Différences entre les versions de « Libre à vous ! Radio Cause Commune - Transcription de l'émission du 2 avril 2019 »

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'''Titre :''' Émission <em>Libre à vous !</em> diffusée mardi 2 avril 2019 sur radio Cause Commune
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Publié [https://www.april.org/libre-a-vous-radio-cause-commune-transcription-de-l-emission-du-2-avril-2019 ici] - Avril 2019
 
 
'''Intervenants :'''  Jean-Christophe Becquet - Magali Garnero - Didier Clermonte - Romain Volpi - Étienne Gonnu - Frédéric Couchet
 
 
 
'''Lieu :''' Radio Cause Commune
 
 
 
'''Date :''' 2 avril 2019
 
 
 
'''Durée :''' 1 h 30 min
 
 
 
'''[https://media.april.org/audio/radio-cause-commune/libre-a-vous/emissions/20190402/libre-a-vous-20190402.ogg Écouter ou télécharger le podcast]'''
 
 
 
[https://www.april.org/emission-libre-a-vous-diffusee-mardi-2-avril-2019-sur-radio-cause-commune-les-gull-pepites-libres-le Page des références utiles concernant cette émission]
 
 
 
'''Licence de la transcription :''' [http://www.gnu.org/licenses/licenses.html#VerbatimCopying Verbatim]
 
 
 
'''Illustration :'''
 
 
 
'''NB :''' <em>transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.<br />
 
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.</em>
 
 
 
'''Statut :''' Transcrit MO
 
 
 
==Transcription==
 
<b>Voix off : </b><em>Libre à vous !</em>, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Bonjour à toutes. Bonjour à tous. Vous êtes sur la radio Cause Commune 93.1 en Île-de-France et partout dans le monde sur le site causecommune.fm. Je vous rappelle que la radio dispose d’un <em>webchat</em>, donc vous pouvez utiliser votre navigateur web préféré, si possible libre, vous rendre sur le site de la radio causecommune.fm, cliquer sur « chat » et nous rejoindre sur le salon dédié à l’émission.<br/>
 
Nous sommes mardi 2 avril 2019, nous diffusons en direct mais vous écoutez peut-être une rediffusion ou un podcast
 
 
 
Soyez les bienvenus pour cette nouvelle édition de <em>Libre à vous !</em>, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Je suis Frédéric Couchet, le délégué général de l’April.<br/>
 
 
 
Le site web de l’April c’est april.org, a, p, r, i, l, point org et vous y retrouvez d´ores et déjà une page consacrée à l’émission du jour avec un certain nombre de références. Cette page sera bien entendu mise à jour après l’émission avec les références que l’on citera au cours de l´émission. Je vous souhaite une excellente écoute.
 
 
 
Nous allons passer au programme du jour. Dans quelques secondes nous allons commencer par la chronique de Jean-Christophe Becquet, président de l’April. La chronique est intitulée « Pépites libres ». Normalement Jean-Christophe est avec nous au téléphone. Bonjour Jean-Christophe.
 
 
 
<b>Jean-Christophe Becquet : </b>Bonjour.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>On se retrouve tout de suite. D’ici une quinzaine de minutes nous allons parler de notre sujet principal, donc les groupes d’utilisateurs et d’utilisatrices de logiciels libres, ce qu’on appelle les GULL, avec mes trois invités que je vous présenterai tout à l’heure, trois invités de talent ; ils représentent chacun un groupe d’utilisateurs et d’utilisatrices de logiciels libres .<br/>
 
En fin d’émission nous aurons la chronique de ma collègue Isabella Vanni « Le libre fait sa comm’ » et nous aurons l’occasion notamment de parler d’un événement qui va se passer à Lyon ce week-end.<br/>
 
À la réalisation mon collègue Étienne Gonnu. Bonjour Étienne.
 
 
 
<b>Étienne Gonnu : </b>Bonjour Fred.
 
 
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Étienne s’est levé pour parler dans le micro. Il ne s’y attendait pas.
 
 
 
Tout de suite place au premier sujet. Nous allons commencer par l’intervention de Jean-Christophe Becquet. Jean-Christophe est président de l’April. Sa chronique intitulée  Pépites libres » a pour objectif de nous présenter une ressource sous licence libre – ça peut être un texte, une image, une vidéo, une base de données – sélectionnée pour son intérêt artistique, pédagogique, insolite, utile, et les auteurs de ces pépites ont choisi de mettre l’accent sur les libertés accordées à leur public. Aujourd’hui, Jean-Christophe, tu souhaites nous parler d’un jeu de données diffusé sous licence ouverte qui s’appelle le RNE, le Répertoire national des élus. Jean-Christophe, nous t’écoutons.
 
 
 
==2’ 47 Pépites libres [https://media.april.org/audio/radio-cause-commune/libre-a-vous/emissions/20190402/libre-a-vous-20190402-chronique-pepites-libres-jean-christophe-becquet-jeu-donnees-opendata-rne.ogg Écouter le podcast]==
 
 
 
<b>Jean-Christophe Becquet : </b>Oui. Bonjour
 
 
 
 
 
Le RNE est donc une ressource en opendata, c'est à dire une donnée produite par une administration ou une collectivité et mise à disposition des citoyens sous licence libre. RNE est l'acronyme de Répertoire National des Élus. Ce jeu de données fourni par les préfectures et les services du ministère de l'intérieur contient des informations sur les personnes titulaires d’un mandat électoral. On y trouve des informations comme le nom, le sexe, la date de naissance, la profession ainsi que les dates de début et de fin de mandat pour les différents étages du mille-feuille administratif : les communes, les départements, les régions, l'État et l'Europe.
 
 
 
Cela peut paraître surprenant mais la mise à disposition sous licence libre de ces informations est en fait très récente. Elle date du mois de janvier 2019. Le collectif Regards Citoyens avait d'ailleurs salué la publication fort attendue du Répertoire National des Élus tout en regrettant la fréquence de mise à jour, seulement trimestrielle alors que des élections partielles impactant les données ont lieu tout au long de l'année. On peut espérer que cela évolue avec le temps.
 
 
 
Le RNE est un fichier très utile pour l'action citoyenne. Par exemple, pendant les débats sur la directive droit d'auteur au Parlement européen, l'April appelait les personnes attachées à un réseau internet ouvert à contacter leurs représentants au Parlement européen. Et ce n'est pas parce que le résultat du vote nous déplaît qu'il faut arrêter d'agir, bien au contraire. Pour ma part, j'adresse chaque jour à un acteur local dans ma région depuis 2010 un courrier de sensibilisation aux enjeux du logiciel libre. Pour mener à bien ce type d'action, une liste des élus s'avère très utile.
 
 
 
Un des critères pour mesurer la réussite d'une publication en opendata est ce qu'on appelle les réutilisations. Ce sont des exemples d'usages du jeu de données pour un article, une infographie, ou une application. Le RNE publié sur le portail national data.gouv.fr a fait l'objet de plusieurs réutilisations. Par exemple, le site Polipart.fr permet de retrouver en fonction de sa commune de résidence, les élus qui nous représentent. Autre exemple, un article du Dauphiné s'est appuyé sur le RNE pour montrer comment se répartissent nos élus par profession, par sexe ou par âge en fonction du type de mandat. Et ce type d'analyse n'est pas réservé à des experts. Un élève de troisième s'est servi du RNE pendant son stage chez Etalab pour réaliser avec des logiciels libres une analyse statistique sur nos élus.
 
 
 
Ces ressources en opendata améliorent la transparence de l'action publique, elles encouragent l'innovation et elles constituent un formidable support pédagogique. Par exemple, j'enseigne les systèmes d'information géographique, des logiciels qui permettent d'analyser des données inscrites sur un territoire. Il y a 10 ans, je n'avais pas d'autre choix que de faire mon cours sur les Parcs naturels des États-Unis, faute de données libres disponibles en local. Aujourd'hui, on trouve des données sur n'importe quelle commune ou région de France. Grâce aux licences libres, mes étudiants peuvent utiliser ces informations sans restriction dans leurs projets personnels ou professionnels. J'aimerais donc pour conclure inviter nos auditeurs à rechercher, à demander et à réutiliser des données en opendata en fonction de leurs centres d'intérêt. Le champ est très large, ça peut concerner la vie politique, l'économie, les transports mais aussi le patrimoine avec les bibliothèques et les musées qui partagent de plus en plus des bases de connaissances en opendata, nouvelles pépites pour des chroniques en perspective.
 
 
 
 
 
 
 
Pause musicale : <em>  </em> par Candy Says.
 
 
 
<b>Voix off : </b>Cause Commune 93.1
 
 
 
==17'33 Bouge ton GULL [https://media.april.org/audio/radio-cause-commune/libre-a-vous/emissions/20190402/libre-a-vous-20190402-sujet-princial-bouge-ton-gull-magali-garnero-parinux-didier-clermonte-liness-romain-volpi-aldil.ogg Écouter le podcast]==
 
 
 
 
 
 
 
Pause musicale : <em>  </em> par
 
 
 
<b>Voix off : </b>Cause Commune 93.1
 
 
 
==44' 48==
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pause musicale : <em>  </em> par
 
 
 
<b>Voix off : </b>Cause Commune 93.1
 
 
 
==1h  Le libre fait sa comm'[https://media.april.org/audio/radio-cause-commune/libre-a-vous/emissions/20190402/libre-a-vous-20190402-chronique-isabella-vanni-libre-fait-sa-com-jdll.ogg Écouter le podcast]==
 
Fred : On va essayer de retrouver un peu de sérieux pour aborder le sujet suivant, la chronique de ma collègue isabella Vanni, intitulée Le libre fait sa comm’. Isabella est coordinatrice de vie associative et responsable Projets à l’APRIL et la chronique Le libre fait sa comm’ a notamment pour objectif d’informer sur les actions de type sensibilisation menées par l’APRIL mais aussi l’occasion d’annoncer des événements libristes à venir. J’ai déjà eu l’occasion de l’annoncer, il y a un événement libriste qui approche à Lyon. Donc, Isabella, je te passe la parole.
 
 
 
Isabella : Bonjour à tout le monde. Effectivement, les 6 et 7 avril, il y a les Journées du logiciel libre à Lyon. Comme ça a été dit tout à l’heure, c’est un événement qui est devenu incontournable dans l’agenda libriste et c’est pour cette raison que l’APRIL y participera de deux façons.
 
 
 
On va avoir un stand dans le village associatif et mon collègue Étienne Gonnu, chargé de mission Affaires publiques pour l’APRIL, va faire deux interventions dans la journée de samedi. On s’est bien rentabilisé !
 
 
 
D’abord, il participera à une table-ronde qui a un superbe titre : Killing me(mes) softly ? Vous l’aurez peut-être compris, mais sinon je vais l’expliquer. C’est une table ronde consacrée à la nouvelle directive sur le droit d’auteur qui a été votée récemment par les parlementaires européens. Pour rappel, cette directive contient malheureusement un article qui instaure de facto le filtrage automatisé des contenus qui sont hébergés sur le web. Donc cette table-ronde, c’est l’occasion de parler de ce sujet et de revenir sur la campagne qui a été menée contre cet article, campagne à laquelle l’APRIL a bien évidemment participé activement, de faire le point aussi sur les prochaines étapes, les prochaines actions qu’on peut mener. Autour de la table avec Étienne, il y aura aussi Pierre Yves Baudouin, président de Wikipédia France, et une représentante du mouvement d’artistes Créatofresh [???]. Cette table-ronde se tiendra de 11 heures à 13 heures dans la salle des Rancy.
 
 
 
La deuxième intervention d’Étienne sera à une conférence qui a pour titre Le logiciel libre, un enjeu politique et social, discussion autour de l’action institutionnelle de l’APRIL, et donc ce sera une présentation un peu plus globale des actions institutionnelles menées par l’APRIL, donc directive droit d’auteur, bien sûr, mais aussi priorité au logiciel libre dans l’administration publique, par exemple l’accord entre Microsoft et le ministère de l’armée, l’accord dit open-bar sur lequel, encore, l’APRIL a été très active.
 
 
 
Aujourd’hui, on a l’occasion d’avoir avec nous Romain Volpi, bénévole actif pour l’Aldil, l’association des utilisateurs ou utilisatrices de logiciels libres sur Lyon qui, je l’ai découvert aujourd’hui, est née exprès pour organiser les Journées du logiciel libre. Si j’ai bien compris ...
 
 
 
Romain : Née exprès pour … Ah oui, l’association ! En fait, la première JDLL a eu lieu avant même la création de l’Aldil.
 
 
 
Isabella : Ah oui, je me suis renseignée. Ça existe depuis 1998 mais ce n’était pas organisé à la Maison pour tous, par contre.
 
 
 
Romain : Non, au tout départ, c’était organisé sur le campus de la Doua [???], sur … j’ai perdu le nom de l’école qui nous accueillait et maintenant, effectivement, c’est sur la Maison pour tous depuis quelques années, puisque maintenant, on est en partenariat avec eux pour les JDLL et notamment aussi avec Illyse et on organise à trois cet événement.
 
 
 
Isabella : Est-ce que tu peux nous dire ce que fait l’association Illyse ?
 
 
 
Romain : Illyse, c’est un FAI, un fournisseur d’accès Internet associatif local et donc ça veut dire : Internet libre Lyon et Saint Étienne. J’espère que je ne me ferai pas reprendre, mais normalement, c’est ça.
 
 
 
Isabella : Je pense que c’est correct. En tous cas, quelqu’un va me corriger, s’il y a besoin. Donc, ça existe depuis vingt-deux ans désormais, on est la vingt-deuxième édition et le thème de cette année est particulièrement beau : « Écologeek : pour une terre communautaire ». Donc, je veux savoir un peu ce que vous avez concocté pour l’édition de cette année. Pourquoi cette thématique, et comment ... ?
 
 
 
Romain : Alors, pourquoi cette thématique ? J’avoue que je n’étais pas là quand ils ont décidé la thématique, je n’ai rejoint qu’après. Mais non, au final, « écologeek », le partage, … ça permet d’avoir de l’écologie derrière. En gros, on peut appliquer le partage qu’on utilise pour le logiciel libre à toutes les ressources qu’on a sur Terre, en fait, pour l’appliquer à l’écologie. Et, du coup, avoir moins de déchets ... Au final, c’est pas des choses dissonantes. Ça reste dans des thèmes assez proches.
 
 
 
Isabella : C’est des philosophies très proches.  Ça permet de proposer des styles de vie, d’action, alternatifs et d’ailleurs, j’ai vu que vous proposez aussi une buvette responsable avec des produits du terroir. Il y a une monnaie locale qui peut être utilisée. Donc c’est vraiment tout …
 
 
 
Romain :  Ça, ça fait déjà plusieurs années, en fait. À chaque fois, la buvette est tenue - depuis deux ou trois ans, je crois -  par un acteur local, en fait, parce qu’au final, c’est important de faire participer des acteurs locaux quand on organise des événements.
 

Dernière version du 9 avril 2019 à 06:38


Publié ici - Avril 2019