Discussion:Cahier Education

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  • GeorgesKhaznadar 31 décembre 2011 à 14:11 (CET): à mon avis il y a un cafouillage au sujet de l'exception pédagogique. On ne doit pas mélanger n'importe comment cette notion avec la recommandation de produire des ressources libres. Cette exception consiste à inscrire dans une loi possible à adopter et à appliquer, la limite entre le plagiat (interdit) et l'usage pédagogique (autorisé) des œuvres que les enseignants utilisent, de fait, abondamment.
    • Dans le cas où les œuvres sont sous licence libre, pas besoin de loi ! il suffit que l'enseignant se conforme à la licence, généralement par la citation des auteurs, éventuellement en fournissant à la demande le document-source s'il l'a retravaillé. J'insiste que dans les cas des ressources libres, aucune exception pédagogique n'est nécessaire
    • Le web est maintenant rempli de ressources dont les licences sont restrictives, ou non écrites. La loi d'exception doit permettre d'encadrer l'usage pédagogique de ce genre de ressource pour que des acteurs en position dominante ne puissent pas piéger des enseignants qui auraient par exemple réutilisé leurs produits d'appel.
    • Rboulle 1 janvier 2012 à 22:28 (CET) : Oui, merci, j'ai dissocié exception pédagogique de droit des enseignants à publier sous licence libre (suivi sur la liste educ)

Rboulle 1 janvier 2012 à 22:28 (CET) : Sur l'exception pédagogique, à lire : http://lamaisondesenseignants.com/download/document/jpaterminal102.pdf


Formulation première phrase[modifier]

Je voudrais discuter sur la première phrase qu'on peut lire dans la version actuelle (19 janvier 2012 à 19:01 (CET)) :

"Former le futur citoyen à la société de la connaissance et de l'information relève fondamentalement des enseignants."

Je la trouve problématique. Tout d'abord, il me semble que ce n'est pas très français ; j'imagine que le sens visé est "Former le futur citoyen (...) relève (...) de la responsabilité des enseignants", ou "Former le futur citoyen (...) relève (...) de la compétence des enseignants", ou encore "Former le futur citoyen (...) relève (...) du rôle des enseignants", quelque chose comme ça. Au passage, je suggère l'omission du "fondamentalement".

Voilà pour la syntaxe, maintenant je cherche à deviner le sens. Justement, les trois interprétations que j'ai données ont des connotations différentes. Formulée comme cela, je trouve que la phrase sonne comme une injonction vis-à-vis des enseignants directement. Cela alors que je voudrais (peut-être n'est-ce que moi ?) "former le futur citoyen à la société de la connaissance et de l'information" dans le cadre national de l'Éducation. C'est-à-dire que cela fasse partie du système, par opposition au scénario "que chaque enseignant se débrouille dans sa classe et advienne que pourra" (à l'école primaire, l'enseignant est déjà censé savoir faire du sport, des langues vivantes, et que sais-je encore).

On pourrait dire "Former le futur citoyen à la société de la connaissance et de l'information relève des missions de l'Éducation nationale".

Marianne 19 janvier 2012 à 19:01 (CET)


Ceci est un essai

Marie-Odile Morandi

Premier paragraphe

Former le futur citoyen à la société de la connaissance et de l'information relève des missions de l'Éducation nationale. L’École doit transmettre les notions fondamentales qui vont permettre à l'élève de se construire des représentations mentales et de s'approprier des démarches opérationnelles qu'il pourra réinvestir fondées sur des « concepts » et non sur des « recettes ».

Cela implique que la culture générale, que les élèves construisent au long de leur formation, comprenne un volet de nature scientifique et technique, faisant toute sa place à l'informatique. Cela passe au lycée par une discipline scolaire en tant que telle pour toutes les filières et au collège par un enseignement de l'informatique. Cette approche contribuera à former des utilisateurs « intelligents » capables d'un usage raisonné et efficace des nouvelles technologies. Cette approche est complémentaire de l'utilisation pédagogique des TIC dans les autres matières

L'approche actuelle, celle du Brevet Informatique et Internet (B2i), qui ne dépasse guère la seule validation de « savoirs-cliquer ».ne permet pas cela.


Question : faut-il expliquer pourquoi le b2i ne convìent pas ?

Inadaptation du B2i[modifier]

--Morandim 21 janvier 2012 à 11:55 (CET) Marie-Odile Morandi


Le Brevet informatique et internet (B2i), est une attestation délivrée aux élèves des écoles élémentaires, des collèges, des lycées et aux adultes qui sanctionne leur capacité à utiliser les outils informatiques et Internet. C'est une addition d'éléments plus ou moins liés aux technologies de l'information et de la communication sans cohérence ni logique. Au collège et au lycée, aucun enseignement n'est désigné comme responsable de l'acquisition préalable et rigoureuse des compétences

Ainsi conçu, et sans formation préalable de professeurs, le B2i n'est pas un enseignement à part entière de l'informatique et ne permet pas aux élèves d'acquérir les connaissances techniques et la réflexion indispensable au bon usage des outils informatiques. C'est le constat du rapport de la mission parlementaire de Jean-Michel Fourgous sur la modernisation de l’école par le numérique[5][6] : « le B2i ne prend pas en compte ni la capacité à pouvoir se former tout au long de la vie, ni les connaissances techniques de base nécessaires pour comprendre les outils numériques ».

Et le rapport Fourgous de conclure « La mise en place d'une matière informatique est une nécessité dans une société où tout fonctionne via le numérique ».