Andoid Florent Garin Ubuntu Party Toulouse 2010
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00 Marie-Odile[modifier]
Bonjour, et bienvenue à l'une des premières sessions de l'Ubuntu Party. Donc je suis Florent Garin, j'ai fondé une société qui s'appelle Docdoku. On travaillait autour de systèmes d'information, donc un peu de conseil, de formation, un peu d'open source autour des technologies web, java, technologies objet, donc pas trop orienté couche basse Ubuntu Linux, mais plutôt les couches applicatives au-dessus. J'ai également fondé le JOG donc le Jog c'est le Java User Group, le club des utilisateurs du langage java de Toulouse avec d'autres. Donc mon travail tourne autour des technologies java et donc naturellement je me suis intéressé à la plate-forme Android.
Le sujet aujourd'hui, vous l'avez compris c'est Android, qui est un petit peu finalement la rencontre entre le monde objet web, java, technologies applicatives, couches hautes et puis le monde aussi systèmes embarqués, temps réel, un peu plus l’univers des couches basses. C'est un petit peu finalement la rencontre entre deux univers. Donc c'est pour pour ça à mon sens, ça a pleinement sa place dans une Ubuntu Party.
Donc la présentation : première partie on va décrire un petit peu ce qu'est Android. Ce terme recoupe beaucoup de choses, du téléphone, un OS, un système d'exploitation, des API. On va définir un petit peu Android. Après on va voir un petit peu comment on développe, on travaille sur la plate-forme pour faire des applications notamment au travers de l'API du Framework. Après on va s’attacher à examiner un peu l’écosystème. Il y a beaucoup d'acteurs qui gravitent autour d'Android qui n'ont pas forcément des objectifs qui coïncident toujours. Donc on verra un petit peu l'aspect, c'est plutôt pour l'aspect libre, open source, voir un peu comment le travail s'organise et une conclusion.
Donc qu'est-ce qu'Android ?
On va revenir un petit peu sur l'historique des smartphones avec quelques dates clef. Les téléphones mobiles ça existe déjà depuis une quinzaine d'années. Au départ c’était uniquement fait pour véhiculer de la voix, donc appeler quelqu'un et après autour de 97 donc, le web commençait à s'installer fortement dans le grand public, il y a eu le WAP qui était une technologie qui essayait de faire un petit ce qu'on faisait avec un navigateur de porter ça sur le téléphone portable. Donc c'était un pseudo HPPT pour le protocole avec un pseudo HTML pour renvoyer la présentation des applications ou des données. Donc c'était la première étape, une tentative de faire autre chose que de la voix sur des téléphones. Ça n'a pas véritablement marché, ça a plutôt été un flop même, parce que finalement les IHM étaient tellement rudimentaires, ce n'était pas très convivial, les utilisateurs un petit peu boudaient cette technologie.
Donc là jusqu'à présent les téléphones ne faisaient pas encore grand-chose. 2002 il y a eu le BlackBerry. Là ça devenait possible véritablement de pouvoir consulter ses mails. Ça marchait, ça marchait bien. On pouvait recevoir des mails comme on recevait des SMS. Là on peut dire que c'est le début du téléphone comme combiné capable de faire autre chose que de la voix. Donc première révolution 2002 avec le BlackBerry.
Après 2007 l'Iphone sort et là c'est vrai que ça a été un gros pavé dans la mare où une IHM, une ergonomie, un aspect tactile quand même très révolutionnaire. Plein de défauts évidemment, mais côté ressenti utilisateur une performance quand même énorme. Je crois qu'on ne peut pas enlever ça à Apple. Apple a vraiment fixé les règles de qu'est-ce qu'un smartphone. Le tactile jusqu'à présent on y allait timidement. Là ils ont dit non, il faut du tactile, il faut un App Store, il faut pouvoir facilement télécharger des applications de façon centralisée. Jusqu'à présent il y avait Nokia qui proposait des liens sur internet pour télécharger. Apple a dit on va regrouper ça dans quelque chose de cohérent, ce sera l'App Store. Les applications, certaines pourront être payantes, d'autres gratuites. Ils ont vraiment fixé les règles et tracé la voie.
Et après là donc Android donc Google qui est arrivé un peu plus tard, qui a essayé de copier c'est vrai, en partie, du moins de reprendre les bonnes idées, puis d'en ajouter d'autres et puis de faire à sa façon et surtout avec un autre objectif en tête. Et finalement ça a pris de façon très très forte. En 2009 il y avait quasiment très peu de combinés, quelques annonces, etc, et puis là aujourd'hui on peut presque en dénombrer un cinquantaine. Donc la sauce a pris très très fort.
5'57[modifier]
Donc Android. Android on sait qu'il y a Google derrière mais c'est organisé en consortium.