Différences entre les versions de « Ubuntu est partout - Winael »

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'''Titre :''' Ubuntu est partout
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[https://www.april.org/ubuntu-est-partout-winael Transcription publiée en janvier 2017]
 
 
'''Intervenant :''' Winaël
 
 
 
'''Lieu :''' Ubuntu Party - Paris
 
 
 
'''Date :''' Novembre 2016
 
 
 
'''Durée :'''  26 min 37
 
 
 
'''[http://media.ubuntu-paris.org/videos/16.10/ubuntu-partout.webm Visualiser la conférence]'''
 
 
 
'''Licence de la transcription :''' [http://www.gnu.org/licenses/licenses.html#VerbatimCopying Verbatim]
 
 
 
'''Statut :''' Transcrit MO
 
 
 
==00’==
 
 
 
On va commencer la présentation. En fait, cette présentation fait suite à un article qui est paru l’année dernière sur Phoronix, qui est un article un petit peu polémique de Michael Larabel qui revenait, un petit peu, sur les déclarations qu’avaient faites quatre ans auparavant Mark Shuttleworth qui disait qu’il visait un nombre d’utilisateurs d’Ubuntu d’à peu près de 200 millions de personnes à travers le monde.
 
 
 
Michael Larabel a essayé de faire un calcul pour estimer le nombre, aujourd’hui, d’utilisateurs d’Ubuntu. Bien qu’il disait que c’était difficile à quantifier, il s’y est mis. Son article, grosso modo, disait qu’on était très loin des 200 millions d’utilisateurs que visait Mark Shuttleworth. L’article a fait assez polémique parce que Phoronix, c’est quand même un site qui est relativement lu par les linuxiens. Ça a été repris aussi en France, pas mal, notamment sur Next Inpact. Et donc, suite à ça, l’un des membres de l’équipe produit de Canonical, qui est la société sponsor d’Ubuntu, Dustin Kirklan, a essayé, lui aussi, de faire une estimation du nombre d’utilisateurs d’Ubuntu. Ce qu’il a découvert c’est un peu surprenant, c’est qu’il y a plus d’utilisateurs d’Ubuntu que quiconque puisse le savoir ! Donc on va essayer de voir, un petit peu, pourquoi.
 
 
 
Tout d’abord, il faut savoir qu’en fait les gens utilisent directement ou indirectement, et la plupart du temps sans même le savoir ! Donc ça complique les choses. On a des centaines de millions de PC, de serveurs, d’appareils, de machines virtuelles et de conteneurs qui ont démarré des Ubuntu qui sont actuellement à jour. Là, en fait, c’est basé sur les chiffres de novembre 2015 et donc, il s’est aperçu qu’il y avait des centaines de millions d’appareils virtuels et physiques qui avaient des Ubuntu à jour, rien qu’en novembre 2015.
 
 
 
Donc si on regarde dans le nuage, ce qu’on appelle le <em>cloud computing</em>, on avait à peu près, donc en novembre 2015, il y a un an, 60 millions d’images d’Ubuntu qui avaient été lancées par des utilisateurs de la suite logicielle qu’on appelle Docker, qui sert à faire des conteneurs pour tout ce qui est élasticité sur le cloud. Pour la technologie Vagrant, qui est une haute technologie de virtualisation, on avait 14 millions d’images d’Ubuntu qui avaient été téléchargées.
 
 
 
Il a comptabilisé à peu près 20 millions, c’est le nombre d’instances lancées en 2015 sur les nuages publics tout confondus : Amazon Web Services, Microsoft Azure, Google Compute Engine, Rackspace, Oracle Cloud, VMWare ; sur des nuages privés incluant OpenStack dont certains plus gros nuages privés comme celui de Deutsche Telekom, dont toute l’infrastructure privée repose aussi sur Ubuntu ; et sur ce qu’on appelle du métal nu, c’est-à-dire du Ubuntu qu’on installe directement sur des racks et qui peut s’étendre avec des technologies de <em>provisioning</em>.
 
 
 
Si on regarde un petit peu au-dessus des étoiles, et qu’on commence à regarder dans l’espace, on peut voir, dans la station internationale, il y a Ubuntu qui est en train de tourner dessus. En effet, on a eu des clichés de certains scientifiques faisant des expériences sur l’ISS et le système d’exploitation qu’ils utilisaient pour leurs expériences c’était Ubuntu. Donc voilà, il y en a même très haut dans l’espace.
 
 
 
Si on revient un peu plus dans les nuages, on va trouver aussi plein d’Ubuntu dans des suites logicielles que le grand public ne connaît pas forcément, mais dans Kubernetes qui est une grappe, qui fait de la gestion de grappes de conteneurs, notamment de cœurs et Apache Mesos qui fait dans la gestion de grappes de machines virtuelles.
 
 
 
On va retrouver aussi dans tout ce qui est plateformes en tant que services, les PASS <em>open source</em> comme Cloud Foundry ou Heroku, on va trouver énormément, donc du coup, de services qui sont basés sur des VM utilisant Ubuntu. Ce qu’il faut savoir c’est que de nombreux services que vous utilisez en ligne sont basés sur ces technologies-là et donc sont basés sur Ubuntu.
 
 
 
En fait, en novembre 2015, ce sont presque 2 millions de nouvelles instances qui ont été lancées sur Ubuntu, donc dans le nuage, 2 millions sur un seul mois.
 
 
 
Pour vous faire une idée, dans le <em>cloud computing</em>, on a 67 000 instances d’Ubuntu qui sont lancées chaque 24 heures, ce qui correspond à 2800 instances lancées par heure, 46 instances par minute, donc un peu moins d’une instance par seconde. Et encore, c’était l’année dernière. Aujourd’hui on a encore augmenté le nombre. Donc c’est-à-dire que en une seconde, vous avez à peu près un peu plus d’une et demie instance Ubuntu qui a été lancée. Donc imaginez le nombre d’instances qui ont été lancées depuis le début de cette conférence ! Il y a beaucoup d’Ubuntu partout.
 
 
 
Ubuntu c’est aussi lancé dans l’Internet des objets. On va les trouver sur des drones avec certains prestataires comme le <em>DJI MIT Sail Project</em> qui est, en fait, un projet pour créer des drones autonomes qui vont essayer, lorsqu’il y a des catastrophes naturelles, qui vont essayer de repérer où sont les victimes et qui vont analyser avec du traitement d’images, voir à peu près où il y a des choses qui ressemblent à des humains et envoyer les coordonnées GPS à la centrale des secouristes pour ainsi faciliter la recherche des survivants, donc être beaucoup plus performants. On a des drones comme Uavia, une société française basée à Évry, qui font eux des drones de surveillance industrielle, qui sont partis du principe que, d’habitude quand on utilise des drones de surveillance industrielle, on envoie un radio pilote avec le drone sur le site. Donc on est obligé de payer une personne, enfin on est obligé d’avoir une personne qui se déplace sur site, ce qui peut, des fois, poser problème. Eux, leurs drones sont autonomes et sont pilotés aussi par la 4G. Donc ils envoient le drone avec une unité de Sigfox qui permet d’avoir un réseau 4G sur une petite surface, et ils peuvent piloter leurs drones directement depuis leur centrale à Évry. Donc ils peuvent surveiller des dites à San Francisco tout en étant à Évry. Ça évite donc le déplacement des humains.
 
 
 
On a des Ubuntu qui tournent sur des robots, notamment sur l’un des robots les plus intelligents du monde, le Hubo. Ubuntu est très utilisé dans la recherche robotique sur l’intelligence artificielle. Pas plus tard que cette année, pendant le Mobile World Congress, sur le stand Ubuntu, ils avaient un petit robot d’un partenaire coréen qui a appris à jouer à la balle, tout seul, en trois jours. Au début, j’ai vu des vidéos, le robot, c’était comme un enfant, il se cassait la figure en shootant dans son ballon. Et, au bout de trois jours, le robot était capable de shooter dans son ballon, d’aller sur son ballon et de continuer à shooter dans son ballon. Moi, ça me fait beaucoup penser à mon fils d’un an et demi quand il a appris à jouer au ballon. Mais voilà, un robot qui est capable de faire ça, c’est quand même ! Voilà ! Ça évolue très rapidement et donc notamment gare à Ubuntu et la suite Ubuntu Core.
 
 
 
==09’ 16==
 
 
 
On va trouver aussi Ubuntu, maintenant, dans les équipements
 

Dernière version du 17 janvier 2017 à 08:09