RP-17-07-2005

De April MediaWiki
Aller à la navigationAller à la recherche
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.
Sommaire
---------
1 - ZDNet France - Le ministère de l'Agriculture fait un pas vers Linux
2 - ZDNet France - Une certification de compétences pour les logiciels libres
3 - VNUnet.fr - Linux prépare son invasion en Europe
4 - ZDNet France - 50% des mobiles Motorola sous Linux en 2007
5 - Le Monde Informatique - Fujitsu livrera SuSE sur ses serveurs Primequest et PrimergyTitre
6 - 01net -  Antoine Cellerier : « Notre projet open source de lecteur multimédia a été choisi par Google et Free »
7 - [[LinuxFr]] - De l'Open Source à l'Open Shore...

--------------
1 - ZDNet France - Le ministère de l'Agriculture fait un pas vers Linux

Par Christophe Guillemin
12/07/2005

500 serveurs bureautiques équipés de Windows NT4 sont remplacés par un OS Linux de
Mandriva. Un choix qui n'implique pas une migration complète vers une infrastructure open source.
Le ministère de l'Agriculture et de la Pêche a décidé de migrer ses 500 serveurs bureautiques
de Windows NT4 vers un système d'exploitation à base de noyau Linux. D'ici 12 mois, les serveurs
de fichiers utilisés par ses 15.000 employés administratifs fonctionneront avec l'OS pour serveurs
(Mandriva Linux Corporate Server 3.0) de l'éditeur français Mandriva (anciennement Mandrakesoft).
«Windows NT4 est en fin de vie, et nous devions donc le remplacer. Nous avons étudié d'un point
de vue pragmatique la solution la moins onéreuse et la mieux adaptée à nos besoins», explique
à ZDNet.fr Michel Meyer, responsable du pôle d'assistance technique du Ministère qui a supervisé
le projet.
Microsoft répond à l'appel d'offres, lancé en 2004, en proposant de passer à une nouvelle version
de Windows Server. Mais son prix est jugé trop élevé par l'administration, qui évoque un rapport
des tarifs de «un à dix» par rapport à des solutions "libres". «De plus, certains fonctions de
Windows Server nous étaient inutiles, alors qu'il en manquait d'autres que nous souhaitions, comme
par exemple une corbeille en réseau avec historique».

Un passage partiel à Linux
L'appel d'offres est remporté par l'éditeur Mandriva pour un contrat, compris entre 100.000 et 150.000
euros, incluant trois ans de support technique. L'OS est accompagné d'un kit de migration, développé
par l'éditeur. Il fournit aussi le serveur de fichiers non propriétaire Samba, qu'il a agrémenté de fonctions
spécifiques.

Le passage à Linux n'est toutefois pas généralisé. Les 15.000 postes de travail des employés
administratifs fonctionneront toujours sous Windows. Le parc du ministère comprend également
200 serveurs de messagerie qui exécutent un OS propriétaire signé Sun Microsystems, et 600
machines de production (bases données, statistiques, etc) équipées d'OS basés sur Unix et Linux.
Mandriva compte tirer profit de ce contrat. «Nous allons maintenant décliner ce kit en plusieurs
langues, et le commercialiser en produit à part entière», confie Paul Guillet, son directeur commercial.
«Nous ciblons toute entreprise ou administration qui souhaite migrer un grand nombre de serveurs
de NT4 à Linux».

L'éditeur est en train de prendre une place de choix au sein des administrations. Une distribution
spécifique de son OS pour serveurs est, depuis 2004, en cours de déploiement sur 1.500 machines
du ministère de l'Équipement. Depuis 2002, Mandriva fournit également le système d'exploitation de
quelque 200 serveurs du ministère de la Culture. L'an dernier, il a également développé pour le
ministère des Affaires étrangères un kit de PC de bureau pour cybercafés, qui est en cours de livraison
au Cameroun.

L'article : http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39243613,00.htm

--------------
2 - ZDNet France - Une certification de compétences pour les logiciels libres

Par Thierry Noisette
13/07/2005

Technologie - L'école ouverte francophone va certifier les compétences en logiciels libres.
Cette formation dispensée via internet pourra accueillir, d'ici la fin de l'année, un maximum
de 40 personnes disposant déjà d'une qualification en informatique.
Après une certification internationale attribuée depuis 2000 par le LPI (Linux Professional Institute),
les logiciels libres ont désormais leur formation: l'école ouverte francophone (EOF). Il s'agit d'un des
nombreux projets et réalisations présentés à la sixième édition des rencontres mondiales du logiciel
libre (RMLL), qui se sont déroulées à Dijon du 5 au 9 juillet.

L'EOF se veut plus modeste que le LPI. Elle affiche une capacité d'inscription de «l'équivalent d'une
grosse classe», avec 20 à 40 inscrits, et une quinzaine de professeurs et animateurs de cours. Mais
il s'agit bien de former aux logiciels libres et de certifier des compétences, pour des personnes ayant
déjà une formation informatique de base ou en train de l'acquérir, «tout comme Microsoft ou Cisco
délivrent des certifications», tient à préciser Alix Mascret, président de l'association EOF.

La formation, entièrement dispensée à distance, proposera trois modules: usages de l'internet,
systèmes réseau et développement. Elle devrait commencer d'ici la fin de l'année, et comptera au
total 300 heures de cours, prévues à raison de 12 à 14 heures par semaine.
Chaque cours disposera de documents au format texte mais aussi des fichiers audio ou de la vidéo.
Les cours seront découpés en activités agencées suivant un scénario décidé par le responsable du
cours: études théoriques, travaux pratiques dirigés ou travaux plus libres où les élèves devront atteindre
un but en appliquant ce qu'ils auront appris.

Un enseignement souple grâce au Net
Les activités seront pratiquées individuellement, ou en groupe de 3 à 4 personnes au maximum.
Pour communiquer enseignants et étudiants utiliseront les outils de l'internet: IRC, messagerie instantanée,
forum, courrier électronique. Chaque enseignant pourra également participer aux discussions concernant
les autres cours: chaque élève aura comme interlocuteur un groupe d'enseignants et non un professeur
pour chaque cours.
L'EOF s'adresse aux candidats ayant un niveau de type DUT ou BTS. La certification sera équivalente
à un bac + 2 ou 3. Elle pourra également être intégrée dans le cursus d'une école d'ingénieurs, apportant
un plus à la formation. L'association attend que deux sessions semestrielles se soient déroulées pour faire
les démarches en ce sens. Pour l'heure, l'EOF a pour partenaires l'Epita, l'ENST (Sup Télécoms Paris)
et trois établissements scolaires du Limousin.
L'ensemble du cursus coûtera environ 2.000 euros par étudiant. Il a obtenu le soutien d'un programme
régional d'actions innovatrices et reçu 98.000 euros de financement, réparti à parts égales entre la région
Limousin et l'Union européenne. 

L'article : http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39243935,00.htm

--------------
3 - VNUnet.fr - Linux prépare son invasion en Europe

Par Robert Jaques (VNUnet.com), VNUnet.fr
13/07/2005

Le consortium Open Source Development Labs souhaite étendre sa présence en ouvrant un siège régional.

L'Open Source Development Labs (ODSL) a déclaré aujourd'hui qu'il projetait d'étendre ses activités en
Europe en ouvrant un siège régional au Luxembourg.

Claude Bellens, qui a été nommé Directeur ODSL pour la région Europe-Moyen Orient-Afrique, supervisera
cette nouvelle division.

Compte tenu de l'intérêt des gouvernements, le potentiel économique et la mise en place de projets
significatifs dans l'open source, le consortium ODSL et ses membres estiment que l'Europe est devenue
une "priorité stratégique".

"L'arrivée de l'ODSL en Europe constitue la plus récente illustration que Linux et les technologies open source
font vibrer et qu'elles prennent la voie de la mâturité dans le monde", a déclaré Claude Bellens.

L'organisation souhaite se rapprocher en Europe de la communauté et de l'industrie qui tourne autour de Linux
et accélérer les déploiements de systèmes d'exploitation en open source pour le compte du secteur industriel
ou des pouvoirs publics. Elle souhaite également accroître la confiance dans l'usage de Linux et des logiciels
open source.

"Il existe un fondement philosohique en place en Europe qui conduit à adopter Linux et les technologies open
source dans la perspective de progrès social et économique", commente Stuart Cohen, Président exécutif de
l'ODSL.

"L'ODSL peut contribuer à cet environnement en fournissant des ressources qui permettront d'accélérer le
déploiement de Linux pour répondre aux besoins des gouvernements, du business au niveau national et
international et des entrepreneurs européens."

Claude Bellens a pris ces fonctions au sein de l'ODSL après avoir occupé des responsabilités marketing
chez AMC, Apollo Computer, HP et MC2.

(Article traduit de Vnunet.com)

L'article : http://www.vnunet.fr/actualite/experts_-_gds_comptes/applications/20050713006

--------------
4 - ZDNet France - 50% des mobiles Motorola sous Linux en 2007

Par la rédaction, ZDNet France
04/07/2005

En 2007, la moitié des téléphones mobiles Motorla seront équipés d'un système d'exploitation à base de
noyau Linux. L'autre moitié fonctionnera toujours avec les systèmes d'exploitation Windows Mobile de Microsoft
ou Symbian OS du consortium éponyme.
Motorola a débuté la vente de combinés Linux en 2003 sur ses produits haut de gamme. Il compte intégrer
l'OS Linux dans son milieu de gamme dès le quatrième trimestre 2005, avec un nouveau combiné: leE895.
Il sera équipé d'une version d'OS GNU/Linux de l'éditeur californien MontaVista Software.

L'article : http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,39241413,00.htm?t=4000001902

--------------
5 - Le Monde Informatique - Fujitsu livrera SuSE sur ses serveurs Primequest et PrimergyTitre

Par E.C.
18/07/2005

Fujitsu Siemens commencera à distribuer dans le monde entier SuSE, la distribution linux de Novell,
et en assurera le support technique pour ses serveurs Fujitsu PrimeQuest et Primergy d'ici la fin de l'année.
Ainsi, Fujitsu Siemens complète et renforce son offre Linux. Le constructeur propose déjà la distribution
Red Hat avec ces mêmes serveurs. Ceux-ci peuvent également être vendus avec Windows.
Ce nouvel accord avec Novell est l'extension d'un contrat conclu en 2000 qui stipulait que Fujitsu
supporterait Suse pour ses Primergy en Europe, Afrique et Asie.

L'article : http://www.weblmi.com/sections/articles/2005/07/fujitsu_livrera_suse/

--------------
6 - 01net -  Antoine Cellerier : « Notre projet open source de lecteur multimédia a été choisi par Google et Free »

Par Serge Courrier , 01net.
11/07/2005

D'un côté, le moteur de recherche vidéo de la société californienne. De l'autre, la Freebox, qui diffuse à la
télévision les fichiers multimédias du PC.

01net. : Pour son nouveau service de recherche et de visualisation vidéo, Google a choisi VLC Media Player,
le projet de lecteur-enregistreur-serveur multimédia universel et gratuit que vous coordonnez. En  France,
Free en a fait le coeur de son Media Center :  Free Player.  Comment se sont conclues ces deux affaires ?
?
Antoine Cellerier :  Pour ce qui est de Google, nous avons appris la nouvelle... par  un article de Slashdot.
Personne aux Etats-Unis ou en France n'a pris la peine de nous contacter officiellement.

Cela dit, VLC Media Player est sous licence GPL. Nul n'a besoin de nous demander l'autorisation d'utiliser
notre logiciel. Et finalement, nous sommes très contents qu'un tel acteur fasse ainsi une énorme publicité à
ce projet. Néanmoins, Google n'utilise que les extensions développées pour Internet Explorer et les logiciels
de la Mozilla Foundation [dont Firefox, NDLR]  sous Windows, pas le logiciel en entier.
?
Pour Free, c'est autre chose. Christophe Massiot, qui oeuvre très activement au développement de VLC Media Player,
travaille chez Free. Il est également issu de l'Ecole Centrale de Paris. Le logiciel est depuis longtemps implanté chez
le fournisseur d'accès, puisque c'est lui qui gère la diffusion des chaînes de télévision accessibles via la Freebox.
?
Le Free Player annoncé le 22 juin permet aux utilisateurs de visualiser sur leur télé des vidéos ou des photos
stockées sur leur ordinateur. Ce service utilise les capacités de serveur multimédia de VLC Media Player.

Quelle a été la genèse de ce projet et qui y participe ?
?
Tout a commencé en 1996 au sein de l'association VIA Centrale Réseau qui gère le réseau interne de la
résidence des élèves. Il s'agissait alors de diffuser de la vidéo sur réseau IP. D'où la naissance de VideoLAN
Client  [renommé VLC Media Player, NDLR]  .
?
Le gros déclic a eu lieu en 2001, au moment où les initiateurs du projet ont décidé de passer le code en
licence GPL. Du coup, de nombreux contributeurs venant de France, Allemagne, Autriche, Etats-Unis,
Hollande, etc., sont venus  apporter leur pierre à l'édifice.
?
Le projet s'est alors encore plus orienté vers la mise au point d'un encodeur-décodeur multimédia, universel
et multiplate-forme*. A cette époque, Gildas Bazin a également mis au point la version PC de VLC. En 2003,
c'est la dimension serveur de VLC Media Player qui a vu le jour. Aujourd'hui, une dizaine de « codeurs »
participent activement au projet.

Quelles sont les qualités et les limites actuelles de VLC Media Player ?
?
Il est aujourd'hui capable de lire une quantité impressionnante de formats vidéo - dont les DVD et DivX -,
de sous-titres de films, de fichiers sonores ou d'images. Il accepte également des flux audio et vidéo  en streaming
tels que ceux diffusés par les télévisions ou les radios en ligne.
?
Mais attention, nous n'en sommes qu'à la version 0.8.2, autant dire qu'il ne s'agit pas d'une version dénuée
de bugs. Et certaines fonctionnalités ne sont pas présentes. Par exemple, VLC Media  Player ne lit pas les flux
vidéo codés dans le format wmv3 de Microsoft  [sauf pour la version Windows du logiciel, NDLR]  ou les formats
RealVideo 9 et 10.
?
On ne peut pas dire non plus que l'ergonomie soit encore la grande force du logiciel, mais nous avançons.
De toute façon, c'est le propre de ce genre de projets, où les contributeurs sont bien entendu très excités à l'idée
d'apporter une nouvelle fonction... moins à celle de corriger des bugs.
?
Mais nous utilisons désormais un outil de gestion de projet logiciel qui va nous faciliter la tâche. Avant d'arriver
à la version 1, il nous reste une centaine de fonctions à intégrer !


(*) Windows, Mac OS X, BeOS, Debian GNU/Linux, Mandrake Linux, Fedora Core, Familiar Linux, YOPY/Linupy,
Zaurus, SuSE Linux, Red Hat Linux, WinCE / PocketPC

L'article : http://www.01net.com/editorial/284013/interview/antoine-cellerier-notre-projet-open-source-de-lecteur-multimedia-a-ete-choisi-par-google-et-free-/

--------------
7 - [[LinuxFr]] - De l'Open Source à l'Open Shore...

Par Farzad FARID
11/07/2005

... ou comment monter une société quand on n'a rien compris au logiciel libre et au fonctionnement des
communautés du logiciel libre. Et oui ! Il suffit apparemment de bien user de moult jargon "open source compliant"
pour prétendre faire comme un projet libre.

Une nouvelle société, The Coding Machine, propose de faire des projets informatiques en mode "offshore"
pour le compte de ses clients, sur le modèle du logiciel libre ! Il s'agit visiblement en fait d'un pseudo système
d'enchères inversées après découpage du projet en lots unitaires.

Le site web affirme que TCM s'inspire du modèle collaboratif de l'open source et regorge de références
aux communautés, à l'idée de petits développeurs indépendants qui travaillent dans leur coin, 24/24h, 7/7j,
et par un raisonnement qui tient plus de la méthode Coué que de la logique, en déduit plein d'avantages:
coût réduit, meilleure qualité de code, etc.

Soit les créateurs de TCM sont d'un cynisme extrême, soit ils n'ont absolument rien compris au logiciel libre,
et au mécanisme de création d'une communauté. Une communauté se forme naturellement autour d'un
projet commun, avec des personnes motivées et dévouées. Alors que TCM propose de découper un projet
en lots, puis de créer des simili-communautés autour de chaque lot, ceux-ci étant confiés à des équipes
différentes. Bonjour la motivation et la cohérence !

Non seulement cela n'a rien à voir avec le libre mais, en plus, un vrai projet de développement offshore,
s'il n'est pas très minutieusement planifié et encadré, est voué à l'échec. Les chefs de projet qui ont fait
l'expérience de travailler avec des développeurs indiens (par exemple), avec tous les problèmes de
communication, de décalage horaire, de méthodes de travail, savent de quoi je parle.

Souhaitons bonne chance à ces courageux entrepreneurs, superbement formés au jargonnage à la
mode des SSII.

L'article : http://linuxfr.org/2005/07/11/19258.html