Transcription de la conférence de Luc et véronique à l'UP

Présentation

début de la vidéo à 1h 59min 39s Où trouver la vidéo ?

temps 0 à 5min [relecture par Ju]

[pas de son au début] Sur l'informatique libre, donc si vous connaissez déjà, vous n'allez pas apprendre grand-chose, l'idée c'est de faire une présentation générale pour les gens qui découvrent. Premier élément, présentation, je m'appelle Luc Fievet, je suis administrateur de l'April. L'April est une association qui fait la promotion et la défense du Logiciel Libre, donc on a un travail essentiellement institutionnel auprès notamment des politiques, une association d'environ 4 000 membres, ce qui nous permet d'avoir trois permanents, donc de développer des compétences juridiques, de faire de la veille, de proposer des amendement des choses comme ça. On fait aussi de la sensibilisation comme c'est le cas ici et en d'autres occasions on tient des stands, on fait des conférences des choses comme ça. Cette partie-là est plutôt prise en charge par les bénévoles dont je suis. Voilà donc moi je suis comme je vous les disais, administrateurs de l'April, je fais partie des quotas non-informaticiens de l'association, et je fais de la radio par ailleurs, un peu moins maintenant, masi j'en ai fait pendant quelques années, bénévolement, et ça m'a permis de rencontrer pas mal de monde puisque j'avais fait des émissions sur différents sujets.

Alors, je vais vous parler maintenant, on va attaquer le vif du sujet, l'informatique libre, et donc comme dans toute bonne légénde il faut un mythe fondateur et il nous faut un gourou. Donc dans le monde du Logiciel Libre, notre gourou c'est Richard Stallmann, et vous pouvez voir sur la photo, c'est un petit peu déformé je suis désolé, que Richard Stallmann a tous les attributs du gourou, il a la barbe et il a les cheveux longs, il est assez excentrique aussi, et donc c'est un authentique gourou. Et la légende fondatrice du LL c'est une confrontation entre RMS et une imprimante. Donc ce qu'il faut savoir c'est que Stallamann était un universitaire, je ne sais pas si c'est toujours le cas aujord'hui, qui travaillait au MIT, et dans les années 80 l'informatique se pratiquait évidemment dans des cercles de techniciens, dans les universités notamment, l'informatique grand-public allait arriver, et donc les universitaires se partageaient très naturellement le code source de leurs logiciels, de la même façon que dans le monde scientifique on publie le résultat de ses recherches et qu'on va accumuler le savoir, faire des recherches sur le résultat des recherches de ses collègues, etc. Donc à cette époque-là, les universitaires qui faisaient de l'informatique partageaient le code source de leur logiciel, donc avec des technologies de pointes, ça s'appelait la bande magnétique, l'enveloppe et le timbre-poste. Voilà, comme ça ça marchait.

Donc Stallmann se retrouve avec une nouvelle imprimante, essaye de la faire fonctionne et n'y arrive pas. Donc il contacte un confrère d'une autre université, en lui demandant de lui envoyer les pilotes, parce qu'il sait qu'il les a, et il lui répoind « Je ne peux pas, j'ai signé un accord d'exclusivité avec le fournisseur sur le code source, je n'ai pas le droit de le diffuser. » Et là, Stallmann sur ce truc qui peut paraître un détail, se dit si ça commence comme ça on perd une chose absolument essentielle en informaituque, on a besoin de partager le code source, et donc c'est cette bête expérience qui va être le détonnateur, ou en tous cas le point de départ de son idée du Logiciel Libre, puisqu'en fait cette première expérience pour lui illustre ce que va devenir l'informatique dite « propriétaire » d'une informatique verrouillée.

Donc le fond du projet de l'informatique libre, du Logiciel Libre selon Stallmann, c'est une informatique qui garantisse la liberté d el'utilisateur, quipasse par le partae du savoir, qui est un universitaire, et a vec cette idée de maîtriser son informaitque. Avec cette petite formule choc qui dit maîtriser son informatique ou être maîtrisée par elle.

[en cours]

de 5 à 10min (2h05 à 2h10) transcrit par Booky

Il y a plusieurs élément, dont le contrôle du langage, avec la « neuv'langue » c'est quelque chose qui a marqué l'imaginaire également et le fameux « Télécran » avec cette télévision qui est chez tout le monde et qui va surveiller les individus. Quand on voit les développements de l'informatique actuel, on se met à faire des rapprochements d'une part sur des histoires du contrôle de la langue où on va avoir des censures sur les serveurs de jeux vidéo par exemple, ou sur des dictionnaires qui vont dégager des mots. Et également, on pense à un brevet déposé par microsoft pour la kinnect, vous savez, ce petit machin qui est relié à la console, sur lequel il y avait des caméras et MS avait déposé un brevet pour faire du contrôle de lecture de vidéo et la kinnect compte le nombre de gens qui sont devant la télé pour vérifier que le nombre de spectateurs correspond au nombre de spectateurs ayant payé pour voir le film. Avec des raffinements dans les brevets qui disent que si quelqu'un se rajoute devant la télévision pendant la lecture du film, on va bloquer la lecture du film. On pense bien entendu aux téléphones portables avec les dispositifs de surveillance, notamment dans les iphone il y a ???? drop and clique ??? qui est un module dont ??? spiegel ??? avait fait un article dessus suite aux révélations de Snowden qui permet de lire tout et n'importe quoi et de rajouter des fichiers, plus évidemment vous le savez, la surveillance par le téléphone, on peut retracer tous vos déplacements et potentiellement vous écoutez etc etc etc...

Donc aujourd'hui la technologie du « Télécran », elle existe, elle est en place et on peut craindre son utilisation. En tout cas cela fait écho à cette vision d'orwell, vision d'horreur qui a toujours été présentée comme telle et aujourd'hui on s'aperçoit qu'elle n'est pas si délirante que cela. dernier élément technologique qui aujourd'hui pourrait nous permettre d'imaginer une société à la d'Orwell, c'est la reconnaissance faciale. On est arrivé aujourd'hui à une situation où les logiciels reconnaissent mieux les visages que les humains. Il y a eu des tests menés en laboratoire, il y a une meilleure reconnaissance donc on peut faire aujourd'hui du traitement automatique en laboratoire on a des systèmes automatiques qui lisent les émotions sur les visages

de 10 à 15min 2h10 à 2h15

Transcrit par Véronique