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Revue de presse du 28 avril au 4 mai 2008[modifier]


Articles[modifier]


Adobe lance le projet Open Screen[modifier]

Franck Mée | 04 mai 2008

http://www.lesnumeriques.com/news_id-4974.html

Un outil de développement unique permettant de créer des applications internet pour tout type d'équipement, de l'ordinateur au téléphone portable en passant par l'électro-ménager : c'est l'idée du projet «Open Screen», lancé par Adobe et soutenu par un certain nombre d'acteurs majeurs du marché -- notamment Intel, LG Electronics, Motorola, NBC Universal, Samsung, Sony Ericsson ou encore Toshiba).

«Le projet Open Screen travaille à créer un environnement d'exécution consistant -- prenant appui sur Adobe Flash Player et, à l'avenir, sur Adobe Air -- qui supprimera les barrières pour les développeurs et les designers lorsqu'ils publient contenus et applications sur les équipements des utilisateurs.» L'objectif est donc d'offrir aux développeurs un outil unique... et également d'imposer Flash et Air comme des technologies incontournables dès qu'il s'agira d'applications internet.


Photoshop Express sur la télé, les ordinateurs, les téléphones portables : bientôt possible ?

Pour arriver à ses fins, Adobe a pris le taureau par les cornes en ouvrant largement son système :

        • suppression des restrictions d'utilisation des spécifications SWF et FLV/F4V : tout le monde pourra utiliser Flash sans restriction ;
        • publication des API de Flash Player : tout concepteur de matériel pourra implémenter l'API de Flash pour rendre son produit compatible ;
        • publication des protocoles de fournitures de données utilisés par ces technologies ;
        • gratuité des licences pour Flash Player et Air.

Ce n'est pas la première fois qu'Adobe publie les spécifications de ses formats ; c'était même l'argument majeur de la création du format de données photographiques DNG («négatif numérique»). Mais cette ouverture-ci pourrait avoir un impact sensible sur l'utilisation d'internet.

D'une part, on peut désormais imaginer voir apparaître de nombreux outils de développement pour Flash, et Flash pourrait devenir une technologie de choix pour la création d'applications multi-plateformes, un peu à la façon de ce que permet Java mais avec une orientation réseau plus marquée.

D'autre part, les spécifications complètes étant connues, la compatibilité des différents équipements Flash devrait être rapidement améliorée. Par exemple, à l'heure actuelle, il n'existe aucun lecteur Flash efficace pour les ordinateurs 64 bits sous Linux : la meilleure compatibilité est obtenue en forçant l'installation du lecteur Adobe (limité au 32 bits), mais cela pose des problèmes ponctuels de stabilité, tandis que des lecteurs libres 64 bits existent mais n'implémentent pas la totalité de Flash.

En facilitant l'utilisation de Flash par les programmeurs ET par les utilisateurs, Adobe vient donc de faire un pas intéressant qui devrait accélérer le déploiement de sa technologie.


Rachat de Yahoo! : Microsoft renonce et retire son offre ![modifier]

Par Nil Sanyas PCINpact - Dimanche 4 mai, 14h00

http://fr.news.yahoo.com/pcinpact/20080504/ttc-rachat-de-yahoo-microsoft-renonce-et-c2f7783.html

Le menace d'OPA inamicale n'était donc que du vent. Après le refus des dirigeants de Yahoo, malgré l'ultimatum fixé le mois dernier, Microsoft a donc décidé de jeter l'éponge et d'économiser par là même plus de 40 milliards de dollars. La firme de Redmond a officialisé cette information hier sur son site internet. Voici la traduction française intégrale de la lettre de Steve Ballmer, le patron de Microsoft : (Publicité)

« Nous continuons de croire que notre offre d'acquisition avait un sens pour Microsoft, Yahoo! et le marché dans son ensemble. Notre objectif dans la poursuite d'une fusion avec Yahoo! était de fournir davantage de choix et d'innovation sur le marché et de créer une véritable valeur ajoutée pour nos actionnaires et nos employés.

Malgré tous nos efforts, et notamment l'augmentation de notre offre d'environ 5 milliards de dollars, Yahoo! n'a pas changé d'avis et accepté notre offre. Après mûre réflexion, nous pensons que la somme exigée par Yahoo! n'a pas de sens, et c'est dans l'intérêt des actionnaires et des employés de Microsoft, et des autres parties prenantes, que nous retirons notre proposition.

Nous avons une équipe en place talentueuse et un plan afin d'augmenter nos activités par le biais de nouveaux services innovants et des opérations stratégiques avec d'autres partenaires d'affaires. Bien que Yahoo! aurait accéléré notre stratégie, je suis convaincu que nous pouvons atteindre nos objectifs. »

Nous apprenons donc que Microsoft a proposé cinq milliards de dollars supplémentaires, et que nous pouvons nous attendre à de futurs accords (voire à des acquisitions ?) dans les mois et à années à venir.

Ce retrait résout quoi qu'il en soit un problème maintes fois évoqué, à savoir celui de la concurrence, notamment sur le secteur des messageries instantanées (MSN/WLM et Yahoo Messenger) et des courriers électroniques (Hotmail et Yahoo Mail).

Cet épisode est donc, à moins d'une énorme surprise, le dernier d'un feuilleton dont le premier épisode a débuté le 31 janvier 2008.


Big Buck Bunny : le film open source sort de son terrier[modifier]

02/05/2008 15:15 par Fabien B.

http://www.generation-nt.com/big-buck-bunny-blender-peach-film-libre-actualite-85931.html

Après le projet Orange et le court-métrage Elephants Dream, les projets Peach et Apricot ont plutôt bien avancé. Après plusieurs mois de travail, le film Big Buck Bunny est quasiment terminé. Sa sortie officielle est prévue pour la fin du mois de mai. Certains d'entre vous se souviennent peut-être d'Elephants Dream, le premier film 3D entièrement open source initié par la fondation Blender. Il avait été lancé en 2005 dans le cadre du projet Orange et avait été réalisé uniquement au moyen de logiciels libres, dont la suite Blender mais aussi The Gimp, Cinepaint....

Sorti en mai 2006, le film, ou plutôt le court-métrage - car celui-ci dure 10 minutes - avait remporté un certain succès et est toujours disponible sur le site officiel. Il est distribué sous licence Creative Commons Paternité (CC-BY) et les sources sont téléchargeables, réutilisables et modifiables par tous. Malgré tout, le film aura coûté environ 18 500 € / minute. Même si cela paraît beaucoup, il faut savoir qu'une grande production coûte au moins dix fois plus.

Un second court-métrage open source

Le projet Peach (ou pêche) a été dévoilé l'an dernier : il s'agissait de créer un second court-métrage open source. Dorénavant terminé - une première diffusion a eu lieu il y a quelques semaines - , le film a coûté la rondelette somme de 150 000 €. Une bande-annonce est disponible sur le site du projet. Répondant au doux nom de Big Buck Bunny, le film joue dans le domaine de la comédie, et devrait être disponible officiellement fin mai. Cependant, ceux qui ont acheté les versions DVD les recevront dans environ deux semaines.

Il semblerait qu'Elephants Dream n'ait pas spécialement attiré les professionnels vers Blender confronté à la concurrence de 3DSMax et Maya. Big Buck Bunny est donc un nouvel essai pour montrer les possibilités du logiciel, notamment au niveau des détails et de leur gestion. L'autre but avoué est le suivant : utiliser Blender en production et permettre ainsi de dévoiler ses défauts et les corriger.

L'abricot

Quant au projet Apricot, qui a débuté début février, celui-ci est toujours prévu pour juillet 2008. Il s'agit de créer un jeu vidéo open source, lui aussi distribué sous licence Creative Commons et dont les personnages seront basés sur ceux de Big Buck Bunny. Le jeu est développé en utilisant Blender bien entendu mais aussi le moteur 3D Crystal Space ainsi que le langage de programmation Python. Il sera multiplateforme : au minimum Mac OS X, Windows et GNU/Linux.

Visiblement, plusieurs objectifs sont visés : créer un jeu répondant aux normes commerciales, mais aussi améliorer CrystalSpace et Blender pour le développement de jeux.


Linux Desktop en entreprise : pour bientôt? -Nelson Dumais[modifier]

http://www.directioninformatique.com/DI/client/fr/DirectionInformatique/Nouvelles.asp?id=48228

02/05/2008 - Les discussions autour de l'utilisation de Linux dans les organisations, ou du logiciel libre en général, font beaucoup de bruit. S'agit-il d'un bruit de fond ou d'une lame de fond?

Dans le monde corpo, les informaticiens savent de quoi il est question quand ils entendent parler de Red Hat Enterprise Linux, de SuSE Linux Enterprise, de Xandros Server et autres Ubuntu Server, des « distributions » Linux conçues pour les organisations.

Le savorama du sieur Thorvald, Linus de son prénom, est ainsi fait que la plupart des variantes ont une mouture « entreprise ». Ce sont des produits qui se livrent à une solide concurrence entre eux et au nom desquels s'affairent des communautés d'utilisateurs prosélytes tous aussi enthousiastes les uns que les autres. Il faut donc croire que ces systèmes d'exploitation ont une vie active dans un marché essentiellement contrôlé par Microsoft.

Et tout le monde a entendu des histoires comme celle de la Gendarmerie nationale française qui achève sa migration vers 70 000 postes de travail Ubuntu, celle de l'Assemblée nationale française qui en utilise déjà 1 154, celle de ce groupe bancaire de Chicago ou de ces écoles de Russie, de la Macédoine et du Venezuela qui adoptent la plateforme Linux, sans parler de toutes ces histoires brésiliennes, italiennes, allemandes, belges, suisses, où de grands pans organisationnels, financiers ou autres sont passés en giron linuxien. En fait, il s'agit de consulter le site « Migrations vers les logiciels libres » pour en avoir une bonne idée. Il faut donc croire qu'il y a vraiment des entreprises sous Linux malgré l'embrigadement mondial sous les couleurs de Microsoft!

Où est Linux?

Pourtant, au Québec, si on veut voir ce système d'exploitation en action, il faut arpenter le marché « consommateur ». Les technophiles aiment souvent se divertir à la maison en bidouillant dans une « distro » de Linux, toutes étant gratuites en défroque grand public. Ainsi, Red Hat s'y encanaille sous le nom de Fedora, SuSE Linux sous celui d'OpenSUSE, etc. C'est la joie indicible de pouvoir taper « sudo apt-get install » en mode console. Conjoint voulant le demeurer, s'abstenir!

Par contre, si on visite une entreprise, aucun poste de travail ne semblera être sous Linux (si nous avons tort, écrivez-nous à redaction@directioninformatique.com pour nous le laisser savoir...); on y constatera plutôt l'implacable présence de Windows avec, parfois, une marginalité de postes sous Mac OS X. Les incidences éventuelles de Linux seront essentiellement le fait de serveurs, lourds et petits, où auront été installés Apache, MySQL, des gestionnaires de contenu (CMS) et une foule d'autres applications écrites en PHP.

Tout cela est bien vrai, reconnaît Jean-Luc Henry, chargé de projet (sécurité et système) au Techno Centre Logiciels Libres (TC2L), un rassemblement d'entreprises (dont IBM, Novell et InfoGlobe) ayant pignon sur rue dans la ville de Québec. « Mais beaucoup de choses sont en train de changer », me confie cet informaticien. En fait, nul n'est besoin de frotter une boule de cristal, pour deviner qu'à court terme, des choses intéressantes pour les tenants du logiciel libre et de Linux vont se passer, par exemple, dans la capitale quatre fois centenaire.

En faisant des liens avec ce que m'a dit, l'été dernier, Ross Chevalier de Novell Canada, je subodore que la solution SuSE Linux, la solution apparemment la mieux « OQLF-isée » du grand tout linuxien, pourrait se doter, bientôt, d'une belle vitrine au gouvernement du Québec. Et pas seulement dans les parcs de serveurs, mais aussi sur les bureaux.

Appareils abordables, Linux compris

De toute façon, réfléchit l'homme de TC2L, il y a une tendance presque lourde, celle de la prolifération de petites machines pas chères (200 $, 300 $, 400 $…), de petits appareils très peu énergivores qui se branchent en réseau et dans lesquels on installe une version « Desktop » de Linux, ainsi qu'un bon fureteur Internet. On peut également y ajouter quelques logiciels libres « Open Source » comme OpenOffice.org, un coffret bureautique très complet, ce qui risque, cependant, de ne pas être nécessaire. L'évolution se ferait présentement dans le sens de serveurs locaux ou à distance, des machines inféodées à Linux avec tout le bataclan nécessaire, avec lesquelles les petits postes de travail (clients légers pouvant être autonomes, si nécessaire) communiquent par protocole Internet (IP).

Il suffirait d'avoir dans les serveurs le logiciel nécessaire au bon fonctionnement de l'entreprise pour que tout baigne dans l'huile. L'argument voulant que GIMP, le logiciel graphique le plus utilisé sous Linux soit moins convivial que Photoshop Elements 6 d'Adobe, un logiciel Mac/Windows, ne tient pas ici. Pas plus que la rareté de beaux logiciels de traitement musical ou de recherche généalogique. On est en entreprise, pas à la maison!

En concédant qu'il est aussi onéreux de développer avec du logiciel libre que de le faire avec des produits Microsoft, on peut imaginer l'économie que représente néanmoins une telle implantation : économie en consommation d'énergie, en achat/entretien du matériel et du logiciel, frais de formation et en soutien technique; Jean-Luc Henry me cite des chiffres que je me dépêche d'oublier tant ils sont énormes.

Mais justement, qui peut former les utilisateurs, vaquer à la résolution de problèmes et s'adonner aux joies du soutien technique en giron Linux? N'est-ce pas la le méga hic? Une foule de petites firmes peuvent le faire, m'assure mon expert, incluant le vendeur même des équipements. IBM, Novell ou InfoGlobe, ne sont pas des sociétés évanescentes où l'on vend de la programmation en PHP, des DVD vierges en paquet de 50, du logiciel « grey market » et des jeux vidéo en solde. Donc, nous devrions être rassurés. Le sommes-nous?

Bien beau, mais pourquoi personne ne semble allumer? « C'est déjà très fort en Europe et ici, ça s'en vient », affirme Jean-Luc Henry. Le parc présentement sous Windows Server et XP devra être renouvelé d'ici quelques années. Pour quoi? Pour de gros PC quadricoeurs avec 2 ou 3 Go de RAM sous Vista ou Windows 7, cela dans un contexte économique pas facile, avec des concurrents chinois qui, eux, ne craignent pas d'utiliser Linux (Red Flag, une variante chinoise de Red Hat, serait la distro Linux la plus utilisée au monde…)? On peut le croire, mais on peut également en douter.

On peut présumer qu'au fur et à mesure qu'ils vont devoir remplacer des ordinateurs, mettre des logiciels à jour, moderniser ceci et optimiser cela, bref investir lourdement, les gestionnaires de 2009, 2010 et 2011 vont probablement vouloir bien évaluer cette tendance, avant de prendre une décision. Auquel cas, on pourrait assister à quelques brèches lourdes de conséquences côté compétitivité de nos entreprises et côté marge de profit chez Microsoft.

S'agit-il d'une probabilité probablement probable, d'un rêve en couleur ou d'une argutie de chroniqueur? On verra bien assez tôt!

Nelson Dumais est journaliste indépendant, spécialisé en technologies de l'information depuis plus de 20 ans.


Bilan numérique de Nicolas Sarkozy : réduction de la fracture numérique[modifier]

vendredi 2 mai 2008 , par RM

http://www.temps-reels.net/article1754.html

Un an déjà.. L’occasion de faire un premier bilan sur la politique numérique de Nicolas Sarkozy dans le domaine numerique. Les projets, les chantiers, les réalisations.

Nicolas Sarkozy avait pris, dans "La France à l’ère numérique", une tribune publiée par le Journal du net, 20 avril 2007 une série d’engagements lors de la campagne du printemps 2007.

Où en est-on dans la mise en oeuvre de cette feuille de route numérique ?

11. Doubler le nombre de foyers équipés

Commentaire : Excellente proposition.

La "fracture numérique" épouse de très près les contours de la "fracture sociale". Dans une société où les ordinateurs et les réseaux sont devenus des moyens essentiels pour communiquer, agir, produire, ce sont toujours les mêmes catégories de populations (chômeurs, personnes handicapées, femmes isolées) qui ont des difficultés à s’approprier ces nouvelles manières de faire et ces nouvelles manières d’être.

Certes, le taux d’équipement en ordinateurs progresse. Selon une enquête SVM-Gfk de 2007 , la croissance serait de 5,5 % pour l’année 2006, soit 1,5 millions de nouveaux foyers. Mais la même étude montre que parmi les foyers non équipés, 60 % déclarent qu’ils ne s’équiperont probablement jamais. Malgré les baisses de prix, le coût que représente l’acquisition d’équipement reste l’un des freins majeurs : 46 % des foyers non équipés interviewés espèrent avoir les moyens d’en acheter.

Le sous-équipement touche d’abord les ouvriers, employés, retraités et étudiants

Seulement 61 % des ouvriers, 35 % des personnes au foyer et 24 % des retraités disposent d’un ordinateur à la maison. Les taux de connexion à Internet sont également significatifs : 42 % des indépendants, 51 % des employés, 38 % des ouvriers, 25 % des personnes au foyer et 14 % des retraités uniquement sont connectés à Internet à la maison.

Renaissance Numérique avait formulé une série de propositions avec pour objectif 75% des foyers connectés et équipés d’ordinateur.

Pour atteindre cet objectif d’équipement et de connexion d’ici 2012, il importe que État joue désormais son rôle de soutien à l’action locale et de garant de la solidarité entre les territoires et de la cohérence de leur action.

Les collectivités locales sont les mieux placées pour élaborer et conduire les projets d’aménagement et d’équipement qui s’imposent : donation, recyclage, location ou achats groupés d’ordinateurs, soutien aux étudiants boursiers, tarif ADSL réduit pour les HLM, mise à disposition d’infrastructures, couverture des zones blanches du haut débit, etc.

Au cours des dernières années, des collectivités locales ont d’ailleurs engagé des démarches en ce sens, malgré l’absence de soutien du gouvernement en place. Le département des Landes a mis un ordinateur portable à la disposition de plus de 20 000 collégiens de 3ème et 4ème. Après avoir prêté 60 000 portables aux collégiens de quatrième et de troisième du département, le Département des Bouches-du-Rhône a décidé de donner ce matériel dès l’année prochaine. L’opération « Ordi 35 » lancée par l’Ille-et-Vilaine a concerné 11 200 élèves.

Il est possible que le gouvernement ait pris des initiatives dans ce domaine. Si c’est e cas, c’est dans la plus grande discrétion.

12. Un point d’accès public à internet dans au moins un tiers de nos communes.

Il existe en France un réseau de 3700 espaces publics numériques. Lancés sous le gouvernement Jospin, ils ont été voulus non seulement comme des lieux d’accès public à l’internet, mais aussi et surtout comme des lieux d’éducation populaire à la culture numérique. Ce réseau est aujourd’hui mal en point.

Comme ailleurs, les gouvernements Raffarin et Villepin a abandonné son rôle de solidarité nationale. Son action se limite aujourd’hui à l’attribution d’un label « Netpublic » (qui n’apporte aucun financement) et à de la communication. Beaucoup de régions et de départements qui ont soutenu l’investissement initial s’interrogent maintenant sur la poursuite de leur appui. Face à ce risque, bien des communes et des intercommunalités se retrouvent démunies, notamment pour payer les animateurs.

Il est possible que le gouvernement ait pris des initiatives dans ce domaine. Si c’est le cas, c’est dans la plus grande discrétion.

13. Favoriser les offres matérielles premier-prix, pour lesquelles les logiciels libres sont un véritable atout.

14. Priorité à la formation numérique : Révision des programmes et référentiels, trop centrés sur la pratique à l’heure où c’est par la connaissance de la technique qu’on s’affranchit de ses contraintes.

15. Une politique adaptée aux besoins de ceux qui ont du mal à franchir le pas du numérique

• seniors

• foyers à faibles revenus

• étudiants à faibles revenus

En 2004, 100% des étudiants déclaraient utiliser régulièrement Internet, mais seulement 22 % possédaient un ordinateur portable.

Le Gouvernement Raffarin avait lancé l’opération micro-portable étudiant pour permettre permet aux étudiants qui le souhaitent d’acquérir un micro-portable. Cette opération associait des constructeurs et des banques qui proposaient des financements à taux préférentiels.

En 24 mois, 450 000 micro-portables ont été vendus dans le cadre de cette opération. Le coût des ordinateurs et les exigences des banques en matière de solvabilité ont laissé de côté les étudiants disposant de faibles ressources. En 2006, 30 % des étudiants (soit environ 775 000) ont reçu une aide financière de l’état.

Il est possible que le gouvernement ait pris des initiatives dans ce domaine. Si c’est le cas, c’est dans la plus grande discrétion.


Les claviers d'ordinateur sont parfois plus sales que les toilettes[modifier]

Actualité publiée par CommentCaMarche le vendredi 2 mai 2008 à 13:40:00

http://www.commentcamarche.net/actualites/les-claviers-d-ordinateur-sont-parfois-plus-sales-que-les-toilettes-5846589-actualite.php3

(Paris - Relax news) - Les claviers des ordinateurs renferment parfois plus de microbes et bactéries que des toilettes, d'après une étude britannique commandée par le magazine Which? Computing. Pour les besoins de l'enquête, un biologiste a examiné, dans une entreprise londonienne, 33 claviers d'ordinateur, ainsi que le siège des toilettes et la poignée de portes des toilettes. Parmi les claviers analysés, 4 pouvaient être dangereux pour la santé.

Le scientifique qui a dirigé l'étude a même recommandé de ne plus utiliser l'un des claviers avant de l'avoir nettoyé, car sa teneur en bactéries était 150 fois supérieure à la limite maximum.

Ces résultats sont inquiétants, d'autant que de nombreuses personnes mangent devant leur ordinateur, et incorporent donc ces bactéries dans leur alimentation. Selon l'auteur de l'étude, il serait moins dangereux de prendre son déjeuner aux toilettes que devant son ordinateur.

Ceci est d'autant plus vrai que, selon une enquête menée auprès de 4.000 personnes, 10% d'entre elles ne nettoieraient jamais leur souris, et 10 à 11% ne désinfecteraient jamais leur clavier. Par ailleurs, 46% des personnes interrogées ne nettoient leur clavier qu'une fois par mois ou moins.

Pour une meilleure hygiène, il est conseillé de se laver souvent les mains, et de nettoyer régulièrement son clavier et sa souris. Pour nettoyer le clavier, il convient de le retourner et de le secouer, pour extraire les particules qui s 'y seraient nichées.


Adobe ouvre les spécifications de sa technologie Flash[modifier]

Et supprime en même temps les restrictions d'utilisation

http://www.pcinpact.com/actu/news/43414-adobe-flash-specifications-ouverture.htm

Adobe a lancé hier une initiative qui risque de faire du bruit, car elle rassemble plusieurs éléments qui étaient attendus depuis longtemps. Il s’agit de l’Open Screen Project, dont le but est de permettre un environnement de développement puissant pour la création d’une « expérience » Internet riche à travers différents médias comme la télévision, les ordinateurs, les appareils mobiles et plus globalement l’électronique grand public.

Point d’orgue du projet ? La technologie Flash évidemment. Et c’est là que le sens du mot « Open » prend son sens car, sans parler d’ouverture du code, Adobe a décidé de frapper un grand coup en :

        • Supprimant toutes les restrictions d’utilisation des spécifications SWF ainsi que FLV/F4V
        • Publiant les API nécessaires au portage du Flash Player
        • Publiant les protocoles Adobe Flash Cast et AMF
        • Supprimant tous les coûts rattachés aux licences d’utilisation

flash adobeAvec l’ouverture des spécifications du Flash et le retrait des spécifications associées, le format va probablement gagner en efficacité et en public car certaines situations désagréables vont pouvoir enfin peut-être se régler.

La situation du lecteur Flash par exemple sous Linux est loin d’être confortable. Il existe, dans les grandes lignes, le lecteur officiel d’Adobe, mais qui n’est pas disponible pour les distributions 64 bits, et des alternatives qui, elles, sont compatibles mais ne prennent pas en charge toutes les fonctionnalités de Flash.

Le projet est soutenu par un grand nombre d’entreprises, parmi lesquelles ARM, Chunghwa Telecom, Cisco, Intel, LG Electronics Inc., Marvell, Motorola, Nokia, NTT DoCoMo, Qualcomm, Samsung Electronics Co., Sony Ericsson, Toshiba ou encore Verizon Wireless. Cette ouverture, qui va donc avoir lieu très prochainement, et graduellement, concernera aussi l’environnement AIR par la suite.

Adobe joue donc la carte de l’opération séduction en faisant de sa technologie une brique que tous les maçons du logiciel pourront utiliser sans restrictions et en pouvant désormais créer des lecteurs Flash pour tous types de supports.

Rédigée par Vincent Hermann le vendredi 02 mai 2008 à 11h46


17 %[modifier]

C'est la proportion d'entreprises du secteur privé ayant indiqué avoir utilisé des logiciels libres, contre environ 10 % à peine deux années auparavant, lorsque Statistique Canada a commencé à mesurer cette donnée. Dans le secteur public, c'est la moitié des organismes qui affirment avoir utilisé des logiciels libres en 2007. Par ailleurs, toujours en 2007, 3 % des entreprises du secteur privé et 13 % des organismes publics ont mentionné qu'ils personnalisaient leurs logiciels libres.

http://www.directioninformatique.com/DI/client/fr/DirectionInformatique/Nouvelles.asp?id=48157


Microsoft permet à la police de déjouer sa solution de cryptage BitLocker[modifier]

Philippe Astor, publié le 30 avril 2008 Tags: sécurité, cryptage, microsoft

http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39380813,00.htm

Sécurité - La firme de Redmond a mis à la disposition des forces de police un ensemble d'outils qui déjouent son propre logiciel de cryptage BitLocker. À condition d'y recourir directement sur les ordinateurs présents sur une scène de crime.

Face à l'utilisation croissante de la cryptographie par le crime organisé sur internet, Microsoft a développé un ensemble d'outils à l'attention des forces de police, qui permet de contourner sa propre solution de cryptage, BitLocker. Baptisé « Computer Online Forensic Evidence Extractor » (COFEE), ce package, mis gracieusement à leur disposition par Microsoft depuis le mois de juin 2007, est aujourd'hui utilisé par quelques 2 000 agents de par le monde.

L'initiateur du projet chez Microsoft, Anthony Fung, qui dirige la division Sureté et lutte contre la contrefaçon pour la région Asie-Pacifique, fut officier de policier à Hong Kong pendant 12 ans. Il connaît donc parfaitement les procédures utilisées pour saisir les ordinateurs lors d'investigations : dans nombre de pays, ils sont encore débranchés systématiquement et enlevés de la scène du crime avant d'être soumis aux experts.

Selon Anthony Fung, c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire : « Ils finissent par se rendre compte qu'une fois l'ordinateur débranché, ce qui était la règle à suivre, beaucoup d'informations potentielles sont perdues », explique-t-il. En effet, tant que la session du criminel est ouverte, les données cryptées restent accessibles en clair aux enquêteurs.

Plus de 150 outils stockés sur une clé USB

C'est là qu'intervient COFEE, qui réunit plus de 150 outils pouvant être stockés sur une clé USB ; un véritable couteau suisse pour officiers de police, qui permet d'intervenir en présence de n'importe quel logiciel de cryptage. COFEE ne fournit pas un moyen de contournement ou l'accès à une back door. Il prend une photo instantanée de toutes les données critiques présentes sur le disque dur ou en mémoire vive en l'espace de 20 minutes, quand il faut quatre heures pour réaliser l'opération manuellement. En Nouvelle-Zélande, cette solution a, par exemple, permis l'arrestation d'une personne impliquée dans une affaire de pornographie infantile. Les agents y ont recours dans une quinzaine de pays, dont les États-Unis.

« Les fournisseurs de logiciels permettant d'établir des preuves légales doivent veiller à ce qu'ils soient le plus résistant possible à la fraude », fait cependant observer un expert à IDG News. Il suffirait de soumettre toute introduction d'une clé USB à un mot de passe pour barrer la route à COFEE, ajoute-t-il.

Les forces de police disposent cependant d'autres moyens de parvenir à leurs fins, comme demander l'autorisation à un juge de « casser » le mot de passe ou contraindre le criminel à le divulguer. Était-il si opportun que cela pour Microsoft de défaire avec COFEE ce qu'il a fait avec BitLocker ? « Peut-être devraient-ils consacrer leurs efforts à rendre BitLocker plus sûr », estime l'expert interrogé.

Par Philippe Astor, ZDNet France


Copie privée : la taxe sur les DVD Blu-ray en bonne voie[modifier]

la rédaction, publié le 29 avril 2008 Tags: dvd, blu-ray, video, réglementation

http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39380775,00.htm

Alors que son fonctionnement est examiné par le gouvernement, la commission d'Albis, chargée de fixer les rémunérations à appliquer aux supports numériques, s'est penchée sur le cas des DVD Blu-ray.

Le 17 mars, les représentants de l'industrie audiovisuelle ont souhaité pouvoir présenter dès que possible une proposition de barème concernant ces DVD haute définition, afin qu'ils n'échappent pas à la redevance pour copie privée, au même titre que les DVD et CD actuels. Toute la question est de savoir comment taxer ce support qui dispose d'une capacité de stockage près de cinq fois supérieure : 50 Go à comparer avec les 8,5 Go des DVD classiques en double couche.

Selon les ayants droit, le consommateur aura deux options face à cette capacité accrue : soit enregistrer une oeuvre en haute définition, soit enregistrer plusieurs oeuvres de moins bonne qualité. Mais du fait qu'il existe peu d'oeuvres disponibles au format HD, ils ont estimé que le Blu-ray servira d'abord dans le cadre de la seconde option. Ils considèrent donc que le montant total de la rémunération d'un DVD Blu-ray doit être supérieure à celle du DVD actuel (un peu plus d'un euro).

La poursuite des discussions sur ce dossier est à l'ordre du jour de la prochaine réunion de la commission d'Albis prévue pour le 6 mai prochain. Un premier barème devrait y être présenté.

Par la rédaction, ZDNet France


GENCI et le CEA passent commande d’un supercalculateur Bull NovaScale sous Linux[modifier]

30 avril 2008 dans Matériels

http://www.toolinux.com/news/materiels/genci_et_le_cea_passent_commande_d_un_supercalculateur_bull_novascale_sous_linux_ar10509.html

GENCI (Grand Equipement National de Calcul Intensif) et le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) ont commandé à Bull un flambant neuf supercalculateur NovaScale pour des travaux de recherche fondamentale, une architecture associant Linux et logiciels libres.

GENCI et le CEA s’associent pour commander un supercalculateur Bull NovaScale pour accélérer l’innovation et la recherche fondamentale. Il sera utilisé par la communauté de la recherche française dans les domaines de la climatologie et le développement durable, la recherche spatiale et l’aéronautique, l’énergie, les sciences de la vie et de la matière.

Le nouveau supercalculateur est conçu autour d’une architecture hybride pour les applications de production et de recherche. Il porte à plus de 300 téraflops la puissance du complexe de calcul scientifique du site de Bruyères le Châtel qui devient ainsi le premier d’Europe dans le domaine civil

Il s’agit d’un cluster associant 1068 noeuds de 8 coeurs chacun - des processeurs Intel - développant une puissance de 103 Téraflops et 48 noeuds GPU de 512 coeurs chacun apportant une puissance supplémentaire théorique de 192 Téraflops. Les applications, qu’elles s’exécutent sur les processeurs généralistes ou sur les GPU, ont accès à une mémoire de 25 Téraoctets. Elles ont également accès au travers du système de fichier Open Source Lustre à l’ensemble de la capacité de stockage du CCRT portée à 1 Pétaoctets de disques.

Ce supercalculateur, première machine hybride en Europe, est basé sur une architecture associant Linux et logiciels libres. Bull Advanced Server, la pile logicielle mise à la disposition des ingénieurs par Bull, fait un large appel au monde de l’Open Source.

Le supercalculateur sera déployé au début de l’année 2009.


Le moteur de recherche de code open source Koders se fait racheter[modifier]

En mettant la main sur le leader des moteurs de recherche de codes open source, Black Duck Software veut renforcer sa position. Philippe Richard, 01net., le 30/04/2008 à 11h43

http://www.01net.com/editorial/379156/le-moteur-de-recherche-de-code-open-source-koders-se-fait-racheter/

Plus de 766 millions de lignes de code écrites dans plus de 30 langages. Pour les développeurs, le californien Koders est une mine d'or. Le 28 avril 2008, ce moteur de recherche gratuit, spécialisé dans les codes open source, est devenu la propriété d'un autre américain, Black Duck Software.

Créée en 2002 dans le Massachusetts, cette société est spécialisée dans le conseil autour de la propriété intellectuelle sur les logiciels open source. Elle possède l'une des banques de données open source les plus complètes avec 520 millions de codes. Le rachat du moteur de recherche Koders lui permet de renforcer son positionnement qui est de faciliter la tâche des entreprises souhaitant intégrer des codes open source ou de tierce partie en toute légalité.

Dès l'annonce de cette acquisition, l'entreprise américaine a annoncé différentes mesures. Premièrement, les logiciels-robots utilisés par le moteur de recherche pour traquer le moindre code source open source disponible sur des sites spécialisés (notamment ceux tenus par des développeurs et des communautés comme CollabNet qui accueille plus d'un million de programmeurs) et des projets open source (comme Apache, Mozilla, Novell Forge...), vont être améliorés. Un véritable défi car selon Krugle, le concurrent direct de Koders, il y aurait aujourd'hui plus de 100 millions de pages Web dédiées à la programmation et quelque 20 millions de fichiers de code source.

La seconde mesure va être un élargissement de la base de données. Black Duck renforcera la base de références de Koders.com en y intégrant les codes et les métadonnées issues de sa propre banque de données. 30 000 développeurs

Avec ces deux mesures, l'entreprise cherche à atteindre plusieurs objectifs. Premièrement, augmenter le nombre de développeurs qui se connectent chaque jour pour faire des requêtes par langages (Ada, Asp, Assembleur, C, C++, C#, Delphi...) et par licences (ASL, GPL, W3C...). Actuellement, ils sont environ 30 000 par jour.

Deuxièmement, cette énorme base de données pourra être exploitée pour repérer des violations de licence, des problèmes de vulnérabilité ou des lignes de code obsolètes.

Troisième but : encourager les entreprises à passer à l'open source. Interrogé par eweek.com, Doug Levin, patron de Black Duck, estime en effet que les résultats de cette acquisition permettront aux entreprises d'utiliser des logiciels libres afin d'accélérer le développement et de réduire les coûts des programmes.

Quatrième et principal objectif inavoué : tenir tête à la forte concurrence constituée d'une dizaine de moteurs dont les plus importants sont Codase, le pionnier Krugle, qui commercialise depuis l'automne dernier une version entreprise de son moteur, et Google, qui a amélioré son moteur de recherche de code source Google Code Search, lancé en octobre 2006.


Pourquoi Ubuntu 8.04 m'a convaincu[modifier]

Christophe Guillemin, publié le 29 avril 2008 Tags: linux, système d'exploitation, ubuntu

http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39380771,00.htm

Technologie - Très accessible, la distribution Linux de Canonical représentait la bonne opportunité pour tester un OS libre. Après quelques jours d'utilisation, sa suite complète de logiciels m’a convaincu de délaisser Windows. Seule faiblesse, l'installation déconcertante d'applications.

Utilisateur de Windows au bureau et à mon domicile, l'idée de passer à un OS Linux m'a toujours séduit, même si je n'ai jamais été convaincu par les Red Hat Linux, Mandriva et autres distributions de Suse, difficiles d'accès. Et puis est arrivé Ubuntu, aujourd'hui la plus populaire des distributions Linux. À tel point qu'elle équipe les PC de nos députés et bientôt les 70 000 postes de la gendarmerie.

« C'est un système pensé pour être accessible aux débutants, la prise en main est très rapide », indiquait récemment à ZDNet.fr, le colonel Nicolas Géraud, à l'origine du déploiement de l'OS sur les postes des gendarmes. Il a retenu la version 8.04, dont la mouture finale a été publiée le 24 avril.

Le moment semble donc venu de passer le cap. Première crainte toutefois : comment abandonner Windows ? Le premier argument en faveur d'Ubuntu 8.04 est justement qu'il n'est pas nécessaire d'abandonner Windows.

Le système peut très facilement être installé à côté de l'OS de Microsoft, grâce à son module d'installation Wubi qui propose l'option « Installer dans Windows ». Il permet d'installer Ubuntu sur le même disque que le système de Microsoft, sans avoir à créer une partition.

De quoi rassurer le sceptique que je suis. J'ai depuis plusieurs années un système Windows XP stable, avec bon nombre de personnalisations et des jeux que je ne retrouverai par sur Ubuntu. Je n'ai donc aucune envie de l'effacer du disque dur.

Moins d'une heure d'installation

Je télécharge donc, depuis Windows, les 700 Mo de données correspondant à Ubuntu 8.04 ; je lance ensuite la procédure d'installation « Installer dans Windows ». Plutôt que de graver un CD, j'utilise le logiciel Alcohol 120% pour charger l'image ISO dans un lecteur CD virtuel.

Test d'Ubuntu 8.04

Première bonne surprise : l'installation est totalement automatisée et s'effectue sans encombre. Il faut compter quinze minutes pour la copie des fichiers, puis encore environ une demi-heure après le redémarrage et l'installation proprement dite du système.

Une fois l'opération réalisée, je dispose comme prévu d'un « dual-boot », c'est-à-dire un menu au démarrage de l'ordinateur me demandant si je souhaite lancer Windows ou Ubuntu. Rien de plus simple.

Je lance donc Ubuntu. Première constatation : la plupart des vieux réflexes acquis avec Windows fonctionnent toujours. Fenêtres, menus, clics de souris... la navigation dans l'OS libre est très proche de celle du système de Microsoft.

Graphiquement, Ubuntu avec son environnement Gnome 2.22 n'a rien à envier à Windows XP, ni même à Vista. Avantage cependant pour l'interface d'Ubuntu, les deux bureaux sont disponibles en parallèle par défaut, avec la possibilité de passer de l'un à l'autre d'un seul clic. Une bonne idée pour classer, par exemple, toutes les icônes bureautiques sur un bureau, et les multimédias sur l'autre.

Une distribution complète

En naviguant d'un menu à un autre, je prends conscience de la différence entre un simple OS et une distribution Linux. Tout est fourni, et c'est là une autre bonne surprise d'Ubuntu 8.04. OpenOffice 2.4 intègre le traitement de texte, le tableur, un outil de présentation et bien d'autres composants. Le logiciel de gravure Brasero permet de réaliser des CD musicaux ou de data, mais aussi des DVD vidéo. La navigation sur le Net s'effectue sans surprise avec Firefox 3 bêta 5. La messagerie instantanée est Pidgin (compatible avec Windows Live, Yahoo, etc.) Ubuntu intègre même le client BitTorrent Transmission, qui se révèle plutôt efficace.

Après quelques jours d'utilisation, je finis par me passer de Windows. Du moins pour les usages bureautiques. Regarder les films avec le lecteur vidéo Totem se révèle très simple. Tous mes fichiers stockés sur les autres disques sont toujours accessibles depuis Ubuntu. Au final, Windows ne me sert plus qu'aux jeux.

L'installation de programme désoriente

J'ai néanmoins quelques critiques à formuler. Première déception, même si la faute n'est pas à chercher du côté d'Ubuntu, je n'ai pas pu télécharger de fichiers musicaux sur le site Fnacmusic. Le site reconnaît que je dispose d'un système Linux et ne me donne accès qu'au catalogue en MP3, et non aux fichiers compatibles Windows Media Audio. Or, le catalogue MP3 est bien moins large. De quoi pousser à utiliser BitTorrent Transmission.

Autre déception, ou plutôt déstabilisation : l'installation de nouveaux logiciels. Comme je l'ai lu par la suite sur les forums spécialisés, il faut oublier les principes d'installation de Windows. Avec Ubuntu, l'ajout de nouveaux programmes se fait de manière centralisée, via un module dédié ou via des lignes de code à taper dans la console. Un peu comme avec « l'installer » de l'iPhone pour ceux qui ont testé le système. Terminé le principe d'aller sur site, de télécharger les données puis de lancer une installation automatisée.

Plutôt que la ligne de commande, j'opte pour l'utilisation de l'outil Synaptic qui offre au moins une interface graphique pour l'installation de logiciels. Pour installer, par exemple, le lecteur multimédia VLC, il faut taper VLC dans le moteur de recherche de Synaptic, qui va lui-même télécharger les paquets correspondants. Ensuite, après deux ou trois validations, le programme est installé. Ce n'est pas très compliqué mais assez déstabilisant. Sans doute que je m'y habituerais et qu'un jour je passerai même à la ligne de commande. Mais pour l'heure, le principe de Windows me semble plus naturel.

Test d'Ubuntu 8.04 Un bilan globalement positif

Au final, ces quelques jours avec Ubuntu laissent un sentiment plus que positif. Je n'envisage d'ailleurs pas de le désinstaller mais plutôt d'apprendre à mieux l'utiliser. À mon sens, ses points forts sont : - une prise en main rapide et une bonne ergonomie basée sur une interface qui ne déconcertera pas les novices ; - un lancement rapide et des performances plutôt bonnes (il s'agit d'un sentiment général et non d'un test) ; - on peut se passer d'antivirus puisque Linux n'intéresse pas les auteurs de programmes malveillants (un antivirus est tout de même fourni avec Ubuntu) ; - la distribution est complète ; il n'est quasiment pas nécessaire d'ajouter des logiciels (leur installation est à mon avis le seul point faible, en partie dû aux habitudes Windows).

J'oubliais : le système est totalement gratuit. Seul le support est payant et, franchement, les forums spécialisés regorgent d'aides en tout genre fournis par la communauté d'utilisateurs.

Ubuntu 8.04 se révèle donc une très bonne distribution pour découvrir Linux. Et tout est réversible : si l'OS libre ne satisfait pas son utilisateur, il lui suffit de se rendre dans le menu « Ajout/suppression de programme » de Windows et de désinstaller Ubuntu. Il ne laissera alors aucune trace sur le disque. De quoi convaincre les plus sceptiques.

Si, vous aussi, vous avez découvert Linux avec Ubuntu 8.04, faites-nous part de votre expérience dans l'espace dédié aux commentaires ci-dessous, ou par e-mail à l'adresse suivante : redac-zdnet@cnet.com.


Ulteo AS jette un pont entre Linux et les systèmes en ligne[modifier]

Le nouveau système Linux Ulteo Application System est couplé à un environnement de travail et de sauvegarde en ligne.

Christophe Dutheil 28-04-2008

http://www.vnunet.fr/fr/news/2008/04/28/ulteo_as_jette_un_pont_entre_linux_et_les_systemes_en_ligne

Combien de fois vous êtes-vous retrouvés bloqués au travail par l'absence d'un document que vous utilisez fréquemment à domicile ? Ou inversement. Ulteo - le nouveau projet de Gaël Duval, co-fondateur de la société Mandrakesoft (devenu Mandriva), pourrait vous aider à remédier à ce "cauchemar".

En gestation depuis 2006, cet outil repose sur un nouveau système d'exploitation (Ulteo Application System ou Ulteo AS) basé sur Debian. Il peut désormais être téléchargé et installé en version bêta, gratuitement.

Pas une énième distribution Linux

"C'est un système Linux qui s'articule avec des services en ligne, à savoir Ulteo Online Desktop", explique Gaël Duval, à l'origine du projet. "L'idée n'est pas d'offrir une énième distribution Linux mais bien un système qui va permettre de synchroniser les données personnelles dans un espace en ligne et qui sera mis à jour automatiquement, sans avoir à le faire soi-même", poursuit-il. Avant d'ajouter qu'une nouvelle extension pour les systèmes Windows sortira dès lundi. Elle permettra de jeter un pont entre un ordinateur tournant sous un système Windows et un système Ulteo AS.

Comment ça marche ? Tout d'abord, il vous faut créer un compte sur le site d'Ulteo. Téléchargez et gravez ensuite Ulteo AS (le fichier pèse 693 mégaoctets) et installez-le sur votre ordinateur. Ulteo AS vous offrira un accès à un pack standard de logiciels libres répandus comme Firefox, OpenOffice, Gimp ou Kpdf (pour la visualisation des fichiers PDF). Un pack de logiciels clients qui est complété par d'autres services en ligne, portés sur Ulteo Online Desktop.

Autosync, la synchronisation automatisée

Le gros intérêt d'Ulteo AS réside dans un petit dossier baptisé "Autosync". En effet, tout ce qui est sauvegardé dans ce dossier est automatiquement synchronisé dans votre espace en ligne (Ulteo Online Desktop) et donc accessible à distance. Sont également régulièrement répliqués dans cet espace des données comme les bookmarks ou signets du navigateur et les contacts de la messagerie.

Bref, à l'heure où Microsoft planche sur Live Mesh et Apple sur Time Capsule et .Mac, le système d'exploitation Linux vient-il à son tour de trouver l'extension web qui lui faisait défaut ? Selon Gaël Duval, "Il est clair que tout le monde va un peu dans le même sens actuellement. Les systèmes d'exploitation traditionnels vont de plus en plus s'interconnecter avec le monde en ligne".

Reste pour Ulteo à monétiser ses services. "Nous avons déjà une boutique en ligne sur notre site où nous commercialisons différents services 'premium'. Il est clair que ce service a un coût pour nous en terme de stockage et de bande passante. Le service de base est et restera gratuit mais il faudra payer pour augmenter les capacités de stockage et les délais de synchronisation", conclut Gaël Duval.


Notre projet n'a pas vocation à devenir lucratif[modifier]

la rédaction, publié le 28 avril 2008 Tags: linux, système d'exploitation, développement, ubuntu

http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39380752,00.htm?xtor=EPR-100

Le système d'exploitation Debian, basé sur le noyau Linux, doit rester un projet de développement communautaire non commercial, selon Steve McIntyre, à la tête du projet depuis le 17 avril. « Je crois fermement qu'il y a toujours une place pour un projet à but non lucratif comme Debian », explique le responsable dans un entretien accordé à notre rédaction britannique.

Steve McIntyre n'entend pas suivre l'exemple de Red Hat ou Suse qui reçoivent de fortes subventions d'IBM, HP ou Dell, mais qui doivent ensuite prendre en compte les intérêts commerciaux de leurs mécènes.

« Nous avons une large communauté de contributeurs avec toutes sortes de parcours (backgrounds) et diverses compétences. Tenter de leur imposer un processus de développement plus formel comme celui d'une entreprise pourrait entraîner leur départ, et potentiellement tuer le projet. »

Mieux communiquer autour de Debian

Steve McIntyre souligne aussi l'importance de mieux communiquer afin d'améliorer le développement et de faire connaître davantage la distribution Debian. « Un de mes principaux objectifs est de travailler sur la communication, à l'intérieur du projet mais également à l'extérieur. Je veux encourager tous les développeurs à parler plus de ce qu'ils font. »

Lancé en 1993, le projet Debian est juridiquement mené dans le cadre d'une association à but non lucratif nommée SPI (Software in the Public Interest). Elle sert de base à de nombreuses autres distributions Linux, à commencer par Ubuntu, actuellement l'OS libre le plus populaire. La dernière version majeure de Debian est la 4.0, qui date d'avril 2007.

Par la rédaction, ZDNet France


L'Europe passe le cap des 100 millions de connectés au web[modifier]

Par Vincent Hermann PCINpact - Lundi 28 avril, 17h26

http://fr.news.yahoo.com/pcinpact/20080428/ttc-l-europe-passe-le-cap-des-100-millio-c2f7783.html

La Commission européenne vient de délivrer un rapport encourageant sur la situation de l’Union face à Internet. Il apparaît que le vieux continent affiche une très bonne tenue devant l’accès au web, en particulier dans le secteur du haut débit, face à des pays comme les États-Unis et le Canada.

Selon la Commission, le cap symbolique des 100 millions d’utilisateurs de connexions haut-débit a été franchi. Le rapport sur la progression des technologies de l’information et de la communication indique qu’environ 150 000 foyers ont été surveillés dans les 27 États membres de l’Union. L’un des chiffres les plus positifs est sans doute que 96 % des écoles sont désormais reliées à Internet, tandis que 77 % des entreprises utilisent ce mode de communication pour les opérations bancaires.

Cependant, si l’Europe se place en termes d’utilisateurs 20 % au-dessus des États-Unis et du Canada réunis, il ne faut pas oublier qu’il existe de grandes inégalités à travers toute l’Union :

- 40 millions d’Européens n’ont toujours pas accès au web

- Certains pays ont une proportion relativement faible d’utilisateurs connectés :

- Un tiers des italiens

- Un quart des Grecs

- Un cinquième des Roumains

Côté haut-débit uniquement, la Commission chiffre à 20 % le nombre de connectés en profitant actuellement. Elle a pour objectif de faire grimper ce score à 30 % sur les deux prochaines années, comme nous l'indiquions dans cette actualité.

Enfin, sur le chapitre de l’administration en ligne, le Royaume-Uni remporte la palme avec 90 % de tous les services basiques accessibles depuis Internet. À l’inverse, les habitants de la Pologne, de la Bulgarie et de la Slovaquie doivent nécessairement se déplacer pour toute opération.


52 millions d'enfants brésiliens apprendront via Linux[modifier]

28/04/2008 00:15 par Fabien B.

http://www.generation-nt.com/linux-kde-education-bresil-actualite-83371.html

L'adoption de logiciels open source n'a pas lieu que dans la gendarmerie française ou à l'assemblée nationale. Plus tôt, plusieurs pays, dont le Brésil, ont décidé d'adopter ces solutions pour leurs administrations. Une nouvelle étape sera bientôt franchie avec la mise en place de nombreux équipements informatiques destinés aux enfants brésiliens.

Cela fait plusieurs années déjà que le Brésil a décidé de miser sur le logiciel libre. La raison principale invoquée était celle du coût financier. Après les administrations, c'est au tour des enfants de passer par la case du Libre.

Le gouvernement prévoit en effet, en l'espace de deux ans, que plus de cinquante millions d'enfants seront formés à l'aide des logiciels libres. Le ministère de l'éducation brésilien a développé la version 2.0 d'une distribution basée sur Debian, appelée Linux Educacional. La version utilise l'environnement de bureau KDE, dans sa version 3.5, et profite des jeux et des applications éducatives en provenance du projet KDE-Edu.

Chaque classe déployée utilisera un serveur central et sept ordinateurs qui peuvent supporter chacun deux jeux de claviers et souris. Le tout sera relié grâce au WiFi. En tout donc, une quinzaine de postes seront accessibles par salle. La configuration est destinée aux classes urbaines. Dans le cas rural : pas de serveur et un ordinateur pour cinq souris et claviers. Un autre projet, visant à déployer 150 000 machines, est en cours, mais aucun détail n'a été donné.

Pour cette année 2008, un peu de moins de 30 000 salles devraient être déployées, dont la matériel sera utilisé par environ 36 millions d'enfants. C'est en 2009 que le chiffre de 52 millions d'étudiants concernés devrait être atteint.

Pour ce qui est de la version 4 de KDE, disponible depuis maintenant quelques mois, elle sera probablement incluse plus tard, mais ce n'est pas encore à l'ordre du jour. Notons également que GNU/Linux connaît un certain nombre de projets dans le domaine de l'éducatif, et plusieurs distributions y sont déjà consacrées, telle Edubuntu. Source : Piacentini


Linux s'invite dans les portables de Nokia[modifier]

28-04-2008 Par la rédaction

http://www.silicon.fr/fr/news/2008/04/28/linux_s_invite_dans_les_portables_de_nokia

Nokia confirme son intérêt pour le pingouin

Le géant des télécommunications, le finlandais Nokia, s'intéresse sérieusement à Linux et annonce l'intégration prochaine d'Ubuntu et QT dans certains de ses terminaux.

L'annonce est officielle et sort de la bouche de Quim Gil, le responsable plate-forme du finlandais.

Le but de l'opération est selon Gil, de favoriser les synergies entre les OS existants, à savoir principalement Symbian S60 et Maemo (ndlr : ce dernier est basé sur un cœur GNU) et les plates-formes libres Ubuntu et QT.

Rappelons que le Nokia N810, qui est un Tablet PC adopte le système d'exploitation OS2008 de la firme, architecturé autour d'un noyau Linux.

Décidément, les versions allégées de Linux fonctionnent bien en ce moment et dans les prochains mois le finlandais devrait proposer des OS intégrant encore plus de briques Linux.

Rappelons que début 2008, Nokia a racheté un éditeur norvégien, spécialiste dans le développement de solutions open source pour les terminaux mobiles: la société Trolltech.

Trolltech a attiré la convoitise de Nokia notamment parce que ses ingénieurs sont à l’origine de l'outil multiplateforme QT et de Qtopia

Nokia a déboursé 844 millions de couronnes soit 154 millions de dollars avec une prime de 60% sur le cours de clôture de vendredi.

Trolltech est à l'origine de la bibliothèque multiplateforme QT développée en C++ et qui facilite le développement de projets.

L’éditeur est aussi le père du système mobile Qtopia Phone Edition, version mobile de l'OS libre, dont la force est d'être exploitable par tous les constructeurs de mobiles.


Miro, la nouvelle application qui donne à voir des vidéos[modifier]

LE MONDE du 29.04.08, par Olivier Zilbertin

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2008/04/29/miro-la-nouvelle-application-qui-donne-a-voir-des-videos_1039735_651865.html#ens_id=884081

Il s'appelle Miro, un nom qui lui convient mal puisqu'il s'agit d'un logiciel de télévision et de vidéo. Une application qui donne à voir, autrement dit. Cet outil, développé par la Participatory Culture Foundation – organisation à but non lucratif fondée en 2005, qui siège dans le Massachusetts – est gratuit et libre d'accès ("open source").

Alors que Joost (Le Monde du lundi 30 avril 2007), créé par Niklas Zennström et Janus Friis – par ailleurs inventeurs de deux concepts révolutionnaires de l'Internet, à savoir Kazaa (logiciel d'échange de pair à pair) et Skype (téléphonie gratuite, revendu à eBay pour plus de 2 milliards d'euros en 2005) –, semble avoir du mal à trouver son souffle, Miro, lui, est en pleine croissance et connaît un grand succès auprès des internautes.

Sa principale fonction : télécharger et trier les nouvelles informations des sites et blogs vidéo auxquels l'internaute est abonné, sans la moindre intervention de celui-ci. Chaque fois que l'ordinateur est allumé (et connecté à Internet), Miro se met en relation, discrètement, avec les sites indiqués et télécharge, avant de les classer, les dernières vidéos en date. On peut donc les visionner ultérieurement, sans avoir à se connecter sur les dits sites, et sans en manquer aucune.

Tous les formats[modifier]

Un exemple : admettons que vous soyez fan tout à la fois des "Guignols de l'info" sur Canal+ et des journaux d'information de LCI. N'en louper aucun peut se révéler fastidieux. Mais grâce à Miro, une fois l'adresse signalée, le logiciel téléchargera tout seul en toile de fond les émissions que nous n'avez pas encore vues. Mieux, Miro vous indiquera régulièrement de nouvelles émissions disponibles dans votre langue, ou non.

Mais cela n'est pas la seule fonction de Miro. Tout d'abord, le logiciel est un lecteur vidéo, capable de lire à peu près tous les formats que l'on rencontre actuellement (de QuickTime à WMV, en passant par MPEG, AVI, XVID...). En outre, l'application permet d'accéder à des contenus en haute définition (HD).

Surtout, le logiciel offre la possibilité de télécharger des vidéos de Dailymotion ou de Youtube, les grands sites de partage, où il n'est habituellement possible que de visionner les films en "streaming" (c'est-à-dire précisément sans les télécharger).

Autre singularité, l'utilisateur peut sauvegarder un mot-clé de recherche, et recevoir ensuite automatiquement les nouvelles vidéos correspondantes dès qu'elles sont mises en ligne. C'est dire si, décidément, Miro porte très mal son nom.