Discussion:Formats ouverts, pour quoi faire
Apitux
éviter absolument l'usage du terme pirater qui désigne des actes illégaux pratiqués en haute mer. préférer : contrefaçon, utilisation illégale
--Apitux 31 janvier 2011 à 15:40 (CET)
corrigé, merci.--[antoine] 31 janvier 2011 à 18:45 (CET)
Schéma 1
je pense que le format ouvert ne devrait pas reprendre la couleur d'un des logiciels mais plutôt soit blanc, soit "arc en ciel" pour montrer qu'il est indépendant. --Apitux 31 janvier 2011 à 15:40 (CET)
Effectivement ce serait mieux.--[antoine] 31 janvier 2011 à 18:45 (CET)
légende du schéma pérennité
Schéma pérennité des données :
Légende à retravailler à mon avis.
C'est en place--[antoine] 4 février 2011 à 15:11 (CET)
l'emploi de notations "mathématiques" : logiciel (X), logiciel (Y), format ouvert (O) ne risque t-il pas d'effrayer/de décourager certains lecteurs ? -> préférer l'emploi de couleurs ou de pictos intégrés dans le texte ?
Ça devrait se résoudre si on place les 6 points directement dans le schéma à coté des parties concernés. Ce qui permettrait d'enlever les X,Y,Z…
est-ce qu'on ne pourrait pas essayer d'être un peu plus concrets ? pour une raison quelconque -> en raison d'une décision unilatérale de l'éditeur, vos données -> votre dossier, vos photos...
--Apitux 4 février 2011 à 16:59 (CET)
Dans le petits topo avant le schéma j'ai un peu détaillé la notion de fin de vie d'un logiciel : "Je conserve des fichiers : …L'entreprise ne distribue plus le logiciel, ne souhaite pas l'adapter aux récentes évolutions de l'informatique, ou elle peut tous simplement avoir mis la clé sous la porte. Etc…"on peut l'intégrer dans le schéma
"vos données -> votre dossier, vos photos... ". On peut faire un exemple plus concret en utilisant un cas de figure précis, comme un traitement de texte ou un logiciel d'imagerie, qui colle avec le propos et qui serait plus près des contraintes vécus par les utilisateurs.
--[antoine] 4 février 2011 à 18:27 (CET)
Partie modifiée avec un traitement de texte et un cv comme support de discutions. Je placerais les textes à coté des graphismes (années). "Les bulles de commentaires" ne sont pas sur le schéma.--[antoine] 8 février 2011 à 13:05 (CET)
Lionel
Merci Antoine pour cette proposition très sympathique.
Introduction
Dans l'Introduction, la première phrase "Lorsque vous enregistrez un document sur votre ordinateur celui-ci prend la forme d'un fichier." ne me semble pas tout a fait exacte. Je propose "Lorsque vous enregistrez un document sur votre ordinateur ou votre téléphone celui-ci est placé dans un fichier."
Le terme "spécificités" semble complexe a comprendre pour un béotien. A remplacer par exemple par "détails" ou "organisation".
Ok, j'ai modifié cette partie
- Remplacer par
"Si les détails techniques de ce format sont connus, documentés et utilisables par tous, c'est un format ouvert." par "Si la description de ce format est connue, documentée et utilisable par tous, c'est un format ouvert."?
2e cas de figure
"Il n'a pas d'autre solution que d'acquérir* le logiciel" : Ce n'est même pas toujours possible. Essayez d'acheter MS Word pour un système Gnu/Linux :-) On peut essayer la rédaction suivante : "Il doit alors essayer d'acquérir* le logiciel (X) sans certitude qu'il fonctionnera sur son ordinateur"
Modifié, je laisse ordinateur. Système d'exploitation est plus juste mais pas forcément clair pour les néophytes. A voir.
- Merci, je pense qu'il faut éviter les termes OS et système d'exploitation dans un document grand public en effet. lallorge 6 février 2011 à 16:20 (CET)
François
Interopérabilité != format ouvert
Depuis longtemps, les formats ouverts sont clairement apparus insuffisant à nos yeux. Par exemple OOXML est à peu près un format ouvert, stricto sensu.
- Un format peu être ouvert mais non intéropérable (OOXML).
- Un format peu être fermé mais non intéropérable (doc).
- un format peu être propriétaire mais interopérable (PDF pendant
longtemps).
Ceci étant, pour être interopérable un format a nécessairement besoin d'être ouvert.
Par ailleurs, la réduction à la question de l'ouverture est une simplification qui peut se défendre en première approche, dans le cadre strict de la vulgarisation. C'est une question à laquelle je n'ai pas spontanément de réponse, même si je préfère assez naturellement le cas le plus précis (l'interopérabilité).
La question pose néanmoins un problème linguistique : il y a une difficulté à parler de format « non interopérable ». Je ne connais pas de mot qui porte précisément cette notion.
Je ne sais pas spontanément ce qui est le mieux, mais dans tous les cas il faudrait parler amha d'interopérabilité dans le document, en disant que ça se repose sur les formats ouverts (et quelques autres critères). Pour les aspects techniques, lire par exemple le brouillon de synthèse : http://wiki.april.org/w/Synthèse_interopérabilité
Commentaires divers
- « Si les détails techniques de ce format sont connus »
Il faut mieux parler amha de description : la question du format n'est pas fondamentalement technique une question technique. Cf http://michelvolle.blogspot.com/2010/03/instruire-et-informer.html
- « couverte par des brevets »
Je serait d'avis soit de laisser les brevets en dehors de l'introduction (concentrer alors sur l'ouverture), soit de ne pas les mentionner sans en parler plus en détail. Car leur rôle est assez complexe (réintroduire l'excluabilité de l'information) et amha il est malvenu ou dangereux pour notre message de les mentionner sans détail.
- « alors le format est fermé ou propriétaire »
Un format propriétaire est seulement un format dont la gouvernance n'est pas ouverte et démocratique : il est la propriété d'une firme. Mais ça ne nuit pas nécessairement à son ouverture et son interopérabilité (même si une gouvernance ouverte donne des garanties en la matière).
- « qui possède le même logiciel »
Amha tu peux ajouter « dans la même version ». Parce que entre Office 97 et Office d'aujourdhui ...
- « toujours un texte »
La mention est un peu redondante, et n'apporte pas grand chose amha.
- « pourront être ouverts facilement »
Pourront être lus facilement, amha. De manière générale, il faut amha préférer « lire » un document que « ouvrir » un fichier ... ça éloigne de la technique et ça rapproche de ce qui est important : l'information.
- « Favorisent la concurrence en ne favorisant pas ... »
Autorisent/permettent la concurrence ...
- « vous pourrez le rouvrir ultérieurement »
Le relire ultérieurement (même remarque que précédemment).
- Dans « Inconvénients des formats fermés » : amha il faudrait
mentionner le point développé plus loin : les formats fermés excluent les logiciels libres et obligent les destinataires à acquérir les mêmes logiciels que vous.
- Sur le schéma 2, préférer « données perdues ! » à « données
inaccessibles ». C'est à peine exagéré.
- « Ils peuvent (<= suis pas sure que le verbe pouvoir est le bon)
difficilement être modifiés insidieusement puisqu'ils peuvent être vérifiés facilement. » Il me semble que tu peux simplement dire que du fait que le format est accessible sans restriction, il est facilement soumis à la vigilance de nombreux acteurs pour garantir sa sécurité (garantir qu'il ne soit pas utilisé insidieusement).
- Dans le paragraphe : « Logiciels libres et formats ouverts, le duo
parfait ! », je pense qu'il serait intéressant de mentionner également que comme les logiciels libre, les formats interopérables n'excluent personne : il sont à disposition de tous.
- En y réfléchissant un peu plus, je dirais qu'il faut l'aborder en
introduction et conserver les deux. Car il y a des détails techniques incontournables, que tu abordes, qui sont directement relatifs à l'ouverture. Et comme tu dis, c'est plus simple.
- L'interopérabilité permet :
1) de n'exclure aucun éditeur ou utilisateur de logiciel ; 2) de garantir la pérennité des données.
Elle repose sur : 1) l'utilisation de formats ouverts ; 2) que le format soit maintenu sur la base d'un processus de décision ouvert à tous ; 3) pas de coût marginal de mise en oeuvre ; les éventuelles licences de brevet doivent être cédées irrévocablement par leur détenteur ; 4) pas de restriction à la réutilisation.
- Lorsque ces éléments sont réunis, on parle généralement de « standard
ouvert » (au moins dans le contexte international) mais ce terme est un peu bancal en français : le terme « standard » possède plusieurs sens et est sujet à interprétation ; idem pour le terme norme : ça a un sens lié à la « labélisation », mais ça a aussi un sens liée à la « popularité » ... le .doc est « populaire » (au sens de répandu).
- Ensuite, dans le contexte où tu parles de d'échange (schémas 1 et 2,
le paragraphe de conclusion), je suggère de rester sur ce terme.
Du coup ça clarifie également la relation brevet/format ouvert. Dans le contexte où tu parles d'avantage de technique (avantages / inconvénients), je suggère de parler de format ouverts car c'est plus en lien avec ça amha.
- concurence
Je remarque après coup une petite suggestion : pour varier sur la notion de « concurrence » qui a beaucoup d'acceptions différentes, parler aussi de « liberté de choix ».