DebatP2P20112004
Débat interne sur le P2P[modifier]
- Date* : samedi 20 novembre de 14 h à 18 h
- Lieu* : Local de l'Association Lune Bleue (merci Lune Bleue et Cedric !). L'adresse est 7-9, rue des petites écuries (entre franprix et le new morning). Métro Château d'eau. Deuxième étage, à gauche, puis à droite. "Lune bleue" est noté sur la porte. (Est-ce bien à Paris même ?)
La porte d'entrée de l'immeuble sera ouverte (il suffit d'appuyer sur le bouton d'ouverture, au dessous du digicode). Pour la deuxième porte, au bout du couloir, il y aura probablement un interphone d'ici le 20 novembre. Cette porte a des chances d'être non verrouillée, ou ouverte par une des innombrables personnes qui passent par là. Le numéro de Lune bleue au cas où : 01 44 79 01 27. Une autre solution serait d'envoyer le code d'ouverture de cette porte à l'adresse april de tous les inscrits un peu avant (vérifiez bien l'orthographe de votre nom en vous inscrivant).
- Présents* :
- JelenaKaranovic
- ChristopheEspern
- BenoitSibaud
- JérémieZimmermann (sous réserve)
- PascalLambert
- LionelAllorge
- PhilippeBlayo
- ChristopheLeBars (sous réserve)
- LaurentGuerby (peut etre en retard, ne m'attendez pas)
La contribution de l'APRIL au débat sur P2P dans le cadre du Forum des Droits de l'Internet (FDI) est disponible sur http://www.foruminternet.org/telechargement/documents/april.pdf
- Contributions pour un compte-rendu du débat :*
Est-ce que vous pourriez résumer votre position à la suite du débat ? A votre avis, quels sont les enjeux du positionnement de l'April dans des discussions sur P2P ? Sur quels points April ne devrait pas prendre une position? En quoi le débat interne a clarifié ces questions ? Quels points restent flous ou controversés pour vous ?
Merci de noter vos réponses, suggestions et autres réactions.
BenoitSibaud : un certain nombre de pistes me paraissent inacceptables (filtrage des communications, MTP techniquement irréalistes, traçage des communications, taxe sur l'upload, spoofing et et autres perturbations volontaires des réseaux P2P, etc.). Les pistes à promouvoir sont la sensibilisation du public, la notification des droits et les réseaux à contrôle d'accès type chaîne satellite. Sur la question de la licence légale (avec ou sans rediffusion), ma position reste indéfinie. Il me semble y avoir consensus sur les inacceptables et les pistes à promouvoir citées, donc l'APRIL pourrait d'ores et déjà affirmer ses positions sur ces points, contrairement au sujet de la licence légale qui est encore sujet à débats.
LudovicPenet : L'APRIL devrait compléter ses positions de principe (opposition au contrôle des utilisateurs, intéropérabilité, etc.) par quelques exemples de systèmes acceptables.
L'un d'entre eux pourrait être une répartition d'une redevance selon l'analyse anonymisé des échanges. Une telle analyse serait faite sur des « carotages » de traffic, et n'impliquerait donc pas la présence d'un système espion ou de contrôle sur le poste de l'utilisateur.
L'APRIL devrait également poser le principe de l'égalité des auteurs devant la répartition des redevances. Les auteurs de logiciel sont en effet des auteurs comme les autres et il faudrait donc que les échanges de leurs oeuvres, dépassant en valeur ceux de musique et de films, leur apporte une rémunération. Une telle rémunération serait perçue après inscription (non-obligatoire) auprès d'une société de gestion collective d'auteurs de LL. Dans un tel système, plusieurs sociétés de perception pourraient co-exister, correspondant à des objectifs différents. L'une d'entre elle pourrait d'ailleurs être une « fondation du logiciel libre » investissant l'argent ainsi collecté dans le développement, la promotion et la défense de logiciels libres.
LionelAllorge : Juste pour rappeler qu'en asie, ou la copie des disques est généralisée et immédiate, les artistes arrivent à vivre de leur métier avec les seuls concerts et apparitions sur les télévisions. Ils ne touchent rien ou presque sur les CDs. C'est une piste éventuelle pour montrer que le P2P est surtout néfaste aux vendeurs de CDs et non aux artistes eux-mêmes.