RevuePresse20080511
Revue de presse du 5 mai au 11 mai 2008[modifier]
Articles[modifier]
Quelqu'un peut-il réveiller Jean Charest?[modifier]
Mor Jn 020508
Je pense qu'il est temps d'envoyer un message clair au gouvernement de Jean Charest: RÉVEILLE! Car s'il était tout fier de refiler un chandail du Canadien de Montréal au représentant de Morgan Stanley, c'est que cette dépense n'était rien à côté de la subvention colossale qu'il leur octroie du même coup. Surtout que ces fameux 200, 300 ou 500 emplois auraient pu être ceux d'une PME 100 % québécoise, dont le rôle aurait été de développer les logiciels que le gouvernement emploie dans ses opérations quotidiennes. Vous savez, ces logiciels que Québec achète à gros prix directement de Microsoft, sans se demander si cet argent serait mieux investi dans des entreprises de chez nous?
Technorati Tags: Logiciel libre, Microsoft, Québec
http://quebectech.branchez-vous.com/2008/05/quelquun_peutil_reveiller_jean.html
Je m'explique mal le raccourci intellectuel qui mène tant de Québécois à aimer le Parti Libéral du Québec (PLQ) plus que jamais en ce moment même. Sa politique de l'à-plat-ventrisme est-elle ce que tout le monde aime tant? Devant des entreprises américaines comme Morgan Stanley, devant le fédéral et Mme Michaëlle Jean, et dans ce cas-ci, devant le désir de Microsoft de facturer au gros prix une mise à niveau parce qu'elle ne veut plus offrir de soutien technique pour une ancienne version de son système Windows!
Heureusement qu'il y a des gens comme Cyrille Béraud pour veiller au grain (et des collègues comme Denis Lessard et Michelle Blanc pour raconter l'histoire devant public). M. Béraud fait partie de ce groupe d'irréductibles québécois qui ne jurent que par le logiciel libre. Vous savez, ce logiciel développé à partir de bouts de code offerts gratuitement à tous, et qui crée des documents dont le format est généralement universel? On pense évidemment à Linux (surtout que M. Béraud est président de Savoir-Faire Linux), mais c'est bien plus que ça.
Voici d'ailleurs l'intérêt d'utiliser des fichiers dont le format est universel: si votre fournisseur de logiciels vous demande 700 000 dollars pour mettre votre système à jour, vous pouvez lui dire qu'une entreprise rivale vous offre le même service pour 200 000 dollars. Et vlan. C'est ce qu'on apelle le pouvoir de négociation. Avec Microsoft comme seul fournisseur, le gouvernement du Québec (et, dans cet exemple, la Régie des rentes du Québec) se prive d'un tel pouvoir de négociation.
Autre intérêt: vous étirez la durée de vie de votre parc informatique. Ces ordinateurs qui devront inévitablement être remplacés par des machines plus performantes, maintenant que le gouvernement a décidé de passer à Windows Vista, ce système qui gobe des ressources-système comme un enfant gobe des bonbons.
Voici comment le journaliste de La Presse résume ce qui se passerait si le gouvernement lâchait Microsoft:
Un tel recours est une première en Amérique du Nord, mais est déjà apparu dans d'autres pays d'Europe, notamment. Sortir Microsoft des bureaux gouvernementaux créerait des milliers d'emplois car les firmes locales d'informatique, ayant accès au code informatique de ces logiciels «ouverts», pourraient offrir des services impossibles sur les systèmes fermés «propriétaires» de Microsoft.
De son côté, Michelle Blanc rappelle une défunte volonté gouvernementale de recourir plus systématiquement aux logiciels libres:
Ça me fait penser à l'ancien ministre Henri-François Gautrais, qui avait déposé le livre vert Pour un Québec branché vers les citoyens (PDF). Dans son document on pouvait lire les recommandations suivantes : - ... Nous recommandons aussi, lors de projets gouvernementaux à portée régionale, l'inclusion des entreprises locales ayant une expertise liée aux TIC. - ... Nous recommandons que les réflexions en vue de l'adoption d'une politique d'orientation gouvernementale en matière de logiciels libres se poursuivent au sein du gouvernement.
Cyrille Béraud est présentement devant la Cour supérieure du Québec pour contester la décision du RRQ de mettre à jour ses logiciels Microsoft sans appel d'offres. Fidèle à une tradition qui n'est pas sans rappeler la philosophie du logiciel libre, il met à la disposition de quiconque est intéressé toute la documentation qu'il utilise pour défendre son point de vue.
Et prochaine fois qu'une firme de sondage vous appelle pour savoir si vous êtes satisfait de votre bon gouvernement, répondez-lui donc quelque chose du genre: «Erreur fatale (sic)! Tout devient soudainement bleu, et je dois dumper votre appel car je vais redémarrer sans avertissement dans une seconde!»
Publié par Alain McKenna le jeudi 8 mai 2008 à 10H26
Sun sort officiellement la version open source de Solaris[modifier]
OpenSolaris, nouvelle version open source de l'Unix propriétaire de Sun Microsystems, est disponible en téléchargement. La rédaction 07-05-2008
http://www.vnunet.fr/fr/news/2008/05/07/sun_sort_officiellement_la_version_open_source_de_solaris
Initié en 2005, le projet Indiana de Sun Microsystems s'est accéléré en 2007 avec l'arrivée d'Ian Murdock, le créateur de la distribution Debian devenu responsable de la plate-forme des systèmes d'exploitation de Sun Microsystems. L'objectif, consistant à faire du système Unix Solaris une distribution et à fédérer toute une communauté, vient d'être en partie rempli avec la sortie en téléchargement d'une première mouture d'OpenSolaris (Opensolaris 2008 0.5). A ne pas confondre avec une distribution Linux "ordinaire". Selon Sun, OpenSolaris est le fruit d'un travail communautaire. Il s'appuie sur le "noyau" de Solaris, son système d'exploitation Unix "historique", et est enrichi d'outils open source importants tels que l'environnement Gnome ou des solutions de la fondation Mozilla. Ce serait, toujours selon Sun, un environnement idéal pour les étudiants, les développeurs et les "early adopters" souhaitant se familiariser avec les technologies de Sun, dont le système de fichier à 128 bits ZFS, les "zones" Solaris ou l'interface d'administration DTrace. Destiné aux serveurs et postes de travail, le nouveau système d'exploitation est dès à présent disponible en téléchargement gratuit sur le site de la communauté OpenSolaris (le fichier .ISO à graver pèse 686 mégaoctets). Il sera également prochainement utilisé pour une offre de services Web, hébergée sur la plate-forme EC2 (Elastic Compute Cloud) d'Amazon. Une offre hébergée pour laquelle Sun offira, en complément, un service de support "premium" pour sa base de données MySQL.
Sophia : Richard Stallman, gourou du logiciel libre, à Polytech'Nice[modifier]
le 06 mai 2008
http://www.competence06.com/wtm_article47437.fr.htm
C'est une icône du logiciel libre qui a été ovationnée hier après-midi à Sophia Antipolis, à Polytech'Nice : Richard Stallman, l'homme qui est à l’origine du projet GNU et de la licence publique générale GNU ou GPL. Accueilli par Roger Marlin, professeur à Polytech'Nice, Richard Stallman a donné une conférence sur le thème "Éthique et pratique du logiciel libre". Le créateur de la Free Software Foundation (FSF) a poursuivi, avec beaucoup d'humour à la clé, son combat pour le logiciel libre et contre les programmes "privateurs", générateurs de "perte de liberté". Initialement programmée le 13 mai, cette conférence avait été avancé au 5 mai. C'est le second passage de Richard Stallman à Sophia et à Polytech'Nice, la grande école d'ingénieurs informatiques (ex-Essi et Esinsa), de l'Université de Nice Sophia Antipolis.
On pourra voir ou revoir l'intégralité de sa conférence dans une vidéo accessible à partir du site de polytech'Nice : http://jm2l.polytech.unice.fr/rms2008/rms2008.html. Un régal et un hymne à la liberté, ou plutôt aux libertés, dans le nouveau monde du 21ème siècle.
La MPAA fait condamner TorrentSpy à 111 millions de dollars[modifier]
Par Marc Rees PCINpact - Vendredi 9 mai, 08h46
http://fr.news.yahoo.com/pcinpact/20080509/ttc-la-mpaa-fait-condamner-torrentspy-11-c2f7783.html
Coup dur pour les sites de liens Torrents, et grosse victoire pour les studios : TorrentSpy vient d’être condamné aux États-Unis à 111 millions de dollars de dommages et intérêts à la demande de la MPAA (Motion Picture Association of America). Le juge de district a imposé 30 000 dollars contre Justin Bunnell et Wes Park, les deux responsables de TorrentSpy, pour chacune des 3 699 infractions constatées. Une facture rapidement salée. La MPAA, qui s’est fendue d’un communiqué se félicitant de cette décision, indique que « c’est un message fort à propos de l’illégalité de ces sites ». Dan Glickman, CEO du lobby des studios renchérit « c’est une victoire nette pour nous et qui démontre que de tels sites pirates ne sont plus autorisés à continuer, sans pouvoir faire face aux actions des détenteurs de copyrights ». Cette action menée contre Valence Média, la société derrière TorrentSpy, risque fort de refroidir les sites de liens Torrent, la spécialité de TorrentSpy. (Publicité)
« L'extinction de ces réseaux très puissants de distribution de fichiers illégaux est une étape significative pour contenir le raz-de-marée du piratage sur Internet » expliquait déjà en 2006 la MPAA. En 2007, début officiel des hostilités, TorrentSpy était contraint par la justice américaine de traquer ses visiteurs. Le site préféra alors interdire l’accès des utilisateurs basés aux États-Unis avant d’être un peu plus tard condamné par une Cour de Los Angeles à 30 000 dollars pour effacement de preuves. Depuis le 24 mars, le site était inaccessible : face à de nouvelles exigences émises par les studios, via la justice américaine, il indique sur sa page d’accueil être « obligé de fournir le meilleur moyen de protection de la vie privée à nos utilisateurs, à savoir la fermeture définitive ».
La vente liée PC-logiciel de nouveau condamnée[modifier]
Par Guillaume Deleurence, 01net. 01net. - Vendredi 9 mai, 15h50
http://fr.news.yahoo.com/grp_test/20080509/ttc-la-vente-liee-pc-logiciel-de-nouveau-549fc7d.html
Ironique coïncidence. Le 6 mai se tenait au tribunal de grande instance de Paris l'audience concernant la première des trois plaintes d'UFC-Que choisir contre Darty, Auchan et HP pour vente liée d'ordinateurs et de logiciels. Dans le même temps, on apprenait qu'un juge de proximité caennais condamnait le fabricant Asus. C'est la troisième fois en quelques mois que le fabricant taïwanais est épinglé.
Asus, dans cette affaire, n'a pas été sanctionné pour avoir pratiqué de la vente liée, pratique illégale bien que tolérée jusqu'ici dans l'informatique. Mais pour avoir eu un comportement « assimilable » à cette pratique. Retour sur les faits.
Le 18 octobre 2006, Robinson H. acquiert chez un distributeur un portable Asus équipé de Windows XP préinstallé et livré avec des CD de restauration. L'acheteur refuse le contrat de licence utilisateur final (Cluf) et formate le disque dur avec l'aide du vendeur. Le 20 octobre, il demande à Asus de lui rembourser les logiciels préinstallés, en proposant de renvoyer l'étiquette de licence logicielle et les CD de restauration, toujours dans leur pochette d'origine non décachetée.
Une procédure décourageante
En novembre, Asus lui adresse une offre de remboursement de 25 euros, moyennant l'envoi de la machine et son rapatriement, ceux-ci restant à la charge du client. Ce dernier exprime son refus dans un courrier qui reste sans réponse. UFC-Que choisir entre en scène à la fin de novembre 2006 mais se heurte au refus d'Asus de modifier sa proposition. Le juge de proximité de Caen est alors saisi.
Ce dernier a considéré, dans son jugement du 30 avril 2008, que la procédure mise en place par Asus a de quoi « décourager effectivement le client et donc restreindre son choix ». Et qu'elle est à ce point difficile qu'elle conduit « le client à renoncer à son droit de choisir la licence du système d'exploitation qui lui convient ». C'est en cela que le comportement d'Asus peut s'apparenter à de la vente « subordonnée ou liée ».
Le juge ajoute qu'Asus n'a pas apporté la preuve tangible que le client était informé avant l'achat des conséquences d'un refus des logiciels installés. Le fabricant a donc été condamné à payer à Robinson H. la somme de 100 euros pour le remboursement de la licence Windows et 30 euros supplémentaires pour les autres logiciels. Asus devra également verser 150 euros au plaignant pour les frais de justice.
Quatrième victoire pour les opposants aux « racketiciels »
C'est la quatrième fois que la justice donne raison aux consommateurs (contre Asus à Rennes, Libourne et Paris et contre Acer à Puteaux). Pour l'April, association de défense du logiciel libre, qui se bat contre les « racketiciels » (1), « cette décision devrait amener les constructeurs informatiques à se montrer plus conciliants en matière de remboursement, sous peine d'être régulièrement poursuivis et condamnés ». D'autres affaires sont en cours.
Questionné en novembre dernier par un député socialiste sur la question de la vente liée, Luc Chatel, secrétaire d'Etat à la Consommation, a répondu que les décisions de justice concernant les trois plaintes d'UFC-Que choisir devraient « contribuer à clarifier la situation ». Et n'envisage donc pas de se mêler de ce dossier polémique pour le moment. C'est d'ailleurs pourquoi la direction de la concurrence et des fraudes (DGCCRF) a suspendu ses travaux sur cette problématique.
L'April, qui milite pour l'« optionnalité »– la liberté d'activer ou non un logiciel préinstallé –, estime de son côté qu'une « décision de justice très claire concernant la vente liée redessinerait l'esprit de la loi là où il a été érodé par l'influence incessante des constructeurs et des revendeurs pour leur profit exclusif ». Après les victoires devant les juridictions de proximité, les défenseurs du logiciel libre attendent donc désormais une véritable jurisprudence.
(1) Unepétitionest en ligne.
Les voitures de Google Maps sabotées par sachets plastiques[modifier]
Par Marc Rees PCINpact - Vendredi 9 mai, 15h29
http://fr.news.yahoo.com/pcinpact/20080509/ttc-les-voitures-de-google-maps-sabotees-c2f7783.html
Comment sensibiliser Google à l’importance de la vie privée et au respect de l’intimité de celle-ci ? Prenez un sac en plastique, une petite dose de courage pour grimper sur une Google Car et apposez le premier sur les caméras qui s’y trouvent perchées.
À Fairbanks, en Alaska, notamment, des petits malins ont ainsi saboté plusieurs Google Car. Résultat ? La voiture se contente de prendre des centaines de clichés avec en gros plan le fond du sac provenant du supermarché du coin ou d’une échoppe quelconque. Toujours dans l’État d’Alaska, d’autres pirates de la route ont chapeauté les caméras de Google avec de pareils préservatifs à vie privée. Bref, quand vous reverrez une Google Car arborant fièrement un sachet Auchan ou Casino sur son mat, souriez, vous ne sera pas filmés.
Microsoft fait appel de l'amende de la Commission européenne[modifier]
Reuters - Vendredi 9 mai, 17h55
http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080509/ttc-union-microsoft-amende-fe50bdd.html
BRUXELLES (Reuters) - Microsoft a annoncé vendredi qu'il ferait appel de l'amende record de 899 millions d'euros infligée fin février par la Commission européenne au géant des logiciels pour non respect de sanctions imposées pour violation de la concurrence.
"Microsoft a déposé aujourd'hui auprès du tribunal de première instance (de l'Union européenne) en vue de faire annuler la décision prononcée le 27 février par la Commission européenne", a précisé le groupe américain dans un communiqué.
Réagissant à cette procédure, un porte-parole de l'exécutif européen a dit que Bruxelles avait entièrement confiance en la conformité juridique de la sanction prise fin février.
David Lawsky, version française Benoit Van Overstraeten
Le Comité de déontologie revient, contre le spam cette fois[modifier]
Par Marc Rees PCINpact - Vendredi 9 mai, 17h48
http://fr.news.yahoo.com/pcinpact/20080509/ttc-le-comite-de-deontologie-revient-con-c2f7783.html
Il revient ! Qui ? Le comité de déontologie. Après Xavier Bertrand, ministre du Travail, de la famille et de la solidarité, ou Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, voilà Luc Chatel qui monte au créneau. Cette fois, c’est la lutte contre le spam qui sert d’élément justificatif à la création de cette machine à certifier du contenu sur le web.
Luc Chatel souhaite ainsi mettre en place un comité de déontologie des services de communication au public en ligne, qui sera en liaison avec le secrétariat d’État au développement de l’économie numérique, « afin de lutter contre ces pratiques frauduleuses, qui opèrent aussi bien sur les téléphones mobiles que sur l’internet ». Le secrétaire d’État le dit clair et net : il faut agir vite car « ces spams ont pour but de conduire le destinataire à rappeler un numéro surtaxé, occasionnant en cas de rappel un gonflement conséquent de la facture de téléphone mobile du client, et plus particulièrement des adolescents et des personnes fragiles ». Vite, en tout cas plus vite que l’accouchement de la loi Chatel qui a tenté de torpiller ces numéros surtaxés en France après des mois de palabres.
Si l’on reprend les données égrainées dans le passé (voir notre dossier), cette commission sera appelée à formuler des recommandations d'ordre déontologique, afin de garantir la protection des consommateurs et en particulier des enfants. Elle délivrera également des labels de confiance.
Le comité chargé de distribuer les bons points regroupera, selon Chatel, des représentants des pouvoirs publics, des éditeurs professionnels de services et FAI, opérateurs et hébergeurs. Il pourra « discuter des modalités techniques pour parer aux pratiques intrusives et renforcer la protection du consommateur ».
C'est le spam qui sert de carotte, alors que ce dispositif est surtout une usine à coup de bâton : d’un web libre, on glisse donc doucement vers à un web noir et blanc, avec d’un côté les labélisés, de l’autre les non-certifiés. La pilule explicative est osée puisqu’elle dédouble ce qui existait déjà en France avec Signal-Spam, certes une simple association type loi 1901 mais dont ont pris activement part les pouvoirs publics en plus des grands noms du secteur de la sécurité et des intermédiaires.
Au-delà, l’intérêt d’un tel mécanisme est de permettre d’imposer des normes de comportements qui ne pourraient que difficilement passer dans les textes. Par exemple : imposer à un Fai de répondre en tant de jours à une plainte, une demande, de filtrer activement tels contenus, etc. sous couvert d'une menace de retrait de label, vraie petite mort économique. Pour le gouvernement, c’est donc l’assurance de mettre en place un mécanisme de réglementation qui ne dit pas son nom.
En résumant, plusieurs pistes ont été tentées pour justifier l’arrivée de cette machine (ou ce machin) : aujourd'hui, le spam donc, mais dans le passé la protection contre la pédophilie et le racisme, quand ce n’est pas l’ex-ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabre qui évoquait ouvertement la nécessaire certification de la presse sur internet.
Riposte graduée : le projet de loi Hadopi au point mort ?[modifier]
Philippe Astor et Christophe Guillemin, publié le 7 mai 2008 Tags: musique, droit d'auteur, législation, échelle européenne, accès net, éric, ministre culture communication, élysée
http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39380918,00.htm
Analyse - Selon un blog spécialisé, l'Élysée, soucieux de redresser la cote de popularité de Nicolas Sarkozy, serait tenté de reporter après l'été le projet de loi destiné à lutter contre le téléchargement illégal. Un texte vivement critiqué par son caractère répressif. Le projet de loi Hadopi (1), destiné à lutter contre le téléchargement illégal, a peu de chances de respecter le calendrier prévu. Il devait initialement être présenté au Conseil des ministres du 28 mai, pour une première lecture devant le Sénat en juillet. Selon le blog spécialisé Electronlibre.info, l'Élysée, concentré sur le redressement de la cote de popularité de Nicolas Sarkozy, préfèrerait repousser l'étude d'un projet de loi qui essuie le feu des critiques par son caractère répressif.
« Après un an de réformes au pas de charge, comme aiment à le souligner les conseillers de la présidence, tous les efforts vont porter dorénavant sur le redressement de la cote de Nicolas Sarkozy dans les sondages de popularité. Et dans cette perspective, il n'y a pas pire que le vote en vitesse d'une loi sur les droits d'auteurs qui renferme en elle une bonne dose de répression envers les internautes », analyse le blog. Fin mai est, par ailleurs, la date choisie pour discuter du Grenelle de l'environnement, et le projet de loi de la ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel, n'est toujours pas inscrit à l'ordre du jour du Conseil des ministres. Urgent d'attendre À l'Élysée, on songerait donc qu'il est urgent d'attendre jusqu'à, par exemple, l'accession de la France à la présidence de l'Union européenne cet été. Une opportunité pour porter le dossier à l'échelle européenne, tout en laissant à Éric Besson, secrétaire d'État au Développement numérique, le temps de faire la synthèse des Assises du numérique. Elles démarreront le 29 mai et le secrétaire d'État présentera fin juillet son plan d'action. Un calendrier qui satisferait tout le monde, à l'exception notable des ayants droit de la musique et du cinéma. Au final, le plus probable est donc que le projet passe devant le Parlement à la rentrée de septembre.
Comme les versions précédentes, la dernière mouture du projet de loi Hadopi, étudiée par le Conseil d'État a soulevé de nombreuses critiques. Du côté des internautes, le collectif de la Quadrature du Net, soutenu par l'EFF (Electronic Froniter Foundation) et Privacy International, estime que : « Ceux qui pilotent ce texte sont de dangereux incompétents et les interêts qu'ils défendent ne sont à l'évidence pas ceux de la France et de l'Europe. Il faut d'urgence les arrêter à l'approche de la présidence française de l'Union Européenne.» Mais au-delà de l'aspect politique, des problèmes purement techniques sont pointés du doigt. Le texte prévoit en effet que les offres triple play, intégrant l'accès internet, la télévision et la téléphonie, puisse être exclues du dispositif de sanction, pouvant mener à un an de suspension de l'abonnement. Motif : il sera difficile de ne couper que l'accès au Net. C'est pourquoi, dans le cas où l'isolement d'un service en particulier, n'est pas possible, le projet de loi prévoit qu'aucun des accès ne soit coupé. Un dispositif uniquement répressif Sauf qu'a l'heure actuelle techniquement, l'isolement de l'accès internet n'est effectivement pas possible, du moins pour l'ensemble des internautes, comme nous l'a précisé l'AFA. « Aujourd'hui, il n'est pas possible pour tous les FAI, sur l'ensemble du territoire, de suspendre le seul accès internet. Ceci pour des raisons d'infrastructures réseaux », explique Dahlia Kownator, sa déléguée générale. « Les opérateurs y travaillent ardemment mais n'ont pas de visibilité quant au délai nécessaire pour pouvoir isoler l'accès internet. » Bref, dans le contexte actuel, les abonnés au triple play ne seraient pas logés à la même enseigne que les autres internautes. « Ce qui constitue une rupture du principe d'égalité devant la loi et est donc anticonstitutionnel », ajoute-on à La Quadrature du Net. Enfin, l'AFA déplore que « les discussions ne soient engagées que sur la partie répressive du dispositif alors que l'équilibre de l'accord Olivennes supposait le développement concomitant et significatif d'une offre légale de téléchargement ». (1) Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur l'internet (2) Association des fournisseurs d'accès et de services internet Par Philippe Astor et Christophe Guillemin, ZDNet France
Il y a trente ans, le premier spam[modifier]
Par Guillaume Deleurence, 01net.
http://fr.news.yahoo.com/grp_test/20080507/ttc-il-y-a-trente-ans-le-premier-spam-549fc7d.html
« I've come to wish you an unhappy birthday » chantent les Smiths dans une de leurs chansons. Voilà une phrase que beaucoup d'entre nous reprendraient volontiers, à l'heure où le spam (1) fête trente ans de déloyaux services…
Le premier « pourriel » part le 3 mai 1978. Ce jour-là, Gary Thuerk, qui travaille au service marketing du fabricant américain d'ordinateurs DEC, envoie un courrier électronique à plusieurs centaines d'utilisateurs du réseau Arpanet – l'ancêtre d'Internet – pour les inviter à la présentation en Californie d'une nouvelle gamme de machines.
Il entre toutes les adresses à la main (!) – méconnaissant la possibilité de créer une mailing list –, dépasse le nombre de destinataires auquel il a droit dans les champs « To » et « CC » (320), jusqu'à déborder dans le corps du message même.
A l'époque, il n'a pas eu l'impression de mal faire : selon lui, l'information était censée intéresser la communauté des utilisateurs d'Arpanet, les nouvelles machines DEC intégrant directement le logiciel compatible avec ce réseau. L'administration américaine en charge du réseau, la DCA, rappela sèchement DEC à l'ordre sur cette pratique jugée incompatible avec le réseau.
Des tee-shirts à l'installation artistique
Les réactions des destinataires furent, elles, globalement négatives. Certains estimèrent néanmoins que l'information n'était pas sans valeur pour la communauté. Parmi eux, un certain Richard Stallman, de l'université du Massachusetts (MIT), devenu depuis le pape du logiciel libre. N'ayant pas reçu le message de Gary Thuerk, il indiqua que cela ne l'aurait pas dérangé, en tout cas moins que les « tonnes de messages inintéressants ou à propos de naissances de bébés... »
Voilà pour la petite histoire. Le spam ne deviendra évidemment un fléau qu'avec la naissance du Web et l'accroissement incessant du nombre de personnes connectées. Le premier « pollupostage » de masse, en avril 1994, sur le réseau de discussion Usenet fut le fait de deux avocats, Laurence Canter et Martha Siegel, dans le but de vanter leur cabinet installé à Phoenix, en Arizona. Loin de s'excuser, ils écrivirent même un livre : How to make a fortune on the information superhighway. Tout un programme !
Aujourd'hui, le Net croule sous les pourriels, qui représentent désormais plus de neuf messages sur dix en circulation... Ce cancer de l'Internet déborde même dans la « vraie vie », tel le site Spam Shirt, qui vend des tee-shirts où sont imprimés les contenus récurrents de ces messages détestés.
Le spam a même eu droit à sa propre installation artistique. En marge du festival musical Sonar à Barcelone en 2007, l'exposition« Spam, the economy of desire » montrait, entre autres, la Spam Radio, un flux audio alimenté par le contenu de pourriels, ou le Spam Trap, une machine connectée au Web déchiquetant tous les pourriels reçus et imprimés.
(1) Le mot spam viendrait d'un sketch des humoristes britanniques Monty Python, où le mot spam, marque d'un jambon en boîte, est répété inlassablement : voirla vidéo sur YouTube.
Le premier pourriel
Voilà ce que Gary Thuerk, de DEC, a envoyé à plusieurs centaines d'utilisateurs le 3 mai 1978 :
WE INVITE YOU TO COME SEE THE 2020 AND HEAR ABOUT THE DECSYSTEM-20 FAMILY AT THE TWO PRODUCT PRESENTATIONS WE WILL BE GIVING IN CALIFORNIA THIS MONTH. THE LOCATIONS WILL BE: TUESDAY, MAY 9, 1978 - 2 PM HYATT HOUSE (NEAR THE L.A. AIRPORT) LOS ANGELES, CA THURSDAY, MAY 11, 1978 - 2 PM DUNFEY'S ROYAL COACH SAN MATEO, CA (4 MILES SOUTH OF S.F. AIRPORT AT BAYSHORE, RT 101 AND RT 92) A 2020 WILL BE THERE FOR YOU TO VIEW. ALSO TERMINALS ON-LINE TO OTHER DECSYSTEM-20 SYSTEMS THROUGH THE ARPANET. IF YOU ARE UNABLE TO ATTEND, PLEASE FEEL FREE TO CONTACT THE NEAREST DEC OFFICE FOR MORE INFORMATION ABOUT THE EXCITING DECSYSTEM-20 FAMILY
Pétition pour rendre les sites publics accessibles aux handicapés[modifier]
Par Philippe Crouzillacq, 01net.
http://fr.news.yahoo.com/grp_test/20080507/ttc-petition-pour-rendre-les-sites-publi-549fc7d.html
La pétition est disponible sur le site Web-pour-tous.org. Elle a été lancée le 5 mai dernier et a déjà recueilli le soutien de 740 internautes. Ses signataires ne demandent pas la lune. Juste la publication du décret d'application de l'article 47 de la loi sur l'égalité des droits et des chances, un texte adopté en février 2005 par le Parlement français. L'article visé stipule que « les services de communication publique en ligne des services de l'Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent doivent être accessibles aux personnes handicapées ».
En clair, le texte porte sur l'accessibilité numérique des sites Web publics aux aveugles, aux malvoyants et aux handicapés moteurs. Une disposition qui, en l'absence de décret, est restée lettre morte. A ce jour, précisent les rédacteurs de la pétition, 98 % des sites Web publics européens sont inaccessibles aux personnes handicapées.
Un site qui respecte les règles de l'accessibilité numérique garantit que son contenu est utilisable par n'importe qui, quels que soient sa situation, son handicap (visuel, auditif, moteur…) et le matériel utilisé (ordinateur, navigateur Internet, logiciels spécialisés).
Un décret d'application encore dans les cartons
Les internautes demandent donc en priorité la validation et une publication rapide par arrêté ministériel du décret d'application, resté à ce jour dans les cartons. Ils réclament également la publication officielle du référentiel général d'accessibilité pour les administrations. Un document qui contient toutes les modalités techniques pour se conformer au décret à venir. Ils souhaitent enfin que les personnes handicapées soient impliquées dans la mise en œuvre et dans le contrôle du référentiel et qu'elles puissent aussi assurer un suivi de ces mesures sur le terrain.
« Le pouvoir du Web est son universalité. Qu'il soit accessible par n'importe qui, quel que soit son handicap, est un de ses aspects essentiels. » La citation placée en tête de la pétition n'est pas anodine. Elle est signée Tim Berners Lee, directeur du W3C (l'organisme qui définit les standards technologiques du réseau) et par ailleurs co-inventeur du Web. A la veille de prendre la présidence de l'Union européenne, la France ferait sans doute bien de s'inspirer de ce principe.
Microsoft Office Word accessible aux malvoyants
C'est un petit plug-in à l'intitulé intrigant :« Save as Daisy XML ». Son utilisation devrait faciliter la vie numérique des aveugles et des handicapés visuels. Conçu pour Microsoft Office Word 2007, 2003 et XP et disponible gratuitement, il donne aux utilisateurs la possibilité d'enregistrer des fichiers Open XML en Daisy XML, le format qui respecte le standard Daisy (Digital Accessible Information SYstem).
Un programme, lui aussi disponible en téléchargement gratuit, permet ensuite de convertir un document Daisy XML au standard Daisy DTB (Digital Talking Book), un format destiné à une relecture par synthèse vocale sur les livres électroniques compatibles.
Nine Inch Nails offre son nouvel album, The Slip[modifier]
Une dizaine de chansons seulement, radins...
http://www.pcinpact.com/actu/news/43461-Nine-Inch-Nails-musique-gratuite.htm
Nine Inch Nails Pour les fans du groupe Nine Inch Nails, la venue de l'album The Slip, en libre téléchargement sur Internet, représente un pas de plus du groupe vers une liberté à l'égard des maisons de disque. Depuis hier, un simple message propose de cliquer pour se le procurer, après enregistrement de son adresse email, et la possibilité de proposer à des amis de le recevoir également.
On reçoit ensuite un email avec un lien qui permet de télécharger en différents formats (MP3 de 87 Mo, FLAC de 259 Mo ou M4A de 263 Mo ; les deux derniers sont à télécharger via Bittorrent... par commodité ?) lesdits titres du nouvel album. Pour la version MP3, que nous avons choisie, le temps de téléchargement n'a pas excédé 50 secondes avec une connexion câble.
Outre le buzz médiatique, qui ne manquera pas de générer quelque émulation autour de cette nouvelle initiative du groupe, l'album, distribué sous licence Creative Commons, autorise les fans au libre téléchargement, ainsi qu'à la modification des fichiers pour des fins non commerciales.
Essor de la musique gratuite ?
Pour Jim Guerinot, manager qui a entre autres la charge de Nine Inch Nails, il faut reconnaître l'existence de ce marché, qu'on le veuille ou non, il suffit simplement « de le reconnaître, de s'en servir et de réaliser quelque chose avec ». Car tout le monde n'est pourtant pas d'accord avec ce type de promotion. Thom Yorke de Radiohead, par exemple, qui avait pourtant proposé son album pour « le prix que vous voulez ». Pour lui, « ce fut un moment dans le temps », mais cela n'aurait pas la même signification aujourd'hui. Alors les albums gratuits, pas plus qu'un outil de promo ?
En mars dernier, Ghosts i-IV avait coûté 5 $ aux internautes, pour 36 chansons. En insistant sur la gratuité totale et l'innovation, peut-être que Nine Inch Nails passe sous silence des solutions comme celle de Jamendo. Par ailleurs, l'album The Slip devrait tout de même voir le jour en juillet prochain dans les bacs.
Rédigée par Nicolas.G le mardi 06 mai 2008 à 09h46
Quand Stallman migre vers un OLPC qui risque de migrer vers Windows[modifier]
Par aKa le mardi 6 mai 2008, 17:01 - logiciel libre - Lien permanent
http://www.framablog.org/index.php/post/2008/05/06/stallman-olpc-xo-windows
Le projet OLPC avec son ordinateur XO, était sur le papier un projet passionnant. Et il doit le demeurer.
Or le projet est aujourd'hui en pleine tourmente. Difficultés économiques, démissions, déclarations contradictoires... pour aboutir à la confusion actuelle qui voit la remise en cause de l'option full logiciel libre jusqu'à évoquer très sérieusement la piste Windows XP comme futur nouveau système d'exploitation du XO.
Vous imaginez la consternation dans la communauté. Il n'en fallait pas plus pour que Mister Stallman en personne prenne la plume pour défendre un OLPC qui, sous Windows, perdrait tout ou partie de sa substance.
Merci à Yonnel pour la traduction.
Peut-on délivrer l'OLPC de Windows ?
Can we rescue OLPC from Windows?
Richard Stallman - 29 avril 2008 - FSF.org
J'ai lu la déclaration de Negroponte présentant l'OLPC XO comme une plate-forme pour Windows dans les circonstances les plus ironiques qui soient, en plein milieu d'une semaine où je me préparais à une échéance : ma migration personnelle vers un XO.
J'ai pris cette décision pour une raison précise : la liberté. Les IBM T23 que j'utilisais depuis de nombreuses années sont convenables dans la pratique, et les systèmes et applications qui y étaient installés sont des logiciels entièrement libres, mais pas le BIOS. Je veux utiliser un portable avec un BIOS libre, et le XO est le seul dans ce cas.
Les logiciels habituellement installés sur l'XO ne sont pas libres à 100% ; le firmware de la carte wifi ne l'est pas. Cela implique que je ne peux pas faire complètement la promotion de l'XO tel quel, mais il m'a été aisé de résoudre ce problème pour ma propre machine : j'ai tout simplement supprimé ce fichier, ce qui a rendu la carte wifi interne inopérante, mais je peux m'en passer.
Comme toujours, des problèmes sont apparus, ce qui a repoussé la migration jusqu'à la semaine dernière. Vendredi dernier, quand j'ai discuté de problèmes techniques avec l'équipe de l'OLPC, nous avons aussi évoqué la manière de garantir le futur du projet.
Certains férus du système GNU/Linux sont extrêmement déçus par la perspective de voir l'XO, en cas de succès, ne pas devenir une plate-forme pour le système qu'ils aiment. Ceux qui ont contribué au projet OLPC par leurs efforts ou leur argent pourront très bien se sentir trahis. Toutefois, ces soucis ne sont rien par rapport à ce qui est en jeu : que l'influence de l'XO soit un vecteur de liberté ou un instrument de soumission.
Depuis l'annonce du lancement de l'OLPC, nous l'avons vu comme un moyen de mener des millions d'enfants dans le monde entier vers une pratique de l'informatique en liberté. Le projet a annoncé son intention de donner aux enfants une manière d'apprendre l'informatique en leur permettant de manipuler les logiciels et d'en étudier le fonctionnement. Cela peut encore être le cas, mais il y a un danger que ce ne le soit pas. Si la plupart des XO réellement utilisés sont sous Windows, le résultat final aboutira à son contraire.
Les logiciels propriétaires laissent les utilisateurs divisés et impotents. Leur fonctionnement est secret, il est donc incompatible avec l'esprit de l'enseignement. Apprendre aux enfants à utiliser un système propriétaire (non-libre) comme Windows ne rend pas le monde meilleur, parce qu'il les met sous le pouvoir du développeur du système – peut-être pour toujours. Ce serait comme initier les enfants à une drogue qui les rendrait dépendants. Si l'XO se révèle être une plate-forme qui répand l'usage de logiciels propriétaires, il aura au final un effet négatif sur le monde.
C'est également superflu. L'OLPC a déjà inspiré d'autres ordinateurs bon marché ; si le but n'est que de mettre à disposition des ordinateurs peu chers, le projet OLPC est une réussite, que d'autres XO soient construits ou pas. Donc pourquoi continuer à en construire davantage ? Apporter la liberté serait une bonne raison.
La décision du projet n'est pas arrêtée ; la communauté des logiciels libres doit faire tout son possible pour convaincre l'OLPC de rester (mis à part un paquet de firmware) une force de liberté.
Ce que nous pouvons faire, par exemple, c'est proposer notre aide aux logiciels développés pour ce projet. OLPC espérait avoir la contribution de la communauté pour son interface, Sugar, mais cela n'a pas vraiment été le cas. En partie, cela est dû au fait que OLPC n'a pas structuré son développement pour faciliter l'aide de la communauté – ce qui signifie, pour être constructif, que OLPC peut obtenir plus de contributions en ayant cette démarche.
Sugar est un logiciel libre, et y contribuer est une bonne chose. Mais n'oubliez pas l'objectif : les contributions utiles sont celles qui rendent Sugar meilleur sur les systèmes d'exploitation libres. Le portage sur Windows est autorisé par la licence, mais ce n'est pas une bonne chose.
Je tape ces mots sur un XO. Lors de mes voyages et de mes discours des prochaines semaines, j'y ferai référence, pour évoquer ce problème.
Copyright 2008 Richard Stallman Verbatim copying and distribution of this entire article are permitted worldwide without royalty in any medium provided this notice is preserved.
Sun dévoile la version open source de Solaris[modifier]
La rédaction, publié le 5 mai 2008 Tags: sun, système d'exploitation, open source, linux
http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39380851,00.htm
Après trois ans de développement, l'éditeur américain sort OpenSolaris, une version Open Source de son système d'exploitation propriétaire Solaris. Sun espère ainsi favoriser la popularité de ce dernier auprès des développeurs, des étudiants et des autres utilisateurs traditionnels de Linux. La sortie d'OpenSolaris coïncide, par ailleurs, avec l'annonce d'un partenariat avec Amazon, pour l'offrir comme service à la demande sur le web dans le cadre de son programme Elastic Compute Club (EC2). Ce service web d'Amazon, qui propose des ressources informatiques en ligne à la location et est facturé à partir de 10 cents l'heure de CPU, permettra ainsi de lancer des sessions d'applications sur des serveurs externalisés tournant sous OpenSolaris. OpenSolaris présente d'autres caractéristiques intéressantes susceptibles de séduire les curieux, comme la possibilité d'exécuter le système d'exploitation à partir d'un CD ou un système permettant de revenir facilement en arrière après une installation. Par La rédaction, ZDNet France
Vente liée : ouverture du procès UFC-Que Choisir contre Darty[modifier]
la rédaction, publié le 5 mai 2008 Tags: système d'exploitation, juridique, concurrence, linux
http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39380861,00.htm
Après plus d'un an et demi de procédure, Darty comparaîtra mardi 6 mai devant le tribunal de grande instance (TGI) de Paris où l'un de ses magasins est poursuivi pour vente liée d'un OS avec ses PC par l'UFC-Que Choisir. Il s'agira des audiences de plaidoiries, au cours desquelles les avocats des deux parties énonceront leurs arguments au juge qui rendra sa décision d'ici probablement un à deux mois. Outre Darty, l'association de consommateurs a également attaqué pour les mêmes motifs HP et Auchan, mais aucune date d'audience n'a encore été fixée les concernant. Les cibles ont été choisies « afin de couvrir toute la problématique de la vente liée. Nous souhaitions attaquer un constructeur et vendeur en ligne, un grand distributeur et un magasin spécialisé », nous indiquait en décembre 2006 Sandra Woëhling, juriste à l'UFC. « Une condamnation de Darty serait très importante », commente pour ZDNet.fr, Alain Coulais, un des responsables du collectif Racketiciel (anciennement GdT Détaxe). « Nous obtenons de plus en plus de décisions quant au remboursement de logiciels, basées sur les clauses des contrats de licence. Mais le TGI doit statuer sur le principe même de la vente liée appliqué aux OS préinstallés sur les PC, ce qui aura une portée très forte. » Par la rédaction, ZDNet France
Mandriva et l'Éducation nationale vont promouvoir les logiciels libres[modifier]
05-05-2008 Par David Feugey
Pour la quatrième année consécutive, Mandriva s'allie au ministère de l'Éducation nationale pour promouvoir ses solutions Linux… et les logiciels libres Publicité Mandriva renouvelle son partenariat avec le ministère de l'Éducation nationale. Cette alliance vise à promouvoir la distribution Linux de l'éditeur et les logiciels libres en général. Le Groupe Logiciel Enseignement Supérieur Recherche offre ainsi des remises allant jusqu'à 60% au personnel enseignant et administratif. Cette ristourne s'applique aussi bien aux logiciels (Mandriva Linux Powerpack, Mandriva Flash, Corporate Desktop, Corporate Server…) qu'aux services (kits pédagogiques, formation, support et maintenance). Des séminaires de formation gratuits seront organisés prochainement. « Mandriva se réjouit de ce partenariat. En plus de proposer des versions de nos logiciels, nous allons proposer des services gratuits d'accompagnement et de formation autour de Linux et du logiciel libre. Faire connaître le libre est stratégique pour l'avenir des étudiants et indirectement, pour l'économie nationale », commente Aurélien Goll, responsable du département éducation chez Mandriva. La société dévoile également deux nouvelles solutions. Edutice permet de gérer les salles informatiques et les postes fonctionnant avec des OS libres. Linbox Rescue Server offre d'administrer un parc complet de machines, fonctionnant sous Linux ou Windows. Il gère les installations, mises à jour, sauvegardes et la collecte d'informations. C'est Microsoft qui va être content.
Bordeaux veut valoriser son informatique portuaire auprès des autres places[modifier]
http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=107525
En matière de système d'information et d'électronique maritime, le port autonome de Bordeaux souhaite valoriser son expérience auprès des autres places portuaires. Développé depuis plusieurs années, le PAB se targue de disposer de systèmes de pointe. Succédant à un système développé sur Minitel quelques années auparavant, le suivi informatique des escales y est particulièrement performant par le biais de Vigie 2, opérationnel depuis 2003. Basé sur un noyau commun développé conjointement avec le Port autonome de Nantes-Saint-Nazaire, VIGIE 2 se différencie de Gimnaute, son homologue nantais, par des fonctionnalités propres à l'organisation bordelaise et par des développements spécifiques avec des logiciels libres. « Nous possédons les fonctionnalités de base qui concernent le suivi des escales : caractéristiques des navires, tirants d'eau, postes à quai..., mais le spectre s'élargit puisqu'on intègre les données météo de la station de La Palmyre, celles du réseau marégraphique et une vision en temps réel du trafic sur l'estuaire via l'AIS et des interfaces avec le logiciel d'exploitation radar SYTAR » précise Michel Le Van Kiem, responsable du département des systèmes d'information et de l'électronique maritime du port bordelais, un service fort de 18 personnes. En outre, Vigie 2 est un système évolutif, qui s'améliore au fil du temps en assimilant les dernières réglementations, comme par exemple celle sur les taxes déchets.
Etendre le progiciel AP+ à toutes les marchandises
Tous les ports ont une même préoccupation qui concerne la gestion des places à quai, des droits de port et taxes marchandises perçues par la Douane ainsi que la circulation des informations entre les acteurs portuaires, rappelle-t-on au PAB. Cette difficulté connaît une première réponse depuis le début de l'année 2008 avec la mise en place de la plateforme d'informations et d'échanges AP+ portée par l'Union Maritime et Portuaire de Bordeaux. Le progiciel AP+ a été développé initialement à Marseille et Le Havre afin de « tracer » les procédures import et export. Il a été conçu pour améliorer les passages portuaires, leur fluidité et leur fiabilité. Grâce à des procédures anticipées, et une dématérialisation des documents, le système AP+, validé par la Direction Générale des Douanes, intègre les préconisations en matière de sûreté. Mais, si, le trafic conteneurisé est prioritairement visé par le suivi des flux, le port de Bordeaux compte aller plus loin. « Nous sommes aujourd'hui les seuls à vouloir utiliser AP+ pour l'ensemble des trafics et pas seulement les conteneurs. Notre système Vigie 2 est ainsi directement connecté à AP+ et nous mettons au point des interfaces pour fluidifier l'obtention des statistiques portuaires » poursuit Michel Le Van Kiem. Objectif : la transparence pour tous les protagonistes. Ainsi, dans quelques mois, une première évolution d'AP+ ciblera les droits de port navires et marchandises et, par ailleurs, le port de Bordeaux se montre également précurseur en matière de développement de logiciel.
Expérimentation réussie à La Rochelle
Le port de La Rochelle est devenu port autonome en 2006 et une synergie avec la place bordelaise s'est alors engagée. Or, le port rochelais avait acquis le logiciel Gimnaute et commandé une étude pour l'adapter. « La synergie avec La Rochelle nous a amenés réaliser cette adaptation mais aussi à piloter la mise en place de toute leur infrastructure informatique et téléphonique » fait remarquer Michel Le Van Kiem. La prestation s'est développée avec la fourniture du logiciel statistique bordelais, la formation et l'accompagnement des utilisateurs qui se sont déroulés au premier semestre 2007. Depuis le 2 juillet 2007 et après six mois de travail, La Rochelle est équipée de son propre système de suivi des escales, dénommé Diane. Cette expérience réussie pour le département des systèmes d'information bordelais permet d'imaginer des perspectives. Grâce à ses compétences techniques, le PAB se positionne aujourd'hui sur le marché et vise une collaboration avec les ports d'intérêt national, désormais rattachés aux collectivités locales. L'opportunité est certaine puisque ceux-ci utilisaient jusqu'alors le système de gestion des escales Triton, un outil des Directions Départementales de l'Equipement. Dans ce contexte, le savoir-faire bordelais veut s'exporter. Analyse des habitudes sur site, développement technique et mise au point de logiciel, puis installation in situ, le département des systèmes d'information est opérationnel avec son savoir-faire et cet aspect précurseur se conjugue avec l'utilisation accrue de logiciels libres pour des développements complémentaires. « Il s'agit d'établir une relation gagnant-gagnant avec les autres ports grâce à notre savoir-faire. Parce que nous faisons le même métier et que nos prestations colleront davantage à la réalité du terrain que celles des sociétés privées. Pour nous, cela constitue un enrichissement technique nous permettant aussi de capitaliser nos compétences » affirme Michel Le Van Kiem.
Rencontres : "les plateformes pour l’Open Innovation"[modifier]
http://www.montpellier.cci.fr/pages/index.php?detail=1716&src=agenda
Le 30 mai, le Groupe Sup de Co Montpellier organise le MIWIS 2008 sur le thème "Les plateformes pour l’Open Innovation"
Dans les vingt dernières années, nous avons assisté à l’émergence de nombreuses plateformes pour l’Open Innovation. Cela a débuté avec des logiciels créés et développés par des communautés de volontaires très dispersés géographiquement. Ces logiciels libres touchent de nombreux domaines tels que le développement de la connaissance, Wikipedia par exemple, et la recherche et le développement, avec Innocentive par exemple.
- Comment manage-t-on les projets de logiciels libres ?
- Comment sont-ils intégrés dans les entreprises ?
- Comment évaluer leur impact dans la création de valeur ?
- Peuvent-ils concurrencer les logiciels "payants" ?
C’est à partir de ces questionnements que le Groupe Sup de Co Montpellier au travers du Montpellier International Workshop on Information Systems (MIWIS) organise sa journée sur le thème "Les plateformes pour l’Open Innovation".
Nous aurons l’honneur de recevoir le Professeur Karim R. Lakhani de la Harvard Business School dont les travaux de recherche portent sur le management de l’innovation technologique, l’émergence des logiciels open source ou encore les perspectives des logiciels gratuits.
Adobe ouvre son format Flash... vers plus de DRM -- Numerama[modifier]
Société 2.0 - Confronté notamment au refus d'Apple de supporter le format Flash sur son iPhone et à la montée du format Silverlight de Microsoft, Adobe se devait de réagir pour conserver son monopole de fait sur l'animation et la vidéo en ligne. La société n'a pas tardé, et a annoncé un nouveau programme de licence plus ouvert, soutenu par des acteurs majeurs de la mobilité. Mais derrière l'ouverture, est-ce vraiment l'intérêt des consommateurs qui est visé ?
La suite sur http://www.numerama.com/magazine/9496-Adobe-ouvre-son-format-Flash-vers-plus-de-DRM.html
L’Education Nationale renouvelle sa confiance à Mandriva[modifier]
5 mai 2008 dans Services
En France, l’éditeur Mandriva et le Ministère de l’Éducation Nationale ont décidé, pour la quatrième année consécutive, de renouveler leur contrat de partenariat. Réductions et formations gratuites au programme de cette entente cordiale.
Le Groupe Logiciel Enseignement Supérieur Recherche, par l’intermédiaire des CRI diffuseurs, proposera des offres allant jusqu’à 60% de remise à tous les professeurs et personnels administratifs sur les versions commerciales et les services (kits pédagogiques, formation, support professionnel et maintenance...) de l’éditeur.
Deux nouvelles offres viennent compléter les solutions Mandriva, dont Edutice - gestion de salle informatique et de postes en libre -, et Linbox Rescue Server, qui permet d’administrer un parc de machines, notamment pour la sauvegarde et l’imagerie.
De plus, des séminaires de formation gratuit seront proposés aux professeurs et administrateurs qui souhaitent découvrir les logiciels libres les plus utilisés.