RevuePresse20080309
Revue de Presse de la semaine jusqu'au dimanche 09 mars 2008 :[modifier]
Sommaire (à copier/coller dans un email à la fin de la semaine)[modifier]
- Sun : la récession américaine sera profitable à l’open source*
Publié le vendredi 7 mars 2008 par Emilien Ercolani
Selon Sun, la baisse des dépenses à la consommation profitera au monde open source. Les dirigeants de la société ont également expliqué que ses revenus ne seront pas influencés négativement par le développement de ses propres logiciels « libres ».
- Logiciel libre : quatre projets de System@tic obtiennent un financement*
Le Fonds unique interministériel accorde 5,3 millions d'euros à quatre projets de recherche dans le domaine du libre. Christophe Dutheil 07-03-2008
5,3 millions d'euros. C'est le financement qui vient d'être accordé par le cinquième Fonds unique interministériel (FUI) à quatre projets "open source" soutenus par le groupe thématique "Logiciel Libre" du pôle de compétitivité System@tic Paris-Région. Issus de la vingtaine de projets présentés lors de la première réunion plénière de ce groupe en octobre 2007, ces projets de recherche - dont le coût global est évalué à 12,8 millions d'euros - porteront sur deux grandes thématiques chères aux entreprises : les tests de qualité des développements et la gestion de l'information.
- Treize projets du pôle System@tic retenus pour financement*
Edition du 07/03/2008 - par Maryse Gros
Le Pôle de compétitivité System@tic Paris-Region vient de voir treize de ses projets de recherche et développement retenus pour bénéficier d'un financement dans le cadre du 5e appel à projets du Fonds Unique Interministériel (FUI).
- Patte blanche pour Microsoft*
Est-ce l’effet de Ray Ozzie, le nouvel architecte logiciel suprême de Microsoft ? Est-ce la pression internationale des communautés de développeurs ? Je l’ignore. Mais ce que je vois, ici au MIX’08, la conférence des développeurs et designers Microsoft, c’est nouveau. Jamais les dirigeants de l’Empire n’ont autant parlé de code ouvert, de logiciel libre, “d’interopérabilité” ou de plateformes multiples.
http://blogues.cyberpresse.ca/technaute/dumais/?p=1002247
- Mandriva riposte contre la vente liée*
Actualité publiée par Skynet le Mardi 04 Mars 2008
Mandriva, éditeur Linux français, propose à nouveau son programme « OS Réfugié » de lutte contre la vente liée. Suite à la condamnation de Microsoft par la Commission européenne pour abus de position dominante, la liberté de choisir un autre système d’exploitation constitue une véritable alternative: l’utilisateur doit avoir le choix. Simplicité d’installation et simplicité d’utilisation sont devenus les fers de lance du logiciel libre et donc de Mandriva.
http://www.pc-infopratique.com/actualite-3343-mandriva-riposte-contre-la-vente-liee.html
Articles[modifier]
Sun : la récession américaine sera profitable à l’open source[modifier]
Publié le vendredi 7 mars 2008par Emilien Ercolani
Selon Sun, la baisse des dépenses à la consommation profitera au monde open source. Les dirigeants de la société ont également expliqué que ses revenus ne seront pas influencés négativement par le développement de ses propres logiciels « libres ».
Lors des Tech Days de Sun en Inde de la semaine dernière, les dirigeants de la société ont envoyé un message clair : les développeurs ont un grand rôle à jouer dans le monde des logiciels open source libres, ou FOSS (Free Open Source Software). « Le monde sera transformé par les FOSS », lâchait Rich Green, VP de la division software chez Sun. « Contrairement à la pensée populaire qui veut que le logiciel libre soit gratuit et doit se traduire par une baisse des produits d’exploitation, nos bénéfices ont augmenté de 13% d’une année sur l’autre depuis que nous sommes devenus de plus en plus open source », ajoutait-il. Rich Green continuait en expliquant que le ralentissement de l’économie américaine serait profitable aux sociétés open source. « Pendant un ralentissement économique, toutes les activités ne subissent pas la crise, et les projets IT continuent d’être soutenus. C’est simplement le budget IT qui diminue », expliquait-il. Cette baisse de régime serait d’ailleurs profitable et donnerait de plus grandes opportunités aux développeurs indiens de se faire une place de choix dans le monde open source. Et quand Rich Green est questionné sur la fin du modèle propriétaire dans les logiciels, il répond qu’il « pense qu’il y aura toujours une place pour le modèle propriétaire sur de nouveaux marchés ». Enfin, il concédait qu’il restait dubitatif quant à l’initiative OLPC, et que Sun travaillait actuellement sur de nouvelles applications technologiques sur plates-formes mobiles.
Treize projets du pôle System@tic retenus pour financement[modifier]
Edition du 07/03/2008 - par Maryse Gros
Le Pôle de compétitivité System@tic Paris-Region vient de voir treize de ses projets de recherche et développement retenus pour bénéficier d'un financement dans le cadre du 5e appel à projets du Fonds Unique Interministériel (FUI).
Cela porte à 91 le nombre de projets du pôle francilien, pour un coût global de 527 M€ et un soutien cumulé de quelque 200 M€ apporté par l'Etat, les collectivités territoriales et les agences ANR et Oséo.
Le GT Logiciel Libre démarre bien
Sur les treize projets retenus, le tout nouveau Groupe Thématique (GT) Logiciel Libre, créé à l'automne dernier, en remporte quatre (sur les six qu'il avait présentés). Il s'agit des projets Squale, Scribo, Couverture et Helios dont le coût s'élèvera à 12,8 M€ et qui bénéficieront du soutien des pouvoirs publics à hauteur de 5,3 M€.
Sur les neuf autres projets retenus, quatre ont été déposés par le GT Sécurité & Défense (projets Descartes, Locindoor, Secure Algorithm et Persepolis), trois l'ont été par le GT Télécoms (6 Pod, E Compagnon et Poséidon) et les deux derniers, par le GT Outils de conception et développement de Systèmes (Opsim et Lambda).
A noter que 38% des aides publiques ainsi accordées vont revenir à des PME, en particulier dans le cadre du Groupe Thématique Logiciel Libre où ces petites et moyennes structures récupèrent près de 60% du financement public. En 2005, lors du premier appel à projet du gouvernement, les PME n'avaient récupéré que 7% du financement attribué.
Logiciel libre : quatre projets de System@tic obtiennent un financement[modifier]
Le Fonds unique interministériel accorde 5,3 millions d'euros à quatre projets de recherche dans le domaine du libre. Christophe Dutheil 07-03-2008
5,3 millions d'euros. C'est le financement qui vient d'être accordé par le cinquième Fonds unique interministériel (FUI) à quatre projets "open source" soutenus par le groupe thématique "Logiciel Libre" du pôle de compétitivité System@tic Paris-Région. Issus de la vingtaine de projets présentés lors de la première réunion plénière de ce groupe en octobre 2007, ces projets de recherche - dont le coût global est évalué à 12,8 millions d'euros - porteront sur deux grandes thématiques chères aux entreprises : les tests de qualité des développements et la gestion de l'information. Squale, Couverture et Helios - les trois premiers projets - ont trait à différents aspects de la qualimétrie ou de la mesure de la qualité des développements. Tous sont soutenus par des grands groupes, des PME et des laboratoires de recherche. Le premier, Squale, est mené par deux éditeurs français, Qualixo et Paqtigo, aux cotés de deux laboratoires de l'université Paris 8 et de l'Inria de Lille. Trois grandes entreprises - PSA, Axians et Mediapost - participent également à cette initiative en tant que "testeurs". Tests de logiciels embarqués et plateforme d'intégration Couverture, le second, est quant à lui "axé sur la qualité du code embarqué", nous explique Roberto Di Cosmo, président du groupe thématique "Logiciel Libre". Comment ? "En mettant les lignes de code en condition réelles" - comme dans des systèmes embarqués - par le biais de "machines virtuelles où sont testées les binaires". Couverture est piloté par l'éditeur AdaCore et la société de services hexagonale Open Wide, en partenariat avec deux laboratoires de l'université Paris IV et de l'ENST de Paris. Le troisième projet, Helios, est "porté par Thales et Alcatel" avec l'aide de plusieurs entreprises françaises (dont Mandriva et Artenum, connue pour sa "forge" Libresource) et d'un laboratoire de l'INT d'Evry (Institut national des télécommunications). "Il s'agit d'une plateforme d'intégration qui permettra de visualiser et de suivre l'évolution d'un ensemble de composants open source dans leur globalité", précise Roberto Di Cosmo, pour qui une telle plateforme présenterait un intérêt pour les intégrateurs manipulant différents composants open source dans leurs projets. Classification "semi-automatique" de données Reste donc Scribo, le "petit" dernier, qui porte sur un tout autre domaine puisqu'il vise à créer "un composant d'un système d'information qui fait souvent défaut" et qui "permettrait de classifier semi-automatiquement des documents" à partir d'un système alliant "le traitement du langage naturel, l'analyse statistique et la reconnaissance de forme", poursuit Roberto Di Cosmo. Trois spécialistes hexagonaux de l'informatique documentaire et de la gestion de contenus sont ici représentés : Xwiki, Tagmatica et Nuxeo. Aux cotés de Mandriva et de trois laboratoires de recherche de l'Inria, du CEA et de l'Epita (Ecole d'ingénieurs en informatique). Les tests seront réalisés par l'AFP. Enfin, à noter que le FUI - qui est soutenu par l'Etat, les agences ANR et Oseo et les collectivités territoriales - a apporté un soutien "cumulé" d'environ 200 millions d'euros à un total de 13 projets (dont les 5,3 millions d'euros octroyés au quatre projets liés au logiciel libre).
Patte blanche pour Microsoft http://blogues.cyberpresse.ca/technaute/dumais/?p=1002247
Est-ce l’effet de Ray Ozzie, le nouvel architecte logiciel suprême de Microsoft ? Est-ce la pression internationale des communautés de développeurs ? Je l’ignore. Mais ce que je vois, ici au MIX’08, la conférence des développeurs et designers Microsoft, c’est nouveau. Jamais les dirigeants de l’Empire n’ont autant parlé de code ouvert, de logiciel libre, “d’interopérabilité” ou de plateformes multiples.
C’est comme si Microsoft avait définitivement mis fin à son petit côté de bande à part, de porter le chapeau noir du méchant. En sa 3e édition, le MIX est devenu un véritable événement professionnel avec sa cohorte de participants intéressés au Web de demain et aux technos qui sont en train d’en forger l’ADN. Depuis ce matin, la géante qui parle de son obligation de simplifier d’avantage la vie de tout le monde sur Internet (”développer pour tous les types de machine et de plateformes”) et qui jure que le Web est maintenant au centre de tout ce qu’elle fait, lance des produits sous les applaudissements de la communauté. D’entrée de jeu, c’est Ray Ozzie (photo ci-contre) qui annonce la disponibilité pour téléchargement public des beta 1 d’Internet Explorer 8 et, surtout, de Silverlight 2. Ces logiciels viennent s’ajouter à ceux annoncés tout dernièrement dont la version 3.5 de .Net, Visual Studio 2008, IIS 7 et Windows Server 2008 et en précèdent d’autres sur le point d’être livrés, dont SP.net MVC, Ajax et Dynamic Date Framework. Bref, ça turbine à Redmond. Lancé en version 1.0 au MIX de l’an dernier (nom de code WPF/E), Silverlight est un module complémentaire (plug in) pour fureteur Windows et Mac qui dote les applications Web de type enrichies (RIA) de possibilités graphiques évoluées (animation, vectoriels, rendu audiovisuel, etc.). En ce sens, ce produit parfaitement intégré à l’environnement Dot.Net ainsi qu’à tous ses outils de développement qui en découlent, s’attaque à Adobe dont les logiciels Flash, Flex et Shockwave dominaient jusqu’ici le marché. Précisons qu’un projet appelé Moonlight tente présentement d’adapter Silverlight à l’environnement GNU/Linux (lire mon article sur ce produit). Quant à Internet Explorer, c’est avec humilité et … humour que Dean Hachamovitch (photo à gauche), le grand patron de ce produit, a reconnu certains de ses problèmes actuels, problèmes que la version 8 vient corriger (lire mon article sur ce produit). Et qu’est-ce qui change Microsoft à ce point ? Le Web et ses incidences, soutient Ray Ozzie. Le Web, cet “aiguilleur/concentrateur” d’expériences variées oblige effectivement les fabricantes comme Microsoft à adapter leurs produits et de créer ceux qui manquent pour que tous les éléments en place puissent être intimement tissés en un grand tout. Il y a des quantités croissantes de “dispositifs connectés” au Net, des bidules de toute farine, la plupart incommunicado les uns par rapport aux autres. Il faut pouvoir les assembler, faire en sorte que tous coopère, les rendre “interopérables”, de sorte qu’on en arrive à pouvoir offrir, partout, tout le temps, une expérience riche et intégrée en toute transparence. On parle d’une sorte de connecticiel qui offrirait à tous ces dispositifs, un service commun de gestion, d’entretien, de synchronisation, de fourniture de données, etc. Microsoft y travaille et pourrait bientôt surprendre, a affirmé le sieur Ozzie. En même temps, on parle de divertissement connecté, celui qui s’organise autour du Web. Si, dans les chaumières, on n’entend pas des termes comme “présence Web médiacentrique ou ludicentrique”, les néologismes font déjà parti du vocabulaire de Microsoft qui promet d’intégrer bientôt certains produits comme XBox Live, Zune, MSN, Media Center, etc. Enfin, que dire la “productivité connectée”, une “riche expérience” permettant de travailler partout, n’importe quand, sur n’importe quel dispositif, avec la possibilité d’avoir accès à ses données et à ses logiciels, soit en format Live, soit directement du serveur de l’entreprise. On parle même de productivité interpersonnelle ou sociale quand on allie le Web social à celui, plus sérieux, de l’entreprise. D’où les Windows Server 2008 et les SQL Server Data Services. Le Web s’en allant dans cette direction, il faut, par ailleurs, faire en sorte que les fournisseurs de contenu puissent en vivre. D’où l’implication de Microsoft dans le domaine de la publicité en ligne. D’où ses visées envers Yahoo! “La pub, c’est le fuel !” lance le numéro 2 de Microsoft. Il faut qu’il se constitue un “écosystème publicitaire vibrant” Qu’ajouter sinon que de réfractaire qu’elle était au départ du phénomène, Microsoft a non seulement rattrapé le train, mais entend désormais se positionner comme championne du Web même si, pour y arriver (malgré Adobe), elle doit montrer patte blanche devant la perplexité des intervenants du Open Source.
Mandriva riposte contre la vente liée[modifier]
Actualité publiée par Skynet le Mardi 04 Mars 2008
http://www.pc-infopratique.com/actualite-3343-mandriva-riposte-contre-la-vente-liee.html
Mandriva, éditeur Linux français, propose à nouveau son programme « OS Réfugié » de lutte contre la vente liée. Suite à la condamnation de Microsoft par la Commission européenne pour abus de position dominante, la liberté de choisir un autre système d’exploitation constitue une véritable alternative: l’utilisateur doit avoir le choix. Simplicité d’installation et simplicité d’utilisation sont devenus les fers de lance du logiciel libre et donc de Mandriva. Mandriva, signataire de la pétition « Non aux racketiciels », souhaite participer à la lutte contre la vente forcée, en relançant son opération «OS Réfugié» cette année à partir du 03 mars 2008 jusqu’au 08 avril 2008. «OS Réfugié» s’adresse à toute personne ayant déjà fait l’acquisition d’une licence commerciale d’un autre système d’exploitation et souhaitant bénéficier de Mandriva Linux. Mandriva remboursera à hauteur de 35% du montant de tout achat dans la gamme de produits faisant l’objet de cette offre, aux utilisateurs envoyant une preuve de détention de licence d’un autre OS. Les produits éligibles à cette offre sont Mandriva Powerpack 2008, Mandriva Flash 2008 ainsi que l’abonnement Mandriva Linux.