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'''Titre :''' Vers un numérique du service public écoresponsable
 
  
'''Intervenant :''' Richard Hanna
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Publié [https://www.librealire.org/vers-un-numerique-du-service-public-ecoresponsable ici] - Octobre 2022
 
 
'''Lieu :''' Webinaire du programme Transformation numérique des territoires (TNT) de la DINUM (Direction Interministérielle du Numérique)
 
 
 
'''Date :'''  17 février 2022
 
 
 
'''Durée :''' 32 min 48
 
 
 
'''[https://www.dailymotion.com/video/x898qcc Vidéo]'''
 
 
 
'''Licence de la transcription :''' [http://www.gnu.org/licenses/licenses.html#VerbatimCopying Verbatim]
 
 
 
'''Illustration :''' À prévoir
 
 
 
'''NB :''' <em>transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.<br/>
 
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.</em>
 
 
 
==Présentation==
 
Richard Hanna, chargé de mission interministérielle numérique écoresponsable au sein de la direction interministérielle du numérique (DINUM), présente dans ce webinaire :
 
<ul><li>les travaux réalisés par l’administration publique en vue de réduire l’empreinte environnementale du numérique, depuis l’achat, jusqu'à l’écoconception des services numériques et le réemploi des équipements ;
 
<li>les enjeux de la nouvelle loi Réduction de l’empreinte environnementale du numérique (REEN) visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique notamment des implications pour les communes et les intercommunalités de plus de 50 000 habitants.
 
</ul>
 
 
 
==Transcription==
 
<b>Présentateur du webinaire : </b>Bonjour à tous, bienvenue à ce cinquième webinaire du programme TNT, Transformation numérique des territoires. Le sujet du jour est « Vers un numérique du service public écoresponsable ». Notre intervenant sera Richard Hanna, chargé de mission numérique éco-responsable au sein de la DINUM, je le laisserai se présenter plus  avant juste après.
 
 
 
Pour votre information, la présentation dure près de trente minutes ; on laissera une trentaine de minutes en fin de séance pour les questions/réponses. Je vous laisserai les adresser dans la discussion publique sur la gauche.
 
 
 
Richard, je te laisse la main tout de suite.
 
 
 
<b>Richard Hanna : </b>Bonjour à tous. Merci, Steve, merci à toute l'équipe Transfo TNT de la DINUM de m'inviter à ce webinaire et de pouvoir échanger avec vous, de partager un bon moment, j'espère, pendant cette heure.
 
 
 
Je vais dérouler tout une présentation en moins d'une demi-heure, j'espère, parce que je parle beaucoup, j'ai tendance à parler un peu trop, mais justement pour laisser un large moment pour qu'on puisse échanger, répondre à vos questions, sur tout ce qu'il faut clarifier ou tout ce qu'on peut creuser avec vous.
 
 
 
Je suis Richard Hanna, chargé de mission interministériel numérique éco-responsable. Récemment, on a voulu davantage communiquer grâce à un logo notamment, grâce à un nouveau nom, MiNumEco qui puisse être reconnaissable.
 
 
 
Je voudrais, par rapport à notre sujet du numérique, peut-être commencer par se poser des bonnes questions. Est qu'aujourd'hui il n'y a pas un problème de sémantique ? Est-ce que le numérique est vraiment immatériel, sachant qu'on parle à chaque fois de dématérialisation, de <i>cloud</i>, d'informatique en nuage ? On a l'impression que le numérique, c'est de la vapeur, quelque chose qui n'est pas tangible, qu'on ne peut pas toucher. Et en fait, non, le numérique repose sur toute une infrastructure matérielle.
 
 
 
Et puis l'autre sujet : on parle toujours du numérique. Mais est-ce qu'on ne devrait pas parler des numériques ? On conçoit les services publics numériques. Et est-ce que le numérique de Facebook, des réseaux sociaux, c'est le même ? Est-ce que le numérique des cryptomonnaies, c'est le même que le numérique qu'on connaît au quotidien ? Est-ce que le numérique des métavers, des NFT, du web 3, etc., toutes les tendances un peu à la mode ? Voilà, on parle du numérique ou du futur du numérique. Personnellement, je ne pense pas. On a tendance à parler des impacts environnementaux du numérique, mais il faudrait peut-être parler des impacts environnementaux des numériques. Et peut-être séparer les activités numériques entre les activités numériques essentielles et les activités numériques qui le sont moins ou qui sont peut-être plus axées sur de la spéculation ou du capitalisme ou des choses comme ça.
 
 
 
Après cette petite introduction, parlons des impacts environnementaux des numériques, ou en tout cas, du secteur numérique. Aujourd'hui, ça représente entre 2 et 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2020, selon plusieurs études scientifiques. Dans ce chiffre rentrent vraiment tous les aspects numériques : ce n'est pas que l'ordinateur et le smartphone, ça va de la télé à l'infrastructure, les câbles et les réseaux, les datacenters, les consoles de jeux vidéo, tout le numérique embarqué dans les voitures, etc. Tout ça représente entre 2 et 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
 
 
 
Mais les impacts environnementaux du numérique ne sont pas que des gaz à effet de serre. D'ailleurs, c'est l'un des indicateurs peut-être le moins intéressants finalement. Puisqu'en fait, il y a beaucoup de consommation de ressources et de pollution liée à la fabrication des équipements. Ce n'est pas une spécialité du numérique. Le numérique repose sur l'extractivisme qui augmente de d'année en année. On n'a jamais autant extrait de matière du sol. Mais ce n'est pas dû au numérique, c'est juste que le numérique exploite un sous-produit de l'extraction minière. Vous regardez autour de vous : nos trains, nos immeubles, tous nos équipements du quotidien reposent sur de l'extraction du sol. Ça pousse pas dans les arbres, l'aluminium, on en parle beaucoup en ce moment, le coût des matières, et c. Le cuivre, bien sûr, depuis des années, on sait qu'il y a pénurie de cuivre. C'est pour ça que, de temps en temps, on n'a pas nos trains parce que des gens ont volé les câbles des voies de chemin de fer.
 
 
 
Mais une particularité du numérique, en tout cas des équipements numériques, c'est que cela demande beaucoup de variétés de métaux. On parle de métaux rares, de toutes les variétés de métaux : le cobalt, le lithium (???), etc. Notamment dans les smartphones qui concentrent vraiment toutes les diversités de métaux, une cinquantaine de métaux différents, avec des évolutions très, très  rapides depuis  ces dernières années. On en utilise de plus en plus - pas en quantité, mais en variété. En quantité, évidemment, parce qu'on a de plus en plus d'équipements connectés, d'équipements numériques un peu partout, de frigos connectés, de brosse à dents connectées, de chaussettes connectées, etc.
 
 
 
L'extraction minière n'est pas forcément liée uniquement au numérique, mais le numérique accélère un peu les choses. Elle repose aussi sur le travail des enfants [photo d'un enfant noir travaillant dans une mine], notamment en Afrique, en République démocratique du Congo notamment, c'est l'un des cas les plus connus. Selon Amnesty international, il yt a entre 30.000 et 40.000 enfants dans des mines, dans des mines sauvages, des mines qui ne sont pas répertoriées ou, en tout cas, qui sont exploitées par des milices locales.
 
 
 
Sur l'image de droite, vous avez une représentation d'un artiste qui s'appelle Dylan Marche (???) qui a voulu représenter ce que ça représente en fait, tout ce qu'on extrait du sol et ce qu'on obtient à la fin : cette petite boule de cuivre. Cela permet de mettre en perspective, dans toutes les matières qui sont bas, tout tout ce qu'on doit creuser et exploiter, et donc avec toutes les pollutions qui sont liées, puisqu'on utilise beaucoup de produits chimiques, de l'arsenic, des machins, plein de produits qui ne sont pas du tout recyclé, qui sont conservées à ciel ouvert, comme ici, ou bien dans des barrages. Il y a régulièrement des barrages de rétention de produits chimiques dus à l'exploitation minière qui pètent, et puis ça se déverse sur les villages. Des choses pas très joyeuses, désolé. J'ai pas dit qu'on allait beaucoup rigoler ce matin.
 
 
 
Et pour finir avec cette question de l'expression minérale, je vous invite vraiment à regarder l'étude de l'association Systext (Systèmes extractifs et environnements)<ref>[https://www.systext.org/node/2 Systext]</ref> : « Controverses minières »<ref>[https://www.systext.org/sites/all/documents/RP_SystExt_Controverses-Mine_VOLET-1_Nov2021_vf.pdf Étude au format PDF]</ref>.
 
 
 
Voilà pour la fabrication. En fin de vie, en fait, ça n'est pas très glorieux non plus. Même si en France on a des réglementations qui sont assez contraignantes, il y a quand même pas mal de déchets électroniques, les fameux D3E : déchets d'équipements électriques et électroniques, notamment l'informatique, qui partent dans des décharges sauvages, notamment en Afrique, pour être exploités, en Chine aussi, on en parle peu, mais en Asie aussi, pour y être désossé et où on récupère les quelques grammes d'or, de cuivre, etc., qui sont dedans.
 
 
 
En France, pour vous donner un chiffre, c'est de l'ordre de 60 % d'équipements électroniques recyclés. Je vous invite à avoir le clip de Placebo, <em>« Life’s What You Make It »</em><ref>[https://www.youtube.com/watch?v=YvkRnEv6WG8/ Le clip de Placebo]</ref>, tourné à Agbogbloshie, une décharge du Ghana.
 
 
 
==10:22==
 
Voilà pour cette grande introduction sur les impacts environnementaux, pour vous amener à pourquoi on travaille sur ce sujet au niveau de l'État. Donc au sein de la mission MiNumEco, la mission interministérielle numérique éco-responsable, qui est pilotée par le ministère de la transition écologique et la Dinum vise tout simplement à ce que le service public soit exemplaire sur le sujet. Sur tous les sujets, puisqu'en fait il y a une circulaire du premier ministre pour que les services publics soient éco-responsables. On y parle notamment d'alimentation, de mobilité, de prendre moins l'avion, de chauffage, etc.
 
Et de numérique. Donc, nous, on s'occupe de de la partie numérique qui nous concerne.
 
 
 
Donc il y avait cette circulaire, il y avait évidemment des articles de la loi sur la commande publique, sur le fait qu'elle doit être exemplaire, avoir des achats durables, des achats qui tiennent compte de l'indice de réparabilité, de s'approvisionner en reconditionné de l'ordre de 20 %. Et plus récemment a été lancée par le gouvernement une feuille de route
 
« Numérique et environnement »
 
<ref>[https://www.ecologie.gouv.fr/feuille-route-numerique-et-environnement feuille de route Numérique et environnement, avril 2022]</ref>.
 
 
 
On s'inscrit aussi dans certaines  actions, notamment sur le périmètre administration publique. Donc, vous l'aurez compris, on est beaucoup sur la mise en œuvre au niveau administration publique, mais au-delà de ça, on travaille évidemment avec les collectivités territoriales, avec aussi le secteur associatif, le secteur privé. En fait, on produit beaucoup de documents avec tout le monde, on n'a pas de chapelle. L'idée, c'est aussi de fédérer tous les acteurs, tout l'écosystème sur le sujet numérique et environnement.
 
Je pense notamment à l'institut du numérique responsable<ref>[https://institutnr.org/ Institut du numérique responsable]</ref>, au Collectif des conceptions numériques responsables<ref>[https://collectif.greenit.fr/ Collectif Greenit]</ref>, à ÉcoInfo<ref>[https://ecoinfo.cnrs.fr/ ÉcoInfo] </ref> du CNRS.
 
 
 
Je ne peux pas tous les citer, mais voilà tout l'écosystème qui travaille sur ces sujets-là. Nous essayons de contribuer à ces travaux, de fédérer tous ces acteurs. Et donc notre mission, en résumé, c'est à la fois, dans les deux sens, mesurer l'empreinte environnementale du numérique dans l'administration, mais aussi mesurer les bonnes pratiques. On a fait un audit au niveau des ministères, avec 200 questions pour connaître les bonnes pratiques mises en œuvre. Cela permet de voir quelles sont les bonnes pratiques et les axes d'amélioration, il y en a beaucoup, forcément.
 
 
 
Pour s'améliorer, il nous faut des méthodologies, des outils, des référentiels : je vais détailler juste après ce qu'on a pu produire depuis un an. Et, bien évidemment, avec ça, il faut se mettre en action, faut se bouger un petit peu. Et donc on est en train de finaliser les plans d'action. J'en parlerai aussi. On définit les actions, les objectifs, les indicateurs, etc., qu'on va suivre notamment en 2022 et en 2023.
 
 
 
Juste pour faire un détail donc, sur la feuille de route numérique environnement. Nous nous inscrivons dans le périmètre de l'administration, il y a quelques actions qui concerne l'administration, notamment la publication de référentiels, de guide. Notamment du guide des bonnes pratiques numériques responsables qui sera publié ce soir<ref>[https://ecoresponsable.numerique.gouv.fr/publications/bonnes-pratiques/ guide des bonnes pratiques numériques responsables]</ref>. J'en parlerai tout à l'heure.
 
 
 
Donc on s'occupe de l'action au niveau de l'exemplarité de l'État. Toutes les informations, si ça vous intéresse, sont sur le site du Ministère de la transition écologique<ref>[https://www.ecologie.gouv.fr/feuille-route-numerique-et-environnement La feuille de route numérique et environnement]</ref>..
 
 
 
En ce qui vous concerne, vous les collectivités territoriales, vous avez peut-être vu passer la loi REEN visant à réduire l'empreinte environnementale du numérique en France. Cette loi était vraiment dédiée à l'impact du numérique. L'article trente-cinq : promouvoir une stratégie numérique responsable dans les territoires, donc, à partir de 2025, toutes les communes et les intercommunalités de plus de 50.000 habitants devront élaborer une stratégie numérique responsable.
 
 
 
Ça ne dit pas comment, avec qui, avec quels indicateurs. Il faut juste avoir une stratégie. Mais justement, on va en parler juste après. Finalement, tous les guides d'outils et
 
les plans d'action des ministères serviront justement. En tout cas, j'espère qu'ils vous serviront à établir cette stratégie numérique responsable.
 
 
 
Le premier guide qu'on a publié l'année dernière, c'est le guide pratique des achats numériques responsable. On l'a construit avec l'Institut du numérique responsable et la Direction des achats de l'État. Pourquoi tout de suite travailler sur les achats ? Parce que, comme dit tout à l'heure, oubliez la suppression des mails ou je ne sais pas quoi. Mais honnêtement, voilà, achetez moins, achetez durable, achetez du réemploi, c'est nettement mieux. Si c'est fait à l'échelle de l'organisation, cela a nettement plus d'impact. Acheter 1.000 équipements reconditionnés plutôt que 1.000 équipements neufs sera plus sympa que dire de toi « bobo écolo ». Je n'aime pas du tout le terme mais on nous a sorti ça, dans des consultations. Du coup, je le reprends à mon compte, si y a des bobos écolos veulent supprimer les mails dans leur coin, OK, mais ça n'aura pas beaucoup d'impact.
 
 
 
Si l'organisation s'engage dans une démarche responsable, en réduisant les achats ou en tout cas les achats de neuf, ça sera une grande première. Le guide d'achat comporte en fait six familles d'achat : les portables, les ordinateurs de bureau, les smartphones, l'équipement réseau, l'hébergement. Et une fiche logiciel qui viendra dans une V1, on l'espère, en avril prochain. On l'a déjà sortie en version bêta. J'ai oublié aussi le segment Prestation intellectuelle qui permet, notamment, de concevoir des services numériques, tous les aspects de conseils, de consulting. Voilà pour la partie achat. Donc, tout ça est disponible sur https://ecoresponsable.numerique.gouv.fr/, en licence ouverte.
 
 
 
Donc, il y a eu une consultation l'année dernière et on est en train de finaliser la prise en compte de la consultation ainsi que l'écriture de la fiche logiciel.
 
 
 
En octobre dernier, on a sorti le référentiel général d'éco-conception de services numériques. On ne voulait pas le sortir tout seul côté Dinum, donc on a convié notre copilote, le Ministère de la transition écologique, mais aussi l'ADEME [L'agence de la transition écologique] <ref>[https://www.ademe.fr/lagence/ L'agence de la transition écologique]</ref>, qui travaille beaucoup sur ces sujets-là, sur l'écoconception au sens général, mais aussi sur l'impact environnemental du numérique. Et aussi l'Institut du numérique responsable qui avait déjà produit un guide de conception responsable de services numériques. On a donc écrémé ??? ce guide pour en construire un référentiel, au même titre que le référentiel d'accessibilité. Il y a moins d'assise que le RGAA sur l'accessibilité, on n'a pas encore d'assise réglementaire, puisque, au niveau réglementaire, est annoncé pour l'instant dans la loi REEN juste l'établissement d'un référentiel d'éco-conception, qui n'est d'ailleurs pas confié à la MiNumEco, mais à l'ADEME et à l'ARCEP<ref>[https://www.arcep.fr/ L'ARCEP]</ref>, et au CSA<ref>[https://www.csa.fr/ Le CSA]</ref> pour le contrôle.
 
 
 
Voilà, c'est un peu à défricher tout ça. Mais en tout cas, on met à disposition ce référentiel à l'ADEME et à l'ARCEP, qui a contribué à nos travaux. J'ai cité les copilotes, mais on a eu énormément de contributions, à la fois du secteur public mais aussi du secteur privé, sur ce référentiel, le Référentiel général d'écoconception de service numérique (RGESN)<ref>[https://ecoresponsable.numerique.gouv.fr/publications/referentiel-general-ecoconception/ Référentiel général d'écoconception de service numérique (RGESN)]</ref>. Vous pouvez le découvrir en ligne si vous ne l'avez pas encore vu ; il y a eu une consultation publique, on est en train de finaliser les retours. Et on espère sortir la version n° 1 le mois prochain, tout se resserre, en ce moment, au niveau des publications.
 
 
 
==20.42==
 
 
 
En même temps que le référentiel, on a voulu proposer quelques outils libres et open-source, la plupart dédiés pour l'instant à la mesure.
 
La mesure des impacts environnementaux, notamment des services numériques, mais pas que ça pète aussi dit du parc informatique, du cloud, des choses comme ça.
 
Ça peut être aussi des outils de sensibilisation.
 
Voilà, on a voulu identifier, référencer tous ces outils, lac, cent, gratuit, open source libre.
 
Plutôt que de s'envoyer un petit peu des start-ups, s'insérer dans la dent. Voilà dans le, le petit trou.
 
Et proposer des solutions qui n'étaient pas, franchement, très intéressante.
 
Et surtout des solutions hyper cher, donc sachant que on a des solutions gratuites, open source.
 
Voilà en tout cas au niveau de l'état, et même au niveau de la dignement, en promet beaucoup le, le logiciel libre et open source.
 
Ensuite.
 
Désolé, je vois pas les et forcément les, le le château, les questions, mais on y reviendra à la fin.
 
Et emmène pas mal de sujets de sensibilisation.
 
Donc, ça peut être aussi sous forme de de deux guides, infographies donc, notamment avec ce, ce guide qu'on a réalisé avec, avec l'équipe, de deux points de mire.
 
Maison de l'informatique responsable.
 
On a voulu un volant, un petit guide infographique assez rapide à lire en cinq minutes.
 
Parce qu'on avait un peu marre d'entendre parler toujours de supprimer ses e-mails, etc.
 
On en parle dans ce guide, m'en a dit. On disait que c'était moins important qu'en que que des sujets sur l'allongement de durée de vie des équipements.
 
Et donc on a voulu les quantifier, on a voulu évaluer qu'est-ce que ça représente en terme de de de gain si on fait telle ou telle bonne pratique.
 
Et donc on donne quelques éléments, des ordres de grandeur. Bon, n'allez pas chercher au grand saut de près, au nombre de centilitres d'eau consommés, près, etc.
 
On a voulu donner des ordres de grandeur et de dire: bah, qu'est-ce qui avait qui qu'il fallait prioriser?
 
Donc voilà, tout cela est disponible sur notre site, à la fois en version web, empesé sont même les images sont sont disponibles en téléchargement. Enfin, voilà, on essaie d'ouvrir au maximum dans une mine.
 
Démarche. Voilà deux. Tout d'abord, ne respectez le les préceptes de l'open data.
 
Et puis voilà tous les aspects de sensibilisation, si ça passe, comme aujourd'hui, par des conférences, des webinaires, des ateliers. On a notamment une mini formation de deux heures sur l'écoconception des services numériques.
 
Non que la vidéo. Elle est disponible sur notre site si vous voulez le revoir.
 
Et puis, comme je le disais tout à l'heure, en a.
 
Bien évidemment fait faut, faut mettre en œuvre des actions d'enquête.
 
Aujourd'hui, on est en train de finaliser le plan d'action des ministères de, mais en tout cas des principaux ministères.
 
Sûr.
 
Sous des apparences, fixant des objectifs, des actions, des indicateurs à suivre.
 
Notamment sur l'allongement durée de vie des équipements, sur l'écoconception des services numériques, sur le réemploi, le don des équipements en sortie d'organisation.
 
De moi, je peux pas citer toutes les actions et en arizona, une bonne centaine, récapituler, mais on espère ouvrir tout ça.
 
Même les plans d'action du ministère, qu'on puisse les publier, comme l'a fait.
 
La région bretagne. Vous trouverez le paraissent. Quelqu'un le lien? je je veux bien, sinon je le mettrais tout à l'heure.
 
La région bretagne a publié son plan d'action numérique responsable, numérique et environnement.
 
Voilà avec des sujets sur sur l'écoconception, sur sur l'achat reconditionné et des choses comme ça.
 
Voilà, ah oui, j'oubliais.
 
Donc le sujet du jour, c'est:
 
Bon, malheureusement, j'ai. Je j'aurais voulu vous mettre le lien pour que vous puissiez y accéder, mais en fait, c'est pas encore disponible.
 
La peinture teinturier encore trop trop fraîche, mais en salle sera d'ici ce soir, parce qu'on a un webinaire de lancement ce soir à dix sept heures.
 
Mais voilà, vous avez donc.
 
Vous avez. Je vais vous donner les les principaux éléments. Donc, c'est le guide des bonnes pratiques numériques responsables pour les organisations.
 
Et dans ce guide, l'ajustement, permet pour, nous permet de construire son plan d'action.
 
J'y passe. Je ne sais pas si j'ai détaillé, donc,
 
Donc, le guide est construit sur du selon différentes thématiques, les selon neuf thématiques. On avait réellement voulu couvrir- d'ailleurs c'est un peu représenté dans la couverture- tout le cycle de vie des usages, des activités numériques au sein d'une organisation, donc vraiment, et son réceptacle, je précise, pour les organisations en ehpad.
 
Sûr.
 
Sur un périmètre individuel aux particuliers.
 
Il y a des études, y a des études et des publications de laden. Très, très bien. En ce sens, on est vraiment en a, vraiment.
 
Cibler la ou les actions.
 
À mettre en œuvre au niveau d'une organisation.
 
Dans notamment tout ce qui est stratégie et gouvernance.
 
Par exemple:
 
Voilà d'avoir un référent, d'avoir un budget dédié, etc. Sensibilisation et formations, bien évidemment.
 
Mais aussi mesurer évaluation.
 
Tout ce qui est achat en a séparé: en réduction des achats stadium bas, éviter des achats, notamment réemployés, en réemploi, yon en louant, etc.
 
L'opacité baptisée les, le le le, la mise à disposition d'équipements- je je donne des exemples- peut-être extrême, mais je le vois au quotidien, c'est de ne pas forcément systématiser la lame.
 
Mise à disposition d'un téléphone professionnel si on n'en a pas vraiment besoin.
 
Mais il y a d'autres sujets dont on parle peu. Mais systématiser le deuxième écran quand on en a déjà un, est-ce qu'on a besoin d'un deuxième écran?
 
Et je est un cas extrême. Je vois de plus en plus souvent
 
Un troisième écran. Je ne sais pas si c'est, je jeu cibler personne, mais voilà un troisième écran partout ouest tête. Faut se poser les questions, sachant que si c'est juste pour afficher un, un excellent ou des notifications sur troisième écran, c'est un peu dommage.
 
Mais, c'est, ça va un peu avec l'accélération des usages numériques. Finalement, le deuxième écran est arrivé, le troisième écran, bientôt on aura un quatrième.
 
C'est un peu comme la quatre g, cinq g seeger.
 
Voilà.
 
Du coup, face d'usage, administration et paramétrage. Donc voilà, c'est moins impactant, mais tout ce qui peut être fait au niveau de de du de l'administration du parc informatique ou des usages,
 
La conception de services numériques, pour faire un peu le lien avec le référentiel et en développant un peu plus les sujets que le référentiel d'éco-conception, bien évidemment, tout ce qui est sujet: salle, serveur, centres de données, etc. Et puis la fin d'usage- on n'a pas parlé de fin de vie, mais plutôt fin d'usage- qui va englober à la fois
 
Tous les sujets de réemploi, de reconditionnement, sortie d'organisation.
 
Et finalement, de recyclage, de gestion des détroits. Euh, qu'est qu'est-ce qu'il faut faire attention, niveau de deux, deux, du collecte des trois œufs. De faire attention aux entreprises qui qui veulent vous acheter du détroit. Euh, ça, c'est pas possible. Vous pouvez pas vendre de déchets électroniques.
 
Voilà, on a développé tous ces sujets-là et ayant avec plein, plein, plein de contributeurs, avec liénard, bien évidemment, avec écho aux infos.
 
Avec la bibliothèque nationale de france. Je peux vraiment pas citer tout le monde y en a beaucoup, beaucoup.
 
Et puis vous donnez peut-être un exemple de bonne pratique. Ce qui est intéressant, c'est que pour chaque bonne pratique, on a voulu donner un ordre de priorité. Donc, on a une priorité, la prioritaire moyenne.
 
Hé.
 
Je n'en peux plus. Le deuxième top et le troisième, et voilà pour aller plus loin. Voilà, et il a discuté de la mise en œuvre. Donc, facile, moyen, difficile.
 
Et à ce qui est intéressant aussi pour construire les plans d'action, c'est qu'elles sont l'un des pilotes. Donc on a mis plutôt exemple de pilotes. Donc ça peut être un plus, un ou plusieurs pilotes.
 
Donc ça peut: direction du numérique, direction des achats.
 
Direction des ressources humaines.
 
Et des exemples d'indicateurs de pilotage.
 
Pour pas si c'est très visible sur l'écran là, mais vous le verrez ce soir ou demain.
 
On en vrai ou sur le site montpellier.
 
Voilà des indicateurs de pilotage que vous pouvez, vous pouvez utiliser dans vos plans d'action house, c'est. Je dis bien, vous pouvez, après ces essais, adapter selon votre contexte.
 
Et donc pour chaque, pour chaque bonne pratique, bien évidemment en détail.
 
Tout le.
 
Tout ce qu'on a voulu.
 
Voulu dire quels sont les dangers des actions, etc.
 
Consultez le guide en ligne base. Cessera ce soir. Je pensais vraiment qu'on puisse le lavoir pour ce matin. Malheureusement c'est encore trop frais, mais ça le sera ce soir ou demain matin.
 
Il sera disponible donc en version web, en pdf.
 
Mise en forme.
 
En tant qu'ancien sv en expansé svg pour. Voilà pour vos tableaux préférés: excel, libreoffice, etc.
 
Ah, et aussi en json.
 
On a fait ça pour le référentiel d'éco-conception, en proposant une jason, et on s'est rendu compte que ça peut faire émerger des outils tiers. Pourquoi pas des, surtout des outils open source a peut être pas mal.
 
Voilà toujours dans une optique d'ouverture des données.
 
Et puis ça, ce guide des bonnes pratiques, sera suivie d'une consultation publique qui sera ouverte jusqu'au premier avril, donc sur la plateforme de, de, de de de participation citoyenne.
 
Voilà où pourrait amender et ajouter des propositions, voter pour les bonnes pratiques, etc.
 
Pareil. Ça sera disponible ce soir.
 
Et puis, bah, je vous invite à participer, à améliorer.
 
Ce guide encore.
 
Comme je vous disais, donc en répandant la consultation publique, mais vous pouvez aussi nous écrire.
 
Donc, je vous donne rendez-vous sur le sur le site éco-responsable point numérique, pont gouv fr.
 
Pour cette publication. Pour les autres, voilà, tout est disponible, tout en laissant souvent. Pouvez les réutiliser, les adapter selon vos besoins.
 

Dernière version du 9 octobre 2022 à 16:26


Publié ici - Octobre 2022