et d'appliquer des critères un peu moins stricts le libre.

On comprendra toute la différence avec les services hébergés sur internet comme les webmails ou les réseaux sociaux. La majeure partie d'entre-eux fonctionnent avec du logiciel libre, mais cela suffit-il à assurer la liberté de l'utilisateur sur ses données ?


sous le coude[modifier]

Certes, Richard Stallman, dès les premiers textes fondateurs, a bien différencié free au sens de gratuit ( a free beer : une bière gratuite) et free au sens de libre ( a free speach : un discours libre), et ne s'est pas opposé à une commercialisation du free software. Mais on peut saisir son amertume et la partager en mesurant à quel point cette marchandisation foule aux pieds la notion de communauté, pour sacrifier au culte du profit et de l'efficacité.

Le logiciel libre est-il un logiciel gratuit ?[modifier]

Intro[modifier]

La plupart des logiciels libres grand publics sont gratuitement téléchargeables sur internet et utilisables sans restriction. Et pourtant, libre n'est pas gratuit. La liberté de redistribuer un logiciel libre n'interdit pas de le vendre. L’ambiguïté est renforcée par le terme anglais "free" qui veut tout autant dire libre que gratuit.

L'ambiguïté vient également de l'existence de Freewares, ces logiciels gratuits n'offrent pas d'accès au code source et intègrent souvent des restrictions sur le droit d'utilisation, interdisant en général un usage du logiciel dans un cadre lucratif. Le logiciel libre offre bien plus qu'une gratuité, il offre la possibilité matérielle de s'approprier un logiciel entièrement. Si le développeur initial cesse de maintenir son logiciel, les utilisateurs de freeware n'ont aucun recours alors que les utilisateurs de logiciel libre peuvent reprendre le code à leur compte.

On a coutume de dire qu'un logiciel libre est gratuit quand le premier exemplaire a été payé. Cette idée correspond à une économie où c'est le travail qui est rémunéré à la place d'un droit de propriété. Les logiciels étant dupliquables pour un coût négligeable et sans perte de qualité, c'est le travail nécessaire à sa création qui a une valeur commerciale, le logiciel pour lui-même ne vaut rien.

Clé[modifier]

Ainsi donc, si le logiciel libre est souvent gratuit, ce n'est pas parce qu'il a été conçu pour ça mais parce qu'il n'est pas soumis à la propriété de son auteur.

Conclusion[modifier]

Les logiciels sont soumis au droit d'auteur. C'est ce droit qui permet à l'auteur du logiciel de choisir une licence. Lorsqu'il choisit une licence libre, il ne renonce pas à ses droits bien au contraire, mais il les utilise pour décider de la façon dont son travail peut-être utilisé et amélioré par d'autres. On pourrait croire que la gratuité serait un corollaire du logiciel libre mais il n'en est rien. De nombreux développeurs vivent du logiciel libre. Et quand on dit que le logiciel libre n'est pas gratuit, c'est aussi parce que même un développeur bénévole le fait par intérêt : soit parce qu'il a lui même besoin de ce logiciel, soit parce qu'il veut apprendre de nouvelles compétences au travers d'un projet ou bien encore étoffer son CV avec des références que tout le monde pourra juger. Mais ce faisant, les logiciels libres peuvent-ils faire concurrence à des entreprises multinationales avec des budgets extensifs ?

Pourquoi les formats ouverts sont importants ?[modifier]

Comment peut-on gagner de l'argent avec le logiciel libre ?[modifier]

Intro[modifier]

Clé[modifier]

Conclusion[modifier]

Peut-on protéger ses données personnelles avec des logiciels libres?[modifier]

Le libre, c'est que de l'informatique ?[modifier]

Est-ce qu'on est libre en utilisant un service sur internet qui utilise du logiciel libre ?[modifier]

En quoi le LL bénéficie au plus grand nombre?[modifier]

Intro[modifier]

Dès sa conception, le Free Software a eu pour enjeu le partage, la redistribution, l'ouverture de l'informatique à tous, y compris aux non informaticiens. En effet, jusqu'ici avait prévalu l'intérêt collectif sur l'intérêt particulier. Certes, dans le mouvement de l'Open Source, régi par la loi des marchés, la loi de l'offre et de la demande incite à concevoir des modes de distribution et des logiciels attractifs.

Clé[modifier]

Clé. Mais il faut bien faire la différence entre «  le plus grand nombre » comme résultante d'une démarche éthique, qui fait prévaloir l'universel sur le particulier, et « le plus grand nombre » au sens d'une masse asservie et surveillée, qui ne fait appel au Libre qu'en raison de ses performances, de son accessibilité. Les entreprises ont tout intérêt à promouvoir une informatique de masse qui émousse les exigences éthiques des utilisateurs. Et à jouer sur l'ambiguïté entre Libre et gratuit.

Conclusion[modifier]

Conclusion. De cette façon, la notion de « plus grand nombre » est à définir soigneusement. « Foule sentimentale », guidée par des appâts commerciaux qui lui font oublier que les entreprises « se paient sur la bête », récoltent des métadonnées en prétendant s'adapter aux attentes de chacun. Ou « grand nombre » au sens où, « de droit », nul ne devrait se trouver exclu des bénéfices culturels et sociaux d'une informatique responsable.Dès lors, comment sensibiliser à cette nuance, qui n'a rien d'un détail?

C'est quoi un fork ?[modifier]

Pas un principe du Libre ou autre motif de traitement en basse priorité[modifier]

Pourquoi mutualiser le dev de LL?[modifier]

  • pour économiser
  • administration qui chacune dev dans son coin, alors qu'un dev en commun serait bénéfique à toutes
  • association
  • entreprises

Combien coûte la licence d'un LL?[modifier]

Couvert par le LL est-il gratuit ?

Liens[modifier]