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Dernière version du 20 juillet 2012 à 04:31
REVUE DE PRESSE DU 24 AU 30 MARS 2008[modifier]
Articles[modifier]
Logiciel libre : état de l’art[modifier]
paru dans IT-Expert N°71 - Janvier/Février 2008
http://www.pac-online.com/pictures/France/CP/IT_LogicielLibre_n°71.pdf
Le logiciel libre est une approche de rupture sur le marché des technologies de l’information et donne lieu à des interprétations divergentes, parfois partisanes et contradictoires, selon les acteurs que l’on consulte. Fort de son expérience sur le marché, PAC, société européenne de conseil et d’analyse marketing spécialisée dans les technologies de l’information, se propose de donner l’éclairage le plus impartial possible sur le logiciel libre en France, par-delà les mythes, pour mieux comprendre les réalités de cette approche. Nous essaierons donc à travers la démarche de PAC, de cerner les besoins, les enjeux et les problématiques du logiciel libre, d’évaluer l’offre et la stratégie des SSII et des éditeurs et enfin de comprendre les évolutions futures du marché. Article réalisé par Mathieu POUJOL, Consultant sénior - Pierre Audoin Consultants
Chronique sur France Info : mention du format libre Ogg/Vorbis[modifier]
Lundi 24 mars 2008
http://www.france-info.com/spip.php?article113074&theme=34&sous_theme=35
WARNER POUR UNE LICENCE GLOBALE MONDIALE ?[modifier]
Samedi 29 mars 2008 à 15:36 | Dans la catégorie Musique en ligne
http://mp3.generationmp3.com/2008/03/29/warner-pour-une-licence-globale-mondiale/
Warner Music aurait engagé le consultant Jim Griffin afin d’étudier un projet de taxe pour la musique en ligne. Selon Edgar Bronfman Jr., PDG du Warner Music Group, la solution sur laquelle il travaille pourrait sauver l’industrie de la musique face au P2P et au déclin du CD
Mais quelle est donc cette solution miracle ? Je vous le donne en mille, il s’agit d’une taxe qui serait directement prélevée par les fournisseurs d’accès ! Ça vous dit peut-être quelque chose, puisqu’il s’agit ni plus ni moins de la fameuse “Licence Globale” qui avait fait l’objet d’âpres débats lors des votes relatifs à la loi DADVSI…
Cet abonnement, pour le marché américain, s’élèverait à 5 dollars par mois et par utilisateur, soit un total de 20 milliards de dollars par an, le double de ce que représentent les revenus actuels de la musique enregistrée !
Depuis deux semaines que Warner travaille sur ce projet, la société a été approchée par des fournisseurs d’accès qui veulent se décharger des risques. Éventuellement, la publicité pourrait compléter le système, les utilisateurs ne voulant pas de publicités payeraient alors l’abonnement, tandis que les autres ne payeraient qu’un euro symbolique, explique Jim Griffin.
Reste à voir si cet abonnement de 5 $ sera imposé ou non. Griffin pense notamment que l’internaute pourra par exemple accepter de la publicité en échange d’un abonnement gratuit. Celui qui paiera l’abonnement sera donc dispensé de publicité.
Fuzz : la liberté du Web 2.0 empoisonnée par la LCEN[modifier]
Un clic, une claque Droit
http://www.pcinpact.com/actu/news/42725-fuzz-olivier-martinez-LCEN-responsabilite.htm
Avec la publication de la décision Olivier Martinez vs Fuzz, on en sait un peu plus sur les dessous de cette affaire : pour la justice de référé, le propriétaire d’un site communautaire type Digg-like est bel et bien responsable des liens postés par les contributeurs.
Aucun problème si le lien mène vers un contenu licite, mais dans le cas contraire, le propriétaire du site voit sa responsabilité engagée. Du coup, il devient très simple aujourd’hui de planter un site Web 2.0 : il suffit de poster un lien sur la vie privée de tel ou tel personnage et le tour est joué. Pas étonnant que les dossiers s’empilent, le créneau étant très riche vu le nombre de sites qui carburent au web 2.0
Le principe
Le ministère de la Justice a rappelé en février dernier le principe de la responsabilité des hébergeurs de sites web. Selon la loi sur la confiance dans l’économie numérique, les prestataires techniques n’ont pas d’obligation générale de surveillance et de recherche d'activités illicites. Leur métier est d’héberger, de transporter, ou de stocker, non de fliquer. Ils ont toutefois une obligation spéciale de concourir à la lutte contre la diffusion d'images pédophiles, l'apologie et des crimes de guerre et crimes contre l'humanité et l'incitation à la haine raciale, des activités qui nécessitent de par leur gravité un traitement spécifique. Ainsi, ils doivent : Mettre en place un dispositif permettant à toute personne de les alerter de la présence de ce type de données Informer rapidement les autorités des activités illicites portées à leur connaissance. Rendre publics les moyens qu'ils consacrent à la lutte contre ces activités illicites. Par ailleurs, leur responsabilité pénale peut être engagée s'ils n'agissent pas rapidement pour retirer ou rendre impossible l'accès à un contenu illicite, dont ils ont appris l’existence par tout moyen. Enfin, les hébergeurs et fournisseurs d'accès doivent conserver les logs de connexion afin d’identifier l’auteur d’un contenu illicite.
Un principe qui se réduit comme une peau de chagrin
La situation de l’hébergeur est donc très confortable. De là, une certaine pression qui consiste à réduire leur domaine d’activité ou leur statut à une portion ridiculement petite. Dans l’affaire Martinez contre Fuzz, ce dernier a évidemment tenté d’échapper à sa responsabilité en se prévalant de sa qualité de « pur prestataire technique ». Mais le juge a détricoté cette carapace en un tour de main (voir la décision sur Legalis) : il va étudier le fonctionnement du site, pour en déduire qu’on n’est plus face à une prestation purement technique.
Selon l'analyse du juge, Fuzz est constitué de plusieurs sources d’information. L’internaute peut s’informer soit en se limitant au titre du lien, soit en cliquant sur le lien qui le renvoie vers le site à l’origine de l’information.
Or, Fuzz a fait un choix éditorial dans le traitement de l’information : il organise le site, sa présentation, en agence différentes rubriques pour classer les liens, et notamment celui contesté et rangé dans la catégorie « People » où était titré en « gros caractères “Kylie Minogue et Olivier M. toujours amoureux, ensemble à Paris” », renvoyant au site celebrites-stars.blogspot.com.
Pour le juge, cette publication n’est pas « un simple acte matériel » mais représente « la volonté de mettre le public en contact avec des messages de son choix ». Fuzz est éditeur et sa responsabilité « est donc engagée pour être à l’origine de la diffusion de propos » violant la vie privée de l’acteur.
Le plus symptomatique dans cette histoire est que Fuzz avait bien empêché l'accès au contenu illicite dès qu’il fut averti de ce post. Mais cet avertissement a eu lieu en même temps que le début des ennuis : par une assignation en référé, alors qu’une lettre en recommandé aurait suffi. Cette assignation a une petite vertu pour l’acteur : si le statut d’hébergeur était refusé – et c’est ce qu’il advint – il était assuré dans le même temps d’obtenir réparation en cas de violation de la vie privée.
Rédigée par Marc Rees le lundi 31 mars 2008 à 10h03 (2527 lectures)
Un MacBook Air craqué en deux minutes[modifier]
Un expert en sécurité a fait tomber les défenses du célèbre portable d’Apple en deux minutes. Windows et Linux résistent mieux. Andrew Charlesworth (Vnunet.com) 31-03-2008
http://www.vnunet.fr/fr/news/2008/03/31/un_macbook_air_craque_en_deux_minutes
Avec un MacBook Air piraté en seulement deux minutes, Apple est sorti grand perdant d'un concours de hacking mettant en jeu trois ordinateurs portables Apple, Windows et Linux. Le concours organisé dans le cadre de la conférence de sécurité CanSecWest de Vancouver a été remporté par Charlie Miller, l’un des chercheurs en sécurité qui est parvenu à pirater l’iPhone l’année dernière. En récompense de son exploit, Charlie Miller est reparti avec 10 000 dollars en poche, sans oublier le MacBook Air qu’il a lui-même piraté. Le premier jour du concours, personne n’était parvenu à s’introduire sur les machines via une attaque à distance sur le réseau. Mais Charlie Miller y est parvenu lorsque les organisateurs ont autorisé les hackers à accéder physiquement aux trois machines pour visiter des sites Web et des e-mails ouverts. Charlie Miller a exploité une faille sur un site Web à laquelle le Mac n’a pas pu résister plus de deux minutes. N’étant autorisé à utiliser que les logiciels installés sur le Mac, les experts supposent que la vulnérabilité se situe au niveau du navigateur Safari. Mais Charlie Miller a signé un accord de non-divulgation, ce qui signifie que l’exploit ne pourra être rendu public qu’une fois qu’Apple en aura été informé. Au moment de la rédaction du présent article, les deux autres machines étaient demeurées intactes. Traduction de l'article MacBook Air hacked in two minutes de Vnunet.com en date du 28 mars 2008.
L' Afrique et le libre accès au pâturage numérique[modifier]
29-03-2008
Le monde du logiciel libre en conclave à Dakar du 16 au 20 mars 2008 sur le thème de « l’économie du savoir ». C’est la première rencontre du genre dans l’Afrique francophone. Le débat entre partisans d’une rente sur le numérique et les défenseurs du brevet n’est pas encore tranché en Europe, contrairement aux USA qui conditionnent toute signature d’un accord de libre-échange au degré de protection de la propriété intellectuelle. L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar abrite du 16 au 20 mars prochains la troisième édition de l’Idlelo, qui veut dire « pâturage commun » en Afrique australe. Le thème de cette année est « l’économie du savoir », thème d’autant plus actuel pour les partisans de l’industrie du logiciel libre, sorte d’altermondialistes qui bénéficient depuis bientôt deux ans de la confusion régnant sur le vieux Continent entre, d’une part, l’appui du Parlement européen qui a rejeté le projet de directive sur la brevetabilité du logiciel et, d’autre part, l’attitude des Etats européens, généralement adeptes de la protection de ces brevets. En d’autres termes, le débat entre partisans d’une rente sur le numérique et les défenseurs du brevet n’est pas encore tranché en Europe, contrairement aux USA qui conditionnent toute signature d’un accord de libre-échange au degré de protection de la propriété intellectuelle. Une sorte de « fracture numérique » reproduisant la dichotomie des divisions politiques antérieures est en train de voir le jour depuis que le président Lula Da Silva a été identifié comme l’un des soutiens du directeur général de Mandriva (ex-Mandrakesoft), le Français François Bancilhon, premier éditeur de logicels libres en Europe et acteur du développement de ces technologies en Amérique du Sud et en Inde. Solutions méconnues Pourquoi pirater, clament les partisans du logiciel libre, qui proposent des solutions d’accès nettement moins cher ? Ces solutions Linux sont méconnues en Afrique, où Microsoft compte une avance certaine. Dans le cas du Maroc, par exemple, les grandes organisations comme les ministères à l’instar de celui de la pêche, des finances (qui y réfléchit) et de la douane (qui utilise des produits bureautiques en concurrence ouverte avec Microsoft Office), commencent à scruter l’univers du libre, contrairement aux particuliers, plus sensibles au design et à l’ergonomie. Cela dit, pour faire basculer l’Afrique dans le libre, nous confie l’un des cadres de Liberty Tech, l’une des dix sociétés de services de logiciels libres (les fameux S2L2), il faut tout un formatage, sachant que, précise-t-il, la frange africaine, qui est actuellement en contact avec les nouvelles technologies, s’est nourrie au biberon des NTIC sous les couleurs de Microsoft. Ainsi, les différents programmes d’informatisation et d’équipement des écoles en ordinateurs sont libellés sur la base des solutions softwares de la multinationale américaine. Microsoft vient d’ailleurs de verser dans l’humanitaire en annonçant le lancement prochain d’un « riz économique » adapté aux conditions du climat africain. Espérons que la rencontre de Dakar, qui dépassera sans doute les déclarations formelles de l’Université de Western Cape en Afrique du Sud, et les symboliques du Safari Park Hôtel de Nairobi, rappellera aux partisans des brevets et des licences qu’il faut actuellement 10 à 15 sacs de riz de 50 kilos pour installer la dernière version de Windows (La Vista) sur l’ordinateur d’un bon père de famille ouest-africain. MBF
Le piratage serait bon pour les producteurs[modifier]
http://www.sur-la-toile.com/article-5086-Le-piratage-serait-bon-pour-les-producteurs.html
Informatique Le piratage a longtemps été dénoncé par les producteurs, qui le rendent responsable de bien des mauvais résultats financiers. Mais d'après certains économistes, le piratage augmenterait les ventes de logiciels, de musique et de films. Paradoxalement, ce seraient donc les mêmes rebelles qui s'opposent aux prix exagérés des produits en en distribuant des copies illégales, qui protégeraient l'industrie.
Karen Croxson expliquait ce point de vue à la conférence annuelle de la Royal Economic Society. Selon elle, ce n'est pas par hasard si les dispositifs anticopie sont de plus en plus faciles à déjouer, voire inexistants. Elle a donc enquêté sur le phénomène, et élaboré un modèle dans lequel le piratage peut devenir une stratégie de marketing supplémentaire.
Lorsqu'un pirate fait connaître un produit qu'il n'aurait pas acheté à ses amis, sa famille, dans les forums et les réseaux sociaux, ou le transmet à d'autres pirates, il en fait la promotion. L'industrie a compris que ce buzz, généré sans le moindre effort de la compagnie, permet de faire connaître le produit. Dans bien des cas, cela n'affecte pas les ventes, car dans un second temps les vrais fans et les professionnels finiront par acheter quand même.
En effet, Croxson rappelle que le piratage ne nuit à l'industrie que lorsque les acheteurs sont perdus. Mais les pirates sont majoritairement des jeunes et des étudiants, qui n'auraient pas les moyens d'acheter de toute manière, ou des gens pour qui le produit n'a pas un intérêt suffisant pour motiver l'achat. Dans ce cas, non seulement le piratage n'est pas nocif, mais il est bénéfique.
On remarque des différences selon les domaines. Les jeux, qui sont destinés à un public plutôt jeune, peu fortuné et plus insouciant face aux risques encourus, sont nettement mieux protégés contre la copie. Les logiciels professionnels, au contraire, destinés avant tout aux entreprises qui ne peuvent se permettre d'être prises la main dans le sac, ne le sont quasiment pas.
Voilà qui est surprenant quand on sait qu'une copie de Photoshop CS3, par exemple, coûte plus de 1000 euros. Cela justifierait qu'il soit au moins aussi bien protégé qu'un jeu à 40 euros... mais c'est sans compter le bénéfice tiré du piratage massif de ce logiciel, qui en fait la promotion tout en nuisant aux alternatives, comme le logiciel libre The Gimp.
Le piratage n'est bien entendu pas forcément positif pour le produit, mais il peut l'être, et certains distributeurs l'ont compris. L'auteure de l'étude propose un système de marketing dans lequel deux versions des produits seraient disponibles, afin de rentabiliser le phénomène au maximum. Une version simplifiée (DivX, mp3 de basse qualité, logiciel bridé) facile à pirater, et une version de qualité supérieure, bien protégée.
Voilà qui ressemble à ce que l'on trouve déjà sur les réseaux P2P vs dans le commerce... Mais alors, cela signifierait-il que l'industrie est encore une fois en train de se tirer dans le pied en faisant pression pour endiguer le piratage ?
Sources: Karen Croxson, Promotional Piracy. (PDF), University of Oxford http://users.ox.ac.uk/~ball1647/Piracy.pdf
Trois priorités de l'Aful pour le secrétaire d'Etat à l'Economie Numérique[modifier]
Edition du 25/03/2008 - par Maryse Gros
A son tour, l'Aful a réagi, en fin de semaine, à la nomination d'Eric Besson au poste de secrétaire d'Etat à l'Economie Numérique le 18 mars dernier. L'association francophone des utilisateurs de Linux et des logiciels libres souligne d'abord la nécessité de favoriser l'interopérabilité et les standards « réellement » ouverts, « éléments indispensables à une concurrence libre et non faussée ». Elle souhaite, dans ce domaine, que soient rapidement appliqués les textes existants autour des référentiels (RGI, RGAA et RGS) spécifiant les règles d'interopérabilité, d'accessibilité et de sécurité relatives aux échanges électroniques entre administrations et avec les usagers.
Très logiquement, l'Aful demande aussi à Eric Besson de prendre une position claire contre les brevets logiciels qui « brident l'innovation », sous couvert de la protéger, en « consolidant les positions monopolistiques de certaines multinationales ». Un point sensible qu'avait également évoqué l'April, autre association de défense du logiciel libre, à l'annonce de la création du nouveau secrétariat d'Etat par Nicolas Sarkozy.
Enfin, l'Aful ne manque pas d'insister sur le dossier des ventes liées, un sujet qui lui tient à coeur et qui l'avait déjà amenée à réagir, en décembre dernier, avec l'April et Scideralle. Les trois associations avaient alors adressé une lettre au secrétaire d'Etat à la Consommation, Luc Chatel, qui ne s'était pas montré favorable à l'application de la loi réglementant les ventes liées dans le secteur de l'informatique. Sur ce dossier qu'elle juge « sensible », l'Aful demande à Eric Besson de faire « le ménage ».
L'association propose également au nouveau secrétaire d'Etat de le rencontrer sur l'ensemble de ces chantiers.
Un livre blanc sur l'open source et le logiciel libre publié par Smile[modifier]
http://www.dataevent.com/actualite/resultat.php?id_actualite=232
L’histoire du logiciel libre, sa philosophie, ses grandes figures, son marché, ses modèles économiques, ses modèles de support et modèles de développement. 25-03-2008
Smile se penche sur la plus grande révolution de l'informatique depuis l'Internet et publie un livre sur l'open source et le logiciel libre
Un ouvrage qui démocratise le libre
Le livre blanc de Smile a une vocation de vulgarisation de l’open source. En 75 pages, cet ouvrage explore l’histoire du logiciel libre, sa philosophie, ses grandes figures, son marché, ses modèles économiques, ses modèles de support et modèles de développement.
« On parle beaucoup de logiciels libres et d’open source, mais en creusant un peu, il apparaît que nombreux sont ceux qui ont une connaissance et une compréhension assez superficielles du phénomène. » explique Patrice Bertrand, co-fondateur de Smile et auteur du livre blanc. « D’un côté les passionnés, engagés, qui se régalent de la démarche communautaire, mais ne connaissent pas toujours les aspects économiques ; de l’autre les décideurs du monde de l’entreprise, qui sont de plus en plus sensibles aux bénéfices des solutions open source, mais en connaissent mal la philosophie, l’histoire, ou même les questions de licences. »
Pour télécharger l’intégralité du livre blanc :
http://www.smile.fr/publications/livres-blancs/open-source-et-logiciel-libre/
L’open source, un marché économique qui explose
Le phénomène de l’open source est la plus puissante perturbation sur l’économie de l’informatique de ces dernières années, et elle ne fait que commencer. Tous les analystes s’accordent à percevoir l’extraordinaire percée des solutions open source dans la sphère économique ces dernières années, et à la prolonger sur les années à venir, avec des taux de croissance de plus de 50%.
Ces dernières années deux phénomènes plus récents ont accéléré la puissante vague open source :
• Le premier est que les entreprises, y compris les plus grandes d’entre elles, n’ont plus aucune réticence vis à vis de l’open source. • Le second est l’apparition d’acteurs nouveaux, les éditeurs de solutions open source commerciales.
Smile, 1ère entreprise française au service de l’open source
Avec 240 collaborateurs au service du « libre », Smile est la première société en France spécialisée dans l’open source.
Depuis 2000, environ, Smile mène une action active de veille technologique qui lui permet de découvrir les produits les plus prometteurs de l’open source, de les qualifier et de les évaluer, de manière à proposer à ses clients les produits les plus aboutis, les plus robustes et les plus pérennes. Smile est également membre de l’April, l’association pour la promotion et la défense du logiciel libre
C’est un précieux échantillon de cette expertise qui est offert avec cet ouvrage.
HUMEUR: Un sous-ministre pour l'économie numérique[modifier]
25-03-2008 Par Bertrand Bruller (*)
http://www.silicon.fr/fr/news/2008/03/25/humeur__un_sous_ministre_pour_l_economie_numerique_
Pression d'un lobby, suggestion du rapport Jacques Attali, initiative du gouvernement Fillon? Un secrétariat d'Etat à l'économie numérique est né. Mieux vaut s'en réjouir
L’histoire de l’informatique française s’est déroulée sous la forme d’un lent désastre industriel qui commence avec les prémisses de l’affaire Bull en 1965, qui fut suivi par ceux du 'Plan calcul' et se termine par la privatisation de ladite Compagnie des Machines Bull, qui est depuis lors, bénéficiaire. La France disposait d’un certain nombre de pôles d’excellence en matière de développement Informatique. Le domaine des bases de données du professeur Abrial, du concept de VM également conçu à l’université de Grenoble, des micro-ordinateurs (Micral, Bull), des ordinateurs de bureau, et de tous les développements conduits par la CII. Tout cela appartient au passé. Cette succession d’échecs tire, vraisemblablement, son origine dans l’impossibilité pour les différents gouvernements de conduire une politique autre que celle qui consiste à subventionner, à fonds perdus et sans évaluation, des entreprises. Pour la première fois, le gouvernement Fillon a décidé de créer un secrétariat d’Etat chargé, entre autres missions, du développement de l’économie numérique en la personne d’Eric Besson. Cette annonce est une bonne nouvelle pour notre profession, qui offre de considérables débouchés professionnels. C’est une opportunité qui devrait accompagner la réforme de l’Etat et des collectivités territoriales. La conduite d’une politique industrielle des technologies de l’information ne devrait pas coûter cher, car l’essentiel du travail devrait consister à généraliser des normes publiques. Ces dernières, comme ODA pour l’architecture de documents pour Internet, ont permis de réduire les coûts pour les entreprises et de développer l’innovation. Enfin, on espère la mise en application d’une loi qui impose la séparation du logiciel et du matériel, et la garantie pour le logiciel de base, et un statut pour le logiciel libre.
(*) Professeur à l’Ecole Centrale de Paris