« Enseignement de l'informatique » : différence entre les versions

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==== La distribution FREEDUC-Jbart ====
==== La distribution FREEDUC-Jbart ====


Depuis les années 2010, au lycée Jean Bart de Dunkerque, une distribution GNU/Linux a été développée et maintenue, sous le nom [https://fr.wikipedia.org/wiki/Freeduc FREEDUC]. Sur support CD-ROM en 2005, elle est  diffusée depuis 2010 sur un support '''USB vif''' (''Live USB'' comme on dit en anglais).
Depuis les années 2010, au lycée Jean Bart de Dunkerque, une distribution GNU/Linux a été développée et maintenue, sous le nom [https://fr.wikipedia.org/wiki/Freeduc FREEDUC]. Sur support CD-ROM en 2005, elle est  diffusée depuis 2010 sur un support '''USB vif''' (''Live USB'' comme on dit en anglais). Cette distribution est utilisée dans l'enseignement de la spécialité NSI.


Au jour présent, l'image de cette distribution est téléchargeable depuis le site [https://usb.freeduc.org https://usb.freeduc.org] ; vous pouvez plus précisément visiter les pages suivantes :
Au jour présent, l'image de cette distribution est téléchargeable depuis le site [https://usb.freeduc.org https://usb.freeduc.org] ; vous pouvez plus précisément visiter les pages suivantes :
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* démarrage rapide : une minute depuis le boot jusqu'au bureau graphique Cinnamon ;
* démarrage rapide : une minute depuis le boot jusqu'au bureau graphique Cinnamon ;
* avec un coût de 10 € de fournitures scolaires (prix d'une clé USB3 de 16 Go ou plus), on a des ordinateurs réactifs, plus rapides qu'avec W$, et surtout pour les élèves qui prennent le temps de comprendre, la possibilité pour eux de démarrer le même environnement exactement à domicile, sans rien changer à leur machine ;
* avec un coût de 10 € de fournitures scolaires (prix d'une clé USB3 de 16 Go ou plus), on a des ordinateurs réactifs, plus rapides qu'avec W$, et surtout pour les élèves qui prennent le temps de comprendre, la possibilité pour eux de démarrer le même environnement exactement à domicile, sans rien changer à leur machine ;
* intégration aux partages Windows qui contiennent les données personnelles des élèves (montages CIFS) ;
* intégration des partages Windows qui contiennent les données personnelles des élèves (montages CIFS) ;
* environ une centaine d'applications graphiques, en majorité utilise pour un enseignement scientifique et en NSI, et accès à la logithèque complète de Debian.
* environ une centaine d'applications graphiques, en majorité utilisés pour l'enseignement scientifique et en spécialité NSI, plus l'accès à la logithèque complète de [https://debian.org Debian].
 
Autre exemple : https://salsa.debian.org/obook-guest/admos


== Proposition de notions qui pourraient déboucher sur des éléments de  programme d'enseignement ==
== Proposition de notions qui pourraient déboucher sur des éléments de  programme d'enseignement ==

Dernière version du 17 mai 2021 à 12:22

Education | Enseignement de l'informatique

Programme d'enseignement de l'informatique au lycée[modifier]

Seconde générale et technologique[modifier]

La réforme du baccalauréat de 2019 a vu la création de la discipline Sciences Numériques et Technologies.

Cette discipline est organisée autour de 7 thématiques : + Internet + le web + l'image numérique + la cartographie (le projet OSM est clairement mentionné) +

Cycle terminal[modifier]

La réforme du baccalauréat de 2019 a vu la création d'une discipline Numérique et Sciences Informatiques

Le programme s'organise autour des questions des données, des algorithmes, des interfaces (IHM et réseaux). L'utilisation d'un système d'exploitation libre est mentionné dans le programme.


Sous-groupe "enseignement de l'informatique" du groupe Éducation de l'April[modifier]

Travail mené autour de l'introduction d'une discipline informatique dans les programmes d'enseignement du premier et second degré.

Pour un enseignement de l'informatique de la maternelle au lycée, texte à améliorer

Dans le premier et le second degré, l'informatique n'est abordée que sous l'angle de l'utilisation. Les programmes officiels suivent en cela l'avis rendu par l'Académie des sciences ("Avis sur l'enseignement scientifique et technique dans la scolarité obligatoire : école et collège ", du 6 juillet 2004) :

" La puissance et la sophistication des ordinateurs et de leurs logiciels appropriés font que leur bon usage nécessite un long apprentissage qui se poursuivra tout le temps du collège, mais simplement en les utilisant et non sous forme de cours ou de travaux dirigés d'informatique "

De ce fait, l'apprentissage de l'usage structuré du traitement de texte, par exemple, a totalement disparu des programmes. Cela provient de la suppression pure et simple des séances de travaux dirigés dans les cours de Technologie qui étaient dédiés à l'étude des logiciels et aux notions informatiques (données, fichiers, etc) sous-jacentes aux manipulations.

D'ailleurs la nouvelle dénomination de TUIC pour Technologies Usuelles d'Information et de la Communication confirme ce glissement. L'informatique serait tellement devenue usuelle qu'il est donc devenu inutile de l'enseigner !

En classe de seconde, on peut cependant noter des tentatives d'enseignement de quelques notions liées à l'informatique : le programme de Seconde 2009 indique que l'enseignement des mathématiques doit être enrichi par la pratique et la découverte d'algorithmes. Ces algorithmes sont purement mathématiques et ne sont pas vus dans le cadre informatique.

Ainsi les documents officiels ne proposent que deux voies :

  1. L'informatique science des algorithmes, domaine réservé aux mathématiques
  2. L'informatique outil validée dans le B2i sans être enseignée

Les documents officiels font ainsi l'impasse totale sur une troisième voie : l'informatique en tant qu'ingénierie et produit logiciel. C'est cette voie seule qui permet d'aborder les problèmes de représentation des données (quel choix de formats de fichier en fonction de quel usage) et des différentes couches logicielles (système, interfaces, logiciels applicatifs et les rapports qu'ils entretiennent), des réseaux (là encore quel protocole et pour quel usage, avec quelle sécurité), de leurs usages (techniques et usages des outils collaboratifs) ainsi que les notions d'écriture de code source.

Nous exigeons en préalable indispensable de l'enseignement avec l'informatique dans toutes les disciplines :

  1. la réintégration d'un enseignement de l'informatique dans les cours de technologie en collège ;
  2. l'instauration d'un enseignement de l'informatique pour tous au lycée ;
  3. des formations aux métiers de l'informatique dans les filières technologiques encore trop centrées sur les seuls objets techniques.

Corpus de textes sur l'enseignement de l'informatique[modifier]

Liste (à compléter) de textes que nous recommanderions pour illustrer la nécessité d'un enseignement de l'informatique de la maternelle au lycée.

Seule règle, ne pas se contenter de poser un pointeur, extraire des citations significatives donnant envie d'aller plus loin et de lire le document.


Recueil de divers textes discutant de l'enseignement de l'informatique de la maternelle au lycée

Module "Informatique et sciences du numérique" en Terminale S : historique[modifier]

Fragments d'éléments historiques permettant de comprendre pourquoi la création du module « informatique et sciences du numérique », sous l'égide de l'Inspection Générale de Mathématiques (Robert Cabane, IGEN de mathématiques est missionné par le Ministre de l'Éducation nationale pour l'organisation de l'enseignement) est dédié aux seules Terminales S.

Rappel de la position de l'April : « Cette avancée doit être la première manifestation d'un mouvement de fond conduisant à l'introduction d'un véritable enseignement de l'informatique pour toutes les filières du lycée mais aussi dès le collège » (Frédéric Couchet, délégué général de l'April).

Historique sur le module "Informatique et sciences du numérique" en Terminale S

Spécialité NSI « numérique et sciences informatiques », depuis la rentrée 2019[modifier]

Selon un article du Monde Informatique, cette spécialité a été adoptée par « cette discipline a été choisie par 31 500 élèves, soit un peu plus de 8% des élèves entrant après la classe de seconde générale et technologique », contre environ 20 000 élèves pratiquant l'option ISN, avec l'ancien programme d'enseignement.

Les élèves entrant en classe de première générale choisissent trois spécialités qui s'ajoutent à l'enseignement en tronc commun ; chaque spécialité, comme la spécialité NSI, correspond à quatre heures d'enseignement, en classe de première.

En passant de a classe de première à la classe de terminale, les élèves conservent deux spécialités parmi les trois qu'il avaient élues. La durée d'enseignement hebdomadaire est alors de six heures d'enseignement.

Ainsi, si on considère un enseignement dispensé durant quelques trente semaines annuelles, cela correspond, pour un élève qui aurait chois une spécialité NSI en première, et conservé cette spécialité en terminale, à plus de 200 heures d'enseignement cumulées.

Voici des liens vers les programmes officiels de cette spécialité :

Spécialité NSI et logiciels libres[modifier]

  • Le programme préconise l'utilisation de Python comme langage de support pour enseigner ; Python fut créé dans les années 90 par Guido van Rossum, au Stichting Mathematisch Centrum. Python est un logiciel libre, sous la licence « PSF », qui est compatible avec la licence GPL.
  • Quelques phrases peuvent être notées dans le programme officiel de NSI pour la classe de première, page 7, dans la ligne du tableau concernant les systèmes d'exploitation : « Les différences entre systèmes d’exploitation libres et propriétaires sont évoquées. », et surtout, « Les élèves utilisent un système d’exploitation libre. »

Les élèves utilisent un système d’exploitation libre[modifier]

Cette phrase, dans un document officiel, signé du Ministre, ne signifie pas que les élèves en cours de NSI vont tous utiliser GNU/Linux de septembre à juin. Interprétée de façon minimale, elle peut signifier qu'après avoir expliqué les différences entre systèmes d'exploitation libres et propriétaires rapidement, les enseignements concernant précisément « Identifier les fonctions d’un système d’exploitation, utiliser les commandes de base, et gérer les droits et permissions...  » devront être faits dans un système d'exploitation libre.

Cependant, dans le cadre de la liberté pédagogique, un.e enseignant.e qui fera utiliser un système d'exploitation libre, du début à la fin de l'année scolaire, a le soutien du programme !

Concrètement, une telle possibilité bute sur la disponibilité de systèmes GNU/Linux dans les établissements scolaires. Le matériel et les logiciels communs sont gérés par les instances régionales, qui dotent les lycées. Comme on dit, c'est celui qui paie qui choisira la musique. Le résultat en est que dans une majorité de lycées français, utiliser GNU/Linux sur des ordinateurs de la dotation régionale peut s'avérer difficile.

La distribution FREEDUC-Jbart[modifier]

Depuis les années 2010, au lycée Jean Bart de Dunkerque, une distribution GNU/Linux a été développée et maintenue, sous le nom FREEDUC. Sur support CD-ROM en 2005, elle est diffusée depuis 2010 sur un support USB vif (Live USB comme on dit en anglais). Cette distribution est utilisée dans l'enseignement de la spécialité NSI.

Au jour présent, l'image de cette distribution est téléchargeable depuis le site https://usb.freeduc.org ; vous pouvez plus précisément visiter les pages suivantes :

Si vous pensez que démarrer un ordinateur à l'aide d'une clé USB est possible pour vous (ça demande juste de le signaler à l'administrateur afin qu'il aménage l'autorisation), vous avez les avantages suivants :

  • démarrage rapide : une minute depuis le boot jusqu'au bureau graphique Cinnamon ;
  • avec un coût de 10 € de fournitures scolaires (prix d'une clé USB3 de 16 Go ou plus), on a des ordinateurs réactifs, plus rapides qu'avec W$, et surtout pour les élèves qui prennent le temps de comprendre, la possibilité pour eux de démarrer le même environnement exactement à domicile, sans rien changer à leur machine ;
  • intégration des partages Windows qui contiennent les données personnelles des élèves (montages CIFS) ;
  • environ une centaine d'applications graphiques, en majorité utilisés pour l'enseignement scientifique et en spécialité NSI, plus l'accès à la logithèque complète de Debian.

Autre exemple : https://salsa.debian.org/obook-guest/admos

Proposition de notions qui pourraient déboucher sur des éléments de programme d'enseignement[modifier]