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Décidément la position privilégiée des fournisseurs d'accès à Internet est le centre de toutes les convoitises. Profitant des ateliers et réunions prévues par les Assises du numérique qui se tiennent ce mois-ci, le gouvernement a programmé une réunion le 10 juin avec les représentants des fournisseurs d'accès Internet (FAI), afin d'aboutir à la signature rapide d'une charte de "confiance en ligne" , destinée à réguler et épurer la Toile française de toutes ses dérives.
 
Décidément la position privilégiée des fournisseurs d'accès à Internet est le centre de toutes les convoitises. Profitant des ateliers et réunions prévues par les Assises du numérique qui se tiennent ce mois-ci, le gouvernement a programmé une réunion le 10 juin avec les représentants des fournisseurs d'accès Internet (FAI), afin d'aboutir à la signature rapide d'une charte de "confiance en ligne" , destinée à réguler et épurer la Toile française de toutes ses dérives.
  
Mis sur la sellette dans le cadre du projet de loi Hadopi, les fournisseurs d'accès, véritables points de passage obligés pour accéder au réseau, sont systématiquement impliqués lorsqu'il s'agit de réglementer les bonnes et mauvaises pratiques sur Internet. L'idée d'une ou de plusieurs chartes a donc vu le jour côté législateur. Le document de travail que PCInpact a pu consulter esquisse les grandes lignes du texte. Prévue initialement pour améliorer la sécurité sur le réseau, notamment en ce qui concerne les mineurs, cette charte permettrait de mieux mettre en lumière "les risques existants en matière de sécurité des données et des équipements", mais aussi de présenter "les moyens techniques [[...]] pour s'en prémunir". D'autres domaines comme la lutte contre le spam, le fishing (hameçonnage) ou encore les escroqueries à la carte bancaire seraient également abordés et nécessiteraient une information de la part des FAI en direction de leurs abonnés. Un volet sur les logiciels de contrôle parental, mais aussi des guides conseils de vigilance seraient mis à disposition des internautes.
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Mis sur la sellette dans le cadre du projet de loi Hadopi, les fournisseurs d'accès, véritables points de passage obligés pour accéder au réseau, sont systématiquement impliqués lorsqu'il s'agit de réglementer les bonnes et mauvaises pratiques sur Internet. L'idée d'une ou de plusieurs chartes a donc vu le jour côté législateur. Le document de travail que PCInpact a pu consulter esquisse les grandes lignes du texte. Prévue initialement pour améliorer la sécurité sur le réseau, notamment en ce qui concerne les mineurs, cette charte permettrait de mieux mettre en lumière "les risques existants en matière de sécurité des données et des équipements", mais aussi de présenter "les moyens techniques ... pour s'en prémunir". D'autres domaines comme la lutte contre le spam, le fishing (hameçonnage) ou encore les escroqueries à la carte bancaire seraient également abordés et nécessiteraient une information de la part des FAI en direction de leurs abonnés. Un volet sur les logiciels de contrôle parental, mais aussi des guides conseils de vigilance seraient mis à disposition des internautes.
  
 
__Les FAI, vigies contraintes du législateur__
 
__Les FAI, vigies contraintes du législateur__

Dernière version du 15 décembre 2012 à 12:54

Revue de presse du 2 au 8 juin 2008[modifier]


Articles[modifier]



Le grand filtrage des internautes français va bientôt commencer[modifier]

lemonde.fr, le 06.06.08, par Olivier Dumons. http://www.lemonde.fr/technologies/article/2008/06/06/le-grand-filtrage-des-internautes-francais-va-bientot-commencer_1055014_651865.html#ens_id=1048963

Décidément la position privilégiée des fournisseurs d'accès à Internet est le centre de toutes les convoitises. Profitant des ateliers et réunions prévues par les Assises du numérique qui se tiennent ce mois-ci, le gouvernement a programmé une réunion le 10 juin avec les représentants des fournisseurs d'accès Internet (FAI), afin d'aboutir à la signature rapide d'une charte de "confiance en ligne" , destinée à réguler et épurer la Toile française de toutes ses dérives.

Mis sur la sellette dans le cadre du projet de loi Hadopi, les fournisseurs d'accès, véritables points de passage obligés pour accéder au réseau, sont systématiquement impliqués lorsqu'il s'agit de réglementer les bonnes et mauvaises pratiques sur Internet. L'idée d'une ou de plusieurs chartes a donc vu le jour côté législateur. Le document de travail que PCInpact a pu consulter esquisse les grandes lignes du texte. Prévue initialement pour améliorer la sécurité sur le réseau, notamment en ce qui concerne les mineurs, cette charte permettrait de mieux mettre en lumière "les risques existants en matière de sécurité des données et des équipements", mais aussi de présenter "les moyens techniques ... pour s'en prémunir". D'autres domaines comme la lutte contre le spam, le fishing (hameçonnage) ou encore les escroqueries à la carte bancaire seraient également abordés et nécessiteraient une information de la part des FAI en direction de leurs abonnés. Un volet sur les logiciels de contrôle parental, mais aussi des guides conseils de vigilance seraient mis à disposition des internautes.

__Les FAI, vigies contraintes du législateur__

Sur le plan technique, ce texte prévoirait également que les fournisseurs d'accès aient la possibilité d'intervenir directement sur les équipements installés chez les abonnés afin de fermer certains ports pour empêcher des utilisations frauduleuses. Ils devraient notamment "procéder à une démarche de veille active, sur les risques techniques émergents pour l'utilisateur". Le FAI devra également conserver les traces, adresses IP et horaires de connexion dès lors qu'un contenu consulté paraît contrevenir aux règles.

Ces pratiques entrent évidemment en contradiction avec l'essence même des FAI, qui ne revendiquent depuis leur création qu'une fourniture de services d'accès au réseau et prônent la neutralité de leur fonction. En filigrane de ces mesures, le passage en douceur des responsabilités vers les FAI, qui seront "par contrat" obligés de filtrer et d'épurer le réseau de toute opération que le législateur estimera contrevenir aux bonnes règles ; mais qui permettra aussi un filtrage de masse destiné, dans un premier temps, à dissuader les internautes, puis à appliquer des sanctions avec le concours contraint des FAI.


23 sociétés nantaises se vendent à La Baule[modifier]

Il n'y a pas que Microsoft dans la vie. A La Baule dans le cadre du World investment conference, 23 entreprises affichent leurs forces dans le logiciel libre pour décrocher des marchés.

Dans 123 collèges de la Loire-Atlantique, pour réaliser un tableau de comptes ou un document sur ordinateur, les utilisateurs ne passent plus par la suite bureautique de Microsoft sur leur PC. Les logiciels libres arrivent en force. « Dans les collèges, ce sont les informaticiens du conseil général, à Nantes, qui ont oeuvré, précise Marc Saboureau, représentant de Markina corpus à Nantes et président d'Alliance libre, mais quel encouragement pour nous ! » Il est à La Baule avec d'autres collègues et ils arborent tous une chemise blanche avec le logo Alliance libre. L'opération communication a commencé. Depuis janvier 2007, 23 sociétés spécialisées dans le développement des logiciels libres se sont regroupées dans l'association Alliance libre. Dès 2000, plusieurs têtes chercheuses se sont penchées sur cette alternative à l'omniprésence de Microsoft. « Nantes a rassemblé beaucoup d'initiatives dans ce domaine, sans concertation, rappelle François-Xavier Leterme de Carra consulting, Nous avions déjà eu envie de travailler ensemble en 2003. » Trop précoce. La bonne pioche sera en 2005. Les start-up en logiciels libres fleurissent donc à Nantes, mais les compétences commerciales ou la visibilité extérieure pour ces sous-traitants font défaut. « Loin d'être concurrents, nous sommes tous un élément de notre business. Le principe même du logiciel libre est de reposer sur la mise en communauté. Le nouveau terme de copétition le dit bien », résume Marc Saboureau. Très à la mode aux rencontres des investissements étrangers en Europe, qui se tiennent actuellement à La Baule, la copétition est le leitmotiv. Mieux vaut chasser en meute pour rapporter gros à un ensemble de petits. Alliance libre, avec ses 23 entreprises, représente 213 emplois. « Mais en une seule année, les recrutements ont augmenté de 60 %. » De bon augure. À La Baule, les contacts avec les entreprises de la Silicon valley, en Californie, ont été pléthores. « Nos poches sont pleines de cartes de visite de gens qui souhaitent investir en Europe. À nous de leur démontrer que Nantes est incontournable dans le logiciel libre ! » Il vise haut, Marc Saboureau, mais sait pourquoi. Alliance libre demeure le premier groupe professionnel en région dans son secteur. « Et nous proposons un catalogue de ressources impressionnant avec notre groupement. » Derrière certaines start-up, se nichent de gros groupes comme le Breton Glon pour Cybelia ou Sodifrance pour Onext. Le groupement va devenir juridiquement société dans les mois à venir. Un nouveau pas en avant. « Et nous aimerions que Nantes, en 2009, soit déclarée ville du logiciel libre et accueille les rencontres qui vont avec. » Le petit géant de l'ombre est en marche. Élisabeth BUREAU.

http://www.saint-nazaire.maville.com/23-societes-nantaises-se-vendent-a-La-Baule-/re/actudet/actu_dep-642454------_actu.html


Appuyez sur la touche libre ![modifier]

Devinette numérique : quel est le lien entre la Maison Blanche et la loto au Brésil? La réponse, appuyée par un numéro grandissant d’usagers publics et privés, est le logiciel libre.

(Porto Alegre – Brésil) Alors que le Québec passe timidement aux logiciels libres, le Brésil a décidé de plonger, confirmant que le marché commence à se plier devant une nouvelle logique fondée sur le partage et la prise de pouvoir collective dans le domaine de la technologie de l’information. « Le Brésil est la nouvelle vedette du logiciel libre », résume le président de Linux International, Jon « Maddog » Hall, l’une des célébrités présentes au 9e forum du Software Livre, qui se déroulait le mois dernier, dans la ville de Porto Alegre dans le sud du Brésil et réunissait plus de 7 400 personnes provenant de 21 pays.

Ce modèle – « free software » en anglais - propose que le code source du logiciel soit librement lisible, modifiable et réutilisable par tous. Ce mouvement de coopération à l'échelle internationale, formé d'abord par des accros de l'informatique, a permis la production de nombreux logiciels dont quelques-uns, comme Firefox et OpenOffice, rivalisent maintenant avec leurs homologues qui exigent des brevets. Moins chers et plus efficaces, les logiciels libres tendent vers une meilleure accessibilité, donnent plus de dynamisme à la production et, surtout, plus de liberté aux usagers, du serveur de la Maison Blanche à la loto brésilienne. Pour ces usagers publics, les logiciels libres représentent une alternative intéressante aux logiciels d’entreprises privées lorsqu’il est question de traiter de sujets critiques et de se protéger des attaques de pirates informatiques. De plus, le mythe faisant état qu’il est impossible de faire de l’argent sans brevets ne tiendrait pas la route! D’après Jon « Maddog » Hall, la caisse d'économie du Brésil est l'un des exemples les plus importants de la mise en branle d'un système basé sur le code ouvert à grande échelle. En 2006, la caisse brésilienne a décidé de prendre en charge, elle-même, son système informatique, mettant fin au monopole d’une multinationale états-unienne qui gérait les logiciels et les services. Elle a mis au point des logiciels en code ouvert pour les adapter à ses besoins entraînant une économie de plus de 6 millions de dollars canadiens et une augmentation de presque 20 % des transactions dans les guichets grâce à la réduction du temps d’utilisation. Les logiciels libres au Québec Certes, il ne manque pas au Québec de personnes pour démontrer que le gouvernement pourrait épargner des dizaines de millions de dollars en misant sur des logiciels libres, plutôt que de multiplier les licences coûteuses des systèmes d'opération Microsoft. Et voilà, que pour la première fois en Amérique du Nord, une action en justice contre le gouvernement du Québec pour l'attribution, jugée illégale, d'un marché public à la compagnie Microsoft a été menée cet hiver par l’entreprise Savoir-faire Linux. Cette action est loin d'être négligeable puisque les conséquences juridiques pourraient affecter sérieusement l'industrie du logiciel propriétaire qui domine encore le marché québécois. En effet, une décision favorable de la Cour supérieure du Québec à la cause du logiciel libre aurait des effets jurisprudentiels pour les ministères québécois, mais aussi pour toutes les provinces canadiennes, l'administration centrale fédérale et probablement par ricochet aux États-Unis.

http://www.sciencepresse.qc.ca/node/20723


Vienne abandonne sa migration vers Linux pour Vista[modifier]

Christophe Guillemin, publié le 6 juin 2008 http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39381572,00.htm?xtor=RSS-1

__La migration vers des logiciels libres des PC de la ville de Vienne est stoppée au profit de Vista et Office 2007. Les autorités mettent en avant des problèmes techniques avec un logiciel. Un argument insuffisant pour le parti écologique autrichien.__

Le projet de migration vers les logiciels libres de la ville de Vienne, souvent montré en exemple par la communauté open source, est jeté au panier. Les autorités administratives locales (conseil de district) ont voté mercredi 4 juin la migration des 32 000 postes informatiques de la ville vers Windows Vista et Office 2007, pour un montant de 8 millions d'euros, indique l'Österreichischer Rundfunk (ORF), le gestionnaire autrichien du service public

Les quelque 1 000 machines qui avaient déjà migré de Windows 2000 vers Wienux, la distribution Linux développée pour la ville sur base Debian, vont elles aussi passer à Vista. Cela concerne notamment les 720 PC administratifs des crèches de la ville, qui continueront toutefois à fonctionner sous Wienux, accessible en dual-boot avec Vista.

Entamée en 2005, cette migration avait été motivée principalement par l'argument économique. L'objectif était d'alléger la « facture informatique » de la ville.

C'est un argument technique qui est aujourd'hui avancé pour jusifier son abandon et le passage à Vista. Le facteur clé de ce changement est la nécessité d'utiliser Internet Explorer avec un programme d'apprentissage du langage pour les enfants d'immigrés, baptisé « Schlaumäuse » (souris rusées).

Or le logiciel exploité dans le cadre de Schlaumäuse utilise des plug-in pour IE et a montré des problèmes avec Wine, l'application permettant de faire tourner des logiciels Windows sous Linux. Lancé en 2007, le programme Schlaumäuse est soutenu principalement par Microsoft ; il n'est donc pas étonnant qu'il ait pu imposé ses technologies.

__Un manque de volonté concrète de la ville dénoncée__

Mari Ringler, membre du parti écologique viennois, qui a voté contre le passage à Vista, a déclaré que les problèmes techniques rencontrés dans le cadre du Schlaumäuse constituaient un argument insuffisant : une version du logiciel nécessitant IE sera compatible avec Firefox en 2009 ; il aurait donc suffi d'attendre.

Ringler critique plus généralement le manque d'action concrète engagée par la ville de Vienne en matière de logiciels libres depuis 2005. Alors que seulement 1 000 PC ont migré depuis cette date, la suite OpenOffice.org a été également proposée en alternative à MS Office, mais sur la base du volontariat : elle n'a donc pas rencontré le succès escompté.

De son côté, le MA 10, l'organisme administratif gérant les crèches de la ville, a tenu à souligner que les retours des utilisateurs de Wienux étaient très positifs. La municipalité n'a d'ailleurs pas décidé d'abandonner le développement de cette distribution, qui va évoluer et sera proposée au personnel administratif sur la base du volontariat.

La migration des 32 000 PC de la ville vers Vista devrait être bouclée à la fin de l'année.


Le DADVSI du Canada encore reporté[modifier]

Guillaume Champeau - publié le Jeudi 05 Juin 2008 à 15h05 - posté dans Société 2.0

Dure saison pour les projets de loi censés régler la question du piratage. Alors qu'en France le projet de loi Hadopi qui doit mettre en place la riposte graduée est reporté à la rentrée, l'équivalent canadien de la loi DADVSI semble prendre le même chemin.

Déjà retardé à plusieurs reprises, le projet de loi canadien sur le droit d'auteur et la protection des DRM n'est toujours pas officiellement présenté par le gouvernement. Le Globe and Mail a indiqué mercredi que le dépôt du texte qui était prévu hier est finalement reporté au moins à la semaine prochaine. Le ministre de l'industrie Jim Prentice, qui avait promis à l'industrie culturelle de faire passer le projet de loi avant l'été (même promesse que celle faite pour la loi Hadopi par Christine Albanel) a indiqué hier à des journalistes qu'il attendrait d'être totalement satisfait et convaincu que le texte propose "l'équilibre approprié" entre la protection des droits d'auteur et la protection des libertés publiques. Des sources du journal estiment que le gouvernement conservateur, qui est minoritaire, devrait laisser le projet de loi doucement mourir de sa belle mort tant qu'il n'aura pas une majorité solide pour le soutenir. "Ca ne verra pas la lumière du jour", assure au quotidien canadien un lobbyiste proche du dossier. "La législation sur le droit d'auteur est tellement sujette à contentieux par nature qu'il est extraordinairement difficile pour n'importe quel gouvernement minoritaire de trouver un équilibre qui ait effectivement une chance d'être adopté". Les vacances parlementaires d'été arrivant à grand pas, l'industrie du disque ne se fait plus d'illusion sur les chances de voir le projet de loi adopté avant l'automne. Le projet de loi prévu par le gouvernement conservateur prévoit de sanctionner le contournement des mesures de protection (DRM) et de pénaliser le téléchargement de musique protégée par le droit d'auteur, d'amendes qui pourraient s'élever à 500 $ par fichier téléchargé.

http://www.numerama.com/magazine/9845-Le-DADVSI-du-Canada-encore-reporte.html


Les Google Gadgets arrivent sous Linux[modifier]

05-06-2008 Par David Feugey

Les développeurs sont en train de mettre la touche finale à l'adaptation de la plate-forme Google Gadgets pour Linux

Google Desktop est disponible en version Linux, pour les processeurs x86 32 bits et 64 bits. Il permet d'effectuer des recherches sur votre ordinateur, mais aussi de retrouver des informations présentes au sein de vos fichiers et de lancer des applications. Face aux versions Windows et Mac OS X, une fonctionnalité importante manque cependant encore à l'appel : les Google Gadgets. Il s'agit de petits utilitaires qui apparaissent sur le fond d'écran du bureau. Aujourd'hui, plus de 1.000 gadgets (1001, pour être précis) sont disponibles. Bonne nouvelle, un logiciel spécifique permet à Linux de lancer ces utilitaires. Il fonctionne aussi bien sous GTK+ que QT. L'interface en GTK+ offre cependant une barre latérale similaire à celle proposée dans la version Windows de Google Desktop. Google Gadgets for Linux peut être téléchargé à cette adresse. Attention cependant car ce logiciel est encore en cours de développement. De même, l'archive ne comprend que le code source de ce programme. Si vous disposez d'un compilateur C sur votre machine, un simple « ./configure; make; make install » à partir de la ligne de commande permettra de configurer, compiler et installer ce logiciel. Les développeurs se pencheront sur cette page : elle constitue le point d'entrée pour créer de nouveaux gadgets ou des modules pouvant étendre les possibilités du moteur de recherche de Google Desktop.

http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/05/les_google_gadgets_arrivent_sous_linux


Archos fait la promo de la musique libre de Jamendo[modifier]

Guillaume Champeau - publié le Jeudi 05 Juin 2008 à 12h59 - posté dans Musique Numérique

Oui, il est possible de remplir son baladeur MP3 autrement qu'en dépensant des dizaines de milliers d'euros en singles à 0,99 euros, et même autrement qu'en piratant. Partout dans le monde, des milliers d'artistes créent de la musique principalement pour le plaisir de créer, et même si l'industrie musicale venait à disparaître totalement, elle n'emporterait pas la création musicale dans sa tombe. La plateforme Jamendo, qui réunit le plus grand catalogue de musique libre au monde, vient de frapper un grand coup en s'associant à Archos, l'un des principaux fabricants de baladeurs multimédia du marché. Plus de 140.000 titres sans DRM et proposés sous licences libres seront désormais proposés par Jamendo sur le portail ARCHOS Content Portal accessibles aux possesseurs d'appareils de la marque. Ce sont ainsi plus de 9.000 albums complets de 5.000 artistes et groupes, de tous genres musicaux et sans aucune restriction d'usage, qui pourront être téléchargés par les possesseurs de baladeurs Archos. Les licences libres qui les accompagnent autorisent les amateurs à redistribuer librement ces oeuvres, y compris sur les réseaux P2P, et à les télécharger gratuitement. "La nouvelle génération d'artistes rencontre la nouvelle génération d'utilisateurs, qui veut télécharger de la musique et la partager sans limites. Ils sont sur la même longueur d'ondes", estime Dorota Smaggia, chargée du business développement chez Jamendo. Jamendo rejoint ainsi sur le portail média d'Archos des partenaires de poids comme la Fnac, TF1 Vision, Dailymotion, l'INA, Vodeo.tv ou Euronews.

http://www.numerama.com/magazine/9842-Archos-fait-la-promo-de-la-musique-libre-de-Jamendo.html


Acer mise sur Linux pour l'Aspire One, sa réponse à l'Eee PC d’Asus[modifier]

Christophe Guillemin, publié le 5 juin 2008 Tags: linux, acer, ultraportable, portables, vogue, gourmand, asus, low cost

Technologie - Prévu pour sortir en juillet en France, l'ultraportable d'Acer tournera sous Linux, dont le constructeur vante les qualités : il favorise un démarrage rapide, est moins gourmand en énergie et son coût permet de vendre la machine à 299 euros.

Le fabricant taïwanais Acer prépare son arrivée sur le segment en vogue des ultraportables low-cost popularisé par l'Eee PC d'Asus. Il proposera, à la mi-juillet en France, son Aspire One basé sur Linux - précisément sur Linpus Linux Lite, un dérivé de Fedora. L'ultraportable Aspire One du constructeur AcerAcer n'entend pas en rester là, puisqu'il compte installer Linux sur d'autres PC portables à venir. « Microsoft a beaucoup de pouvoir et cela va être difficile, mais nous allons travailler durement pour développer le marché des PC Linux », a déclaré à nos confrères de VNUNet.com, Gianpiero Morbello vice-président marketing d'Acer. Le responsable met en avant la rapidité du système libre, qui permet de démarrer la machine en quinze secondes et de l'éteindre en cinq, contre parfois plus d'une minute sous Windows. Par ailleurs, Linux serait moins gourmand en énergie, favorisant par conséquent une autonomie plus importante du portable. Enfin, le coût de la licence Linux (non communiqué par Acer) est un argument décisif sur une machine de ce type. Le constructeur précise, en revanche, que la licence Windows coûte environ 90 dollars : un prix négligeable sur un portable à 2 000 dollars, mais déterminant sur une machine à moins de 400 dollars. Un « complément aux PC traditionnels » L'Aspire One sera commercialisé dans l'Hexagone au prix de 299 euros. Acer France la présente comme un « complément de l'ordinateur portable traditionnel », car ses fonctions sont plus limitées que sur un ordinateur classique. La machine permet de consulter ses e-mails, de se connecter à sa messagerie instantanée, y compris en visioconférence (webcam intégrée), et de faire de la bureautique (traitement de texte, tableur et présentation). Côté « divertissement », l'Aspire One intègre un lecteur multimédia (audio/vidéo) et quelques jeux.

Ce PC portalbe est compatible WiFi 802.11b/g, il intègre 8 Go de mémoire Flash (extensible par carte mémoire), possède 512 Mo de mémoire vive et un écran 8,9 pouces (1024x600 pixels). Le tout pèse moins d'un kilo et l'autonomie annoncée est de 3 heures (une nouvelle version devrait atteindre les 6 à 7 heures à l'automne). Si Acer table d'abord sur Linux, il prévoit de décliner l'Aspire One pour Windows XP, comme Asus l'a fait avec son Eee PC.

Par Christophe Guillemin, ZDNet France

http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39381546,00.htm


Loi Hadopi : le Conseil d'État s'apprête à retoquer les mesures sur le filtrage[modifier]

Estelle Dumout, publié le 4 juin 2008 Tags: droit d'auteur, piratage, politique, législation, rapporteur, olivennes, repoussée, mme da silva

Législation - Selon le rapporteur du texte auprès du Conseil d'État, la future Haute autorité instaurée par la loi ne devrait pas pouvoir imposer de mesures de filtrage aux fournisseurs d’accès à internet. Un camouflet de plus pour la ministre de la Culture. Le projet de loi Création et internet (aussi appelé Hadopi) a décidément bien du mal à convaincre dans les hautes sphères : après l'Arcep et la Cnil, qui ont émis des avis très critiques sur le texte, c'est au tour du Conseil d'État de rendre, très prochainement, un rapport qui égratigne le projet.

Si l'on en croit les conclusions de son rapporteur, Mme Da Silva, le principal problème porte sur la question du filtrage. Le texte contient un article qui donne à la future Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi), un pouvoir spécifique : celui « d'ordonner toute mesure propre à faire cesser ou à prévenir une atteinte [au droit d'auteur] occasionnée par le contenu d'un service de communication au public en ligne ». En clair, cet article donne la possibilité à l'Hadopi d'exiger des fournisseurs d'accès qu'ils filtrent l'accès à certains sites, sur demande des ayants droit. Jusqu'à présent, seul un tribunal disposait de ce pouvoir. Cette évolution correspond à la volonté de « déjudiciariser le traitement » de ces questions, selon les propres termes de la ministre de la Culture Christine Albanel. Des aménagements à la riposte graduée Sauf que le Conseil d'État ne voit pas cela d'un très bon oeil et recommande la suppression de cet article. Les ayants droit vont certainement grincer des dents devant cette modification, eux qui réclament depuis de nombreuses années déjà un filtrage des réseaux. Les FAI, de leur côté, sont confortés dans leurs arguments : ils s'opposent depuis toujours à cet article, d'autant qu'il va plus loin que l'accord Olivennes, signé en novembre dernier, qui prévoit des expérimentations sur deux ans pour étudier la faisabilité technique et économique du filtrage. Dans le rapport rendu par Mme Da Silva, le dispositif de riposte graduée est également quelque peu modifié, par rapport aux dernières versions du projet de loi diffusées par la presse. Avec notamment la possibilité pour l'Hadopi de fixer une amende pouvant aller jusqu'à 5 000 euros, en cas de manquements répétés. Malgré ces modifications, le Conseil d'État valide le concept de riposte graduée dans son ensemble. Reste désormais à savoir comment le gouvernement va aménager son projet en fonction de ces critiques. La ministre de la Culture affirme qu'il devrait être présenté en Conseil des ministres le 11 ou 18 juin. Mais en raison du calendrier parlementaire, son adoption devrait être repoussée à la rentrée. Par Estelle Dumout, ZDNet France

http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39381510,00.htm?xtor=EPR-100


Avec SUSE Studio, Linux passe au sur mesure pour tous[modifier]

Par Pierre Fontaine le mercredi 4 juin 2008 à 14:16

Outre la liberté d'utilisation assurée par la plupart de ses licences, la puissance de l'open source (et du libre) réside dans l'extrême modularité de ses programmes. Autrement dit la possibilité de personnaliser un programme pour qu'il corresponde parfaitement à un besoin. Le problème est que ce travail de personnalisation requiert de bonnes connaissances techniques. Il faut en effet gérer les dépendances, construire les archives, etc.

C'est dans ce contexte qu'apparaît le SUSE Studio, dont l'objectif est simple : abattre cette barrière de la technique. Bien que son accès soit limité à l'heure actuelle, version alpha oblige, ce « studio » apparaît comme un outil génial de construction d'applications. A priori destiné aux professionnels qui souhaitent créer des applications répondant à leurs besoins, le SUSE Studio peut aussi intéresser le grand public. En effet, il est possible de constituer non seulement un serveur « en kit », mais aussi de se créer rapidement une distribution Linux sur mesure. Et dans ce domaine, SUSE a de l'expérience. Pour mémoire, SUSE est une société allemande désormais propriété de Novell, principalement connue pour ses distributions Linux professionnelles et grand public, openSUSE. Quoi qu'il en soit, l'utilisateur choisit les composants logiciels à intégrer, les valident, le SUSE Studio veille alors à ce que tous les éléments sélectionnés soient accompagnés des dépendances, librairies et fichiers nécessaires à leur bon fonctionnement. Une fois que tout est vérifié, il est possible de créer une image disque, de créer une image pour machine virtuelle VMWare ou de faire en sorte que l'image soit « bootable » pour en faire un LiveCD. Mieux, il est possible de faire sa distribution Linux pour qu'elle tienne sur une clé USB. Ainsi, vous vous promenez avec votre système d'exploitation dans votre poche. Mais l'autre bel aspect de la chose est que le résultat de votre travail de sélection sera ensuite disponible au téléchargement pour les autres utilisateurs. Ce projet pousse donc à l'extrême la liberté offerte par l'open source (et le libre), en supprimant ou tout au moins en réduisant le dernier obstacle entre les utilisateurs et leur liberté informatique : la complexité technique. A l'heure où les Mobile PC (netbooks), comme l'Eee PC d'Asus, s'amourachent de Linux et le font découvrir à un plus large public, c'est une grande nouvelle !

http://expert.01net.com/expert/post/20080603/SUSE-libere-enfin-l-open-source


Tristan Nitot (Fondation Mozilla) : " 565 millions de téléchargements : nos parts de marché, c'est de l'influence"[modifier]

Performances, intégration des extensions, idées pour l'avenir ; le président Europe de la fondation Mozilla explique ce qui fait l'originalité de Firefox 3 et des équipes qui le supportent. Dossier : Logiciels libres / Open Source

Avec Firefox 3, vous revendiquez plus de 15 000 améliorations depuis la version précédente? Oui, nous avons chez nous un système de rapport de bug, qui permet d'évaluer le nombre de corrections et de modifications apportées depuis la version précédente. C'est aussi un outil qui nous permet de faire remonter des suggestions, comme des traductions de Firefox dans de nouvelles langues. On va livrer Firefox 3 en plus de 45 langues, et aujourd'hui il y a déjà eu plus de 565 millions de téléchargements de Firefox toute versions confondues. Nous avons beaucoup d'utilisateurs, je dirais qu'il nous en faut. Sans cela, on n'impacte pas la vie des gens et on ne force pas l'acteur dominant à se remettre au boulot. C'est pour cela que, pour nous, il est important d'avoir des parts de marché. Cette revendication est souvent prise à l'extérieur comme une volonté d'imiter une société commerciale. Mais une société commerciale a besoin de parts de marché parce que c'est générateur d'argent. Nous, c'est important parce que c'est générateur d'influence. Alors qu'est ce qui motive vos équipes et la communauté à sortir de nouvelles versions ? Notre objectif est de promouvoir le choix et l'innovation sur Internet. Nous faisons le constat que l'accès à Internet est essentiel et que cela passe presque à chaque fois par un navigateur. Pour vous donner un exemple sur la motivation des gens qui travaillent au développement de Firefox, il y a un bénévole allemand, étudiant, qui traduit la version de Firefox en allemand, à destination de l'Allemagne et de l'Autriche. Ce garçon, extrêmement sympathique, qui ne la ramène pas, et fait très bien son boulot, produit une traduction utilisée par 20 millions de personnes. C'est assez extraordinaire quand on est membre de cette communauté de se dire : "Moi, à ma modeste échelle, j'aide 20 millions de personnes à avoir un meilleur accès à l'Internet ". Quand avez-vous commencé a travailler sur Firefox 3 ? Firefox 3 est en développement depuis 3 ans. En fait, nous avons fait un développement parallèle avec Firefox 1.5 et Firefox 2 et Firefox 3. C'est le résultat de trois ans de travail acharné. Le travail sur la vitesse et la mémoire a-t-il porté ses fruits ? Oui, le gain de rapidité est impressionnant par rapport à Firefox 2 et surtout par rapport à Internet Explorer 7. Sur les tests de chargement d'un message dans Gmail, on constate qu'a 100 millisecondes, l'humain considère la réaction comme instantanée. Nous sommes avec Firefox 3 à 60 millisecondes. Les autres sont au-dessus des 100 millisecondes, ce qui signifie que les utilisateurs ont l'impression d'un temps d'attente. En termes d'utilisation de mémoire aussi, des gros progrès ont été faits. Nous avons émulé le comportement d'un utilisateur pour tester la performance mémoire. 320 sites sont démarrés dans une nouvelle fenêtre, 30 sites par 30 sites, et on mesure la mémoire utilisée de Firefox 3 Firefox 2 et IE 7. Chaque fenêtre que l'on ferme ne rend pas de la mémoire comme la logique le voudrait. IE ne rend rien, Firefox 2 fait un peu mieux et Firefox 3 rend presque toute la mémoire. C'est un test très simple que l'on peut reproduire chez soi. Et au niveau des fonctionnalités ? Pour ce qui touche l'utilisateur directement, l'innovation principale, c'est la Awesome Bar qui permet de retrouver ses pages vues. Le tagging permet, lui, de rajouter des étiquettes dans les marques pages. Côté sécurité, nous avons une nouveauté avec un anti-malware et nous avons amélioré l'anti-phishing. Il y a bien entendu d'autres nouveautés et d'autres modifications. Certaines nouvelles fonctionnalités sont-elles le fruit de l'intégration d'extensions ? Oui, et les extensions sont un outil de personnalisation et un gros différentiateur vis-à-vis des concurrents. Plus de 5 000 extensions permettent d'adresser des besoins de niche et de stimuler l'innovation. Cela permet aussi une innovation distribuée. Les gens n'ont pas besoin de travailler chez Mozilla pour mettre en application leurs idées. Donc nous travaillons avec les différentes personnes qui créent des extensions et nous les intégrons si elles le souhaitent à la version suivante de Firefox. Quel est le processus d'intégration et de modification de Firefox ? En fait, de nouvelles versions de Firefox sortent toutes les nuits ! On prend les modifications qui ont été faites dans les dernières heures et on compile une nouvelle version de Firefox qui est mise dans un répertoire public. Des dizaines de milliers de personnes téléchargent ces compilations nocturnes pour les tester. Le contrôle est donc entièrement la responsabilité de testeurs ? Non, des robots contrôlent aussi les versions de test. Nous avons 160 Mac Mini qui travaillent en permanence pour exécuter des tests sur les compilations. Et le feed-back des tests revient directement vers les développeurs ? Oui. C'est ce qui fait qu'un développeur californien qui travaille sur un bug peut poster une modification qui sera testée pendant la nuit en Europe. Au matin, le développeur aura un feed-back de milliers de personnes sur sa modification. Cela nous permet d'avoir une itération très rapide, ce qui est exceptionnel en termes de développement. A titre de comparaison, IE 8 a eu seulement une beta et il parait qu'il y aura une troisième beta au troisième trimestre. Mais ils se passent de tout feed-back des utilisateurs. Mais qui gère les priorités en termes de développement, de modifications, d'intégration d'extensions ? Il n'y a pas que des testeurs et des développeurs dans la fondation Mozilla, si ? Nous avons un processus qui est extrêmement structuré. Mozilla existe depuis 10 ans et nous avons affiné le processus depuis tout ce temps. Nous utilisons principalement Bugzilla, qui est un logiciel que nous avons écrit, un logiciel libre, utilisé par des centaines de projets de logiciels libres. C'est un bug tracking system. Je reconnais qu'il n'est pas très joli ni trivial à utiliser, mais il contient tout le processus ! Alors quelle est la chaîne qui alimente Bugzilla ? Hé bien une personne crée un ticket, un bug, et reporte un incident. Ensuite, n'importe qui peut intervenir sur le ticket ouvert pour donner son avis, apporter des précisions. Mais les remarques doivent être constructives, sinon c'est très mauvais pour la réputation au sein de la communauté. Puis quelqu'un de l'assurance qualité, qui passe sa vie dans bugzilla, teste et valide si c'est un vrai bug. Puis la modification va remonter jusqu'aux développeurs, aux super reviewers, et ainsi de suite être intégrée aux nouvelles versions. Justement, quelle est votre politique en matière de sortie de version ? Deux choses : on a du retard à rattraper et plein d'idées à mettre en application. Le Web a 15 ans, avec au début Mosaic et ensuite Netscape, et plein d'innovation à ce moment là. Mais suite à la guerre Netscape / Microsoft, dès que Microsoft a vu que Netscape était mort, ils ont arrêté d'innover. C'est comme un cycliste qui monte une côte et qui arrête de pédaler dans la côte parce qu'il est sûr d'arriver de l'autre côté. IE a cessé d'innover en 1999 et jusqu'en 2007, pendant 8 ans, donc la moitié de l'histoire du Net. On a perdu beaucoup de temps. Pour nous, des choses aussi importantes que réinventer des bookmarks, inventer des onglets, bloquer les pop-up, être sécurisé pour pas avoir de spywares et adwares, étaient essentielles et il fallait les apporter aux utilisateurs de l'Internet. Et donc quelles sont les futures idées que vous allez mettre en place dans les prochaines versions ? La vidéo intégrée directement dans le navigateur, c'est essentiel. Aujourd'hui, il y a un tag image, et il faudrait un tag audio et un tag vidéo. C'est complètement logique et dans le cadre du HTML 5 avec Apple, Opera, Microsoft et nous même, on est en train de définir les tags audio, vidéo, et des codecs par défaut

Il y a aussi la question du tag Canvas, qui est une zone image qui permet de dessiner des graphiques localement sans avoir à faire appel à un serveur, un programme qui se branche sur JavaScript. Nous allons utiliser la formidable puissance des cartes graphiques des ordinateurs pour travailler sur ce point.

http://www.journaldunet.com/solutions/intranet-extranet/interview/tristan-nitot-fondation-mozilla-565-millions-de-telechargements-nos-parts-de-marche-generent-de-l-influence.shtml



Le Géoportail passe aussi en mode 3D sous Mac OS et Linux[modifier]

04/06/2008 16:20 par Jérôme G.

Le Géoportail en 3D devient réalité palpable pour les utilisateurs Mac via le plugin TerraExplorer désormais compatible Mac OS X. Même sort réservé aux utilisateurs Linux.

En juin 2006, l'Institut Géographique National inauguré en grande pompe le Géoportail mettant à la disposition de tous les internautes des photos aériennes et des cartes de la France. Plus d'un an après, le temps de Géoportail version 2 avait sonné avec un nouveau moteur de visualisation ainsi que de nombreuses améliorations parmi lesquelles l'exploration en 3 dimensions tant au niveau de la couverture des cartes que des bâtiments. Petite déception toutefois, cette fonctionnalité très attendue était alors uniquement réservée aux utilisateurs Windows via un plugin dédié permettant d'opérer la bascule 2D / 3D par l'intermédiaire d'un onglet. Promesse avait néanmoins été faite qu'en janvier 2008, ledit plugin dénommé TerraExplorer serait rendu disponible pour les utilisateurs Mac OS X et Linux.

En catimini pour les OS " alternatifs "

L'année 2008 est arrivée, le temps a passé et toujours rien à l'horizon jusqu'à ce que plusieurs sites français consacrés à la firme à la pomme dont MacGeneration, s'aperçoivent que depuis le début de la semaine, TerraExplorer est proposé dans une version Mac OS X, ouvrant la voie à la 3D pour les utilisateurs concernés. Une fonctionnalité ainsi proposée en toute discrétion mais que dire alors pour le cas Linux. La surprise est en effet de taille lorsque l'on se rend sur la page de téléchargement de TerraExplorer et que l'on s'aperçoit avec stupeur que le plugin est disponible pour l'environnement du manchot depuis le 1er avril tout de même. Pas un poisson, mais apparemment un couac dans la communication.

Bref, la 3D dans Géoportail c'est désormais pour l'ensemble des environnements grands publics, mais avec encore quelques restrictions. Sous Mac OS X version 10.4 ou 10.5, le plugin TerraExplorer fonctionne avec le navigateur Safari version 3.1.1, tandis que sous distribution Linux 32 bits, TerraExplorer est sous gouverne de Firefox et il est en outre mentionné des problèmes de stabilité dans le cadre d'une utilisation intensive...

http://www.generation-nt.com/geoportail-ign-3d-terraexplorer-plugin-mac-linux-actualite-101691.html


La Cantine offre un avant-goût des Rencontres mondiales du logiciel libre[modifier]

  • Publié par Ariane Beky le Mercredi 4 Juin 2008

A l'occasion d'une conférence de presse à Paris - La Cantine, les organisateurs de la 9ème édition des Rencontres mondiales du logiciel libre (RMLL) ont dévoilé les grandes lignes de l'évènement.

Initiées en 2000 par une association bordelaise à l'attention des développeurs, les RMLL s'adressent désormais à un plus large public. Du 1er au 5 juillet 2008 à Mont-de-Marsan, préfecture des Landes, développeurs, utilisateurs, personnalités du libre (de Richard Stallman sur la GPLv3 à Janina Sajka sur l'accessibilité), journalistes et curieux sont attendus nombreux... Ils étaient 1.500 inscrits lors de la précédente édition à Amiens.

Au menu : plus de 250 conférences, tables rondes et ateliers répartis sur 2 pôles (associatif et entreprises), 'install parties', 'coding night', concerts (Skapsule) et soirées landaises. Les RMLL se veulent un rendez-vous 'communautaire' libre et gratuit, ce qui n'est le cas du Salon des solutions Linux « où open source signifie business ». Par ailleurs, les RMLL se différencient d'un évènement comme Paris Capitale du Libre. Ce dernier est centré sur les enjeux économiques et stratégiques du logiciel libre, alors que les Rencontres aborderaient l'ensemble des aspects du libre : techniques, sociaux, communautaires, économiques, partage d'expériences, etc.

Cette 9ème édition des RMLL est organisée par trois associations : Landinux, CyberL@ndes et Amiposte Mont-de-Marsan. Les organisateurs - bénévoles - sont soutenus par d'autres acteurs du monde associatif, dont l'Association francophone des utilisateurs de Linux et des logiciels libres (Aful) et l'Association pour la promotion et la recherche en informatique libre (April). Les Rencontres ont également obtenu le soutien de 70 partenaires et sponsors, parmi lesquels : le CR d'Aquitaine, le CG des Landes, la Ville de Mont-de-Marsan, l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, la CCI des Landes, l'Agence landaise pour l'informatique, Landes Mutualité, Makina Corpus et Capgemini.

http://www.neteco.com/142558-rencontres-mondiales-logiciel-libre-la-cantine.html


Le GDium : CPU chinois et Linux pris en main[modifier]

Pierre Dandumont Mardi 3 juin 2008 à 00:10 par Pierre Dandumont Source: Tom's Hardware – Mots-clés : gdium, godson Catégories : Ordinateur Portable 197296401

GDium : le clavier La semaine dernière, nous avons pu prendre en main le GDium, l’ordinateur portable MIPS de Emtec. Nous avons déjà parlé de cette machine lors de son annonce, mais la prise en main est intéressante : enfin un clavier utilisable sur un NetBook (même s’il était équipé d’une touche Windows...).

Une machine intéressante

La machine en elle-même est intéressante : pas trop lourde, elle est agréable à regarder. Le modèle que nous avons eu en main était un prototype dont la finition laissait à désirer mais on nous a assuré que le modèle final serait bien mieux fini. On retrouve deux USB, une prise VGA, une sortie Ethernet et deux jack 3,5 mm. Bien évidemment Wi-Fi, la machine est totalement fanless et a une grosse particularité : elle démarre directement sur une clé USB contenant le système. C’est très pratique quand plusieurs personnes utilisent la même machine (dans l’éducation, par exemple).

Un CPU chinois

GDiumGDium : LinuxLe processeur de cette machine est un MIPS 64 bits produit par ST Micro. Derrière ST Micro se cache en fait un Loongson (Godson). A priori, le modèle utilisé est un Godson 2F, une version « rapide » de ce processeur : il atteint 1,2 GHz. Équipé de 512 Ko de cache de niveau 2 et intégrant un contrôleur DDR (2 ?), ce processeur ne consommerait que 4 W à 1 GHz, ce qui le placerait comme concurrent de l’Atom. Bien évidemment, MIPS oblige, Windows XP ou Vista ne sont pas utilisables (en théorie, Windows CE devrait fonctionner sur du MIPS et NT 4.0 était disponible aussi pour cette architecture) mais la distribution Linux (ici Mandriva) propose tous les programmes classiques déjà compilés pour la machine. Notons que d’autres distributions sont compatibles (Debian dispose par exemple d’une version MIPS).

http://www.presence-pc.com/actualite/gdium-godson-29640/


OOXML : le Brésil, l'Inde et le Venezuela s'opposent à la normalisation ISO[modifier]

La rédaction, publié le 3 juin 2008 Tags: xml, norme technique, microsoft, zélande, ooxml, afrique sud, organization, griefs

La normalisation ISO du format OOXML de Microsoft vient de se découvrir de nouveaux opposants. Après l'Afrique du Sud, ce sont l'Inde, le Brésil et le Venezuela qui font appel auprès de l'ISO (International Organization for Standardization) et de l'IEC (International Electrotechnical Commission ) de la décision prise par le comité technique en mars dernier.

La période permettant d'interjeter appel étant terminée depuis le 29 mai, il n'y aura pas d'autres opposants. Cette fois encore, les griefs portent sur la procédure jugée précipitée qui a permis la normalisation du format promu par Microsoft. La France s'est abstenue Cette procédure fait d'ailleurs l'objet d'une enquête de la Commission européenne. La France, par la voix de l'Afnor (association française de normalisation), qui délivre la norme NF et représente le pays à l'ISO, s'est abstenue. La Nouvelle-Zélande et la Chine s'y étaient aussi opposées. En revanche, les États-Unis et l'Allemagne avaient voté pour.

Par La rédaction, ZDNet France

http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39381445,00.htm


Hausse de la fréquentation au salon international LinuxTag[modifier]

Plus de 11 600 visiteurs en provenance de 31 pays – un intérêt grandissant pour les logiciels libres – davantage d'importance accordée à l'aspect commercial du salon – un franc succès pour le premier sommet CIO

BERLIN--(BUSINESS WIRE)--LinuxTag attire l'attention plus que jamais auparavant. 11 612 visiteurs en provenance de 31 pays se sont rendus à Berlin cette année pour participer à la plus importante manifestation en Europe pour Linux et le logiciel libre, soit environ 18 pour-cents de plus que l'année passée. Le nombre de visiteurs étrangers est en hausse de 13 pour-cents par rapport à l'année précédente. Utilisateurs professionnels, experts et visiteurs intéressés venus de toute l'Europe, l'Afrique, l'Asie et l'Amérique du Nord étaient réunis dans cet espace de rencontre international pour les affaires et pour la communauté, jusqu'à la clôture de l'évènement samedi dernier. Plus de 200 entreprises et projets indépendants ont pris part au 14ème salon LinuxTag. L'une des tendances dominantes du moment est la forte coopération qui existe entre des projets issus de domaines différents, permettant ainsi la création de solutions conviviales. Les solutions de divertissement familial de MythTV et de LinuxMCE qui ont été présentées à Berlin sont bâties sur les résultats des projets FFmpeg et MPlayer. Oliver Zendel, Président de LinuxTag e. V. : « En tant que passionné de cyclisme, j'ai été particulièrement fasciné par l'ordinateur de vélo Obico, qui utilise un logiciel libre. J'ai pu aussi essayer pour la première fois l'Openmoko Freerunner. Tenir l'appareil en mains est une expérience radicalement différente du simple fait de collecter de l'information à son sujet sur Internet. » Le discours d'ouverture du développeur de noyau Dave Miller a également reçu un très bon accueil de la part des visiteurs du salon LinuxTag. Il a su présenter le sujet aux utilisateurs en soulignant les aspects techniques complexes du développement d'un noyau dans un langage compréhensible par tous. Plus tard s'est tenue l'une des plus importantes réunions publiques de pirates de noyaux. Plus de 20 développeurs ont débattu à propos des développements futurs de Linux avec l'assistance. Jens Heithecker, Directeur de Messe Berlin GmbH : « Augmentation de la participation et des opportunités d'affaires, c'est ainsi que nous résumerons LinuxTag 2008. Encore une fois les derniers jours ont démontré que la réunion de la communauté du réseau Linux et des exposants professionnels est la recette du succès. Suite au succès du premier sommet CIO, nous renouvellerons ce genre de réunion à l'attention des décideurs dans le domaine des Technologies de l'Information à l'occasion de la prochaine édition de LinuxTag. » Commentaires des exposants à propos de LinuxTag 2008 Terri Molini, Porte-Parole de Sun Microsystems (USA) : « LinuxTag est pour nous une plate-forme idéale pour présenter de nouveaux produits et rencontrer la communauté. Au cours de ces derniers jours nous avons accueilli de nombreux visiteurs très intéressants au salon. De notre point de vue l'évènement a été un franc succès. » Cécile Maindron, Directrice des programmes de marketing, talend (France) : « LinuxTag devient un évènement commercial. Nous avons noué de nombreuses relations d'affaires, et réalisé nos objectifs, et en termes de qualité ce fut même une excellente surprise. Nous avons par exemple reçu sur notre stand un haut dirigeant de l'un des premiers cabinets de consultants au monde. En ce qui nous concerne, LinuxTag valait vraiment le déplacement. » Elmar Geese, Directeur Général, tarent, Bonn : « De notre point de vue cela en valait la peine sous tous rapports. Nous avons établi de nombreuses relations d'affaires, y compris avec l'étranger. Nous avons également pu rencontrer des personnes hautement qualifiées issus de projets, susceptibles de nous aider à améliorer nos perspectives commerciales. Il est frappant de constater que de plus en plus de projets intègrent une approche commerciale. » Mahender Nandikonda, Directeur Général de Qvantel (Inde) : « Berlin est l'endroit idéal en Europe pour ce genre de manifestation. Nous avions pour objectif d'étendre notre réseau de contacts avec les entreprises et les projets, et nous avons pu le réaliser. Nous accueillons avec joie l'espace Mobile & Embedded dédié aux technologies mobiles au sein de LinuxTag. Nous espérons que cet évènement pourra ainsi devenir encore plus orienté sur l'aspect commercial. » Jaqueline Rahemipour, Chef de Projet, de.OpenOffice.org :« Notre conférence OpenOffice.org de deux jours a bénéficié d'une excellente fréquentation, avec la participation de quatre-vingt personnes. De nombreux visiteurs de la conférence intéressés par l'aspect commercial ont manifesté de la curiosité à propos de OpenOffice.org 3. Cela me fascine toujours de voir qu'à LinuxTag la communauté et le secteur commercial vont main dans la main. » Peer Oliver Schmidt, équipe salon commercial, projet LinuxMCE : « LinuxTag a permis à beaucoup de gens de connaître désormais la teneur du projet LinuxMCE. Le salon nous a permis de démontrer à de nombreux visiteurs que le projet LinuxMCE intègre 20 pour-cents de média et 80 pour-cents de domotique, d'applications de sécurité, de téléphonie, en utilisant une interface PC courante. Les visiteurs à Berlin ont été très enthousiastes des possiblités offertes. » Peer Jochen Topf, équipe salon commercial, projet OpenStreetMap : « Le grand nombre de visiteurs sur notre stand a été une bonne surprise pour nous. C'était formidable de pouvoir faire la démonstration à cette occasion des innovations de ces derniers mois intégrées à OpenStreetMap. La prise de contact avec d'autres projets comme KDE Marble ou FlightGear nous a offert la possibilité d'élargir la distribution de nos ressources libres. » Augmentation du nombre de visiteurs étrangers Avec environ 100 entreprises participantes, LinuxTag Berlin a renforcé sa position en tant que plate-forme de commercialisation des logiciels libres en Europe. Le nombre d'entreprises professionnelles présentes a augmenté de près de 30 pour-cents par rapport à l'année passée. Près d'un cinquième des entreprises présentes venaient de l'étranger. Un intérêt significatif pour LinuxTag 2008 s'est manifesté aux États-Unis. Parmi les partenaires internationaux ayant pris part à LinuxTag 2008, on peut citer IBM, Nokia, Novell, Oracle, Red Hat et Sun Microsystems. Cette année, 105 projets issus de la communauté libre ont été également réunis à LinuxTag, dont 85 étaient représentés à l'exposition. Plus de 600 développeurs et promoteurs du monde entier ont fait le déplacement. Près de 200 intervenants on pu présenter les dernières nouveautés dans les principaux domaines abordés cette année lors des 250 interventions et lectures et au cours d'un programme comprenant plus de 40 heures de sessions d'ateliers. Le premier sommet CIO dédié aux décideurs dans le domaine des technologies de l'information, et la traditionnelle conférence « Business and Public Authorities Conference » ont remporté un franc succès. Les responsables IT du Ministère Fédéral de L'Intérieur et du Ministère des Affaires Étrangères ont présenté les stratégies Linux et Open Source adoptées par le gouvernement allemand et ses ministères. le ministre des affaires étrangères et Vice-Chancellier Frank-Walter Steinmeier présidait LinuxTag 2008. IBM Germany et Sun Microsystems étaient les promoteurs officiels de cette édition de LinuxTag. La prochaine édition de LinuxTag Berlin aura lieu du 24 au 27 juin 2009. Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

http://www.businesswire.com/portal/site/google/?ndmViewId=news_view&newsId=20080602006247&newsLang=fr


L'Aful regroupe tous les UMPC sur une seule page[modifier]

02-06-2008 Par David Feugey

C'est une excellente idée qui permet - d'un coup d'œil - de découvrir l'ensemble des ultra-portables à bas coût du marché

L'Aful (Association Francophone des Utilisateurs de Linux et des Logiciels Libres) propose une initiative très intéressante. Elle a ainsi regroupé les caractéristiques de tous les ordinateurs ultra-portables à bas coût sur une seule et même page web. Très attachée à Linux, il était logique que cette association s'intéresse aux UMPC (Ultra Mobile PC), dont le fer de lance - l'Asus Eee PC - est un exemple de la réussite des logiciels libres. Vous remarquerez le nombre impressionnant de modèles référencés, et la diversité des processeurs utilisés, chose inédite depuis la saga des ordinateurs personnels qui a pris fin au cours des années 80. Cette variété est rendue possible par l'utilisation de systèmes d'exploitation basés sur un noyau Linux, ce dernier supportant la plupart des architectures processeur. Les composants compatibles x86 sont présents en masse. Intel (A100, Atom, Celeron M) doit cependant batailler avec plusieurs autres créateurs de puces : Aday (5F, LNX Code 8), AMD (Geode GX, Geode LX) et VIA (C3, C7). L'architecture Mips 64 bits est aussi bien représentée. Nous la retrouvons au sein des Emtec Gdium et Van Der Led Jisus. Le processeur XBurst semble bien mystérieux : il est adopté par divers UMPC et c'est un composant Risc 32 bits. En cherchant un peu, nous découvrons qu'il s'agit, là encore, d'un Mips (visiblement l'architecture favorite des fondeurs chinois). Si vous constatez des lacunes dans ce tableau, l'Aful vous prie de l'en informer à l'adresse metamorphose@aful.org.

http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/02/l_aful_regroupe_tous_les_umpc_sur_une_seule_page


Big Buck Bunny : un court-métrage 3D en logiciels libres[modifier]

Guillaume Champeau - publié le Lundi 02 Juin 2008 à 21h43 - posté dans TV Numérique

Qui a dit que l'on ne pouvait pas faire de la qualité avec des logiciels libres, des licences libres et beaucoup de passion mise en commun ? Deux ans après Elephant Dream (projet "Orange"), l'Institut Blender dévoile un nouveau court métrage entièrement réalisé à partir de logiciels libres : Big Buck Bunny. Le film est le résultat du travail d'une toute petite équipe de sept animateurs et développeurs invités par Blender à travailler ensemble à Amsterdam d'octobre 2007 à avril 2008, tous frais payés. Avec comme instruction un simple thème : "marrant et poilu". Et un objectif : ajouter au logiciel libre Blender la possibilité de générer des textures ressemblant le plus possible à de la fourrure. Avec un budget de 150.000 euros, le résultat est étonnant dans sa qualité de rendu et d'animation, avec un superbe éclairage et des fourrures qui n'ont pas grand chose à envier à celles rendues par les grands studios. Tout au plus peut-on remarquer un manque d'animation des décors, et un montage qui manque légèrement de percutant. Mais compte tenu des moyens techniques et humains, le résultat est véritablement une prouesse. Outre le logiciel de modélisation et d'animation Blender, l'équipe a utilisé les logiciels libres Gimp, Python, Inkscape, SVN, et Ubuntu. Le résultat est distribué sous licence Creative Commons Attribution 3.0, qui autorise toutes les exploitations y compris commerciales, à la seule condition de citer l'équipe et de faire un lien vers le site officiel. Dans un mois, tous les fichiers créatifs, les storyboards, textures et autres modèles 3D seront mis à disposition des internautes. A mille lieux des studios et de leurs sacro-saints DRM. La vidéo peut être vue en streaming sur Vimeo ou YouTube, et téléchargée depuis des serveurs ou sur BitTorrent. Elle est disponible aux formats MP4, H.264, Ogg et Microsoft mpeg4, dans différentes résolutions du 1080p (1980 x 1080) au 480 p (854 x 480). Pour soutenir l'Institut Blender, un coffret de 2 DVD est également en vente pour 34 euros.

http://www.numerama.com/magazine/9792-Big-Buck-Bunny-un-court-metrage-3D-en-logiciels-libres.html


Chris DiBona, Google : « Chaque fois que vous utilisez Google, vous exploitez une machine qui exécute Linux »[modifier]

Comment est perçu l'open source au sein de Google ? Chris DiBona : Je me suis posé cette question : « À qui est-ce que je veux vraiment m'adresser ? À l'univers des activités open source ? Non. À la communauté des adeptes de l'open source ? Non. » Ce que je veux vraiment, c'est travailler avec les développeurs open source. Nous avons établi les objectifs suivants pour notre groupe : soutenir le développement open source en général, ce qui implique de soutenir l'infrastructure open source, soutenir la publication de code open source, de Google et en général, et former davantage de développeurs open source car, notamment lorsque j'ai débuté, Google donnait l'impression d'embaucher beaucoup de personnes issues de la communauté open source, puis de s'en désintéresser. C'était vrai en partie, car ces personnes arrivaient en disant : « Cela fait une éternité que je travaille sur mon projet open source, et je recherche un nouveau défi. » Or nous avons quantité de nouveaux défis passionnants. Alors au bout du compte, ils finissaient par quitter la communauté open source. C'était vraiment dommage. La dernière chose que nous voulions en tant qu'entreprise était entraver la publication des logiciels open source, car nous les jugeons très importants. Nous en utilisons énormément. Parmi tous les ingénieurs que nous embauchons, vous n'imaginez pas la quantité d'open source qu'ils veulent utiliser... Nous intégrons sans cesse de nouveaux packages et de nouvelles bibliothèques. C'est le travail de notre groupe d'en assurer le suivi. À mesure que nous intégrions de nouvelles personnes, nous voulions être certains que toujours plus de développeurs open source étaient formés. C'est pour cela que nous avons créé l'initiative « Google Summer of Code » et que nous proposons désormais l'équivalent pour les lycées. Je pense que nous avons créé un réel impact en formant de nouvelles personnes à l'univers de l'open source. Comment arrivez-vous à maintenir l'équilibre entre les contributions apportées aux projets en amont, et la gestion de vos propres projets internes ? Google considère que certains projets sont plus importants que d'autres. Bien évidemment, le noyau Linux est extrêmement important. Chaque fois que vous utilisez Google, vous exploitez une machine qui exécute le noyau Linux. Nous avons une équipe plutôt nombreuse dédiée au noyau, et nous employons des personnes qui travaillent uniquement sur le noyau externe. Andrew Morton en est un bon exemple. Nous essayons de faire en sorte que ces personnes proposent des correctifs (c'est-à-dire soumettent leurs modifications au projet open source principal) chaque fois que cela est possible. En général, cette activité est davantage dictée par le temps dont dispose l'ingénieur que par un manque de volonté de notre part. Je regrette toujours que nous ne puissions pas offrir davantage de publications, mais il faut du temps à un ingénieur pour le faire. Pour les efforts à plus grande échelle, c'est un peu plus simple, car nous avons plus de personnel mobilisé. Cela vaut également pour nos compilateurs (logiciels qui traduisent le code des programmeurs en instructions compréhensibles par un ordinateur). Ce qui est formidable avec notre équipe dédiée à ces compilateurs, c'est que l'application de correctifs fait partie intégrante de leur travail. Ils sont toujours en train de corriger en s'inspirant du travail que nous faisons en interne sur les compilateurs pour en faire profiter au monde entier. Récemment, nous avons sorti le nouvel éditeur de liens, Gold. Ian Lance Taylor travaille pour nous dans notre équipe dédiée aux compilateurs. Il fait partie de l'équipe GCC depuis le début. Autrefois, il travaillait chez Cygnus (une société qui a développé GCC). Nous comptons d'ailleurs dans nos effectifs de nombreux anciens de Cygnus. Et puis, il y a les salariés de Google qui veulent simplement corriger des projets existants, soit parce qu'ils ont trouvé un bug soit parce qu'ils veulent ajouter une fonctionnalité. La procédure est très rapide. Notre équipe examine les deux ou trois premiers correctifs logiciels qu'un ingénieur veut nous soumettre, s'assure que l'ingénieur sait ce qu'il fait vis-à-vis du monde extérieur, puis lui donne carte blanche. Nous sommes tenus informés des modifications qu'ils apportent. Nous voulons nous assurer que notre code est intégré aux projets le plus rapidement possible, car les projets sont repris sans cesse. Si vous n'appliquez pas vos correctifs, ils ne seront pas acceptés car ils seront trop anciens ou n'auront plus d'intérêt. Si vous avez un correctif, il est préférable pour nous de l'appliquer le plus vite possible, car lorsque le projet revient, nous n'avons pas à appliquer de nouveau un même correctif. Quels sont les projets open source les plus importants que vous gérez ? Le noyau, les compilateurs, GCC, l'interpréteur Python. Python est très important pour nous. Google App Engine, par exemple, n'est ni plus ni moins qu'un système d'hébergement en Python. Java est également très important pour nous, et passe aussi en open source maintenant. Nous avons des spécialistes aguerris de Java qui travaillent pour nous, comme Josh Block ou Neil Gafter ; ils connaissent parfaitement bien cette technologie. Outre ces trois projets (les compilateurs, les langages et le noyau), nous avons les bibliothèques. Pour nous, il s'agit d'OpenSSL, zlib et PCRE. MySQL est primordial pour nous. En dehors de cela, les autres projets ont une ampleur nettement moindre. L'ouverture du code source de Java a-t-elle changé quoi que ce soit pour vous ? Pas vraiment. Je pense que l'impact a été plus grand sur le monde extérieur que pour nous. Java est un langage relativement mature à présent. Nous l'utilisons depuis longtemps. Autrefois, il y avait le JCP (Java Community Process, une organisation créée pour coordonner l'évolution de Java) qui s'intéressait au facteur d'ouverture. Mais l'ouverture n'a jamais été aussi marquée qu'aujourd'hui. Des questions se posent sur ce que l'open source implique vis-à-vis de Java, notamment J2ME (l'édition mobile de Java pour des appareils tels que les téléphones cellulaires) et le TCK (le kit de compatibilité des technologies). Utilisez-vous un noyau Linux ultrapersonnalisé ou plutôt la version standard ? Je ne crois pas que les noyaux Linux personnalisés existent encore. Le noyau est tellement flexible, il intègre tellement d'architectures différentes... Je pense que le noyau Linux à proprement parler est déjà ultrapersonnalisé. Mais procédez-vous à de nombreuses personnalisations en interne ? Pas vraiment. Google a l'occasion de découvrir du matériel intéressant avant le reste du monde. Alors en interne, nous allons tester du code pour ce matériel. À ce stade, on peut parler de personnalisation. Mais ce code finit par être livré au reste du monde. Nous avons financé des activités avec un groupe de développeurs de l'université de Berkeley, baptisé Xorp, pour intégrer des fonctionnalités de carte réseau Broadcom haut débit dans Linux. Il n'est pas dans notre intérêt d'en exercer le contrôle nous-mêmes. Alors peut-on parler de personnalisation ? Absolument. Mais une personnalisation importante ? À mon avis, pas autant que ce que vous pourriez croire. Est-il exact que vous utilisez toujours des noyaux 2.4 ? Oui, à certains endroits.

Dans quelle proportion, pour le produit de recherche principal ? Je ne sais pas comment il est partitionné. Lorsque vous pensez à Google, vous pensez à la recherche qui repose sur un noyau qui est statique. Il n'en va pas toujours ainsi. Les choses sont différentes pour les centres de traitement de données. Je pense néanmoins que la version 2.6 est prédominante. Quelles sont vos licences favorites ? Nous publions généralement sous la licence Apache, plus précisément Apache 2. Nous pensons qu'elle est, parmi les licences, la plus juste. La licence GPL nécessite beaucoup de gestion, plus que le temps dont nous disposons pour exécuter un projet correctement sous cette licence (flux des correctifs, etc.). Apache 2 encourage les utilisateurs à s'approprier le code. C'est ce que nous recherchons lorsque nous publions du code, que ce soit pour que les gens adoptent les technologies que nous aimons vraiment ou pour des exemples d'API. Cela dit, nous avons publié des choses sous les licences GPL, LGPL, GPL version 3 et BSD. Mais par défaut, nous optons pour la licence Apache. Vous utilisez beaucoup l'open source en interne. Étudiez-vous au préalable les questions de propriété intellectuelle ? Effectivement, et nous procédons de deux manières différentes. Quand quelqu'un veut amener du code venant de l'extérieur (open source ou commercial), il doit le mettre dans un répertoire spécial que nous appelons « tiers ». Il doit également y mettre un fichier appelé « readme.google », qui décrit où il a trouvé ce logiciel, les modalités de licence et à quelle catégorie appartient cette licence. Nous n'acceptons que ce qui a une origine sûre. Il existe des projets qui ont une provenance douteuse en matière de propriété intellectuelle, et nous les connaissons, nous connaissons les personnes qui les exécutent, et nous veillons à ne jamais les utiliser. Comme Google ne distribue pas beaucoup de logiciels, nous avons moins de difficultés que les entreprises qui vendent du matériel et des logiciels. Il existe deux exceptions spécifiques : Google Search Appliance et certaines des applications téléchargeables. Celles-ci reçoivent donc une attention supplémentaire. De même, quand nous avons des projets à plus grande échelle tels que Google Android, nous avons un protocole renforcé : toutes les deux semaines, nous nous réunissons pour voir si les conditions de licence ont changé. Le modèle de suivi fonctionne vraiment bien pour nous. Nous avons des outils qui permettent à un gestionnaire de programmes ou un responsable des publications d'activer un certain niveau d'avertissement au sein de l'outil de conception. Cet outil lui indiquera ensuite de quels logiciels open source il dispose et comment il doit s'y conformer. À ce stade, nous configurons une copie miroir pour ces logiciels, à mesure que la mise en ligne se rapproche. C'est donc le premier moyen que nous utilisons pour effectuer le suivi. Le second, c'est chaque fois qu'un ingénieur Google soumet une liste de changements (c'est quelque chose que nous commençons tout juste à faire), nous la comparons à l'ensemble du code open source connu sur internet à l'aide de notre produit Code Search. Nous comparons la liste de changements proposée par cet ingénieur Google à cette base de données de code et cherchons les croisements. Lorsque nous en trouvons, nous y regardons de plus près pour voir s'il s'agit réellement d'une copie. Et si c'est le cas, nous nous assurons qu'elle figure dans le bon répertoire et qu'elle est correctement libellée. Autrement, nous contactons l'ingénieur pour veiller à ce qu'elle soit balisée correctement afin que nous soyons conformes à ces licences. Cet outil en est encore à ses prémisses ; nous essayons de trouver des moyens d'automatiser ses processus. Mais ce qui est formidable, c'est qu'il évolue au fur et à mesure des programmations. L'objectif de notre groupe n'est pas de rompre les générations ou d'arrêter le développement. Il est de permettre aux développeurs d'utiliser autant de code open source que possible. Nous pensons que c'est salutaire, car le temps qu'ils ne passent pas sur ce code, ils peuvent le consacrer à rédiger autre chose. Vérifiez-vous si le code est protégé par des brevets ou droits d'auteur ? Non. Nous avons des juristes dans nos rangs qui vérifient la concession de licence open source pour le code entrant, et la publication open source pour le code sortant. Le droit y est pleinement présent, mais les brevets sont extrêmement complexes. Pour se faire embaucher chez Google, est-il préférable d'avoir déjà créé des correctifs ou produits open source ? Si vous vous êtes fait un nom dans la communauté open source, il est clair que ça aide. Si vous avez un projet valable en open source, je pense que cela aide également. Mon constat vis-à-vis des comités d'embauche est que si quelqu'un baigne déjà dans l'open source, c'est vraiment un plus. Il suffit alors d'examiner cette expérience. Les entretiens sont une bonne chose, mais ils ne sont pas assez approfondis, ne durant que 45 minutes. Alors comment peut-on savoir si quelqu'un est vraiment bon en programmation et en informatique ? La question se pose aussi sur le plan relationnel... L'open source dévoile cet aspect extrêmement vite. L'examen du code, de l'activité sur les listes de diffusion, de la façon dont sont gérés les bugs et problèmes des autres utilisateurs... C'est une mine d'informations incroyable. Notre initiative Summer of Code 2008 n'est pas à proprement parler un programme de recrutement. Ou s'il l'est, il est vraiment très onéreux. L'année dernière, nous avons créé près de 2 millions de lignes de code open source avec les 900 étudiants qui y ont pris part. Sur l'ensemble de ces participants, seul un tiers devrait poursuivre ses projets, car les autres doivent retourner à l'université. Nous avons deux étudiants qui participent au programme depuis deux ou trois ans. Le but de l'initiative est de suivre ces jeunes pendant l'été pour qu'ils puissent programmer au lieu de chercher un autre travail sans rapport avec l'informatique. C'est la quatrième année que nous renouvelons l'expérience. Cette année, nous avons 1 109 étudiants qui y participent dans 95 pays.

http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39381437,00.htm