« Expolibre III textes » : différence entre les versions
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Parmi les licences de logiciel libre, certaines sont dites copyleft. Le principe du copyleft est de donner à tous la possibilité d'utiliser une œuvre libre tout en garantissant que les libertés offertes par sa licence seront préservées. En plus des quatre libertés du logiciel libre, les licences copyleft imposent donc l'obligation de conserver la même licence en cas de | Parmi les licences de logiciel libre, certaines sont dites copyleft. Le principe du copyleft est de donner à tous la possibilité d'utiliser une œuvre libre tout en garantissant que les libertés offertes par sa licence seront préservées. En plus des quatre libertés du logiciel libre, les licences copyleft imposent donc l'obligation de conserver la même licence en cas de redistribution d'une version modifiée ou non de l'œuvre. Ce type de licence permet un réel partage de la création ou de la connaissance et permet aux œuvres culturelles de rester libres. L'objectif des licences copyleft est d'enrichir un pot commun d'œuvres disponibles pour tous, auquel chacun peut ajouter sans jamais pouvoir soustraire. | ||
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Version du 13 mai 2015 à 12:58
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du groupe de travail Sensibilisation |
Cette page présente une exposition en cours de réalisation.
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Cette page sert à mettre au point les panneaux de l'Expolibre III.
Suivi des tâches sur agir.april : Tâche n°799
Les textes peuvent s'inspirer de ceux du catalogue libre : Introduction au logiciel libre pour le Catalogue Libre.
Voici la liste provisoire des panneaux :
Panneau 1 – Qu'est-ce que le logiciel libre ?
Nous utilisons l'informatique quotidiennement pour nous informer, échanger, communiquer, acheter... Ces actions, privées ou publiques, sont traitées par des ordinateurs, quelle que soit leur forme : portables, serveurs sur internet, téléphones portables, tablettes, consoles, box, etc... Pour mener ces actions, ces machines utilisent des logiciels qui manipulent nos informations. Il est donc important de savoir qui crée ces logiciels, qui les gère et à quelles fins. Nous n'avons pas tous la capacité d'écrire ou de comprendre comment fonctionne un logiciel, mais nous avons tous la possibilité de choisir à qui nous accorderons notre confiance.
Le logiciel libre et ses quatre libertés
Aujourd'hui encore, la majorité des logiciels proposés via les canaux de distribution classiques sont privateurs, c'est-à-dire que leurs licences contiennent des restrictions à leur utilisation. A contrario, un logiciel est dit libre quand il accorde explicitement, par sa licence, la liberté de l'utiliser sans restriction, mais également celle d'en étudier son fonctionnement, de le copier, de le modifier et de le redistribuer. C'est l'accès au code source du logiciel – sa recette de fabrication – qui permet l'accomplissement de ces quatre libertés fondamentales.
En savoir +
En choisissant de préférence des logiciels libres, non seulement vous avez la possibilité de profiter de ces quatre libertés, mais vous rejoignez également de vastes communautés d'usagers et de développeurs qui partagent les mêmes objectifs et respectent votre liberté. En décidant d'installer des logiciels libres (souvent gratuits) sur vos matériels informatiques, vous contribuez ainsi au partage et à l'amélioration de programmes accessibles à tous sans exception.
Proposition de visuel du panneau 1
Panneau 2 : Les enjeux du Logiciel Libre
La notion de logiciel libre a été formalisée au début des années 1980. Aujourd'hui, le mouvement initié par quelques chercheurs est devenu un phénomène de société à part entière. Des millions d'utilisateurs (particuliers, associations et ONG, entreprises, collectivités et administrations...) exercent au quotidien les quatre libertés associées au logiciel libre : utiliser, étudier, modifier, copier/redistribuer.
Un enjeu de société Parce qu'ils sont développés de manière ouverte, ils sont exempts de pièges commerciaux, de fonctionnalités d'espionnage ou d'enfermement de leurs utilisateurs. Les logiciels libres forment un projet coopératif considérable. Ce sont des outils de lutte contre la fracture numérique. Distribués avec leur recette de fabrication, on peut étudier leur mode d'action, les réutiliser, les partager. Le mode de développement collaboratif via Internet facilite les transferts de compétences et la diffusion au plus grand nombre. Avec le logiciel libre, on contrôle son informatique au lieu d'être contrôlé par elle.
Un enjeu économique Les logiciels libres offrent plus d'indépendance et une meilleure maîtrise des coûts de maintenance et de développement interne. Ils trouvent donc parfaitement leur place au sein d'une économie dynamique et compétitive. Le nombre d'entreprises les utilisant ne cesse de croître partout dans le monde. Accessibles à tous, ils favorisent l'innovation en permettant à de nouveaux acteurs de démarrer avec peu de moyens. Protégés du monopole des gros acteurs monopolistiques, ils facilitent des politiques de développement créatives et autonomes.
Un enjeu stratégique N'étant pas soumis à des restrictions d'usage ni à un coût de licence, les logiciels libres permettent aux pouvoirs publics et aux décideurs politiques de garder le contrôle de leurs données. Ainsi, depuis plusieurs années, des pans entiers des systèmes d'information d'États et de collectivités basculent vers les logiciels libres. Dans un monde où la surveillance est généralisée, le logiciel libre est une brique essentielle pour protéger et pérenniser ses données (fichiers, photos, vidéos)...
Proposition de visuel du panneau 2
Panneau 3 : les logiciels libres au quotidien et internet
Des logiciels pour tous les besoins
Il existe des logiciels libres pour tous les usages. Il existe aussi des systèmes d'exploitation libres, complets, qui remplacent aisément Microsoft Windows ou MacOS, y compris sur un ordinateur aux performances modestes et considéré comme obsolète par les systèmes privateurs.
Certains logiciels libres comme Firefox, VLC sont connus de tous, il en existe une multitude d'autres à découvrir. Les logiciels libres grand public étant la plupart du temps également gratuits, cela permet de les tester, d'apprendre à en utiliser de nouveaux, de créer, de s'exprimer et de se forger de nouvelles compétences sans contrainte.
Des logiciels loyaux
Parce qu'ils ne sont pas sous la tutelle de multinationales, les logiciels libres ne visent pas à contrôler leurs utilisateurs. On peut donc en installer sans craindre de se retrouver avec des programmes parasites qui nous surveillent et nous enferment. Choisir un système d'exploitation libre, c'est bénéficier d'une informatique sans virus, sans publicité ni conditions abusives, sans surcoût et sans obligation de créer un compte chez un fournisseur. Parce qu'ils se contentent de remplir leur fonction principale, ils sont légers, efficaces et vont à l'essentiel.
Des logiciels qui protègent la vie privée
Le scandale PRISM et la récente loi française sur la surveillance nous ont appris que la surveillance des États est massive. La plupart des fournisseurs de services sur Internet exercent leur propre surveillance à des fins commerciales et ont collaboré avec la NSA (l'agence américaine d'espionnage). Des logiciels libres permettent de sécuriser nos données et nos échanges. Ce sont des logiciels libres qu'Edward Snowden a utilisé pour faire fuiter, sans se faire repérer, les documents collectés à la NSA. Il leur a fait confiance car l'accès au code source de ces logiciels permet de les vérifier.
Il existe également des logiciels libres que l'ont peut installer sur des serveurs pour y accéder par internet : sites internet, webmail, réseaux sociaux, cloud personnel... Des associations et des entreprises proposent des services de ce type et offrent une plus grande transparence et s'interdisent de surveiller leurs utilisateurs. Cette démarche correspond à l'éthique du logiciel libre. Il reste du chemin à parcourir pour atteindre un niveau de service égal mais le propre du logiciel libre est de permettre aux usagers et aux développeurs de travailler ensemble à la construction de l'informatique que nous voulons, refusant toute concession mettant en péril notre vie privée et nos libertés.
Proposition de visuel du panneau 3
Panneau 4 : Formats ouverts et interopérabilité
Pour communiquer sans contrainte
L'interopérabilité est un mot compliqué mais qui désigne une idée simple et de bon sens. Chacun de nous doit pouvoir choisir le logiciel qui lui convient pour échanger des informations et leur apporter, si besoin, des modifications. L'informatique propriétaire révèle sa dimension privatrice quand elle utilise volontairement des formats de fichiers incompatibles avec les autres solutions. Cette stratégie, bien connue dans la bureautique, permet de rendre les utilisateurs captifs. Exiger l’interopérabilité, c'est se libérer pour communiquer librement.
L'ouverture pour favoriser l'accessibilité
Exactement comme le code source d'un logiciel libre qui est ouvert, la structure d'un format de fichier ou protocole de communication gagne à être diffusée. Cela permet à quiconque d'intégrer ces fichiers ou ces moyens de communication à ses propres solutions informatiques et les adapter à ses besoins. Un format ouvert est particulièrement utile dans le domaine de l'accessibilité. Il est alors plus facile d'adapter les solutions informatiques aux besoins des utilisateurs en situation de handicap. Avec le logiciel libre, c'est l'informatique qui s'adapte à l'humain et non l'inverse.
Pérennité des données
L'informatique, présente partout, est désormais dépositaire d'une importante partie de notre patrimoine culturel et familial. Mais l'informatique évolue rapidement. Pourrons-nous encore accéder à nos photos, nos vidéos et toutes nos autres données dans quelques années ou même au-delà ? Dès lors qu'un format de fichier est fermé, il est très compliqué d'accéder à son contenu sans solliciter le concours de l'éditeur, s'il existe encore. Faire le choix des formats ouverts et interopérables dès aujourd’hui facilite et fluidifie nos échanges, mais nous assure également de pouvoir continuer à accéder à toutes nos données dans le futur.
Proposition de visuel du panneau 4
Panneau 5 : Les atouts du logiciel libre pour l'éducation
Texte :
Enseigner l'informatique comme une discipline
Depuis trop longtemps, l'informatique est considérée, dans l’Éducation nationale, comme une compétence pratique, réduite à l'apprentissage des seuls usages. Bien entendu, les élèves n'aspirent pas tous à devenir informaticiens, mais il est indispensable que chacun accède à la compréhension des mécanismes et des enjeux, afin d'être en mesure de s'approprier le monde numérique plutôt que le subir. L'informatique devrait être enseignée comme une discipline à part entière, offrant aux élèves les capacités de comprendre, de s'adapter aux différentes situations qu'ils rencontreront tout au long de leur vie personnelle et professionnelle.
Seul le logiciel libre permet pleinement cela, justement parce qu'il est ouvert, qu'on peut l'étudier, le modifier et le partager.
Accéder au code source pour comprendre
Le logiciel libre et les formats ouverts ont pleinement leur place dans l'éducation car celle-ci n'a pas vocation à favoriser tel ou tel autre fournisseur de solution propriétaire. Sous couvert de préparer les élèves aux logiciels qu'ils rencontreront dans leur vie professionnelle, on renforce les monopoles et on persiste dans une approche de l'informatique purement centrée sur la transmission de recettes toute faites plutôt que sur l'acquisition de l'autonomie. La bureautique est pourtant loin d'être le seul système informatique que l'on rencontre en milieu professionnel et tout le monde aura besoin de s'adapter aux évolutions de la technique tout au long de sa carrière.
Partage de ressources pédagogiques
Avoir recours à des formats ouverts et placer les ressources pédagogiques sous licence libre permet de les partager, de les améliorer et de contribuer au développement d'une éducation plus éthique. Les logiciels libres pouvant être diffusés sans restriction, les enseignants peuvent alors trouver davantage de ressources pour créer leurs propres documents pédagogiques. C'est le travail qui a été effectué, de façon exemplaire, avec les cahiers d'exercices Sésamath issus d'un travail collaboratif de professeurs de mathématiques, publié sous licence libre.
Proposition de visuel du panneau 5
Panneau 6 : Les licences
Une question de droit d'auteur
En conformité avec le droit international, les logiciels sont couverts par le droit d'auteur. C'est sur cette base que des licences permettent de garantir à tous les quatre libertés du logiciel libre. Il existe plusieurs licences libres, selon le contexte dans lequel elles sont utilisées, les objectifs qu'elles servent et le contenu qu'elles protègent.
Les licences libres définissent ainsi l'identité des logiciels libres. Elles précisent les droits et les devoirs de chacun. Juridiquement, elles s'appuient sur le droit d'auteur avec l'objectif d'en inverser le principe : autoriser plutôt que restreindre.
Copyleft
Parmi les licences de logiciel libre, certaines sont dites copyleft. Le principe du copyleft est de donner à tous la possibilité d'utiliser une œuvre libre tout en garantissant que les libertés offertes par sa licence seront préservées. En plus des quatre libertés du logiciel libre, les licences copyleft imposent donc l'obligation de conserver la même licence en cas de redistribution d'une version modifiée ou non de l'œuvre. Ce type de licence permet un réel partage de la création ou de la connaissance et permet aux œuvres culturelles de rester libres. L'objectif des licences copyleft est d'enrichir un pot commun d'œuvres disponibles pour tous, auquel chacun peut ajouter sans jamais pouvoir soustraire.
Proposition de visuel du panneau 6
Panneau 7 : Un bien public à protéger
Bien commun ou bien public ?
En économie, bien commun désigne une ressource partagée entre plusieurs acteurs. Parce qu'il est le fruit du travail collaboratif entre de nombreux acteurs, le logiciel libre est considéré comme un bien commun. Toutefois, contrairement à l'eau par exemple, il n'est pas une ressource rare. L'utilisation du logiciel libre n'en prive pas les autres utilisateurs (non-rivalité) et une fois que le logiciel est codé puis publié, tout le monde peut en bénéficier (non-exclusion). Le logiciel trouve plus volontiers sa place dans la catégorie de bien public que l'économiste Elinor Ostrom distingue des biens communs.
Un gage de prospérité
Comme toute information numérique, un logiciel est duplicable à l'infini, sans perte de qualité et pour un coût dérisoire. Collectivement, nous avons bien plus à gagner à partager le code de nos logiciels plutôt que d'entretenir une rareté arbitrairement définie par un droit qui tente d'appliquer les recettes du monde physique à celui de l'information. Le logiciel libre est donc bien plus qu'une affaire de liberté individuelle, il est aussi un modèle de développement particulièrement efficace et novateur.
Le logiciel libre, trop bon pour les utilisateurs ?
Le logiciel libre est massivement utilisé par les plus grands noms de l'industrie informatique. Même ses pires ennemis d'hier ont aujourd'hui rejoint le mouvement. Toutefois, si ces sociétés tirent bénéfice de la souplesse et de l'efficacité des logiciels libres, elles enferment toujours plus leurs clients dans leurs systèmes et leurs services accessibles par internet. C'est à croire que les vertus du logiciel libre sont trop bonnes pour que les utilisateurs puissent en bénéficier. En inscrivant le logiciel libre dans le mouvement des communs, on rappelle également que sa finalité est de bénéficier à tout le monde.
Proposition de visuel du panneau 7
Panneau 8 : Au-delà du logiciel libre : Wikipédia, OSM
Le logiciel libre comme modèle
Construire ensemble, partager est tout aussi naturel dans le domaine du savoir et de la culture que dans l'informatique. On retrouve aujourd'hui des licences libres dans le domaine des arts, de l'open data, du matériel libre... Wikipédia, l'encyclopédie participative, est sans doute le plus spectaculaire des projets dérivés des principes du logiciel libre. On peut aussi mentionner OpenStreetMap qui s'épanouit dans le domaine de la cartographie. Il existe également une foule de projets de ce type, sur la numérisation d’œuvres du domaine public, des banques de sons, d'images, de ressources pédagogiques, etc.
Licences et sources
En 2000, des artistes et des juristes français ont rédigé à cet effet la licence Art Libre. En 2002, ce sont les licences Creative Commons qui voient le jour. Les Creative Commons proposent des licences à géométrie variable dont certaines sont effectivement libres au sens usuel dans le logiciel libre, d'autres, interdisant les versions dérivées ou l'usage commercial sont considérées comme de libre diffusion mais sans souscrire aux principes fondés par le logiciel libre. La logique propre au logiciel libre est souvent mal comprise, diluée, voire bafouée.
Un nouveau paradigme
Que ce soit dans l'informatique ou en dehors, les principes du Libre créent un mouvement de fond qui prend de l'ampleur depuis 30 ans. Le Libre permet d'articuler de façon innovante et efficace les dynamiques individuelles et collectives. Il offre à chacun la possibilité d'agir, de faire, qu'il soit un particulier, une collectivité, une association ou une entreprise. Il simplifie considérablement la donne par rapport à un modèle traditionnel reposant sur la propriété et les restrictions. En cela, il constitue un puissant levier pour adapter notre monde aux défis qui se présentent à lui.
Proposition de visuel du panneau 8
Booky : Je ne suis pas fan de ce visuel....
vu qu'on parle de wikipédia et d'osm, j'aurais bien vu un lire avec une mappe monde...
ou l'oiseau du départ sortant d'un écran...
est-ce possible ? en si peu de temps ?
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Proposition de Logo
version noir
version blanche
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