Différences entre les versions de « Libre à vous ! Radio Cause Commune - Transcription de l'émission du 6 octobre 2020 »

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Lors de la découverte ludique de la langue des signes à laquelle nous invite Wikisign, une anecdote m'a amusé et intéressé. Dans l'article consacré au mot « logiciel », on trouve la mention : ne pas confondre avec le signe « loi » et réciproquement. Ainsi, en langue des signes, les mots « loi » et « logiciel » se ressemblent, beau clin d’œil à la citation de Lawrence Lessig <em>Code is Law</em>.<br/>
 
Lors de la découverte ludique de la langue des signes à laquelle nous invite Wikisign, une anecdote m'a amusé et intéressé. Dans l'article consacré au mot « logiciel », on trouve la mention : ne pas confondre avec le signe « loi » et réciproquement. Ainsi, en langue des signes, les mots « loi » et « logiciel » se ressemblent, beau clin d’œil à la citation de Lawrence Lessig <em>Code is Law</em>.<br/>
Je vais m'attarder quelques minutes sur cette référence. Dans un article publié en janvier 2000 dans <em>Harvard Magazine<em>, le juriste américain Lawrence Lessig explique l'importance du code informatique dans la régulation du cyberespace. Aujourd'hui, le code a pris une telle place dans tous les aspects de nos vies que le logiciel libre est un prérequis absolument indispensable pour une société libre. En effet, de plus en plus souvent la loi est traduite sous forme d'algorithmes. Il devient dès lors essentiel de prendre conscience du pouvoir des logiciels. C'est pourquoi nous défendons, à l'April, cette idée que seul le logiciel libre peut garantir à tous une participation citoyenne équitable. Et cela plus que jamais à l'heure où le numérique prend de plus en plus de place dans nos vies connectées.<br/>
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Je vais m'attarder quelques minutes sur cette référence. Dans un article publié en janvier 2000 dans <em>Harvard Magazine</em>, le juriste américain Lawrence Lessig explique l'importance du code informatique dans la régulation du cyberespace. Aujourd'hui, le code a pris une telle place dans tous les aspects de nos vies que le logiciel libre est un prérequis absolument indispensable pour une société libre. En effet, de plus en plus souvent la loi est traduite sous forme d'algorithmes. Il devient dès lors essentiel de prendre conscience du pouvoir des logiciels. C'est pourquoi nous défendons, à l'April, cette idée que seul le logiciel libre peut garantir à tous une participation citoyenne équitable. Et cela plus que jamais à l'heure où le numérique prend de plus en plus de place dans nos vies connectées.<br/>
 
Une traduction en français du texte de Lawrence Lessig est disponible sur le blog de Framasoft. Je redonne le lien sur la page web consacrée à l'émission. Je ne saurais trop vous conseiller de le lire ou de le relire. C'est un des fondamentaux qui anime le travail de l'April.
 
Une traduction en français du texte de Lawrence Lessig est disponible sur le blog de Framasoft. Je redonne le lien sur la page web consacrée à l'émission. Je ne saurais trop vous conseiller de le lire ou de le relire. C'est un des fondamentaux qui anime le travail de l'April.
  
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Jean-Christophe, je te remercie pour cette nouvelle chronique, à moins que tu veuilles ajouter quelque chose sur le sujet.
 
Jean-Christophe, je te remercie pour cette nouvelle chronique, à moins que tu veuilles ajouter quelque chose sur le sujet.
  
<b>Jean-Christophe Becquet : </b>Non, c’est tout pour aujourd’hui. Merci.
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<b>Jean-Christophe Becquet : </b>Non, c’est tout pour aujourd’hui. Merci.
  
 
<b>Frédéric Couchet : </b>D’accord. En tout cas je remercie, Jean-Christophe. On va préciser que techniquement Jean-Christophe est au téléphone, peut-être que le son n’est pas forcément extraordinaire au niveau du téléphone et, en même temps, il est en Framatalk, je lui fais coucou. On mettra des photos sur le site de la radio, sur causecommune.fm, pour que vous voyiez un petit peu les coulisses de l’émission, parce que nous sommes dans des conditions tout à fait particulières.<br/>
 
<b>Frédéric Couchet : </b>D’accord. En tout cas je remercie, Jean-Christophe. On va préciser que techniquement Jean-Christophe est au téléphone, peut-être que le son n’est pas forcément extraordinaire au niveau du téléphone et, en même temps, il est en Framatalk, je lui fais coucou. On mettra des photos sur le site de la radio, sur causecommune.fm, pour que vous voyiez un petit peu les coulisses de l’émission, parce que nous sommes dans des conditions tout à fait particulières.<br/>
 
C’était la chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet, vice-président de l’April. Jean-Christophe je te souhaite une bonne journée et au mois prochain.
 
C’était la chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet, vice-président de l’April. Jean-Christophe je te souhaite une bonne journée et au mois prochain.
  
<b>Jean-Christophe Becquet : </b>Ça marche. Bonne journée à tous et au mois prochain
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<b>Jean-Christophe Becquet : </b>Ça marche. Bonne journée à tous et au mois prochain
  
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Nous allons passer à quelques annonces finales.
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Nous allons passer à quelques annonces finales.

Version du 7 octobre 2020 à 15:27


Titre : Émission Libre à vous ! diffusée mardi 6 octobre 2020 sur radio Cause Commune

Intervenant·e·s : - Isabella Vanni - Pierre-Yves Dillard - Jean-Christophe Becquet - Frédéric Couchet - Étienne Gonnu à la régie

Lieu : Radio Cause Commune

Date : 6 octobre 2020

Durée : 1 h 30 min

[ Écouter ou enregistrer le podcast PROVISOIRE]

Page des références utiles concernant cette émission

Licence de la transcription : Verbatim

Illustration :

NB : transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.

Transcrit : MO

Transcription

Voix off : Libre à vous !, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.

Frédéric Couchet : Bonjour à toutes. Bonjour à tous.
La playlist de Libre à vous !, diffusion de musiques libres commentées, c’est le sujet principal de l’émission du jour, avec également au programme la chronique d’Isabella Vanni sur le projet Métacartes Numérique Éthique et aussi la chronique de Jean-Christophe Becquet sur Wikisign.
Nous allons parler de tout cela dans l’émission du jour.

Vous êtes sur la radio Cause Commune, la voix des possibles, 93.1 FM et en DAB+ en Île-de-France et partout dans le monde sur le site causecommune.fm.

Soyez les bienvenus pour cette nouvelle édition de Libre à vous !, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Je suis Frédéric Couchet, le délégué général de l’April.

Le site web de l’April c’est april.org, vous pouvez y trouver une page consacrée à cette l’émission avec tous les liens et références utiles et également les moyens de nous contacter.

Nous sommes mardi 6 octobre 2020, nous diffusons en direct, mais vous écoutez peut-être une rediffusion ou un podcast.

À la réalisation de l’émission aujourd’hui mon collègue Étienne Gonnu. Bonjour Étienne.

Étienne Gonnu. : Salut Fred.

Frédéric Couchet : Si vous souhaitez réagir, poser une question pendant le direct, n’hésitez pas à vous connecter sur le salon web de la radio. Pour cela rendez-vous sur le site de la radio, causecommune.fm, cliquez sur le bouton « chat » et retrouvez-nous ainsi sur le salon dédié à l’émission.

Nous vous souhaitons une excellente écoute.

Avant de commencer, nous allons vous proposer un petit quiz. Je vous donnerai les réponses en fin d’émission. Vous pouvez proposer des réponses sur le salon web sur la radio ou sur les réseaux sociaux sur lesquels nous sommes présents.
Cette question va parler anniversaires. Deux grands projets du logiciel libre ont fêté respectivement récemment leurs 10 et 27 ans. Quels sont ces deux projets et quelle association majeure du logiciel libre fête ses 35 ans cette semaine ? Trois chances de pouvoir répondre et trouver la bonne réponse. En tout cas, je vous donnerai les réponses en fin d’émission.

Tout de suite place au premier sujet.

[Virgule musicale]

Chronique « Le libre fait sa comm' » de Isabella Vanni, coordinatrice vie associative et responsable projets à l'April, avec une interview de Mélanie Lacayrouze sur le projet Métacartes Numérique Éthique

Frédéric Couchet : Parler d’actions de type sensibilisation menées par l’April, annoncer des événements libristes à venir avec éventuellement des interviews des personnes qui organisent ces événements, c’est la chronique « Le libre fait sa comm’ » de ma collègue Isabella Vanni qui est coordinatrice vie associative et responsable projets à l’April. Bonjour Isabella.




Frédéric Couchet : Bonne journée Mélanie. Merci.
C’était la chronique de Isabella Vanni qui est coordinatrice vie associative et responsable projets à l'April. Notre invitée était Mélanie Lacayrouze du projet Métacartes Numérique Éthique, je précise que Métacartes c’est avec un « s » à la fin. L’autre site dont on a parlé tout à l’heure, les chatons, le fameux Collectif c’est CHATONS avec un «  S ».
Isabella merci et on se retrouve déjà demain au bureau et on se retrouve le mois prochain pour ta prochaine chronique.

Isabella Vanni : Très bien.

Frédéric Couchet : Bonne journée à toi.

Isabella Vanni : Bonne journée.

Frédéric Couchet : On va passer au sujet suivant.

[Virgule musicale]

La playlist de Libre à vous ! diffusion de musiques libres diffusées dans l'émission. Les musiques sont commentées par Valentin qui coanime notamment sur la radio l'émission Les joyeux pingouins en famille

Frédéric Couchet : Nous allons poursuivre par notre sujet principal

Chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet, vice-président de l'April, qui porte sur Wikisign

Frédéric Couchet : Texte, image, vidéo ou base de données, sélectionnée pour son intérêt artistique, pédagogique, insolite, utile. Jean-Christophe Becquet, vice-président de l'April, nous présente une ressource sous une licence libre. Les auteurs de ces pépites ont choisi de mettre l’accent sur la liberté accorder à leur public, parfois avec la complicité du chroniqueur. C’est donc la chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet. Bonjour Jean-Christophe.

Jean-Christophe Becquet : Bonjour Fred. Bonjour à tous. Bonjour à toutes.

Frédéric Couchet : Le thème du jour c’est Wikisign, je ne sais pas comment on prononce. Je te laisse nous présenter ça.

Jean-Christophe Becquet : Je vais prononcer « Wikisain » parce que ça s’orthographie en anglais W, i, k, i, s, i, g, n.

Wikisign est un dictionnaire collaboratif libre de langue des signes lancé en 2006. Il fonctionne avec MediaWiki, le logiciel libre qui fait fonctionner Wikipédia, mais aussi plusieurs milliers de sites web collaboratifs.
Le projet s'appuie sur la licence libre Creative Commons BY-SA qui permet de copier ses contenus sans restriction à condition de créditer l'auteur. On peut les réutiliser et les modifier, mais le partage doit alors se faire sous la même licence, c'est ce qu'on appelle le copyleft.

On trouve dans Wikisign la description des signes employés pour chaque mot. Les articles sont souvent illustrés d'images et de vidéos. Le dictionnaire en langue des signes française (LSF) compte environ 550 signes, 460 vidéos et 200 images.
Wikisign donne aussi des astuces mnémotechniques pour mieux retenir le signe et pour ne pas le confondre avec d'autres ressemblants. Wikisign fournit des liens avec d'autres dictionnaires du Web grâce à MultiDico, un moteur de recherche LSF multi-dictionnaires.

Wikisign se décline en français, en catalan, en allemand, mais aussi les langues des signes de Côte d'Ivoire, du Mali et du Ghana. Je parlerai ici plus particulièrement du projet pour la langue des signes française.
La catégorie « Signer avec bébé » pourra intéresser les parents qui veulent utiliser cette méthode de communication avec les jeunes enfants.
D'autres catégories proposent des regroupements thématiques comme l'informatique, la famille ou la santé… Il y a une procédure pour demander l'ajout d'un signe qui ne serait pas encore présent dans la base de données.

Lors de la découverte ludique de la langue des signes à laquelle nous invite Wikisign, une anecdote m'a amusé et intéressé. Dans l'article consacré au mot « logiciel », on trouve la mention : ne pas confondre avec le signe « loi » et réciproquement. Ainsi, en langue des signes, les mots « loi » et « logiciel » se ressemblent, beau clin d’œil à la citation de Lawrence Lessig Code is Law.
Je vais m'attarder quelques minutes sur cette référence. Dans un article publié en janvier 2000 dans Harvard Magazine, le juriste américain Lawrence Lessig explique l'importance du code informatique dans la régulation du cyberespace. Aujourd'hui, le code a pris une telle place dans tous les aspects de nos vies que le logiciel libre est un prérequis absolument indispensable pour une société libre. En effet, de plus en plus souvent la loi est traduite sous forme d'algorithmes. Il devient dès lors essentiel de prendre conscience du pouvoir des logiciels. C'est pourquoi nous défendons, à l'April, cette idée que seul le logiciel libre peut garantir à tous une participation citoyenne équitable. Et cela plus que jamais à l'heure où le numérique prend de plus en plus de place dans nos vies connectées.
Une traduction en français du texte de Lawrence Lessig est disponible sur le blog de Framasoft. Je redonne le lien sur la page web consacrée à l'émission. Je ne saurais trop vous conseiller de le lire ou de le relire. C'est un des fondamentaux qui anime le travail de l'April.

Un commun numérique n'est pas qu'un réservoir de ressources. Il a besoin de règles de fonctionnement telles qu'une licence libre pour clarifier les conditions du partage ou une charte éditoriale. Et surtout, un commun a besoin d'une communauté d'utilisateurs et de contributeurs. Le rôle des contributeurs est d'entretenir le commun et de l'enrichir ; on peut dire de le cultiver, d'ailleurs, on parle souvent de « jardiner son wiki ».

Pierre, le fondateur de Wikisign souhaite aujourd'hui passer la main. Il lance donc un appel à contributeurs afin de rassembler une communauté de passionnés autour d'une envie commune : enrichir Wikisign et interagir avec les utilisateurs.

Dans son article « Open source, libre et communs : contribuer ne nécessite pas de développer » sur Next INpact, David Legrand nous rappelle qu'il est possible de participer même si on n'est pas développeur. Wikisign en offre ici un très bel exemple.

Si vous souhaitez devenir contributeur de ce projet libre et ouvert, n'hésitez pas, une adresse de contact est disponible dès la page d'accueil du projet.

Frédéric Couchet : Merci Jean-Christophe. La page d’accueil du projet c’est wikisign.org. Tu réponds à une des questions que j’avais, je me demandais qui avait créé Wikisign, est-ce que c’était un site de la galaxie Wikipédia. En fait c’est une personne qui a créé Wikisign.

Jean-Christophe Becquet : Effectivement. Ce n’est pas un projet qui participe de la galaxie Wikipédia. Au départ c’est un projet personnel de cet initiateur dont je n’ai trouvé que le prénom, Pierre, qui regrettait de ne pas trouver sur le Web d’encyclopédie de langue des signes et qui a donc décidé de la créer lui-même sous licence libre.

Frédéric Couchet : D’accord.
Tu as fait référence à Code is Law, l’article de Lawrence Lessig. Je vais me permettre de faire référence à la personne qui t’a succédé au poste de président, donc Véronique Bonnet notre nouvelle présidente, qui est professeure de philosophie et qui fait une chronique mensuelle comme toi sur la radio. Véronique a publié récemment sur le site l’April un texte qui s’appelle « Code is Education ». Je lis juste un extrait : « Si la proposition « Code is Education », peut être portée par le mouvement du logiciel libre, montrons qu’il serait préjudiciable de le transformer en « Education is Code ».
Je vous invite à lire cet article de Véronique bonnet, « Code is Education », c’est publié sur le site de l’April, april.org et ça fait évidemment référence à l’article de Lawrence Lessig, Code is Law.

Jean-Christophe, je te remercie pour cette nouvelle chronique, à moins que tu veuilles ajouter quelque chose sur le sujet.

Jean-Christophe Becquet : Non, c’est tout pour aujourd’hui. Merci.

Frédéric Couchet : D’accord. En tout cas je remercie, Jean-Christophe. On va préciser que techniquement Jean-Christophe est au téléphone, peut-être que le son n’est pas forcément extraordinaire au niveau du téléphone et, en même temps, il est en Framatalk, je lui fais coucou. On mettra des photos sur le site de la radio, sur causecommune.fm, pour que vous voyiez un petit peu les coulisses de l’émission, parce que nous sommes dans des conditions tout à fait particulières.
C’était la chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet, vice-président de l’April. Jean-Christophe je te souhaite une bonne journée et au mois prochain.

Jean-Christophe Becquet : Ça marche. Bonne journée à tous et au mois prochain

Frédéric Couchet : Nous allons passer à quelques annonces finales.

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Frédéric Couchet : D’abord la réponse