News education fevrier 2011

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Le futur de l’éducation réside-t-il dans les médias sociaux ?

Posté par Christine Vaufrey sur son blog, le mercredi 09 février


"Depuis quelques semaines, je me lasse des conversations convenues autour de l’usage des technologies de l’information et de la communication en éducation et, plus largement, qui doivent changer nos vies à tous les niveaux : fait politique, voisinage, commerce, culture, etc.

Non que le sujet soit épuisé (comment pourrait-il l’être, compte-tenu de la rapidité d’évolution des technologies et des usages nouveaux qui émergent chaque jour), mais il est abordé avec des arguments qui ne changent guère. La pensée évolue beaucoup moins vite que les technologies, et d’autant moins que le cercle admis à la table de l’expression publique intègre toujours, à une ou deux variables près, les mêmes personnes. Colloques, groupes sur Facebook, réseaux d’utilisateurs de Twitter : c’est le règne de l’entre-soi."

http://blog.educpros.fr/christine-vaufrey/2011/02/09/lentre-soi-cck113/#more-106

Les formations diplômantes en logiciel libre en 2011

Posté par Eric RAMAT sur linuxfr.org, modéré le mardi 08 février

Après le bilan de 2008 des formations diplômantes en logiciel libre dans le système universitaire français, voici le bilan à la veille des choix cruciaux des étudiants pour leur avenir professionnel. Ce bilan liste les formations dont le cursus d'une ou plusieurs années est entièrement consacré au logiciel libre. Il ne faut pas oublier que dans la plupart des formations universitaires et/ou de cycles d'ingénieur, le logiciel libre est présent : soit sous forme d'un ou plusieurs modules durant le cursus ou, plus modestement (mais toutes les initiatives sont à saluer), par l'utilisation d'outils du monde du logiciel libre.

En 2008, quatre licences professionnelles et un seul master étaient accessibles sans compter. Qu'en est-il aujourd'hui, après trois années ?
Aujourd'hui, trois licences professionnelles sont proposées en France (Nancy, Angers et Lyon). Chacune d'elles développe une spécialisation :

  • administration systèmes pour Nancy ;
  • systèmes, bases de données et réseaux pour Angers ;
  • communication et logiciels libres pour Lyon.

Les deux premières licences professionnelles sont clairement destinées à des étudiants informaticiens, alors que la troisième permet à tout étudiant d'être formé à la question du logiciel libre et de répondre à la problématique du changement. Comme toute licence professionnelle, elles sont accessibles avec un diplôme bac + 2 (D.U.T., B.T.S., 2ème année de licence...) et l'entrée est possible après une phase de candidature.

Si vous disposez d'un bac + 3 ou bac + 4 ou d'une équivalence ou d'une VAE/VAP, le master I2L (Ingénierie du Logiciel Libre - Calais) est aujourd'hui la seule possibilité de formation diplômante à bac + 5. Le master I2L s'articule autour de cinq axes :

  • système, réseaux et sécurité ;
  • développement d'applications Web ;
  • environnement de développement libre et gestion de projets ;
  • migration (bases de données, annuaires...) ;
  • environnement du Libre (droit, licences...), management et marketing du Libr

En conclusion, la licence professionnelle de l'I.U.T. de Sénart-Fontainebleau a disparu et aucun autre diplôme n'est apparu. On peut néanmoins se féliciter de la percée des logiciels libres comme outil dans un grand nombre de formations, mais doit-on s'inquiéter de la diminution de l'offre spécifique ? L'utilisation de certains outils est une chose, mais comprendre le modèle du logiciel libre, les aspects économiques, légaux, l'organisation, etc., est une autre chose.

Produire du logiciel libre, le livre culte de Karl Fogel enfin en français chez Framabook !

Posté par Jean-Pierre Archambault sur la liste <Logiciel-libre-cndp@listes.tice.ac-caen.fr>

Framabook nous précise :

"Dans la foulée du framabook sur Unix et sur le langage C, nous faisons un effort didactique tout particulier pour accompagner tous ceux qui souhaiteraient se lancer dans la création de logiciels libres ou rejoindre un projet existant. Nous pensons à ceux qui ne maîtrisent pas forcément d’emblée l’anglais.
Nous pensons également aux jeunes débutants. Parce que, comme cela a déjà été souligné, même si la création à la rentrée 2012 d'un enseignement de spécialité optionnel "Informatique et sciences du numérique" en Terminale S est la bienvenue, l’informatique est encore l’une des grandes absentes de l’enseignement secondaire français. Alors, fille ou garçon, l’étudiant motivé se retrouve bien souvent livré à lui-même et c’est à lui de se débrouiller pour extraire le bon grain de l’ivraie du Grand Internet. Nous espérons lui être utile en lui apportant notamment ici gain de temps et efficacité."