Discussion:Discussion vote électronique
Discussion sur la liste des membres[modifier]
Il en ressort 3 attitudes majeures :
- acceptation d'un vote public ;
- acceptation d'une confiance aveugle dans les organisateurs du scrutin (« tant que nous n'auront qu'une liste unique, le risque reste faible. ») ;
- recherche de solution technique pour protéger l'anonymat ; chaque fois réfutée sur la base des points p) et q) de l'argumentaire ou d'une variation.
Néanmoins, aucune tendance de fond ne semble se dégager. Le problème demeure ouvert.
Discussion lors de l'AG et restitution[modifier]
Nous avons débattu de cette question dimanche dernier lors du week end membres. Je n'ai pas pris de notes précises, mais je restitue les points qui me sont restés à l'esprit ; n'hésitez pas à enrichir le débat. François
La question de la protection de l'anonymat[modifier]
Il est clairement apparu au cours des débats que la possibilité de voter anonymement est importante. La grande majorité des présents se sont prononcés en faveur d'une protection de l'anonymat.
Pourtant, en AG ne votons nous pas à main levée ?
Certes, nous votons à main levée et étant donnés le temps imparti, il serait en pratique difficile de voter dans une urne.
Ceci étant, d'une part, le public qui se déplace en AG physique n'est pas le même que celui qui vote à distance. On peut supposer que ce dernier est en moyenne plus impliqué dans la vie de l'association et d'une façon assez favorable. Les abstentions ou votes contre sont en pratique assez rare dans l'assistance : les chiffres (que je n'ai pas sous la main) devraient assez bien le montrer. Aussi, et ceux que j'ai personnellement vécu étaient plutôt sur un ton de provocation amicale que de réelle contestation de fond.
D'autre part, l'AG n'est pas forcément le lieu le plus sympathique pour exprimer un mécontentement, et pourrait ne pas l'être du tout en cas de litige grave. Si nous voulons garantir que chacun puisse exprimer librement un mécontentement, il semble intéressant dans ce cas de permettre au moins un mode de scrutin qui garantisse l'anonymat. Cette modalité est actuellement offerte par le vote électronique, est n'est pas facile à remplacer par une autre (coût, logistique, etc.).
De surcroît, la question de la traçabilité dans le temps des scrutins se pose différemment dans le cas d'un vote à main levée et dans le cas d'un scrutin électronique. Même dans le cas d'éventuelles photos ou vidéos, l'exploitabilité des informations ne sera jamais parfaite, contrairement au cas du scrutin électronique. Le problème ne se pose pas dans les mêmes termes.
Nécessité de la simplicité opérationnelle.[modifier]
Il est important que la procédure de vote soit suffisamment simple, de sorte qu'elle soit compréhensible par tous et qu'elle ne nécessite pas une main d'oeuvre démesurée. Actuellement la plateforme technique est gérée par 2-3 personnes, et quand nous observons notre difficulté à solliciter des contributions techniques dans d'autres domaines (site web, admin. sys.), nous imaginons bien que des systèmes de vote compliqués, avec une multiplication des rôles (assesseurs, vérificateurs, etc.) pourraient être mis à mal pour cause de manque de contributeurs ; en plus d'être invérifiables sans se faire des nœuds au cerveau.
Peut on trouver un équilibre entre anonymat et contrôle du scrutin en garantissant une sorte de vérifiabilité conditionnelle ?[modifier]
Étant donné l'écrasante majorité de personnes présentes en faveur de l'anonymat, j'ai repensé pendant la discussion au point j) dans le courriel original (Et si les bulletins de vote électronique restaient secrets jusqu'à ce que « une demande » soit formulée ?), et à comment pallier ses inconvénients. Personnellement je suis assez favorable depuis le début à ce genre de technique, même si ça soulève bien sûr des questions d'organisation.
Une proposition que je fais, à discuter bien sûr, pourrait être la suivante : créer un conseil de surveillance du scrutin. Le rôle de ce conseil serait de :
- Jouer un rôle sur la plateforme de vote pour observer qu'elle est correctement administrée. Cela ne protège pas d'une plateforme corrompue mais ça limite une partie des risques liés à l'administration.
- Recueillir les contestations et discuter/décider d'une éventuelle ouverture du scrutin le cas échéant.
Cela suppose que le système technique permette de lever l'anonymat, et alors il faut dans ce cas préciser à chaque votant que son bulletin n'est pas secret dans l'absolu. Il n'est d'ailleurs jamais secret pour les administrateurs avec ce type de solution.
La composition d'un tel conseil devrait être simple, en mélangeant des personnes très informées de la vie de l'association (même s'il y a un risque de conflit d'intérêt) avec des personnes plus distantes. Cela pourrait être par exemple la somme de :
- les anciens présidents de l'association ;
- le délégué général ;
- le président de la liste sortante ;
- autant de membres sélectionnés au hasard que nécessaire pour diluer l'influence des seules personnes parties prenantes au vote et garantir de la rigueur dans l'examen des requêtes. Par exemple s'il y a 2 anciens présidents + 1 DG + 1 prez, on pourrait tirer au sort 4 ou 5 personnes.
Il me semble que ce type de solution :
- Apporte la notion de surveillance de bonne utilisation de la plateforme, qui, même si elle est très limitée en matière de sécurité, est un plus par rapport à la situation actuelle.
- Protège par défaut l'anonymat des votants en ligne.
- Permet à quiconque de contester avec ou sans base argumentaire le déroulement du scrutin, sans nécessité de quorum.
- N'est pas très coûteux en matière d'organisation.
- Donne des garanties limitées mais sérieuses en la matière.
Questions/réponses que j'improvise (ou pas) à ce sujet.
Qui pourrait faire une demande ?[modifier]
Tout adhérent en situation de voter peut saisir le conseil qui répondrait à la demande. La question et la réponse (argumentée) seraient liées au CR/PV d'assemblée.
Est-il besoin d'exiger la requête de XX% ou YY% pour éviter par exemple que sur la volonté d'un seul électeur, le scrutin devienne systématiquement publié ?[modifier]
Non, la décision appartient au conseil seul, qui est censé la prendre de façon transparente.
Un groupe de personnes n'est jamais neutre, et vous ne garantissez pas ainsi la garantie d'un scrutin sincère ![modifier]
Certes, un groupe de personnes n'est jamais neutre. Mais la responsabilité du conseil ne serait pas de trancher l'élection. Ce serait seulement de décider d'ouvrir le scrutin pour permettre la vérifiabilité de l'élection. Si la procédure de décision est transparente et si les membres du conseil ne sont pas parties prenantes, nous pouvons supposer que dans une structure comme l'April il n'y ait pas un grand risque de masquage de l'information.
Discussion postérieure sur la position[modifier]
À venir. :)
Discussion sur l'issue soumise à décision[modifier]
À venir. :)