RevuePresse20080601

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Revue de presse du 26 mai au 1er juin 2008[modifier]


Articles[modifier]


Tristan Nitot (Mozilla) : "Le logiciel libre progresse à pas de géant" LEMONDE.FR | 21.05.08 | 11h39 • Mis à jour le 30.05.08 | 16h11

L'intégralité du débat avec Tristan Nitot, fondateur et président de Mozilla Europe, vendredi 30 mai, à 10 h .

http://www.lemonde.fr/web/chat/0,46-0%402-651865,55-1047610,0.html

CMic : Apache a conquis les serveurs, Firefox tient la distance chez les navigateurs, Thunderbird prend mes mails et GNU/Linux gère mon ordinateur... Dans quels domaines manque-t-il encore un sérieux concurrent libre ? Sur le système d'exploitation du bureau (même si des progrès en termes d'ergonomie sont faits par les distributions comme Mandriva et Ubuntu), il y a encore beaucoup à faire. Mais même Apple a du mal à s'imposer sur ce segment de marché. Ca ne sera donc pas facile. Par contre, j'ai beaucoup d'espoir pour Linux sur le mobile. J'espère que nous aurons bientôt des téléphones mobiles fiables, innovants, et répondant aux attentes des utilisateurs grâce aux logiciels libres. DLL : Google a montré hier les premières images d'Android, son système d'exploitation pour téléphone portable, et notamment d'un navigateur Web qui semble basé sur Safari. Où en est le projet de Firefox pour mobile ? Nous avons actuellement un projet dont le nom de code est "Fennec" (petit renard à grandes oreilles). Il en est actuellement à sa version 0.2 et tourne sur Nokia N810. Il s'agit encore d'un prototype. Nous devrions voir une version alpha pour Linux mobile et Windows mobile à partir du moi d'août. Nous espérons à terme disposer d'un Firefox mobile. Les progrès spectaculaires en termes de performances et d'occupation mémoire réalisés dans le cadre du développement de Firefox 3 bénéficient directement au projet Firefox mobile, qui tourne sur des appareils dont la puissance est très limitée par rapport à un ordinateur de bureau. PR : Y a-t-il réellement un risque, pour de grandes compagnies comme Microsoft ou autres, de perdre de façon très significative des parts de marché à cause du libre ? A-t-on des chiffres à ce sujet ? Tout dépend des secteurs de l'industrie. Sur les navigateurs, Firefox ne cesse de grignoter les parts de marché d'Internet explorer. Sur les systèmes d'exploitation serveur, Linux est dominant. Mais sur le poste client, Linux est encore très minoritaire (1 % à 2 %), et sur le marché des applications "métier" d'entreprise, tout reste à faire. Sur la bureautique, Openoffice.org est impressionnant, et répond très bien aux besoins des utilisateurs. Koba : Afin de concurrencer pleinement les logiciels propriétaires, les logiciels libres ne devraient-ils pas évoluer de leur propre chef plutôt que de vouloir "copier" ou s'inspirer des logiciels propriétaires ? Tout à fait. C'est d'ailleurs ce que nous faisons avec Firefox : barre d'adresse intelligente, extensions, support de nouveaux standards, performances... Le logiciel propriétaire est clairement à la traîne sur ces sujets-là. PR : Le "passage au libre" dans les outils bureautiques ne pose pas de problème individuellement, mais cela ne va pas de soi dans une entreprise habituée à Windows et Office. Que recommandez-vous à ceux qui veulent organiser cela ?

Je pense pour ma part que les applications sont en train de passer au modèle Web, dans lequel le navigateur devient le principal, voire l'unique, logiciel. On a, chez Mozilla, une boutade : "le système d'exploitation n'est qu'un ensemble de drivers [programmes faisant fonctionner les périphériques de l'ordinateur, comme la carte graphique] servant à faire tourner le navigateur". Dans cette approche, Windows ne vaut pas mieux que Linux ou que Mac. Il est en arrière-plan, on l'oublie. Quant à l'application bureautique, elle est "dans le nuage", sur Internet. Mais attention à la confidentialité des données ! Lippi Christian : "Libre" est-elle une mauvaise traduction de free en anglais qui veut dire "gratuit" ? N'y a-t-il pas une confusion en France entre libre et gratuit ? C'est plutôt en anglais que cette confusion existe. En français, liberté et gratuité sont deux concepts différents. Même s'il n'est pas toujours facile de faire passer ce message... Merou : Le développement des logiciels libres ne souffre-t-il pas de problèmes liés aux coûts de production, de mise en route, d'évaluation et d'actualisation ? Un des grands principes du logiciel libre, c'est "release early, release often", c'est à dire "sortir un produit tôt, et sortir fréquemment de nouvelles versions". Cette démarche est indispensable pour permettre la création d'une communauté de développeurs, ce qui va permettre d'étaler les coûts de développement sur une base élargie. Ghostwalker : Les logiciels libres sont aujourd'hui présents sur tous les segments de la gestion d'entreprise. Pensez-vous que la grande révolution est passée ou reste-t-il encore de grand changement à venir pour les logiciels d'entreprises ? En effet, le logiciel libre progresse à pas de géant. Il est dominant sur la partie infrastructures (systèmes d'exploitation, serveurs embarqués...). Toutefois, il y a encore beaucoup à faire sur l'applicatif et j'espère que nous allons continuer dans cette direction. Rensi : Les logiciels libres qui marchent – comme Firefox – fonctionnent souvent sur plusieurs plateformes (Linux, Windows et Mac OS). Pour autant, ils sont souvent très discrets sur la promotion de Linux. Est-ce que c'est parce que ce n'est pas pour eux une priorité ou est-ce parce que le mot "Linux" fait encore peur au grand public ? Chez Mozilla, Linux est à égalité avec le Mac et Windows. Ce qui, rapporté à ses parts de marché, est clairement du favoritisme. Je pense que des logiciels libres applicatifs comme Openoffice.org, Firefox, Pidgin, et autres logiciels multi-plateformes sont autant de passerelles de Windows vers Linux. L'expérience de la gendarmerie nationale, qui a annoncé son passage sous Linux, est à ce titre exemplaire : ils avaient déjà migré vers Firefox, Thunderbird et Openoffice avant de se décider à quitter Windows. Versgui : Pensez-vous que le modèle économique des logiciels libres soit viable sur le long terme et qu'il puisse être indépendant ? Pensez-vous que Mozilla puisse se passer du partenariat avec Google un jour ou l'autre ? C'est certain, le modèle économique des logiciels libres doit s'affiner. En ce qui concerne notre relation avec Google, nous savons bien qu'aucun partenariat n'est éternel, et c'est pourquoi nous avons un "fonds de réserve" qui nous permettra, si cela s'avère nécessaire, de continuer sans le soutien de grands partenaires. "PERMETTRE À L'ACHETEUR DE REFUSER DE PAYER WINDOWS S'IL LE SOUHAITE SERAIT UN IMMENSE PAS EN AVANT." Yenadumghar : Utilisateur de GNU/Linux depuis dix ans je constate qu'en France il y a des obstacles pour que le grand public n'utilise pas ce système. Le principal frein est le marketing agressif de Microsoft, l'autre obstacle sont les drivers . Il est certain que le "bundle" de l'OS (système d'exploitation) et du matériel est un frein à l'adoption de systèmes alternatifs. Il existe pourtant une loi française qui est bafouée quotidiennement : il suffirait juste qu'elle soit appliquée. Pour plus de détails, vous pouvez vous reporter à detaxe.org. La loi prévoit qu'on ne peut lier la vente de matériel (le PC) à la vente de services (la licence logicielle). Permettre à l'acheteur de refuser de payer Windows s'il le souhaite serait un immense pas en avant. Sorsa : Microsoft vient d'être condamné par la Commission européenne, et sera désormais tenu de mieux diffuser les informations jusqu'ici gardées secrètes sur ses logiciels. Pensez-vous que ceci permettra aux logiciels libres de se développer ? C'est indéniablement un pas en avant en termes d'interopérabilité [la possibilité pour des systèmes libres et propriétaires de fonctionner de concert]. Mais "le diable est dans les détails" : reste à voir si la façon dont Microsoft communique ces informations les rend exploitables pour la communauté du logiciel libre. Et là-dessus, l'expérience prouve qu'il ne faut pas s'enthousiasmer trop vite. Par le passé, Microsoft a permis l'utilisation de telles informations, assortie de conditions telles que les auteurs de logiciels libres ne pouvaient pas s'y conformer (paiement de royalties, comptage de copies, interdiction d'ouverture du code). JetSetWilly : Lors des débats sur la loi DADVSI en 2005, il a été beaucoup question de l'interopérabilité, en particulier à cause des verrous numériques imposés par Microsoft ou Apple sur les fichiers son. Est-ce qu'avec l'adoption de formats libres dans Microsoft Office et l'abandon progressif des DRM, le libre n'a pas remporté une grande bataille ? Oui, le libre et les utilisateurs ont remporté une grande bataille en refusant les DRM [Digital Rights Management System, les moyens techniques de protection des fichiers audio ou vidéo]. Pourtant, la guerre est très loin d'être gagnée. La loi DADVSI a réussi à s'imposer malgré les dangers qu'elle représente. Il convient de rester extrêmement vigilant sur ces sujets, car les majors, Holywood, Microsoft, et peut-être même Apple n'ont pas encore dit leur dernier mot. RenardDeFeu : Microsoft a réussi à imposer comme norme son format Open XML (format de fichier pour les logiciels de bureautique tels que les tableurs, les traitements de texte...) : est-ce que ça, par contre, ce n'est pas une grande défaite pour le libre ? Ça n'est certes pas une victoire pour le libre, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais si défaite il y a, c'est surtout pour l'ISO, l'organisme de normalisation, qui s'est décrédibilisé aux yeux de l'industrie – à cause des irrégularités multiples lors des votes – et parce que nous allons avoir deux standards répondant à un unique besoin. Si le sujet vous intéresse, je vous conseille de visiter digistan.org, pour participer à cet effort de réappropriation des standards par les utilisateurs. Universitaire : Comment aider les créateurs de logiciels libres ? Il y a des façons très simples d'aider le logiciel libre. La première est d'en assurer la promotion auprès de ses proches, par exemple en leur proposant de participer au "Download Day" de Firefox. L'autre méthode consiste à faire des dons aux auteurs des logiciels que vous utilisez. On peut, bien sûr, en plus aider à la documentation, aux tests, voire au développement de ces mêmes logiciels. Stéphane : Pourquoi l'éducation nationale n'annonce-t-elle pas un virage clair vers le logiciel libre (y compris pour son administration), comme l'ont fait la gendarmerie nationale ou le ministère de l'agriculture ? Y aurait-il des lobbies dans l'éducation ? Le logiciel libre est une formidable opportunité pour l'éducation nationale, car il y a adéquation entre les valeurs du logiciel libre et celles de l'éducation nationale. Toutefois, les efforts en termes de marketing et de formation de Microsoft sont très importants, et influencent certains professeurs qui, peu passionnés par l'informatique, se sentent dépassés par leurs élèves souvent bien meilleurs face à un clavier. Glazou : Tous les développeurs de logiciels libres ne peuvent adopter le modèle de financement de Mozilla [un partenariat avec Google, NDLR]. Les sociétés de services en logiciels libres montrent rapidement leurs limites ; comment faire passer le logiciel libre d'un modèle où les acteurs sont des bénévoles à de vrais emplois rémunérés et porteurs de croissance ? C'est une excellente question. Je ne suis en effet pas certain que le modèle économique de Mozilla soit généralisable. Le modèle des sociétés services en logiciel libre, qui se financent en proposant des services liés aux logiciels libres, est un élément de réponse. Très généralement, je pense que le modèle du logiciel propriétaire de type "planche à billets" n'a qu'un avenir limité. Le temps où l'on vendait à prix d'or une copie d'un logiciel dont le développement était complètement amorti est derrière nous. "JE SUIS PLUTÔT EN FAVEUR D'INITIATIVES INDIVIDUELLES, QUI DEVIENNENT COMMUNAUTAIRES, ET QUI DEVIENNENT DES SUCCÈS SANS DÉPENDRE DE L'ÉTAT" Libre-accès : Est-ce qu'on peut imaginer un système de production fonctionnant comme la recherche scientifique publique, qui finance les coûts de conception, et met les résultats à la disposition de sociétés de développement qui "finalisent" les applications ? On peut tout imaginer. Mais ce genre de choses dépend directement d'une volonté politique. Qui me semble absente, du moins pour l'instant. Je suis plutôt en faveur d'initiatives individuelles, qui deviennent communautaires, et qui deviennent des succès sans dépendre de l'Etat, dont certaines instances, pas toutes heureusement, ne mesurent pas le potentiel du logiciel libre. Mathieu Dreo : Pouvez-vous expliquer en quelques lignes pourquoi choisir Firefox 3 et non un autre navigateur concurrent ? La meilleure façon de trouver la réponse à cette question, c'est de télécharger Firefox 3 le jour où il sortira. Pour être plus précis, Firefox 3, étant le résultat de trois ans de travail, a fait d'immenses progrès en termes de gestion de la mémoire d'une part, et d'autre part de rapidité d'exécution. Côté interface utilisateur, la fonctionnalité la plus marquante est la barre d'adresse intelligente, qui donne un accès instantané à l'historique de visites et aux marque-pages quand on tape quelques caractères dans la barre d'adresse. C'est une fonctionnalité "intelligente" qui s'améliore au fur et à mesure qu'on l'utilise. On a presque l'impression que Firefox lit dans l'esprit de l'utilisateur quand il s'en sert. J'ajouterai à cela un nouveau gestionnaire d'extensions, un nouveau gestionnaire de téléchargements, un nouveau gestionnaire de mots de passe, et une bien meilleure intégration avec le système d'exploitation. Ainsi, l'apparence de Firefox diffère suivant qu'on utilise Windows Vista, XP, GNU/Linux ou Mac OS 10. Il y a en tout plus de quinze mille changements entre Firefox 2 et Firefox 3. C'est dire s'il y a des choses à découvrir dans notre prochain navigateur ! Et puis il y a toujours notre mécanisme d'extensions (cinq mille disponibles à ce jour) qui permet à chacun de personnaliser son navigateur, et donc d'utiliser le Web à sa convenance, en toute sécurité. RenardDeFeu : Si le système d'exploitation n'est qu'un ensemble de drivers servant à faire tourner le navigateur, ne peut-on pas imaginer qu'un jour, Mozilla lancera sa propre distribution Linux ? Il ne faut pas prendre les boutades trop au sérieux. Cela dit, j'ai déjà vu – mais ça n'était pas un projet de Mozilla – un genre de "Firefox computer" qui était une Ubuntu [un système d'exploitation libre et sécurisé] dont l'unique application était Firefox. En fait, et c'est là toute la beauté du libre, tous ceux qui ont une idée peuvent assembler les briques du logiciel libre pour se constituer une solution sur mesure. Tout cela sans avoir à demander la permission à qui que ce soit. Koba : Quelle est selon vous la raison qui va faire entrer massivement les logiciels libre sur les postes de travail aussi bien des professionnels que des particuliers ? Le logiciel libre a déjà atteint un niveau de qualité remarquable. Ce qu'il faut maintenant améliorer, c'est sa visibilité. C'est dans cette optique que nous organisons le Firefox Download Day. C'est une initiative visant à établir un record du nombre de copies d'un logiciel téléchargé en vingt-quatre heures. Voir un logiciel libre établir un tel record est une façon amusante et efficace d'augmenter la visibilité du libre. Jeff : Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce record du monde pour Firefox 3. Comment cela va-t-il se passer, quel est le chiffre attendu ? En comparaison, quel était le précédent nombre de téléchargements pour Firefox 2 ? Pour l'instant, il faut s'engager à télécharger Firefox 3 le jour de sa sortie. On espère alors dépasser le chiffre de 1,6 million de téléchargements établi avec Firefox 2 le jour de sa sortie.


L'Enisa met en garde contre le risque d'un « 11 septembre numérique » en Europe[modifier]

Philippe Astor, publié le 30 mai 2008 Tags: sécurité, spam, phishing, réseau social

http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39381442,00.htm

Sécurité - Les États membres de l'UE ne sont pas suffisamment protégés contre les menaces liées aux réseaux sociaux, spam ou fraude en ligne selon l'agence de sécurité européenne Enisa. Elles les incitent à davantage investir dans la sécurité de leurs réseaux.

Un « 11 septembre numérique » en Europe ! C'est le risque évoqué le plus sérieusement du monde par l'agence de sécurité européenne Enisa (European Network and Information Security Agency) à propos des menaces que font peser les réseaux sociaux, le spam, la fraude en ligne et le vol d'identité numérique sur la société de l'information en Europe.

« L'Europe doit prendre plus sérieusement en compte les questions de sécurité et investir plus de ressources dans la sécurité des réseaux et des systèmes d'information », a déclaré Andrea Pirotti, le directeur exécutif de l'Enisa, à l'occasion de la présentation du dernier rapport général de l'agence. Il a appelé l'Union européenne à organiser un système de reporting sur les failles de sécurité et les incidents dont sont victimes les entreprises, comme cela se pratique déjà aux États-Unis.

Revoir les règles de la protection de la vie privée

Au regard des problèmes de sécurité posés par les réseaux sociaux, déjà mis en évidence dans un rapport publié en octobre 2007, l'Enisa préconise également de revoir tout l'arsenal réglementaire de la directive 2002/58 sur la protection de la vie privée et les communications électroniques.

L'agence de sécurité, qui rappelle que 30 % des échanges commerciaux sont « numériquement dépendants », estime par ailleurs que le spam a coûté 64,5 milliards d'euros aux entreprises en 2007, soit deux fois plus qu'en 2005. Réduire les déséquilibres dans les niveaux de sécurité

Selon elle, quelque six millions d'ordinateurs sont piratés de par le monde et utilisés par des organisations criminelles pour envoyer du spam ou commettre des fraudes en ligne. Et la création de groupes d'intervention d'urgence, ou Cert (Computer Emergency Response Team), est le meilleur moyen de combattre ces formes de cybercrime. En 2005, seuls huit pays membres de l'Union s'étaient dotés de Cert ; ils sont quatorze aujourd'hui, et dix autres projettent d'en créer.

« Les États membres devraient entreprendre des efforts concertés pour réduire les déséquilibres dans les niveaux de sécurité [d'un pays à l'autre], avec plus de coopération transfrontière », conseille Andrea Pirotti.

Par Philippe Astor, ZDNet France


Ecole et internet : réaction de Jérome Relinger suite à la remise du rapport « E-educ »[modifier]

Mis en ligne : 29 mai

http://www.pcf.fr/spip.php?article2827

La mission d’étude « e-Educ » sur les Technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE) présidée par Jean Mounet a remis son rapport au ministre de l’Éducation nationale le 21 mai 2008. S’il y a un domaine où le choix du Logiciel Libre prend une dimension exemplaire, et où la prescription publique en faveur de l’Open Source a valeur d’engagement vis à vis des générations montantes, c’est bien l’Éducation Nationale. L’école du 21e siècle n’est pas celle du papier et du crayon : l’ordinateur est omniprésent dans la société. Il en résulte un défi et une ambition pour l’école, à savoir réussir l’intégration des TIC, dans toutes leurs dimensions. Dans le système éducatif, les TIC sont plurielles : instrument pour la pédagogie, outil de travail personnel et collectif pour les enseignants et les élèves, point d’appui pour la modernisation de l’administration, outil de l’enseignement à distance, facteur d’évolution des disciplines, dans leurs contenus et leurs méthodes, par exemple dans les enseignements techniques et professionnels, élément de la culture générale scolaire scientifique et technique. Cette transversalité plaide pour des socles de mutualisation rassemblant sur une même plate forme des outils complémentaires et transverses. C’est la définition même des ENT. Nous constatons que malgré de réels efforts d’équipement (supportés en large partie par les collectivités locales), la France obtient un classement moyen dans les comparaisons internationales. Des disparités fortes existent entre les niveaux d’enseignement, avec notamment un retard préoccupant du primaire, et entre les régions. Surtout, les contenus et les usages pédagogiques ne seraient pas aux niveaux de qualité et d’exigence observés dans les pays qui obtiennent les meilleurs résultats. L’une des pistes de l’amélioration de ces usages n’est-elle pas justement le développement mutualisé de socles ENT Libres, et librement redistribuables d’une Région à une autre, d’un rectorat à un autre, d’une académie à une autre, d’un établissement à un autre ? Or pour l’instant le gouvernement prend systématiquement les mauvaises directions, avec pour seule stratégie la distribution de l’argent public aux transnationales du loisir et de la cultures, aux éditeurs de logiciels propriétaires hégémoniques et au mastondontes cablo-opérateurs. 1- Haut et très haut débits : l’Etat ne met pas un euro.* Pire, il ne pilote rien. Pour la première fois, un grand réseau stratégique se déploie sans vision partagée, ni stratégie publique. Or, le marché ne peut pas tout : face au surinvestissement dans les zones denses, et à l’abandon des zones blanches, il faut additionner l’investissement privé et l’initiative publique pour aller vers la couverture numérique universelle. La loi de modernisation de l’économie, si elle crée des règles utiles, ne donne pas l’impulsion nécessaire. 2- L’impasse et les illusions de la loi Albanel (HADOPI) en préparation. Une nouvelle fois, 3 ans après la loi DADVSI, le gouvernement s’égare dans la voie répressive, instituant en priorité la «  chasse au pirate ». Internet n’est pas hors du droit, mais le recours à des lois archaïques bien éloignées d’un réel consensus ne rend service à personne, ni aux artistes, ni aux producteurs, ni aux internautes. Pourtant, les nouveaux financements de la création sont à construire, ils sont à portée (notre proposition de plate forme numérique Signez : "Téléchargement illégal / L’appel de SVM contre la future loi Hadopi" 3- La société de surveillance généralisée pour des citoyens traçables. Passeports biométriques et fichiers échappant au contrôle de la CNIL, tentation de filtrage, fichage des élèves, surenchère sécuritaire, sont devenus le quotidien d’un pouvoir anxiogène. 4- La fracture culturelle et sociale s’est installée dans la société numérique Une famille française sur deux n’a pas d’accès au net. Internet pour tous reste un mirage. De l’école aux lycées, les collectivités locales sont conduites à se substituer à l’absence durable de l’Etat, pour répondre à l’exigence d’égalité. 5- Le sous-investissement français a été signalé par un rapport récent…du secrétariat d’Etat à l’évaluation des politiques publiques. L’investissement des entreprises françaises dans les TIC est de 50% moins élevé que dans les pays européens en tête du peloton. Aucune mesure nationale crédible n’est venue apporter un soutien à ces investissements stratégiques. Jérome Relinger - Responsable du Parti communiste français au TIC


Benoît Sibaud, April : « Pas de discrimination technologique dans les services publics en ligne»[modifier]

ZDNet France, publié le 30 mai 2008 Tags: E-administration, Accessibilité, Open source

Technologie - Invité à participer aux Assises du numérique, le président de l'Association de promotion du logiciel libre explique à ZDNet.fr ce qu'il attend notamment des travaux sur l'accessibilité et l'interopérabilité des services de l'e-administration.

http://www.zdnet.fr/actualites/videos/0,39051288,39381429,00.htm

Présente aux Assises du numérique, l’April (Association pour promouvoir et défendre le logiciel libre) était invitée à participer à la table ronde consacrée à l'interopérabilité et l'accessibilité pour tous - citoyens comme entreprises - aux services de l’e-administration.

Comme il l’explique à ZDNet.fr, son président Benoît Sibaud en a profité pour rappeler que la neutralité est importante pour l'e-administration dont les services doivent exclure toute forme de discriminations qu’elles soient liées au handicap ou « à ses choix technologiques ». D’où l’importance de la place des logiciels libres.

En ce sens, les Assises du numérique pourraient se révéler assez positives puisque parmi les 27 propositions soumises au débat par Eric Besson figure une mesure attendue depuis longtemps par l'April : la publication du référentiel général d’interopérabilité.

Mais Benoït Sibaud se montre réservé sur le déroulement de ces assises, où la société civile et les associations n'étaient que très peu représentées lors de la première journée.

Voir aussi la vidéo d'Éric Besson, secrétaire d'État à l'Économie numérique, et initiateur des Assises du numériques

Voir aussi la vidéo de Viviane Reding, commissaire européenne : « Les Assises du numérique sont le bon moyen pour faire avancer l'économie française »

Par Estelle Dumout, ZDNet France


Linux : une faille de Debian met en évidence des problèmes de communication[modifier]

Gartner alerte les développeurs open source. Robert Jaques (Vnunet.com) 29-05-2008

http://www.vnunet.fr/fr/news/2008/05/29/linux_une_faille_de_debian_met_en_evidence_des_problemes_de_communication

La récente découverte d'une faille SSL (Secure Socket Layer) potentiellement sérieuse affectant une distribution Linux populaire est alarmante pour la communauté open source, d'après une note du Gartner. John Pescatore, vice-président et analyste distingué chez Gartner, a appelé les développeurs open source et les fabricants utilisant des logiciels open source à améliorer le processus de communication de façon à résoudre ce problème, qui pourrait mener à l'exposition de données cryptées.

Le Sans Institute a émis une "alerte jaune" le 16 mai à propos de la vulnérabilité SSL dans certaines distributions Debian. Cette vulnérabilité affecte les paires de clés de cryptage utilisées par le logiciel Debian OpenSSL et pourrait permettre aux hackers d'accéder à des données de transaction, mots de passe, informations financières et autres données cryptées sensibles. Un conseiller Debian propose des recommandations pour un correctif du logiciel.

"Cette vulnérabilité, qui a apparemment été introduite par les développeurs de Debian, et non par les développeurs open source OpenSSL, souligne l'un des risques de l'utilisation de produits logiciels incorporant des modules Open Source", déclare Pescatore. "En mai 2006, les développeurs Debian ont choisi d'apporter des modifications au logiciel OpenSSL utilisé par Debian pour corriger ce qui paraissait être une fuite mémoire, plutôt que d'attendre que la communauté de développeurs OpenSSL procède à l'examen et la résolution du problème". Pescatore affirme que ce "correctif" de Debian a sérieusement affaibli le générateur de chiffres aléatoires d'OpenSSL, ce qui facilite la découverte de clés de cryptage par d'éventuels attaquants. "En règle générale, le code de cryptage ne doit pas être modifié sans un examen poussé destiné à déterminer l'impact des modifications sur le fonctionnement correct du code et la conformité avec les FIPS (Federal Information Processing Standards)", déclare-t-il.

Pescatore note que la liste de diffusion des développeurs OpenSSL indique que les développeurs Debian ont essayé de communiquer avec la communauté de développement OpenSSL, mais que les processus de communication informelle "se sont révélés clairement inadéquats dans ce cas précis". "Cette expérience confirme que la gestion des processus de communication Open Source nécessite des améliorations majeures", déclare-t-il.

"Dans de nombreux autres cas, les fabricants de produits apportent des modifications à des logiciels open source sans même essayer de contacter les développeurs en amont. Cette approche augmente significativement le risque d'introduction de nouvelles vulnérabilités dans le code open source et l'éventualité que des correctifs en amont pour d'autres vulnérabilités causent des problèmes ultérieurs avec les modules modifiés par les fabricants. Les fabricants commerciaux et Open Source incorporent fréquemment des modules Open Source tiers à leur code, et les entreprises doivent être conscientes des problèmes potentiels pouvant en résulter."

Adaptation de l'article Debian flaw exposes communications breakdown de Vnunet.com en date du 28 mai 2008.


Coup d'envoi des Assises du numérique[modifier]

Estelle Dumout, publié le 29 mai 2008 Tags: politique, réglementation

http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39381387,00.htm

Réglementation - Pendant un mois, professionnels des nouvelles technologies, associations, politiques vont débattre à Paris et en région des grands enjeux de l'économie numérique. L'organisateur de ces Assises, Éric Besson, doit dévoiler 27 pistes de réflexion. Les Assises du numérique s'ouvrent ce jeudi 29 mai à l'Université Dauphine à Paris, sous l'impulsion du secrétaire d'État à l'Économie numérique, Éric Besson. Pendant un mois, elles vont rassembler l'ensemble des acteurs du secteur autour de tables rondes et débats, dans la capitale ainsi qu'en région. L'objectif d'Éric Besson est d'entendre toutes les doléances et les suggestions avant de rendre son plan d'action au Premier ministre à la fin juillet.

Pour cette première journée, sept ateliers sont prévus, qui plancheront notamment sur le très haut débit, la culture numérique ou la modernisation de l'administration électronique. Le secrétaire d'État a déjà indiqué qu'il en profitera pour proposer vingt-sept pistes de travail « que nous transformerons lors des Assises en propositions pour faire de la France une grande nation numérique ».

Des acteurs absents des Assises

Même si la plupart des organisations professionnelles du secteur s'affirment satisfaites de cette démarche, cette manifestation s'ouvre malgré tout dans un climat de protestation. Des assises se déroulant uniquement sur un mois « nous paraissent largement insuffisantes », indique l'Association de promotion et de défense du logiciel libre (April). « À titre de comparaison, pour l'écriture en 2005 du rapport du Forum des droits sur internet sur le seul projet de carte nationale d'identité électronique, il y avait eu près de quatre mois de débats publics », indique l'association.

« En outre, certains de ces acteurs sont pour le moment absents de ces Assises », ajoute l'April. « L'exemple le plus frappant est la table ronde sur les enjeux de la culture et du loisir numérique. Il y a au moins deux grands absents parmi les intervenants : les consommateurs et les associatifs qui travaillent sur ces dossiers depuis longtemps. »

Sur le terrain politique, le PS estime que les attentes suscitées par l'annonce de ces Assises et du plan numérique qui suivra risquent d'être déçues : « Il semble bien que les décisions clés pour le développement de l'économie numérique échappent, pour l'essentiel, à Éric Besson. » Et de citer en exemple le futur financement de France Télévisions via une possible taxe sur les FAI et opérateurs télécoms, ainsi que le dossier riposte graduée (projet de loi Hadopi), piloté par le ministère de la Culture.

Par Estelle Dumout, ZDNet France


Cisco crée un protocole open source pour remplacer Soap[modifier]

la rédaction, publié le 27 mai 2008 Tags: norme technique, soap, open source, cisco

http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,39381330,00.htm

Technologie - L'équipementier réseaux et télécoms intégrera désormais dans ses produits son propre protocole de messagerie Etch. Open source, Etch permettrait d'obtenir des performances supérieures. Cisco ambitionne de l'imposer sur le marché. Le groupe américain Cisco Systems veut imposer sur son marché le nouveau protocole Etch, qu'il a créé, à la place du protocole Soap. Il va l'intégrer dans ses produits, à commencer par la version 2.5 de CUAE, le Cisco Unified Application Environment. Disponible dès juillet en version bêta, Etch est un protocole de messagerie open source conçu pour permettre aux développeurs d'intégrer des applications client/serveur, sans les contraintes des protocoles traditionnels tels que Soap. Celui-ci est un protocole allégé utilisé pour l'échange d'informations en environnement distribué. Très répandu dans bien des cas, notamment pour les échanges très volumineux, il n'est cependant pas la meilleure solution, explique Cisco. Etch reposerait sur une configuration plus simple, avec des performances supérieures : dans un environnement de test, Soap gère environ 900 appels par seconde, tandis que Etch génère plus de 50 000 messages dans un sens, et 15 000 en boucle, selon l'équipementier télécoms. Protégé par une licence open source pas encore choisie Compatible dans un premier temps avec C# et Java, le nouveau protocole de Cisco sera intégré à Visual Studio et Eclipse. Des versions pour les langages de programmation Ruby, Python et C sont également prévues. La licence open source qui régira Etch n'a pas encore été définie. Cisco compte en choisir une qui soit moins restrictive que la GPL, peut-être Apache ou Mozilla, afin de permette son intégration à des produits commercialisés. L'équipementier annoncera son choix le mois prochain. Il compte, par ailleurs, promouvoir sa technologie pour l'imposer comme standard. Il pourrait même la soumettre pour validation à l'IETF, groupe de travail dédié aux protocoles internet dont il est membre. Sa nature open source est un atout, estime le groupe américain, probablement influencé par les opportunités qui vont s'offrir sur le marché, plutôt que par la dimension philosophique de l'open source. Par la rédaction, ZDNet France


Moteur de recherche : Microsoft ferme sa bibliothèque numérique[modifier]

Philippe Astor, publié le 27 mai 2008 Tags: microsoft, moteur de recherche, numérique

http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39381337,00.htm

Technologie - La firme de Redmond a décidé d'interrompre sa participation au programme de l'Open Content Alliance. Un programme créé notamment par Yahoo, qui numérise livres et revues afin de permettre aux internautes d'effectuer des recherches en plein texte. Après l'échec de sa tentative de rachat de Yahoo, Microsoft amorce un changement de stratégie sur le secteur des moteurs de recherche. Le groupe américain interrompt sa participation au programme de numérisation lancé par l'Open Content Alliance en 2005, dont l'objectif est de permettre aux internautes d'effectuer des recherches en plein texte dans les livres, les périodiques et autres revues académiques. L'Open Content Alliance avait été créée à l'initiative de l'ONG The Internet Archive et de Yahoo. À la différence de son concurrent Google, Microsoft avait choisi de numériser uniquement des ouvrages pour lesquels il avait obtenu l'autorisation des éditeurs ou qui étaient tombés dans le domaine public. 750 000 ouvrages déjà numérisés En l'espace de trois ans, ce sont plus de 750 000 livres et 80 millions d'articles qui ont été numérisés, et qui seront gracieusement retournés sous cette forme à leurs éditeurs. Par ailleurs, le site MSN Book Search, lancé en 2006, sera fermé la semaine prochaine ; les requêtes des internautes seront redirigées vers d'autres moteurs de recherche. L'OPA avortée sur Yahoo semble avoir motivé cette décision. Microsoft, dont le moteur de recherche se range en troisième position (en nombre de requêtes), très loin derrière Google et Yahoo, devrait se recentrer sur le retard à combler sur ses deux concurrents. Lors d'une réunion consacrée au marché publicitaire qui se tenait au siège de la compagnie la semaine dernière, Satya Nadella, le responsable de la division Search & Advertising, a fait la démonstration d'un nouveau procédé baptisé « Live Search Cashback » : il propose des remises aux internautes qui achètent en ligne les produits d'annonceurs à la suite d'une requête effectuée dans Live Search. Une idée que ni Google, ni Yahoo n'ont songé à mettre en oeuvre à ce jour. Par Philippe Astor, ZDNet France


Les membres sud-africains de l'ISO déposent un recours contre l'OOXML[modifier]

David Meyer, publié le 27 mai 2008 Tags: norme technique, microsoft

http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39381342,00.htm

Réglementation - Alors que Bruxelles enquête sur sa normalisation, le format OOXML de Microsoft fait l'objet d'une réclamation, dénonçant des vices de forme lors du vote. L'ISO l'a reçue de ses membres sud-africains, qui souhaitent l'annulation de cette normalisation. Le format OOXML de Microsoft va-t-il perdre son statut de norme ISO (DIS 29500), voté en avril dernier ? Sa ratification officielle est en tout cas retardée, suite à l'objection formelle que vient de déposer l'Afrique du Sud. Dans les faits, après un vote, les membres de l'ISO ont deux mois pour manifester leur désaccord ; ce que vient de faire le South African Bureau of Standards (SABS), membre votant au sein de l'ISO. Une mauvaise nouvelle de plus pour le format de Microsoft, alors que Bruxelles enquête sur la régularité du processus de vote. La Commission a aussi récemment reçu une plainte britannique mettant en cause la pertinence du format. L'appel des représentants sud-africains est de même teneur. Ils évoquent un processus accéléré volontairement, comme les règles de l'ISO le permettent, mais sans laisser le temps aux débats qui auraient été nécessaires selon eux, notamment pour confronter le format OOXML aux autres standards, afin d'étudier les « contradictions éventuelles ». En outre, la publication du texte final du format dans un délai d'un mois, comme l'exige le règlement de l'ISO, n'est pas encore intervenue. Ce qui conduit les détracteurs à affirmer que le processus de vote et le résultat final nuisent à la réputation de l'ISO. Une action similaire en parallèle au Royaume-Uni Des charges qui ont vite fait réagir les opposants au format. Il s'agit « d'excellentes nouvelles » pour le directeur du Unix and Open Systems User Group britannique, Alain Williams. Ce dernier a déposé une demande auprès de la British Standards Institution (BSI), équivalent du SABS, pour qu'elle objecte la normalisation de l'OOXML. L'initiative sud-africaine a également réjoui Steve Pepper, qui était à la tête de la commission norvégienne d'examen technique d'OOXML. Il en a démissionné suite à son vote groupé favorable, et a adressé un courrier de protestation à l'ISO. Pepper espère faire revenir son pays sur sa décision. S'il y parvient, explique-t-il, seuls deux autres votes défavorables seront nécessaires pour rejeter le format de Microsoft. Il appelle donc les commissions d'autres pays à dénoncer les irrégularités du vote pour en obtenir une révision. « La victoire de Microsoft à l'ISO a conduit à entraver sa propre adoption d'OOXML, sur lequel il n'a désormais plus la mainmise. Le Service Pack 2 d'Office 2007 proposera en natif le format ODF, grand rival d'OOXML. Mais à cause des modifications apportées pendant la validation ISO à OOXML, ce dernier ne sera pas supporté complètement par Office avant une nouvelle version encore inconnue de la suite. » L'ISO se refuse à tout commentaire sur le sujet d'ici fin mai, terme de la période officielle d'objection au vote. Par David Meyer, ZDNet UK


Smile compare les progiciels de gestion open source[modifier]

La SSII française privilégie les PGI Open ERP, Openbravo et Neogia. Compiere et ERP5 ne sont pas jugés assez communautaires. Gilbert Kallenborn, 01net., le 26/05/2008 à 11h30

http://www.01net.com/editorial/381211/smile-compare-les-progiciels-de-gestion-open-source/

Emergents il y a encore quelques années, les progiciels de gestion intégrés (PGI) open source constituent désormais une alternative crédible aux logiciels propriétaires, en tout cas pour certains types de projets. La société de service Smile vient de réaliser un livre blanc qui analyse et compare en détail six logiciels jugés parmi les plus importants sur le marché français. Des solutions rodées et riches en fonctions

Au sein de cette présélection, trois retiennent particulièrement l'attention du prestataire : Openbravo, Open ERP (anciennement Tiny ERP) et Neogia. Le premier est un dérivé espagnol du logiciel pionnier Compiere. Il combine un socle technique bien rodé avec une communauté particulièrement active. Le second a été initié par une société belge et fait preuve de la plus grande richesse fonctionnelle tout en utilisant les technologies les plus modernes. D'origine française, le troisième s'appuie sur un modèle strictement communautaire, contrairement aux deux premiers qui ont été initiés par des sociétés particulières. Il est particulièrement indiqué pour des développements spécifiques.

En revanche, Smile place en second plan les solutions Compiere et ERP5, qui ont pourtant une plus grande renommée. Dans les deux cas, le prestataire juge la dynamique communautaire insuffisante. « Compiere est publié sous licence open source, mais ne dispose d'aucune communauté. ERP5 dispose d'une communauté légèrement plus vivante », constate Raphaël Valyi, expert technique chez Smile et auteur du livre blanc. Quant au projet Adempiere, un autre dérivé de Compiere, il ne semble pas assez fiable aux yeux de Smile, aucun développement d'envergure n'ayant été entrepris récemment.

Un bémol : la comptabilité et les transferts EDI

Smile ne fait pas l'apologie du libre, mais indique clairement dans quels cas les PGI open source sont les plus adaptés. « Le coeur de cible reste les PME de moins de 200 personnes. L'open source est particulièrement indiqué si le client a besoin de développements fonctionnels spécifiques », explique Raphaël Valyi.

Deux grands freins subsistent néanmoins au développement des PGI open source. Sur le plan de la comptabilité, les logiciels libres ne sont pas certifiés NF, contrairement à la plupart des logiciels propriétaires. Par ailleurs, ils ne supportent pas les transferts EDI, qui sont encore très présents dans le monde français de la gestion informatique.


Observatoire EITO : vers une croissance à reculons[modifier]

Edition du 26/05/2008 - par Bertrand Lemaire

http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-observatoire-eito-vers-une-croissance-a-reculons-26170.html

La nouvelle mouture de l'observatoire européen du marché des TIC a été livrée par le Syntec Informatique lors des premières rencontres internationales du numérique.

A l'occasion des Rencontres internationales du numérique, le 26 mai 2008 à Paris, le Syntec Informatique, le Bitkom (son homologue allemand) et le réseau Ubifrance Missions Economiques ont livré la dernière mouture d'une étude de référence sur le marché des TIC. Désormais confié à PAC et à l'Idate, le baromètre de l'European Information Technology Observatory (EITO - observatoire européen des technologies de l'information) est réalisé sous l'égide des organisations professionnelles européenne comme, en France, le Syntec Informatique.

Sans grande surprise, la situation du marché des TIC est très variable selon les pays. La croissance mondiale du marché des TIC reste soutenue même si son évolution tendrait à être moins favorable (+6,2% en 2007, +5,1% en 2008 et +5,5% en 2009). Mais le contraste est énorme entre d'un côté des marchés encore émergents comme la Chine (+10,28% en 2007, +11% en 2008) ou le « reste du monde » (+13% en 2007, +7% en 2008) et de l'autre, des marchés nettement plus matures comme le Japon (+1,9% en 2007, +2,8% en 2008), les Etats-Unis (+4,9% en 2007, +4,8% en 2008) et l'Europe (+3,51% en 2007, +3,09% en 2008). La proportion du service par rapport, notamment, au logiciel, a tendance également à croître avec la maturité du marché. Romain Hugot, président de la commission Economie-Marchés du Syntec Informatique, a cependant attiré l'attention sur la convergence de plus en plus nette des modèles du service et du logiciel (notamment à cause de l'importance croissante du logiciel libre), la distinction des deux n'étant plus aussi nette qu'auparavant.


Les logiciels libres victimes d'une faille critique[modifier]

Publiée par Julien le Lundi 26 Mai 2008

http://www.clubic.com/actualite-141172-logiciels-libres-victimes-failles-linux-securite.html

Le monde du logiciel libre est en émoi depuis la découverte d'une faille de sécurité majeure qui affecte plusieurs logiciels ou couches logicielles d'importance. La faille en question se situe dans la bibliothèque OpenSSL de Debian au niveau de la génération des clés utilisées pour le cryptage ou le décryptage, une fonction largement utilisée par le protocole SSH, le serveur Web Apache ou encore par les logiciels sécurisés de messagerie et le protocole VPN notamment. Deux lignes de code erronées sont à l'origine de cette faille, une faille qui affecte quatre systèmes d'exploitation et 25 logiciels au bas mot sans parler des ordinateurs affectés.

Découverte à la mi-mai, cette faille existe en vérité depuis deux années maintenant, date à laquelle des développeurs ont supprimé une portion de code utilisée par le package OpenSSL de Debian en vue de stopper l'apparition d'alertes dans les outils de validation de la sécurité du code comme Valgrind et Purify. Hélas, la suppression de ces lignes de code a introduit une vulnérabilité au niveau de la génération de nombres aléatoires dans la bibliothèque OpenSSL : au lieu d'utiliser des données aléatoires pour générer les valeurs des clés, la bibliothèque OpenSSL utilise l'identifiant du processus en cours. Le problème est que sous Linux, la valeur maximale par défaut utilisée pour identifier un processeur est 32 768. En clair, il n'existe que 32 768 clés possibles pour une architecture, un type de clé et une longueur de clé donnée ce qui rend les attaques en brute force réalisables.

Un patch vient d'être distribué mais il ne peut hélas pas réparer les dommages sur les systèmes compromis puisque tous les certificats générés doivent être recréés et renvoyés à l'autorité de certification pour une nouvelle validation. En clair, tous les certificats émis à partir de systèmes Debian doivent être révoqués et regénérés alors que les administrateurs systèmes sont vivement encouragés à pratiquer un audit des clés utilisées sur leurs serveurs par le protocole SSH pour interdire l'utilisation de clés vulnérables.

Un peu moins de 24 heures après l'annonce de cette faille, divers outils ont déjà été publié pour compromettre la sécurité des systèmes Linux à base Debian. Pour l'heure, personne ne sait exactement combien d'ordinateurs sont concernés et divers analystes se demandent si cette faille est belle et bien due à une erreur ou à une volonté délibérée d'introduire des portes cachées dans les systèmes d'exploitation libres. D'autres se contentent simplement de faire remarquer que le très décrié Windows Vista de Microsoft a prouvé depuis quelques mois sa fiabilité en matière de sécurité, notamment face à Windows XP. Rappelons pour conclure que seules les distributions Debian et ses dérivés (Ubuntu inclus donc) sont concernées par cette faille.


Atos : la solution Cristal-Net en vedette[modifier]

(Boursier.com) -- Atos Origin et le CHU de Grenoble annoncent le 36.000ème lit couvert par la solution en logiciel libre Cristal-Net déjà choisie par 65 établissements hospitaliers en France et à l'étranger (CHU Québec et Casablanca). Cette solution innovante de production de soins, est intégralement construite sur des technologies modernes (Web, produits Microsoft) et couvre l'ensemble du processus de soins. Cristal-Net constitue une offre performante, robuste et évolutive pour les 3.000 établissements publics et privés de santé devant s'équiper prochainement.

http://www.boursier.com/vals/FR/atos-la-solution-cristal-net-en-vedette-news-285879.htm

Pour accompagner la transformation du système de santé, Atos Origin et le CHU de Grenoble se sont associés pour proposer aux établissements hospitaliers le système d'information clini que, fondé sur la solution Cristal-Net. Cette solution, conçue par des professionnels hospitaliers, gère l'ensemble du processus de soins, quelle que soit la taille de l'établissement.

Cristal-Net est une solution en logiciel libre, intégrée, souple, modulaire et capable d'être déployée dans les services par palier. Accessible en libre service (modèle ASP ou SaaS3), Cristal-Net permet aux établissements hospitaliers de disposer d'une solution mutualisée, avec une unité de facturation aux usages. L'utilisation de ses plates-formes partagées garantit la sécurité, la traçabilité, la disponibilité et l'accessibilité 24h/24h 7j/7j.


La première carte graphique «open source» voit le jour[modifier]

Réservée à un public d'universitaires, l'OGD1 est la première carte graphique aux spécifications ouvertes. Adrian Branco, le 26/05/2008 à 16h30

http://www.01net.com/fiche-produit/avis-redac-4024/cartes-graphiques-traversal-technology-ogd1/

Le monde du libre a encore frappé : après avoir «libéré» le logiciel au moyen de GNU, Linux, etc. les partisans de l'ouverture du code s'en prennent désormais au matériel et sortent leur première carte graphique, l'OGD1.

Pour couper court à tout malentendu, précisons qu'il ne s'agit pas pour l'association Open Graphic de concurrencer les nVidia, AMD et Intel, qui dominent le marché et disposent d'une armée d'ingénieurs. Pour l'instant, la carte est uniquement destinée à un public de spécialistes disposant d'outils et de connaissances en programmation HDL et en design FPGA… –, et son prix, de 950 euros environ, devrait dissuader les badauds trop curieux.

Pour ce prix, on dispose d'une carte PCI-X (du PCI 64 bits mais compatible avec ce bon vieux port PCI) intégrant deux puces, une Spartan XC3S4000 Xilinx, qui réalise les calculs, et une FPGA (Lattice LXFP10), que l'on programme pour utiliser le processeur Spartan comme une carte graphique. On retrouve aussi 256 Mo de DDR, deux sorties DVI et une sortie S-Vidéo. Concrètement, les utilisateurs peuvent programmer leur puce graphique comme bon leur semble pour favoriser l'affichage, l'encodage vidéo, etc.

Pour l'instant, ce type de carte n'a pas vocation à faire tourner les jeux. Et nul doute que seul Linux sera reconnu au début (une version tournant sous Ubuntu avait été présentée en 2007). La carte ne répond pas à une logique de marché mais représente, à l'image de ce qui a été réalisé dans le domaine du logiciel, la première pierre d'un PC dont les technologies de matériel seraient ouvertes.

L'aventure du logiciel a été marquée par des personnalités emblématiques (Richard M. Stallman ou Linux Torvald), Ici, c'est Timothy Miller, ingénieur de son état qui a lancé le projet et qui le porte depuis quatre ans. Il ne s'agit pas pour l'équipe qu'il anime de sortir une puce ouverte par coquetterie, mais pour répondre à des besoins spécifiques, notamment permettre au développeurs d'écrire des pilotes qui ne soient pas tributaires de l'architecture x86 (les processeurs des PC grand public) ou encore de prendre en charge différents OS. Les applications et les développements futurs seront placés sous des licences libres.

Réservable pour l'instant uniquement en précommande – la production ayant un coût non négligeable, le constructeur attend la première centaine de commandes –, cette carte ne doit pas être considérée comme une fin en soi mais comme un prototype, une plate-forme de test pour étudiants et chercheurs. Mais elle préfigure peut-être une démarche qui pourrait s'étendre.

Pour : - L'ouverture de la carte et le fait qu'elle soit programmable - Le prix (pour une carte FPGA)

Contre : - Le prix (pour une carte graphique) - Le fait qu'elle est inutilisable pour le grand public


Une nouvelle exposition sur les logiciels libres[modifier]

http://www.generationcyb.net/Une-nouvelle-exposition-sur-les,1518

« LES LOGICIELS LIBRES, quelques repères » une série de 10 affiches autour des logiciels libres expoll

"Si vous utilisez des recettes de cuisine, vous avez probablement fait l’expérience de recevoir la copie d’une recette de la part d’un ami qui la partage avec vous. Et vous avez sans doute fait également l’expérience - à moins d’être un néophyte complet - de changer cette recette. Cette modification, vous la transmettez à d’autres en faisant des copies. Un programme d’ordinateur est comme une recette de cuisine". C’est par ces propos qui Richard Stallman, un des fondateurs de la notion même de logiciel libre, tente de faire partager l’essence de son acte militant.

Les outils de médiation sont peu de nombreux et le plus souvent prioritairement destinés aux passionnés.

Dès lors les « convaincus » continuent à l’être de plus en plus. Les non-initiés, se retrouvant, malgré l’action locale et militante des associations et autres lugs 1, de plus en plus la proie d’une pensée unique, fruit de la seule logique propriétaire.

C’est pourquoi cette nouvelle version de l’exposition « Logiciels Libres » a deux ambitions :

S’implanter durablement dans les lieux : c’est pour cette raison qu’elle a été produite sous forme d’affiches destinées à rester dans les lieux, là où la première était itinérante et donc « passagère ». Proposer un outil de médiation grand-public, ne nécessitant pas de compétences techniques pour comprendre les enjeux citoyens du logiciel libre.

L’objectif n’est donc pas sectaire : il ne s’agit pas de manière dogmatique de « convertir » tous les citoyens en utilisateurs de logiciels libres. Il s’agit de permettre à tout à chacun d’être un citoyen actif, d’accéder à la compréhension des enjeux, et dès lors de pouvoir se positionner.

L’association Médias-Cité est particulièrement heureuse d’assurer la sortie de cette exposition à quelques jours des Rencontres Mondiales du Logiciels Libres 2008, qui auront lieu cette année sur le territoire aquitain, à Mont-de-Marsan (Landes) : http://2008.rmll.info/ Cette exposition se compose de 10 affiches et est distribuée dans sa version papier par Médias-Cité, www.medias-cite.org Elle est également disponible dans sa version électronique, en téléchargement depuis le site de Médias-Cité.

Cette exposition est produite sous licence Creative Commons (BY-NC-SA). Plus d’infos : 05 56 16 48 20 / www.medias-cite.org.

Source : www.medias-cite.org/annonces/annonce_expoLL.html

1 Un lug est un regroupement d’utilisateurs de logiciels libres Mis en ligne le mercredi 28 mai 2008


Riposte graduée : les producteurs de musique repassent à l'offensive[modifier]

Estelle Dumout, publié le 26 mai 2008 Tags: musique, droit d'auteur, juridique, téléchargement, peer to peer

http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39381308,00.htm

Législation - Répondant à l'appel de la ministre de la Culture, les producteurs montent au créneau pour soutenir son projet de loi Hadopi. Ils publient un sondage commandé à Ipsos, dans lequel 74 % des Français se prononcent en faveur de la riposte graduée. Les producteurs de musique entament leur campagne de soutien à la future loi Hadopi, conçue pour sanctionner le téléchargement illégal sur internet. Ils répondent à la ministre de la Culture, Christine Albanel, qui a appelé les industries culturelles à se mobiliser, la semaine dernière, lors du festival de Cannes.

La Société civile des producteurs de phonogrammes (SCPP) avait convoqué dans l'urgence les journalistes à l'Olympia, ce lundi 26 mai, pour présenter les résultats d'un sondage* réalisé le 20 mai à sa demande par l'institut Ipsos.

Cette étude indique, selon l'interprétation de la SCPP, que les Français soutiennent pleinement le concept de la riposte graduée, tel que veut l'instaurer la loi Hadopi. « 74 % des Français (et 74 % de ceux ayant déjà téléchargé illégalement) sont favorables à la principale disposition du projet de loi : avertissement par e-mail, puis par lettre recommandée, suivi en cas de persistance du téléchargement illégal, de la suspension temporaire de l'abonnement », affirme la SCPP.

Un débat simplifié

Notons que la formulation de la question posée par Ipsos revenait à choisir entre une condamnation pénale, pouvant aller jusqu' à 3 ans de prison et 300 000 euros d'amende, et la riposte graduée.

Une critique repoussée par la SCPP qui déroule son argumentaire : selon le sondage Ipsos, 80 % des Français pensent que les créateurs doivent être rémunérés lorsque leurs chansons sont téléchargées sur internet. 90 % « pensent que la chute vertigineuse des ventes de disques est liée au téléchargement illégal ». Sauf que si on lit les résultats dans le détail, plus de la moitié des sondés indiquent qu'il s'agit à leurs yeux de l'une des causes, mais pas la seule.

Enfin, 90 % des personnes interrogées affirment qu'ils arrêteraient de télécharger s'ils recevaient des courriers d'avertissement : preuve selon la SCPP que le dispositif de riposte graduée « est susceptible d'être extrêmement efficace ». « Les mesures de sanctions de coupures d'abonnement ne devraient concerner qu'une minorité d'irréductibles », martèlent les producteurs.

Comment gérer la complexité du triple play ?

Et de rappeler que la SCPP a déjà obtenu, par la voie judiciaire, près de 300 ordonnances de résiliation d'abonnement pour des internautes ayant mis illégalement des contenus à disposition.

Les résultats de ce sondage discréditent, d'après la SCPP, toutes les critiques qui parlent d'un texte liberticide s'agissant de l'Hadopi, qui conduirait à une surveillance généralisée de l'internet. Les producteurs s'en sont d'ailleurs pris avec virulence à l'initiative de nos confrères de SVM, qui ont lancé un appel aux députés contre ce projet de loi.

À ce jour, il a recueilli plus de 10 900 signataires, dont des députés, des chefs d'entreprises, des journalistes, des experts et même des artistes. Cette pétition « s'appuie sur des informations totalement erronées sur les conséquences de l'adoption du projet de loi, ce qui disqualifie totalement la portée de sa signature », tranche la SCPP.

Reste qu'à vouloir simplifier le débat à l'extrême, le syndicat des producteurs de musique occultent au moins deux questions importantes sur l'application de la future loi : comment seront préserver les droits des internautes face à une autorité administrative toute puissante qui devrait être habilitée à prononcer des sanctions ? Comment gérer la question de la coupure d'un abonnement triple play, qui comprend non seulement l'accès internet, mais aussi le téléphone et la télévision ?

  • Réalisé auprès d'un « échantillon national représentatif » de 1 010 personnes

Par Estelle Dumout, ZDNet France


Google insuffle 5,625 millions de dollars dans le logiciel libre[modifier]

24-04-2008 Par David Feugey

http://www.silicon.fr/fr/news/2008/04/24/google_insuffle_5_625_millions_de_dollars_dans_le_logiciel_libre

C'est la somme que devra verser la compagnie à ses étudiants et aux organismes de tutelle si les projets du GSoC 2008 sont menés à bien

Si le Google Summer of Code 2007 (GSoC) avait rassemblé 900 développeurs, la session 2008 en compte 1.125. Un record pour la compagnie, qui doit maintenant signer un chèque de 562.500 dollars.

Notez que si tous les projets sont menés à terme, l'enveloppe totale sera de 5,625 millions de dollars (4.500 dollars pour chaque étudiant, le reste étant versé aux organismes de tutelle). C'est un effort sans précédent dans le monde open source car, rappelons le, le GSoC ne finance que des projets de ce type.

177 organisations se partageront ainsi plus de 259 années-homme de développement, le tout payé intégralement par Google. Les projets sont trop nombreux pour que nous les citions ici. Voici toutefois quelques exemples de travaux qui toucheront le domaine des logiciels grand public : - L'import OOXML d'AbiWord sera amélioré ; - Le rendu du codec Dirac sera accéléré par les GPU ; - Le bloc note Tomboy (sous Gnome) pourra enregistrer des notes vocales ; - Inkscape reconnaitra les fontes SVG ; - L'interface de NetSurf (un navigateur Internet ultra léger) sera améliorée ; - Le rendu des fichiers H.264 sera accéléré sous VLC ; - Le WebKit supportera les WebForms 2.0. etc.

Bien évidemment, certains de ces projets ne seront pas menés à leur terme : c'est cependant une condition requise si l'étudiant souhaite toucher la totalité des 4.500 dollars qui lui sont promis.

L'Android Developer Challenge (ADC) est une autre initiative destinée aux programmeurs. Elle prend la forme de deux concours, pourvus chacun de 5 millions de dollars de prix (un est en cours, l'autre sera lancé au second semestre). Le but est ici de créer des applications en Java pour la plate-forme mobile Android de Google (sous Linux). Les applications n'ont toutefois pas a être sous licence open source. 1.788 logiciels ont été proposés pour la première session de l'ADC.