Différences entre les versions de « Libre à vous ! Radio Cause Commune - Transcription de l'émission du 9 juillet 2019 »

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'''Titre :''' Émission <em>Libre à vous !</em> diffusée mardi 9 juillet 2019 sur radio Cause Commune
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Publié [https://www.april.org/libre-a-vous-radio-cause-commune-transcription-de-l-emission-du-9-juillet-2019 ici] - Juillet 2019
 
 
'''Intervenants :''' Antoine Viry- Bastien Guerry - Xavier Béchade - Xavier Berne - Frédéric Couchet - Patrick Creusot à la régie
 
 
 
'''Lieu :'''  Radio Cause Commune
 
 
 
'''Date :''' 9 juillet 2019
 
 
 
'''Durée :''' 1 h 30 min
 
 
 
'''[ Écouter ou télécharger le podcast]'''
 
 
 
[https://www.april.org/libre-a-vous-diffusee-mardi-9-juillet-2019-sur-radio-cause-commune-chroniques-outils-libres-pour-le Page des références utiles concernant cette émission]
 
 
 
'''Licence de la transcription :''' [http://www.gnu.org/licenses/licenses.html#VerbatimCopying Verbatim]
 
 
 
'''Illustration :'''
 
 
 
'''NB :''' <em>transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.<br />
 
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.</em>
 
 
 
'''Statut :''' Transcrit
 
 
 
==Transcription==
 
 
 
<b>Voix off : </b><em>Libre à vous !</em>, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Bonjour à toutes. Bonjour à tous. Vous êtes sur la radio Cause Commune 93.1 en Île-de-France et partout dans le monde sur le site causecommune.fm. La radio dispose d’un webchat, rendez-vous sur le site de la radio, causecommune.fm, cliquez sur « chat » et rejoignez-nous ainsi sur le salon dédié à l’émission.<br/>
 
Nous sommes mardi 9 juillet 2019, nous diffusons en direct, mais vous écoutez peut-être une rediffusion ou un podcast.<br/>
 
Soyez les bienvenus pour cette nouvelle édition de <em>Libre à vous !</em>, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Je suis Frédéric Couchet, le délégué général de l’April.<br/>
 
Le site web de l’association est april.org et vous y retrouverez une page consacrée à l’émission avec tous les liens et références utiles, les détails sur les pauses musicales et toute autre information utile en complément de l’émission. Vous trouverez également des moyens de nous contacter pour nous faire des retours, des points d’amélioration, pour expliquer ce qui vous a plu.<br/>
 
Je vous souhaite une excellente écoute.
 
 
 
Voici maintenant le programme de l’émission.
 
Nous allons commencer dans quelques secondes par une interview d’Antoine Viry cofondateur de Ziklibrenbiblibrenbib, la musique libre s’invite dans les bibliothèques, ce n’est pas si évident à dire !<br/>
 
D’ici dix-quinze minutes nous aborderons notre sujet principal qui portera sur les actions de la DINSIC, Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État.<br/>
 
En fin d’émission nous aurons la chronique de Xavier Berne, journaliste à Next INpact.<br/>
 
À la réalisation de l’émission aujourd’hui Patrick Creusot. Bonjour Patrick.
 
 
 
<b>Patrick Creusot : </b>Bonjour tout le monde et bonne émission.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Merci Patrick.<br/>
 
Nous allons vous proposer un petit quiz. Je vous donnerai les réponses en cours d’émission Vous pouvez proposer vos réponses sur le salon web de la radio, causecommune.fm, ou sur les réseaux sociaux sur lesquels nous sommes présents.<br/>
 
Première question : lors de l’émission du 2 juillet, nous avons parlé d’un outil en cours de développement pour faciliter la gestion et la valorisation du bénévolat dans les associations. Quel est le nom de cet outil et quel est l’URL du site web pour le tester ? <br/>
 
Deuxième question : la nouvelle version de la distribution libre de Debian s’appelle Buster, rase-motte en français, la précédente Jessie. Savez-vous quelle est la source d’inspiration pour ces noms ?<br/>
 
Vous aurez les réponses en cours d’émission.
 
 
 
Tout de suite place au premier sujet.
 
 
 
[Virgule musicale]
 
 
 
== 2’ 20 Interview d'Antoine Viry animateur multimédia et cofondateur Ziklibrenbib==
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Nous allons commencer par une interview d’Antoine Viry cofondateur de Ziklibrenbib, la musique libre s’invite dans les bibliothèques. Bonjour Antoine.
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>Bonjour Fred.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Ziklibrenbib est un projet collaboratif qui vise à promouvoir la musique en libre diffusion dans les médiathèques. On va expliquer un petit peu ce qu’est ce merveilleux projet. Déjà peux-tu te présenter s’il te plaît ?
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>Oui. Merci pour votre invitation, avant toute chose. Je m’appelle Antoine Viry, je travaille à la médiathèque de Pacé, c’est à côté de Rennes, à quelques kilomètres de Rennes. À la médiathèque je me charge essentiellement de la communication et du multimédia, donc tout ce qui a trait aux ordinateurs, aux formations, etc.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>D’accord. Quand est-ce est né le projet Ziklibrenbib, la genèse et quels sont ses objectifs ?
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>Figure-toi qu’en fait moi je suis d’abord venu à la musique libre via le logiciel libre puisque en tant qu’animateur multimédia j’étais et je suis toujours très attaché à ses principes fondateurs. Au moment de participer à Libre en Fête en 2010, je crois, eh bien je m’étais dit « tiens ce serait bien d’étendre un petit peu à autre chose ». Donc j’avais commencé à fouiller un petit peu les autres domaines, j’avais entendu parlé des licences Creative Commons, j’ai creusé un petit peu et on a fait une expo de photos sous licences Creative Commons, on a aussi diffusé de la musique libre dans la salle d’expo. Bref ! Étant très amateur de musique je me suis intéressé, du coup, au phénomène de la musique en libre diffusion. À partir de là on a commencé à en prêter un peu la médiathèque et, par un hasard assez incroyable, mon collègue qui s’occupe de la musique à Pacéa rencontré Vincent [Bouteloup] qui s’occupe de la musique à Argentan, lors d’une formation ; ils se sont rendu compte qu’on faisait la même chose à plusieurs heures de distance et on s’est dit que ça serait bien de se rencontrer. Comme j’ai de la famille qui habite à Argentan ça s’est fait très naturellement, on a vite sympathisé et on s’est dit qu’on pourrait faire quelque chose sur Internet pour partager un peu ce qu’on trouvait à droite à gauche, que ça pourrait potentiellement servir aux autres et nous, ça nous permettrait de mettre tout ça en commun, sachant qu’on n’a pas du tout les mêmes goûts musicaux. Donc on a commencé à faire ça et c’est ainsi qu’est né Ziklibrenbib, la passion d’un discothécaire. Moi j’avais quelques connaissances en informatique et le projet a été lancé.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>D’accord. L’objectif c’est de faire connaître la musique libre dans les bibliothèques et d’utiliser de la musique libre dans les médiathèques. Comment fonctionne concrètement le projet ?
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>Le projet, à la base, c’était juste des chroniques. On se disait on va mettre des albums qu’on aime bien, on va partager, et les gens nous ont rejoints au fur et à mesure, sans qu’on demande grand-chose : pour participer il suffit de nous contacter, on crée un compte aux bibliothécaires qui souhaitent participer, on leur explique comment fonctionne un petit peu le principe de chronique et puis c’est parti. Chacun apporte ce qu’il peut au projet à mesure de son temps disponible, sachant que la majeure partie du temps, la plus grosse partie du travail c’est quand même de trouver la musique qui va être suffisamment appréciée pour être chroniquée sur Ziklibrenbib.<br/>
 
Sinon nous, après, on forme un peu les gens à la mise en ligne de chroniques et après, ça roule un petit peu tout seul. On a quand même une grosse partie de gestion de projet, envoi de mails, des choses comme ça pour coordonner les différentes actions. Déjà Ziklibrenbib n’est pas une association, c’est juste un collectif de bibliothécaires, donc c’est assez libre dans la participation.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>D’accord. Sur le site, on va le citer, c’est ziklibrenbib.fr qui renvoie vers le site officiel en fait, mais qui est un peu plus long.
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>C’est ça. Oui parce qu’en fait on est hébergé par l’association par l’ACIM, l’Association des discothécaires, enfin des bibliothécaires musicaux, merci à eux pour l’hébergement, ce qui fait quand on tape ziklibrenbib.fr il y a une redirection et puis on arrive sur l’endroit de l’hébergement ACIM.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Oui, le vrai site c’est acim.asso.fr/ziklibrenbib
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>C’est ça.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b> Sur lequel on trouve les sélections de musiques avec des chroniques, mais vous avez, on va dire, d’autres projets phares, notamment l’élection du titre de l’année Ziklibrenbib et la journée de création musicale. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu ces deux sous-projets ?
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>En fait, c’est compliqué de faire la promotion de la musique libre en bibliothèque ; on met des CD gravés, on prête des clefs USB, des choses comme ça, mais il faut toujours essayer d’animer un petit peu les choses. On voulait déjà animer sur les chroniques donc on fait des choses différentes, des compilations trimestrielles, des playlists sur YouTube, des choses comme ça, on se dispersait un peu sur Internet pour faire la promotion de ce qu’on faisait, pour présenter, en fait, les sélections d’une autre façon. Mais en bibliothèque il fallait encore trouver autre chose pour faire participer les gens et donner aux gens l’envie de découvrir. L’idée ça a été de faire un jeu, en fait une sorte de concours où il n’y aurait rien à gagner mais juste pour dire « tiens, allez-y, écoutez, découvrez ça et votez pour vos titres préférés ». La première année on avait commencé avec des albums, c’était un petit peu trop compliqué, et l’année suivante on est parti sur des sélections de morceaux individuels et là ça a bien fonctionné. Du coup depuis, je ne sais plus quand ça a commencé, 2013 ou 2014, je ne sais plus, depuis cette année-là on est sur ce mode-là et ça fonctionne plutôt bien parce qu’en général on a une centaine de bibliothèques qui participent. Après les gens accrochent ou pas au principe, mais, en tout cas, il y a qui attendent le rendez-vous d’une année sur l’autre.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>D’accord. Chaque année il y a une présélection qui est faite et ensuite les personnes dans les bibliothèques et peut-être aussi les personnes sur le site web sont invitées à voter.
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>C’est ça. Oui, c’est ouvert à tout le monde. Les bibliothèques s’inscrivent pour pouvoir bénéficier du support de comm’ et après ils sont téléchargeables, de toute façon, sur le site une fois l’élection lancée. Mais quand on s’inscrit on a tout ça en avance et quand on s’inscrit on a aussi, après une, <em>newsletter</em> propre aux médiathèques qui participent et on va chercher après les autres papiers aussi dans ces médiathèques, c’est-à-dire qu’ils nous communiquent par mail les résultats de leur vote en réal quoi, sur site on va dire.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>D’accord. Donc ça c’est l’élection du titre de l’année et vous avez un autre projet.
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>Oui. Les journées de création musicale.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Les journées de création musicale ce qui est un peu différent. Explique-nous.
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>Ça n’a rien à voir en fait, puisque là on est dans le mode participatif, c’est-à-dire que c’est bien de faire de la musique libre, on s’était dit que ça pourrait aussi être sympa d’en créer, on s’y est mis surtout à Pacé. C’est aussi de l’activité d’un netlabel qui n’existe plus maintenant, un netlabel allemand qui s’appelait ??? et qui ne connaissait pas en fait les artistes plus que ça parce que tout circulait via Internet qui, du coup, trouvait l’idée de louer une maison au Danemark pour que tout le monde se rencontre et il sortait un album de cette aventure. Je me suis dit « tiens c’est vrai qu’on pourrait aussi inviter, enfin proposer à des musiciens locaux de se rencontrer, même s’ils ne se connaissent pas, et, sur un temps donné, essayer de créer quelque chose ensemble et partager ce quelque chose sous licence libre et là, pour le coup, sous licence vraiment libre, qu’on puisse reprendre comme on veut » .<br/>
 
On a commencé en 2012, la même année que Ziklibrenbib je crois, et on en est à la huitième édition cette année, donc c’est un projet qui prend bien vie ici à Pacé. Après on aimerait que ça s’étende un peu plus au-delà, mais bon ! C’est quand même compliqué à mettre en place, il faut avoir l’infrastructure, il faut avoir les gens dans l’équipe qui veulent bien s’y mettre et qui s’y connaissent un petit peu et ça demande quand même quelques moyens financiers. On prend un ingénieur du son, depuis deux ans on prend aussi quelqu’un pour faire une vidéo. On sait bien qu’on a peu les conditions idéales, mais que ce n’est pas si facile que ça à reproduire. On espère que ça se démocratisera dans les différentes médiathèques.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>D’accord. C’est excellent. On écoutera d’ailleurs la création musicale 2019, qui a été mise en ligne samedi, on l’écoutera à la fin de la chronique.<br/>
 
Depuis tout à l’heure on parle de musique libre, on va peut-être un peu préciser les choses, parce qu’il y a les musiques libres qui permettent, comme dans le domaine du logiciel, les quatre libertés – utilisation réutilisation, modification et redistribution – et puis il y a ce qu’on appelle plutôt les musiques de libre diffusion sur lesquelles il y a un certain nombre de ces libertés mais pas toutes. Typiquement aujourd’hui, les licences libres telles qu’on les entend ce sont les licences Creative Commons Attribution Partage dans les mêmes conditions, licence Art libre, et puis il y a les licences on va dire de libre diffusion qui sont plutôt les licences Creative Commons généralement soit qui interdisent la redistribution ou l’utilisation commerciale, soit qui interdisent des modifications. Sur Ziklibrenbib, toutes ces licences sont acceptées.
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>Oui, bien sûr.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b> Voilà, c’est un choix de départ. Déjà est-ce que tu peux expliquer un peu ce choix et est-ce que tu as noté des évolutions par rapport aux choix des musiques par les artistes ?
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>Le choix est simple c’est que si on se mettait à la musique complètement libre on ne ferait qu’une chronique par mois. En tant que bibliothécaire, l’idée d’aller vers les licences Creative Commons c’est aussi de présenter tout un pan de la culture qui n’est, en général, pas présenté ailleurs. Ça fait un peu partie de nos missions de bibliothécaire de présenter toute la culture et toute cette musique distribuée, auto-distribuée souvent, sur Internet, elle n’est pas présente, en fait, dans nos médiathèques. Les artistes, c’est vrai qu’ils ont souvent des freins pour autoriser l’usage commercial ou la modification, plus l’usage commercial, je dirais. On voulait quand même déjà présenter ce qui va au-delà de l’usage d’origine, si tu veux, ce que tu n’es pas censé copier sauf dans un cadre perso, que tu n’es pas censé diffuser en dehors du cadre de la famille. Ce sont des libertés maigres, je dirais, quand tu prends une licence NC ND, Non commerciale et pas d’œuvre dérivée, mais il y quand même un peu de liberté qu’ailleurs, donc on s’est dit que c’est quand même intéressant d’aller les chercher.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>D’accord.
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>Après c’est notre travail, par contre, de faire en sorte que les gens comprennent que, face à une licence Creative Commons, ils n’ont pas tout à fait la même chose en fonction du type de licence. Effectivement, ça c’est un travail pédagogique assez important. Déjà qu’il y a plein de gens qui confondent libre et libre de droit, là ça ne facilite pas les choses.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>C’est un travail intéressant, justement pédagogique, parce que, comme tu le dis, il y a plein de gens qui pensent qu’avec les licences Creative Commons on peut faire tout ce qu’on veut ; en fait ce n’est pas du tout le cas, c’est évidemment au choix des personnes qui ont crée une œuvre de faire ça et après, je suppose qu’il y a pu y avoir aussi des échanges les artistes pour leur expliquer les conséquences du choix de telle ou telle licence.
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>Oui. D’ailleurs je te disais que le Non Commercial n’était pas évident pour les artistes, notamment parce qu’il n’est pas très bien défini. Il y a une espèce de flou autour de ça et souvent, quand les artistes choisissent le Non Commercial, c’est pour se prémunir, entre guillemets, d’une « vente à leur insu » je dirais. Mais globalement, ils ne sont pas contre l’utilisation dans un pub ou une chose comme ça, au contraire, ils voudraient que leur musique soit diffusée sur des radios commerciale ou dans des bars, dans tout contexte de diffusion, je dirais. C’est plus la vente, en elle-même, de leur musique qui les gêne.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Oui, tout à fait.
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>Souvent. Après, chacun artiste a son propre point de vue évidemment.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Exactement. Je pense qu’on refera, de toute façon, à la rentrée une émission sur ce sujet-là sans doute peut-être avec toi si tu es partant, peut être les gens de Dogmazic aussi, pour échanger évidemment sur ces différents types de licences et sur l’impact que cela peut avoir.
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>Avec des artistes ce serait bien aussi !
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Avec les artistes aussi. A Dogmazic il y a des artistes et puis nous, dans l’émission <em>Libre à vous !</em>, on ne passe que des musiques vraiment libres et certains des artistes sont en tournée, il y a des artistes qui ne se produisent plus, mais il y a des artistes qui sont en tournée donc ce serait l’occasion, effectivement, d’en faire venir pour expliquer pourquoi ils ont fait le choix de licences vraiment totalement libres par rapport à d’autres licences.<br/>
 
On va quand même préciser que la journée de création musicale, par contre, ce que vous produisez est en licence libre Creative Commons Partage dans les mêmes conditions.
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>Oui. On va même jusqu’au bout puisqu’on met les sources. Là, on ne peut pas faire plus.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Vous mettez les sources. Voilà. Exactement. Avant justement d’écouter le morceau pour finir, comment on peut suivre l’actualité au projet, comment on peut participer au projet ?
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>Comme tu disais il y a le site ziklibrenbib.fr, je pense que c’est le point d’entrée le plus simple puisqu’on va diriger vers les différents sous-projets, comme tu le disais aussi. On est présents sur les réseaux sociaux principaux Twitter et Facebook, même si sur Twitter on n’est pas très actifs, on fait surtout du relai d’informations et sur Facebook, des fois, on met quelques petites choses en plus, mais on n’est pas non plus des férus plus que ça des réseaux sociaux, donc c’est essentiellement juste pour communiquer un petit peu en dehors du site. Je dirais que ce sont les principaux vecteurs de communication de Ziklibrenbib. On a aussi une playlist ??? ça c’est autre chose, c’est juste pour fournir des players avec les dernières nouveautés, pour que chaque bibliothèque ou chaque structure qui le souhaite, peu importe, chaque site web, puisse présenter de façon simple, inclure un player audio qui se renouvelle automatiquement.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>D’accord très bien.
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>On a notre page ??? avec déjà la trentième compil qui est sortie vendredi dernier. Donc ça commence, cette idée n’est pas mal(???).
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Et pour participer au projet il suffit d’aller sur le site et d’envoyer un petit courriel.
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>Voilà c’est ça, il y a un formulaire de contact.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>C’est un très beau projet que j’ai découvert récemment et sur lequel on a trouvé quelques musiques qu’on a déjà diffusées, donc bravo. En plus je ne savais pas que c’était lié initialement à Libre en Fête qui est évènement qu’on organise.
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>Lié parce que, à titre perso, c’est là que j’ai découvert…
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Ça fait plaisir de savoir que des évènements, Libre en Fête est évènement qu’on propose que année depuis une vingtaine au niveau de l’April, qui est basé, évidemment, sur les gens qui agissent en local, donc c’est très bien de savoir ça j’en suis tout à fait content.<br/>
 
En tout cas je te remercie Antoine. Je précise qu’on va ensuite passer le titre des journées musicales de 2019 donc ziklibrenbib.fr et vous êtes envoyé sur le site.<br/>
 
N’hésitez pas, bibliothécaires, à contribuer au site. Les personnes qui nous écoutent, n’hésitez pas aussi à aller prendre des musiques pour vos soirées, pour vos évènements parce que ce site est fait pour ça. Je te remercie Antoine et je te souhaite une belle journée.
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>Merci beaucoup Fred. De même.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>À bientôt.
 
 
 
<b>Antoine Viry : </b>Avec plaisir. Au revoir.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Merci à toi aussi.
 
Nous allons écouter le titre 2019 des journées de création musicale Ziklibrenbib ; le titre s’appelle <em>L’Amour vache</em> et on se retrouve juste après.
 
 
 
Pause musicale : <em>L’Amour vache</em> par Les journées de création musicale Ziklibrenbib.
 
 
 
<b>Voix off : </b>Cause Commune 93.1.
 
 
 
==19’12==
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Nous venons d’écouter <em>L’Amour vache</em>
 

Dernière version du 22 juillet 2019 à 13:32


Publié ici - Juillet 2019