Différences entre les versions de « Web débat surveillance numérique et libertés fondamentales . Part1 - Introduction »

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<b>Valérie KokoszKa : </b>Bonjour et merci d’être là pour ce web débat consacré à la surveillance numérique et aux libertés fondamentales. Premier parce qu’il est, en quelque sorte, la matrice d’autres web débats qui porteront sur les normes, les libertés et la surveillance numérique voire sur d’autres sujets où l’intelligence collective, la créativité peuvent nous permettre de rendre ce monde, le nôtre, meilleur, plus libre, plus heureux.<br/>
 
<b>Valérie KokoszKa : </b>Bonjour et merci d’être là pour ce web débat consacré à la surveillance numérique et aux libertés fondamentales. Premier parce qu’il est, en quelque sorte, la matrice d’autres web débats qui porteront sur les normes, les libertés et la surveillance numérique voire sur d’autres sujets où l’intelligence collective, la créativité peuvent nous permettre de rendre ce monde, le nôtre, meilleur, plus libre, plus heureux.<br/>
 
Pour ce faire, l’idée est de rassembler, comme ce soir, des spécialistes, des praticiens, femmes et hommes de terrain et tous ceux qu’un sujet intéresse, intrigue ou inquiète.<br/>
 
Pour ce faire, l’idée est de rassembler, comme ce soir, des spécialistes, des praticiens, femmes et hommes de terrain et tous ceux qu’un sujet intéresse, intrigue ou inquiète.<br/>
Celui de ce soir relève sans doute de cette dernière catégorie, puisqu’avec le coronavirus, tracés par des applis, tancés par des drones, le port du masque repéré par des caméras de reconnaissance faciale, une sorte de vent frais souffle sur les libertés et il fait parfois un temps à ne pas mettre un déconfiné dehors, de sorte que ça semblait intéressant de discuter, finalement, du déploiement, du développement de la surveillance numérique et de nos libertés fondamentales, qu’est-ce que la pandémie en a révélé et surtout quelles solutions pouvons-nous inventer.
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Celui de ce soir relève sans doute de cette dernière catégorie, puisqu’avec le coronavirus, tracés par des applis, tancés par des drones, le port du masque repéré par des caméras de reconnaissance faciale, une sorte de vent frais souffle sur les libertés et il fait parfois un temps à ne pas mettre un déconfiné dehors, de sorte que ça semblait intéressant de discuter, finalement, du déploiement, du développement de la surveillance numérique et de nos libertés fondamentales, qu’est-ce que la pandémie en a révélé et surtout quelles solutions pouvons-nous inventer ?
  
 
Pour en parler ensemble quatre intervenants qui ont tout de suite répondu positivement à cette invitation d’échange, que je remercie et que je vais brièvement présenter :
 
Pour en parler ensemble quatre intervenants qui ont tout de suite répondu positivement à cette invitation d’échange, que je remercie et que je vais brièvement présenter :
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Laurence Devillers, professeur en Intelligence Artificielle à la Sorbonne, qui est titulaire de la chaire en Intelligence Artificielle HUMAAINE, acronyme de HUman-MAchine Affective INteraction & Ethics. Elle est l’auteur en 2020 de deux livres <em>Les robots émotionnels – Santé, surveillance, sexualité… : et l'éthique dans tout ça ?</em> d’un côté et puis <em>La souveraineté numérique dans l’après-crise</em>.
 
Laurence Devillers, professeur en Intelligence Artificielle à la Sorbonne, qui est titulaire de la chaire en Intelligence Artificielle HUMAAINE, acronyme de HUman-MAchine Affective INteraction & Ethics. Elle est l’auteur en 2020 de deux livres <em>Les robots émotionnels – Santé, surveillance, sexualité… : et l'éthique dans tout ça ?</em> d’un côté et puis <em>La souveraineté numérique dans l’après-crise</em>.
  
Antoinette Rouvroy qui est docteure en sciences juridiques de l’Institut universitaire de Florence, chercheuse qualifiée au FNRS, qui travaille au centre de Recherche en Information Droit et Société et qui était titulaire cette année de la chaire Francqui qu’elle allait consacrer à la gouvernementalité algorithmique  
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Antoinette Rouvroy qui est docteure en sciences juridiques de l’Institut universitaire de Florence, chercheuse qualifiée au FNRS, qui travaille au centre de Recherche en Information, Droit et Société et qui était titulaire cette année de la chaire Francqui qu’elle allait consacrer à la gouvernementalité algorithmique  
  
 
Irénée Regnault, consultant, auteur du blog « Mais où va le Web ? », cofondateur de l’association Le Mouton Numérique, qui est à la fois un praticien et un observateur assidu de ce qui se passe dans toutes les nouvelles technologies, qui prépare pour septembre un ouvrage sur les technologies et ses risques pour la démocratie.
 
Irénée Regnault, consultant, auteur du blog « Mais où va le Web ? », cofondateur de l’association Le Mouton Numérique, qui est à la fois un praticien et un observateur assidu de ce qui se passe dans toutes les nouvelles technologies, qui prépare pour septembre un ouvrage sur les technologies et ses risques pour la démocratie.
  
Karolien Haese, avocate, juriste, fondatrice du Building Healthcare For Tomorrow, qui suit les aléas de la surveillance numérique depuis la crise des <em>subprimes</em> en passant pas les dispositifs mis en place pour contrer le terrorisme et maintenant le covid et qui prépare un colloque en septembre là aussi consacré normalement à la surveillance.
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Karolien Haese, avocate, juriste, fondatrice du Building Healthcare For Tomorrow, qui suit les aléas de la surveillance numérique depuis la crise des <em>subprimes</em> en passant pas les dispositifs mis en place pour contrer le terrorisme et maintenant le covid et qui prépare un colloque en septembre là aussi consacré notamment à la surveillance.
  
 
Et puis moi-même, Valérie KokoszKa, je suis docteure en philosophie, maître en Management des Institutions de Soins et de Santé. Je travaille au centre d’équipe médicale de l’université catholique de Lille et mes domaines de prédilection sont la phénoménologie, la métaphysique et la gouvernance des innovations.  
 
Et puis moi-même, Valérie KokoszKa, je suis docteure en philosophie, maître en Management des Institutions de Soins et de Santé. Je travaille au centre d’équipe médicale de l’université catholique de Lille et mes domaines de prédilection sont la phénoménologie, la métaphysique et la gouvernance des innovations.  
  
Puisque les présentations sont faites, je vous propose d’entamer immédiatement la conversation et les échanges autour de toutes ces questions avec une première question qui est de savoir qu’est-ce que selon vous, pour vous, la pandémie a révélé en matière de déploiement du numérique, de la surveillance ? Quels sont les enjeux, les opportunités, les risques ? En voyez-vous ?
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Puisque les présentations sont faites, je vous propose d’entamer immédiatement la conversation et les échanges autour de toutes ces questions avec une première question qui est de savoir ce que selon vous, pour vous, la pandémie a révélé en matière de déploiement du numérique, de la surveillance ? Quels sont les enjeux, les opportunités, les risques ? En voyez-vous ?

Version du 17 juillet 2020 à 10:45


Titre : Web débat surveillance numérique et libertés fondamentales - Introduction

Intervenante : Valérie KokoszKa

Lieu :

Date : juin 2020

Durée : 4 min 04

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Licence de la transcription : Verbatim

Illustration :

NB : transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.

Transcrit : MO

Transcription

Valérie KokoszKa : Bonjour et merci d’être là pour ce web débat consacré à la surveillance numérique et aux libertés fondamentales. Premier parce qu’il est, en quelque sorte, la matrice d’autres web débats qui porteront sur les normes, les libertés et la surveillance numérique voire sur d’autres sujets où l’intelligence collective, la créativité peuvent nous permettre de rendre ce monde, le nôtre, meilleur, plus libre, plus heureux.
Pour ce faire, l’idée est de rassembler, comme ce soir, des spécialistes, des praticiens, femmes et hommes de terrain et tous ceux qu’un sujet intéresse, intrigue ou inquiète.
Celui de ce soir relève sans doute de cette dernière catégorie, puisqu’avec le coronavirus, tracés par des applis, tancés par des drones, le port du masque repéré par des caméras de reconnaissance faciale, une sorte de vent frais souffle sur les libertés et il fait parfois un temps à ne pas mettre un déconfiné dehors, de sorte que ça semblait intéressant de discuter, finalement, du déploiement, du développement de la surveillance numérique et de nos libertés fondamentales, qu’est-ce que la pandémie en a révélé et surtout quelles solutions pouvons-nous inventer ?

Pour en parler ensemble quatre intervenants qui ont tout de suite répondu positivement à cette invitation d’échange, que je remercie et que je vais brièvement présenter :

Laurence Devillers, professeur en Intelligence Artificielle à la Sorbonne, qui est titulaire de la chaire en Intelligence Artificielle HUMAAINE, acronyme de HUman-MAchine Affective INteraction & Ethics. Elle est l’auteur en 2020 de deux livres Les robots émotionnels – Santé, surveillance, sexualité… : et l'éthique dans tout ça ? d’un côté et puis La souveraineté numérique dans l’après-crise.

Antoinette Rouvroy qui est docteure en sciences juridiques de l’Institut universitaire de Florence, chercheuse qualifiée au FNRS, qui travaille au centre de Recherche en Information, Droit et Société et qui était titulaire cette année de la chaire Francqui qu’elle allait consacrer à la gouvernementalité algorithmique

Irénée Regnault, consultant, auteur du blog « Mais où va le Web ? », cofondateur de l’association Le Mouton Numérique, qui est à la fois un praticien et un observateur assidu de ce qui se passe dans toutes les nouvelles technologies, qui prépare pour septembre un ouvrage sur les technologies et ses risques pour la démocratie.

Karolien Haese, avocate, juriste, fondatrice du Building Healthcare For Tomorrow, qui suit les aléas de la surveillance numérique depuis la crise des subprimes en passant pas les dispositifs mis en place pour contrer le terrorisme et maintenant le covid et qui prépare un colloque en septembre là aussi consacré notamment à la surveillance.

Et puis moi-même, Valérie KokoszKa, je suis docteure en philosophie, maître en Management des Institutions de Soins et de Santé. Je travaille au centre d’équipe médicale de l’université catholique de Lille et mes domaines de prédilection sont la phénoménologie, la métaphysique et la gouvernance des innovations.

Puisque les présentations sont faites, je vous propose d’entamer immédiatement la conversation et les échanges autour de toutes ces questions avec une première question qui est de savoir ce que selon vous, pour vous, la pandémie a révélé en matière de déploiement du numérique, de la surveillance ? Quels sont les enjeux, les opportunités, les risques ? En voyez-vous ?