Soirée 20 ans April - Radio Libre à Toi

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Titre : Soirée 20 ans de l'April

Intervenants : Emmanuel Grégoire, adjoint à la maire de Paris - OliCat - Clara - Frédéric Coucher - Isabella Vanni -

Lieu : Le Petit Bain - Paris

Date : 26 janvier 2017

Durée : 2 h 32 min 17

Écouter l'enregistrement de Radio Libre à Toi

Licence de la transcription : Verbatim

Statut : Transcrit MO


Libre à Toi en direct du Petit Bain pour les 20 ans de l’April, avec OliCat, Clara et Christian.

[Bavardages en attendant le début de la soirée]

07’ 50

OliCat : Pour info on devrait avoir en interview Emmanuel Grégoire qui représente la mairie de Paris, je pense qu’il ne représente pas que lui-même aujourd’hui, à cette soirée. Il y aura un représentant d’Enercoop, son directeur en l’occurrence, c’est Julien Noé qui est un tout nouveau adhérent à l’April. Claire Besson sera également présente, de la Fondation du Crédit coopératif et puis Matthieu Ploquin du Sgen-CFDT, syndicat Éducation nationale. J’espère qu’on va réussir à le choper Matthieu parce que je pense qu’on a plein de choses à lui demander, ainsi que Claire, Julien ou encore Emmanuel. Pour les autres on verra, on improvisera en fonction de qui veut bien causer dans le micro.

Clara: Et puis peut-être qu’on aura le président de l’April aussi, Fred ?

OliCat : Alors c’est le directeur général.

Clara: Je mélange toujours président, directeur général, les associations…

OliCat : C’est toujours compliqué. Surtout que les assos font un peu ce qu’elles veulent. Il y a des directeurs, des présidents. Bon !

Clara: Donc lui c’est le directeur !

OliCat : C’est le directeur général

Clara: Je savais bien que c’est la tête.

OliCat : Absolument. En tout cas il est des fondateurs de l’April.

[Bavardages]

OliCat : Ah ça commence.

Clara: Ça y est.

OliCat : OK. Ça va partir.

Frédéric Couchet : On va bientôt commencer. Ne soyez pas timides, elle n’est pas dangereuse, c’est la mienne qui est au milieu, là. Elle ne va pas vous manger. Vous pouvez y aller, vous approcher. C’est une salle de concert, on peut même ??? à la fin. Non, pas pendant le discours, quand même pas.

Nous avons le plaisir que la séance d’introduction soit faite par M. Emmanuel Grégoire qui est l’adjoint à la maire de Paris en charge des ressources humaines, des services publics, de la modernisation de l’administration, et qui va nous expliquer l’engagement de la ville de Paris autour du logiciel libre qui est de longue date. Et ensuite Isabella, ma collègue, et moi-même, on fera un petit point d’organisation de la soirée pour que tout se passe bien, jusqu’au bout de la nuit. Je laisse d’abord la parole à M. Emmanuel Grégoire.

Emmanuel Grégoire : Merci beaucoup. Merci de m’avoir invité à vous dire quelques mots. Je voulais d’abord vous souhaiter la bienvenue comme c’est l’usage quand il y a des événements importants dans la ville, nous essayons les élus d’être présents parce que vous représentez le tissu riche d’associations qui animent la vie de notre belle cité. Mais au-delà de ça, effectivement, et en résonance avec la délégation qui est la mienne, vous expliquer l’intérêt que la ville de Paris a eu à travailler avec l’April et ce que, au-delà de ça, à titre citoyen, on peut attendre d’une association comme la vôtre, comme la nôtre, puisque, très modestement, j’en suis membre comme représentant de la ville de Paris.

D’abord pour dire que l’engagement de la ville de Paris en faveur du logiciel libre, il est ancien. Je tiens à saluer, d’ailleurs, l’équipe Lutèce qui est là, je l’ai vue, ils sont où ? Voilà. L’équipe Lutèce, parce que vous les savez, enfin beaucoup d’entre vous le savent, et beaucoup d’entre vous beaucoup mieux que moi, le logiciel libre a pris une part croissante, une part stratégique dans le système d’information de la ville de Paris, et ça pour plusieurs raisons. Des raisons qui sont connues, attachées à l’image qu’a le logiciel libre. C’est d’abord un sujet de souveraineté, être capable de maîtriser l’outil, de maîtriser ses évolutions, de ne pas être dépendant d’un tiers qui, quand bien même il le fait avec une grande qualité, mais vous vend une prestation et donc, à un moment, peut ne plus le faire ou ne plus pouvoir le faire.

Le deuxième sujet est un sujet important, et je l’assume très cruellement dans les fonctions qui sont les miennes, c’est que le contexte budgétaire n’est pas simple et que donc le logiciel libre est aussi un levier extraordinairement puissant pour les collectivités territoriales, pour l’État, pour la puissance publique, de développer des systèmes robustes dans des conditions financières soutenables, là où le mode SaaS, qui est à la mode, est souvent parfois plus compliqué pour les budgets de fonctionnement qui sont les nôtres.

Et enfin parce que c’est une philosophie qui nous va bien. C’est une philosophie du partage, de la communauté et nous sommes très heureux d’y contribuer à travers l’April, à travers l’Aful, à travers Lutèce et peut-être certains d’entre vous ont eu l’occasion de développer des choses sous Lutèce.

Et au-delà, je voudrais finir mon propos que je ne veux pas trop long, par le rôle qui est celui de l’April et du contexte compliqué dans lequel nous vivons collectivement. Je lis souvent les positions, comme on dit, de l’association. Parfois j’ai des nuances par rapport à ce qui est dit, mais ce qui est très important, c’est que vous gardiez ce rôle de contre-pouvoir, au sens positif du mot, qui est de contrôler le producteur de la norme qui est notamment le législateur. Notamment dans ce contexte sécuritaire qui conduit à une inflation de contrôles qui pose un problème démocratique et ce n’est pas à vous que je vais le dire. J’imagine que beaucoup d’entre vous en sont convaincus.

On vit une période difficile, où il y a une demande sociale de sécurité, une demande sociale de liberté, parfois beaucoup de difficultés à articuler les deux. Et, un peu en France malheureusement, mais dans, malheureusement, beaucoup d’autres pays de façon très brutale, on observe un développement de systèmes de contrôle qui sont incontestablement extrêmement problématiques, beaucoup plus problématiques que ne le croit l’opinion publique actuellement, et dont les effets pervers se feront, je le crains, douloureusement ressentir dans quelques semaines, y compris de l’autre côté de l’Atlantique.

Et donc, pour ça, c’est très important le travail d’éducation que fait l’April, le travail de sensibilisation, de formation des élus, des fonctionnaires, des agents publics parce que toutes sont traversées par un très puissant mouvement de transformation numérique. Là aussi on essaye, parfois c’est lent parce que la maison est très grande, très complexe, on essaye d’accompagner la transformation numérique de l’administration, la transformation numérique des politiques publiques. Ce qui soulève des questions importantes en matière de protection des données personnelles, en matière d’interopérabilité, en matière d’usages, en matière de lutte contre la fracture numérique. Et là aussi, le logiciel libre a une part extrêmement importante à y prendre.

Donc voilà, je suis très heureux d’être avec vous ce soir, de vous témoigner notre reconnaissance, la reconnaissance de la ville de Paris. On est des tout jeunes membres dans l’association puisque, vous qui existez depuis 1996, nous on n’en est membre que depuis deux ans, de mémoire.

D’ailleurs je profite de l’occasion pour dire que c’est un élu du conseil de Paris qui m’a suggéré d’adhérer à l’April, il s’appelle Jérôme Gleizes, c’est un militant du libre, un militant écologiste, avec lequel j’ai beaucoup de combats et de centres d’intérêt communs. Donc je voulais lui rendre hommage, parce que c’est lui qui a attiré mon attention sur l’association et très vite je me suis dit « oui, c’est une bonne idée allons-y ! » Y compris pour faire la pub de Lutèce et de l’équipe qui bosse très bien sur cette plateforme.

D’ailleurs je dis que cette année nous avons fait un choix très important pour moi politiquement, pour la maire de Paris, c’est que dans le programme de mandature, il y a un truc qui est banal dans le monde commun, mais complexe à la ville de par son histoire, c’est l’idée d’un compte parisien pour ceux d’entre vous qui sont des usagers de la ville de Paris. C’est l’idée que, très simplement, nous ayons un accès numérique unique à l’ensemble des téléservices municipaux et une relation numérique à la ville facilitée, dans une histoire marquée par une organisation en silo, très verticalisée et on essaye, très modestement, de casser un petit peu ces barrières. Et donc on a engagé un grand programme autour de l’identité numérique des usagers et autour de la gestion de la relation usager qui est la forme démocratie citoyenne de ce que, vulgairement, on appellerait le CRM [Customer Relationship Management, NdT] dans le privé. Mais c’est l’idée d’adapter les services publics aux besoins des usagers. Et après de longues réflexions j’ai été convaincu, avec les gens qui devaient prendre cette décision, que développer en logiciel libre était le seul moyen d’avoir quelque chose qui correspondait vraiment à nos attentes, de le faire dans des enveloppes budgétaires soutenables et surtout avec une capacité d’évolution et de mutualisation sur laquelle je compte beaucoup. Donc nous-mêmes on essaie de faire de la pub auprès des collectivités territoriales pour partager tout ça avec elles.

Donc merci à tous pour votre engagement. Merci à l’April pour ce que vous faites avec nous. Dites-nous quand on fait les choses bien. Alertez-nous quand vous pensez qu’on les fait moins bien ; je sais très bien que vous n’hésiterez pas. Merci à tous et je vous souhaite une très bonne soirée.

Applaudissements

17’ 13

Frédéric Couchet : Merci. Je vais passer la parole à Isabella Vann, ma collègue, et je terminerai à la fin – tu as des fans ? Ah c’est Gibus ! – notamment pour quelques points d’organisations pour cette soirée. Parce que nous ne sommes pas là par hasard à Petit Bain et puis le buffet n’est pas organisé comme ça , avec un traiteur, n’importe comment quoi !

Isabella Vanni : Bonsoir à tous et à toutes. Merci d’être là et de fêter avec nous les 20 ans de l’April. Donc vous êtes là, je ne sais pas si vous connaissiez déjà le Petit Bain. On a choisi cet endroit parce qu’il nous semblait que ça correspondait à nos valeurs. C’est une coopérative qui fait aussi de la réinsertion sociale, qui organise des concerts, qui accueille des associations comme nous.

Vous aurez peut-être noté, à l’entrée, il y a un accueil avec quelques goodies, stickers de l’association. Il y a aussi un livre d’or que vous êtes priés de remplir à la fin de la soirée, ça nous fera beaucoup, beaucoup plaisir, avec quelques mots.

La fête, la soirée se déroulera ici, donc dans la salle de concert du Petit Bain. Vous avez un stand avec les tee-shirts, les mugs, nos marchandises, qui est juste là, en face du bar. Vous avez un petit stand avec des décalcomanies. C’est une grosse nouveauté, donc n’hésitez pas à vous faire des petits tattoos et à poser devant notre photographe de la soirée, Emmanuel Savidan, que je remercie d’être là. Il y a aussi une exposition des tee-shirts April qui ont été réalisés pendant toutes ces dernières années.

Et puis, pour ce qui concerne le buffet en fait, attention parce que c’est un buffet, comment dire, c’est le fruit du travail d’une équipe formidable de bénévoles, qui a participé à un atelier de cuisine ici, dans la cuisine de Petit Bain, toute la journée. L’atelier de cuisine a été organisé et animé par l’association Altrimenti qui est une association, qui lutte contre le gaspillage alimentaire et qui donne une deuxième vie, en fait, aux aliments invendus, déclassés, pour en faire des recettes populaires et gourmandes. L’équipe de bénévoles était composée par des bénévoles de l’April, qui ont répondu présent à l’appel, ils étaient nombreux, par des bénévoles de l’association Altrimenti et par des amis, aussi, qui répondent présent à l’appel. Comment ?

Frédéric Couchet : Et les permanents !

Isabella Vanni : Les permanents, bien sûr. Non, mais vraiment quoi ! Et donc j’espère que vous apprécierez. Il y a aussi de la doc, doc de communication sur l’association, donc servez-vous.

Après, pour ce qui concerne les photos, tu vas le faire, voilà. Et donc du coup il ne me reste que vous dire « profitez de la soirée. Célébrez avec nous et passez un bon moment avec nous ! » Merci d’être là.

Applaudissements

Frédéric Couchet : Je vais essayer de ne pas être très long parce que je sais que certains m’ont déjà reproché de ne pas dire au barman que le bar était ouvert, mais quand même. Il y aura une deuxième sans doute intervention après, juste avant le gâteau, quand il y aura un peu plus de monde parce que le froid a fait que finalement les gens ont décalé.

Déjà je voulais remercier Emmanuel Grégoire d’être intervenu. Le remercier aussi pour le contenu de son intervention, notamment sur l’aspect sécuritaire. Aussi sur la référence à Jérôme Gleizes qui effectivement est un élu vert, qui est ami de longue date. Et initialement, effectivement, c’était un vœu du groupe des Verts, qui a ensuite été, effectivement, soutenu par Emmanuel Grégoire. Je voulais en profiter pour saluer une fois de plus, alors je suis désolé, les amis de Lutece, on va dire qu’on ne parle que de vous. Mais notamment l’équipe Lutece et en particulier mon ami Pierre Levy que j’ai rencontré en 2002, à Montréal, sur une présentation de Lutece. Je rappelle quand même que Lutece c’est la première délibération d’une collectivité qui libérait un logiciel (libre). C’était en septembre 2002. Quelques jours après et je veux saluer, je ne sais pas où il est, Loïc Dayot, il s’est planqué quelque part, ah il est derrière. Quelques jours avant, la mairie de Pierrefitte, qui libérait EPNadmin, qui est un outil de gestion d’espace public numérique. Donc Paris et Pierrefitte ont été vraiment précurseurs de point de vue-là.

Je voulais juste dire, quand même, que 20 ans, je ne vais pas vous faire un historique de toutes les actions. Derrière moi il y a juste le slogan de l’April et le logo, on ne va pas faire toutes les actions qu’on a faites. Par contre il y a aura des photos qui vont diffuser tout au long de la soirée qui vous montreront des gens qui ont été actifs, ensuite qui ont disparu, des gens qui sont encore actifs.

L’essence de l’April c’est vraiment le fait d’être une vraie association, à la fois avec des permanents, c’est vrai, alors aujourd’hui on est trois permanents, il y a quelques anciens permanents qui vont arriver tout à l’heure sans doute. Mais aussi, surtout, effectivement, des bénévoles, des membres et qui sont de plus en plus représentatifs de la diversité du logiciel libre. L’April a été créée il y a 20 ans, on était 5 informaticiens. Aujourd’hui, majoritairement, les gens qui adhèrent ne sont pas informaticiens. Par curiosité, j’ai regardé les dernières adhésions, c’est biochimiste, infirmière, enseignant, étudiant, etc. Et au niveau des personnes morales, c’est aussi l’élargissement. Évidemment on a beaucoup d’entreprises membres de l’April, on a quelques collectivités. Récemment on a, par exemple, eu Enercoop, le fournisseur d’énergie renouvelable. On a eu le Sgen- CFDT, donc qui nous a beaucoup soutenu sur la partie éducation, Je crois qu’il y a Matthieu Ploquin, qui est ic,i qui est là-bas. Il y a la ville de Digne-les-Bains et aussi un syndicat de collectivités du côté de la mairie de Grenoble. Donc voilà ce sont des adhésions qui montrent la diversité de l’April et aussi la force de l’April. Donc c’est vraiment grâce à vous, grâce aux membres, grâce aux soutiens qu’on est là.

D’un point de vue organisationnel, il y a un point important : les photos. Des gens ne souhaitent pas forcément être pris en photos. Vous savez qu’à l’April, les photos qu’on prend on les met sur notre site, sous licence libre. OK ! Ceux qui ne veulent pas être pris en photos, ils ne s’en vont pas, ils sont les bienvenus, parce que tout le monde est évidemment le bienvenu. Il y a simplement un petit protocole, il y a une petite signalétique « No photo » que vous posez là et vous vous signalez à notre photographe officiel qui est Manu, qui est là, il est facile à reconnaître, c’est le seul qui en rouge. Il ne prendra pas de vous de photo et nous on fera évidemment une vérification avant la mise en ligne. Donc c’est important, on respecte cet aspect-là et on demande aux autres photographes de faire la même chose évidemment.

Autre point d’organisation sur les bières. Il y a deux bières spéciales. Je sais que c’est important. On a fait un gros effort sur les bières, croyez-moi ça a été très compliqué. Commander à des professionnels quand on est une association, le manque de confiance de ces gens-là envers les associations est quand même ! Mais bon ! On a quand même réussi à s’en sortir. Je voulais simplement dire il y a deux bières différentes. Il y a une Delirium Tremens. Delirium Tremens, c’est une bière blonde, forte, un peu sucrée, 9 degrés d’alcool. Et il y a une Chouffe Houblon qui est une bière forte, blonde, amère, florale, 8 degrés 5. Ça c’est pour vous donner la différence des deux bières et le degré d’alcool. Je vous encourage à ne pas abuser parce que ça fait mal à la tête à la fin, sachant qu’il y a aussi du vin, il y a des jus de fruits, etc. Donc voilà, il y a deux types de bière qui permettent de combler normalement tout le monde de ce point de vue-là, donc c’est auprès des barmans.

Et je vérifie juste que je n’ai rien oublié sur cette partie-là. Eh oui, si, s’il y a nos amis de Libre à toi qui sont là-bas derrière la régie, voilà ils font coucou, qui diffusent en direct sur Internet, en fait, eh bien cette session de présentation. On sait qu’on a au moins une personne qui écoute, c’est Marie-Odile depuis l’Italie, notre adhérente qui n’a pas pu venir. Elle nous a dit : « On va écouter sur Libre à Toi ». Je vous dis ça aussi parce que l’équipe va faire quelques petites interviews de membres, ceux qui veulent, en direct, ce n’est pas enregistré donc faites attention à ce que vous dites, vous assumez. Donc n’hésitez pas à aller voir l’équipe, là-bas, si vous voulez faire des petites interviews avec ça.

J’en profite pour dire que Libre à Toi va bientôt avoir besoin de soutiens. Je peux l’annoncer ou pas ? Voilà ! Parce qu’ils ont déposé un dossier auprès du CSA pour avoir une fréquence partagée sur la bande FM qui vient d’être ouverte. Ils sont acceptables dans la liste des quinze candidatures, je crois, donc je pense qu’ils vont avoir bientôt besoin de soutiens pour faire un peu de sensibilisation auprès du CSA, pour dire qu’une radio sur les communs, parce que c’est le projet de Libre à Toi, serait important sur la bande FM et pas simplement, effectivement, sur Internet.

Et je voudrais juste finir par un énorme remerciement. Alors je vais vous demander de vous lever et de venir par ici, tous les bénévoles et permanents qui ont participé à l’atelier de cuisine parce que c’est quand même aussi la force de cette association. Je voudrais vous remercier : Samantha, tes bénévoles. Il y a une quinzaine de personnes qui ont travaillé aujourd’hui. Il y en a certaines qui sont parties. Il y a Isabella, aussi. Il y a Benj.

Je finis là-dessus parce qu’on a choisi de faire cet évènement à Petit Bain, pas simplement parce que c’est bien placé, parce qu’est une salle de concert. Non ! Parce que Petit Bain a aussi des valeurs. Vous allez voir sur le site, c’est une entreprise d’insertion, ils ont beaucoup de choses qui sont vraiment en résonance avec nous. On a fait vraiment volontairement ça ici. En plus, c’est vraiment super. Et sur le buffet, effectivement, on a fait le choix aussi de faire une démarche à la fois participative, inclusive, et aussi ce qui nous garantit des plats végés, ce qui, évidemment, est un avantage pour beaucoup de gens. Il n’y a que les bières où on a fait appel à des gens extérieurs, parce qu’on s’est dit si on fait faire brasser des bières, peut-être qu’elles ne seront peut-être pas à la hauteur et on connaît l’exigence des geeks sur les bières. Donc voilà !

Je voulais vraiment les remercier et dans le courant de la soirée, il y aura peut-être quelques petites surprises, il y aura peut-être une séance où on vous appellera sur scène pour montrer vos talents. Il y aura, évidemment, bien sûr un gâteau tout à l’heure, mais c’est d’ici une heure ou deux le gâteau. En tout cas, le buffet est ouvert, le bar est ouvert. Passez une bonne soirée et surtout pro-fi-tez !

Applaudissements

27’17

OliCat :</> Comme promis au Petit Bain en direct