Libre à vous ! Radio Cause Commune - Transcription de l'émission du 14 avril 2020

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Titre : Émission Libre à vous ! diffusée mardi 14 avril 2020 sur radio Cause Commune

Intervenants : Éric Fraudin - Christian-Pierre Momon - Vincent Calame - Marc Rees - Étienne Gonnu - William de Cause Commune à la régie

Lieu : Radio Cause Commune

Date : 14 avril 2020

Durée : 1 h 30 min

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Page des références utiles concernant cette émission

Licence de la transcription : Verbatim

Illustration :

NB : transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.


Transcrit MO

Transcription

Voix off : Libre à vous !, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.

Étienne Gonnu : Bonjour à toutes. Bonjour à tous.
De la musique libre avec auboutdufil.com, un point sur le Chapril, l’archivage des courriels et des nouvelles de Marc Rees, journaliste et rédacteur en chef de Next INpact, nous allons parler de tout cela dans l’émission du jour.

Vous êtes sur la radio Cause Commune, la voix des possibles, 93.1 FM en Île-de-France et partout dans le monde sur le site causecommune.fm.
Cause Commune sur la bande FM c’est de midi à 17 heures puis de 21 heures à 4 heures en semaine, du vendredi 21 heures au samedi 16 heures et le dimanche 14 heures à 22 heures. Sur Internet c’est 24 heures sur 24. La radio diffuse désormais également en DAB+ en Île-de-France, c’est la radio numérique terrestre, 24 heures sur 24. La radio dispose également d’une application Cause Commune pour téléphone mobile.

Soyez les bienvenus pour cette nouvelle édition de Libre à vous !, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Je suis Étienne Gonnu en charge des affaires publiques pour l’April.
Si vous êtes une auditrice ou un auditeur réguliers mais que vous avez manqué notre émission du 31 mars, ce changement de voix vous aura peut-être étonné. Rassurez-vous, Frédéric va bien et vous le retrouverez dès la semaine prochaine. L’objectif est simplement de se répartir la charge et que Libre à vous ! soit aussi peu dépendant que possible d’une unique personne, une pratique de pérennisation qui vaut aussi bien pour un logiciel que pour une émission de radio.

Le site web de l’April c’est april.org, vous y trouverez une page consacrée à cette émission avec tous les liens et références utiles, les détails sur les pauses musicales et toute autre information utile en complément de l’émission, également les moyens, bien sûr, de nous contacter
N’hésitez pas à nous faire également des retours pour indiquer ce qui vous a plu mais aussi des points d’amélioration.

Nous sommes le 14 avril 2020, nous diffusons en direct, mais vous écoutez peut-être une rediffusion ou un podcast.
Je précise que depuis l’émission du 17 mars nous diffusons dans des conditions exceptionnelles suite au confinement de la population. Toutes les personnes qui participent à l’émission sont donc chez elles. D’un point de vue technique, nous utilisons le logiciel libre Mumble.
Nous espérons que tout se passera bien et je vous prie de nous excuser par avance si des problèmes se produisent, problèmes techniques ou humains, après tout ce n’est que la deuxième fois que j’ai le plaisir de présenter Libre à vous !.

Si vous souhaitez réagir, poser une question pendant ce direct, n’hésitez pas à vous connecter sur le salon web de la radio. Pour cela rendez-vous sur le site de la radio, causecommune.fm, cliquez sur « chat » et retrouvez-nous sur le salon dédié à l’émission hashtag libreavous, dièse libreavous en bon français [#libreavous].
Nous vous souhaitons une excellente écoute.

Voici maintenant le programme de cette émission :
nous commencerons par parler de musique libre avec Éric Fraudin auteur du site auboutdufil.com, une source régulière de pauses musicales de Libre à vous ! ;
nous ferons ensuite un point sur le Chapril, le chaton de l’April, avec Christian-Pierre Momon animateur et contributeur du projet et administrateur de l’April  ;
nous parlerons ensuite de la question épineuse de l’archivage des courriels, ce sera la chronique « Jouons collectif » de Vincent Calame ;
enfin nous prendrons des nouvelles de Marc Rees, journaliste et rédacteur en chef de Nextin pact.com et ami de longue date de l’April .
À la réalisation de l’émission William de la radio Cause Commune.

Tout de suite place au premier sujet.

Interview d’Éric Fraudin à propos d’auboutdufil.com, un site dédié à la musique libre

Étienne Gonnu : Nous allons commencer par auboutdufil.com, un site dédié à la musique de libre diffusion et, comme je vous disais, une source précieuse pour les pauses musicales de Libre à vous !
Nous avons le plaisir d’avoir aujourd’hui avec nous l’auteur de ce site Éric Fraudin. Bonjour Éric, est-ce que tu pourrais déjà te présenter s’il te plaît ?

Éric Fraudin : Bonjour Étienne. Je vous remercie de m’avoir invité à l’émission, c’est très gentil.
Je suis Éric Fraudin et je suis effectivement le webmaster du site auboutdufil.com. C’est un site que j’ai créé en 2006, ça fait maintenant bientôt 14 ans. C’est un site qui fait la promotion de musiques libres, essentiellement des musiques sous licence Creative Commons, donc c’est auboutdufil.com. Mon fils dort, je ne sais pas à quelle heure il va se réveiller, il est possible qu’il crie, je m’en excuse d’avance.

Étienne Gonnu : On a prévenu, conditions exceptionnelles, ça fait partie des contextes de la situation !

Éric Fraudin : Pour me présenter brièvement j’ai 40 ans et c’est vrai que la musique a toujours été une dominante dans ma vie. J’ai eu la chance de pouvoir l’appréhender sous plusieurs formes. Durant mon adolescence, j’ai joué dans des groupes de rock, j’ai joué de la guitare, essentiellement, et quelques années plus tard j’ai fait de la danse latin, du West Coast Swing. Avec le site, je suis, modestement je dirais, critique musical. J’ai la chance de pouvoir appréhender la musique sous plusieurs formes. Je reste quelqu’un d’assez ouvert et créatif et très curieux. En fait le site, finalement, a été la résultante de ma passion principale qui est la musique et également de la création de sites web. Finalement c’est le fruit de mes deux passions.

Étienne Gonnu : Super. On voit effectivement le croisement que ça peut produire, c’est très intéressant. On a une partie de nos auditeurs et auditrices qui s’intéressent aux aspects techniques, on pourra voir plus tard pour le site, on y reviendra plus tard. Je pense qu’il est plus intéressant, d’ailleurs tu as commencé, d’évoquer ta motivation qui est derrière, à la fois technique pour la création de sites et ta passion pour la musique.
Déjà, ce qui est très intéressant et ce qui nous motive à puiser dans les propositions musicales que tu fais c’est que tu as un attachement aux musiques libres, notamment aux licences Creative Commons que tu évoquais. Peux-tu, peut-être, nous expliquer pourquoi cet attachement aux musiques libres ? Comment ça t’est venu ? Est-ce que ça a été immédiat pour toi ? Est-ce que ça t’es venu du logiciel libre ? Est-ce que c’est l’inverse ? Est-ce que tu peux nous préciser cet attachement justement aux musiques librement diffusables et partageables ?

Éric Fraudin : Ma conception de la musique reste au niveau amateur, elle l’a toujours été. Je pense que l’art, et la musique en particulier, devrait être accessible au plus grand nombre. Et les licences Creative Commons ou les licences de libre diffusion en général permettent justement cette accessibilité. Et puis j’ai toujours été un petit peu à contre-courant de ce qu’on pouvait nous imposer dans les médias traditionnels, à la radio, à la télé, etc. Je suis toujours un peu partagé sur les moteurs de recommandation musicale artificiels qui, quelque part, nous bloquent dans notre découverte musicale. C’est mon avis sur le sujet, je trouve que c’est un peu artificiel et ça enlève le côté humain justement avec la musique libre. Pour moi la musique libre c’est quelque chose de très concret et l’avantage, également, c’est que les artistes sont beaucoup plus accessibles car forcément moins populaires, donc on peut échanger avec eux, donner notre impression. Ça c’est quelque chose qui est pour moi vraiment important.
Ça va faire 14 ans que je diffuse de la musique libre, je suis entré en contact avec de nombreux artistes. La plupart du temps on a des contacts réguliers par e-mail, etc., et ce qui m’intéresse aussi c’est de savoir pourquoi ils ont choisi la libre diffusion, quels sont les avantages qu’elle leur apporte, quels sont les inconvénients aussi parce qu’il n’y a pas que des avantages, il y a aussi pas mal d’inconvénients et je pense que ce serait peut-être l’occasion d’en discuter dans un autre sujet. Et surtout pourquoi la musique libre ? Parce que pour moi il y a des artistes qui méritent véritablement d’être connus et qui sont actuellement dilués dans la masse numérique, si j’ose dire.

Étienne Gonnu : C’est intéressant. Du coup ce que tu dis, mais je pense qu’on peut quand même l’évoquer rapidement, ne serait-ce que ton sentiment, ça fait effectivement 14 ans que tu fais ce travail, tu échanges donc avec des artistes.

Éric Fraudin : Ce n’est pas vraiment un travail. C’est quelque chose que je fais par plaisir.

Étienne Gonnu : D’accord. Je distingue. C’est vrai que c’est tout un autre débat distinguer ce qu’est un métier, un travail, etc., mais ça a une vraie valeur.

Éric Fraudin : Tout à fait. C’est d’ailleurs pour ça que ça dure, c’est parce que je le fais vraiment par passion et c’est ce qui m’anime.

Étienne Gonnu : Ça se ressent quand on navigue sur le site, on voit notamment la qualité éditoriale.
Si tu pouvais juste, peut-être, étoffer un petit peu. Tu me dis que tu t’intéresses à la démarche des artistes et ça nous paraît essentiel, pourquoi ils souhaitent mettre sous licence libre. Peux-tu nous donner ce que tu ressens ? Il y a quelque chose de récurrent dans les réponses de chacun ? C’est très personnel ?

Éric Fraudin : Ce qu’il faut savoir c’est qu’en général quand un artiste choisit la libre diffusion de ses musiques, c’est essentiellement pour avoir un boost au niveau de sa visibilité sur Internet et c’est d’autant plus le cas depuis ces dernières années, ça s’accélère avec des plateformes comme SoundCloud et Bandcamp notamment.
Pourquoi il y a de nombreux artistes aujourd’hui qui cherchent la libre diffusion ? C’est tout simplement parce que la musique se diffuse beaucoup plus facilement grâce à ces licences qui elles permettent vraiment d’améliorer la visibilité de l’artiste. Il y a des artistes qui peuvent avoir des centaines de milliers de vues rien que sur des plateformes de libre diffusion. Moi je ne suis pas le seul à le faire, évidemment, il y en a plein d’autres. Pour moi, le principal intérêt des licences Creative Commons c’est d’avoir une meilleure visibilité sur Internet.

Étienne Gonnu : Oui, c’est très juste. D’ailleurs tu mentionnes par exemple le fait que d’autres le font et je pense que ce travail dans un sens, cette activité, l’intérêt aussi de montrer que la réputation la musique libre d’être, entre guillemets, de la musique un peu « bas gamme » est de moins en moins vraie : on voit bien que grâce à des sites comme auboutdufil que c’est complètement faux, qu’il y a de la musique particulièrement belle, qu’il y a de la très belle musique sous licence libre qui peut toucher.
Tu évoques le fait qu’il y a en a plein d’autres qui le font. J’imagine, ce que je comprends, c’est peut-être que tu es seul derrière auboutdufil. Je ne sais pas si tu as de l’aide, si peut-être tu cherches de l’aide ? Dans la continuité de cette question, comment se passe ta démarche de recherche ? Est-ce que ce sont les artistes qui te contactent ? Est-ce que c’est toi qui vas le contacter ? Comment s’opère ton choix ?

Éric Fraudin : J’ai toujours été seul depuis 2006. J’ai quelqu’un qui m’aide depuis un an à rédiger les reviews. C’est quelqu’un qui est aussi passionné par la musique, qui fait de très belles rédactions ; la rédaction n’a pas été spécialement mon point fort à la base, il y a des personnes qui font ça beaucoup mieux que moi. En revanche, c’est moi qui déniche, si j’ose dire, les pépites, c’est quelque chose que j’adore faire.
Ce qui me rend vraiment fier c’est de pouvoir trouver des petites pépites dans des styles complètement improbables et mon ouverture musicale est incroyable : à la base, quand j’ai commencé, je n’écoutais que du rock, je me suis ouvert musicalement en écoutant toutes les musiques et ça m’a vraiment fait un bien fou. Je ne dirais pas que je suis un spécialiste de l’electro, mais maintenant j’adore l’electro, j’adore écouter de l’electro, l’instrumental, alors qu’avant pour moi c’était inconcevable.
Je me perds dans mon discours, je ne me souviens plus de la question que tu m’avais posée.

Étienne Gonnu : Ta démarche, c’était une question très ouverte : comment tu fais tes recherches, si tu as des critères particuliers, mais tu as répondu. Je voulais juste souligner que cette ouverture se ressent parce que c’est très éclectique, il y a vraiment de tous les styles sur auboutdufil, donc cette ouverture se ressent énormément.

Éric Fraudin : Oui. Ça évolue. J’essaye aussi de faire des reviews même sur des styles sur lesquels je n’étais pas forcément très ouvert et étoffer, au fur et à mesure, des styles musicaux. Là, par exemple, je vais peut-être créer une nouvelle section qui s’appelle la trap, c’est très tendance en ce moment, c’est un nouveau mouvement rap US qui vient d’Atlanta, sur des plateformes comme SoundCloud il y a beaucoup d’artistes qui font ce nouveau style. Ce n’est pas quelque chose que j’affectionne de prime abord, mais je suis toujours à la découverte des nouveaux genres, des nouvelles tendances parce qu’il ne faut pas toujours rester, je dirais, un vieux con dans son coin avec son ???, il faut être très ouvert aux nouvelles tendances, aux nouvelles vagues. Donc je m’efforce d’être le plus ouvert possible et j’essaie surtout de mettre en avant les artistes.
Là je parle, je n’ai pas l’habitude de moi, je crois que c’est même la première fois que je parle de moi, je préfère parler des artistes plutôt que de parler de moi. Mais bon ! On ne peut pas inviter tout le monde à la radio !

Étienne Gonnu : La démarche est géniale et on sent aussi cette passion dans le travail éditorial. Dans le travail éditorial on sent aussi cette mise en avant des artistes et je trouve ça très appréciable. On sent la passion, notamment dans la qualité du site lui-même. Sur le salon quelqu’un nous dit nous dit que le site est très bien fait, ce que je trouve aussi.
Tu évoquais le fait de ce plaisir. Nous, à une échelle moindre et puis ça fait moins de temps aussi, on cherche pour des pauses musicales, c’est d’ailleurs comme ça qu’on est tombé sur auboutfufil et c’est vrai qu’il y a un vrai plaisir. On écoute pas mal, ça nous pousse à écouter de la musique, et quand on tombe sur un truc qui nous plaît vraiment il y a ce plaisir d’une découverte et de tomber sur une pépite comme tu l’évoquais, c’est vrai que c’est très plaisant.

Éric Fraudin : C’est ça. C’est exactement ça. Je suis tellement heureux déjà d’avoir découvert par moi-même ça et de pouvoir aider l’artiste derrière et si je pouvais tout faire pour l’aider, je le ferais.
J’ai vu sur le chat qu’il y a une personne, @macousine, qui vient de poser une question : est-ce que ce sont les artistes qui me contactent ? Oui et non je vais dire. Il y a des artistes qui m’envoient leurs démos, leurs pages SounCloud ou leurs pages Bandcamp, mais c’est vrai que c’est assez rare que je les diffuse. Le site est complètement subjectif, c’est-à-dire qu’en fonction de la qualité de l’enregistrement, la qualité de la musique, si ça me parle pas ou pas, je décide seul de le diffuser ou pas sur mon site. C’est un site personnel, c’est un blog à la base. Donc oui, de temps en temps, il y a des artistes et l’artiste Meydän qu’on va diffuser je crois.

Étienne Gonnu : Troisième pause musicale, tout à fait.

Éric Fraudin : Troisième pause musicale, c’est quelqu’un qui m’a contacté. Des fois il y a même d’autres artistes qui se connaissent entre eux qui font passer le message et, du coup, je diffuse aussi un ami à cette personne qui s’appelle Loik Brédolèse, un excellent compositeur au piano qui diffuse aussi sous licence Creative Commons By, Attribution.

Étienne Gonnu : Super. Je vois que le temps avance vite.

Éric Fraudin : Je parle.

Étienne Gonnu : C’est un plaisir c’est dommage, finalement, qu’on soit contraint mais c’est aussi la nécessité de la radio. Puisque tu participes à cette émission on t’a demandé de nous suggérer trois pauses musicales, donc les trois pauses musicales seront celles proposées par Éric Fraudin et sont listées sur auboutdufil. Je vais te demander de présenter la première. Mais avant ça assez rapidement, on mentionnait les licences. Ce que je trouve très agréable sur ton site c’est que les licences sont très claires, on peut filtrer par licence et ça c’est une démarche que forcément, d’un point de vue April, on apprécie énormément. Est-ce que tu peux nous dire quelques mots rapidement de ce dont tu te sers techniquement pour le site ?

Éric Fraudin : Techniquement j’utilise un CMS qui n’est plus maintenu depuis 2008, C’était ???, ???, par contre je crois que le site est toujours actif. Forcément, vous vous doutez bien que j’ai dû moi-même faire toutes les mises à jour. Techniquement parlant je me base sur du Apache, PHP, MySQL. À une époque MySQL était libre, était un logiciel libre, je ne sais as si c’est toujours le cas.
J’ai fait évoluer moi-même, j’ai repris en main le moteur du CMS ???, les docs, j’ai fait toutes les mises à jour PHP, je suis sur la dernière version de PHP. J’ai développé moi-même les extensions. J’ai rajouté petit à petit des fonctionnalités sur le site qui n’étaient pas présentes à la base dans le CMS de ???. ??? c’était le squelette qui m’a permis d’ouvrir le site, mais derrière j’ai développé énormément de plugins en PHP moi-même. C‘est pour ça que c’est du sur-mesures, c’est du fait main sur-mesures. J’ai tout fait à la main, à l’ancienne, comme je disais.

Étienne Gonnu : Ce qui en fait vraiment un blog personnel comme tu le disais et c’est bien. Tu as le carcan et le contenu qui sont personnels.
Je disais que la première pause musicale va être Ilotona par Zero Project. Est-ce que tu veux en profiter pour faire le lancement, nous présenter un peu ce morceau ? Pourquoi tu l’as sélectionné ? Pourquoi tu l’a référencé sur auboutdufil.com ?

Éric Fraudin : Ça fait partie de mes plus belles trouvailles. Derrière Zero Project il y a une personne qui s’appelle Nikos, ce n’est pas le Nikos qu’on connaît, qui est à la télé. C’est un Grec. Pourquoi il a appelé son site Zero Project ? En fait il avait en tête qu’au commencement de chaque chose il y a le zéro. C’est pour ça qu’il l’a appelé Zero Project. Chacune de ses musiques, et ça je l’ai expliqué dans ma review, est vraiment conçue comme un voyage à part entière, c’est vraiment une musique qui nous fait voyager : quand on écoute sa musique on est ailleurs. Il a réussi à avoir un style très personnel, très expressif, je dirais à la limite de l’hypnose. Quand on écoute on est vraiment ailleurs, enfin c’est mon cas.

Étienne Gonnu : Oui, j’ai un peu ressenti aussi, tu le dis très bien.

Éric Fraudin : En ces temps de confinement j’espère que cette musique va vous permettre de vous évader quelques minutes.
Juste pour votre info, il y a deux versions de cette musique. Il y a une version d’un peu plus de trois minutes qui est destinée aux passages radio. Si vous aimez vraiment, vous pouvez aller sur le site zero-project.gr où vous pourrez télécharger légalement gratuitement l’extended version qui fait, je crois, huit minutes.

Étienne Gonnu : D’accord. On mettra tout ça, on rajoutera les références sur la page dédiée. Un grand merci Éric, on sent ta passion, c’est génial.
Je vous propose du coup de ne pas retarder la chose. On va écouter tout de suiteIlotona par Zero Project.
Encore merci à toi Éric. Bonne journée.

Éric Fraudin : Merci. Bonne journée.

Pause musicale : Ilotona par Zero Project.

Voix off : Cause Commune, cause-commune.fm, 93.1.

Étienne Gonnu : Nous venons d’écouter Ilotona par Zero Project, disponible sous licence libre Creative Commons Attribution. Vous retrouverez les références sur le site april.org. Je vous invite à aller sur ces références qui vont amèneront directement sur auboutdufil.com où vous aurez aussi accès au travail éditorial fourni par Éric Fraudin que nous venons d’entendre. Je précise qu‘il a oublié un point qui lui semble extrêmement important et qui est effectivement très important : il faut aussi soutenir les artistes qui mettent leurs contenus sous licence libre de la même manière qu’on peut soutenir les projets libres, les soutenir par le don et aussi, simplement, par les messages pour leur dire que leur musique vous a beaucoup plu.

Vous écoutez toujours Libre à vous ! sur radio Cause Commune, la voix des possibles, 93.1 FM en Île-de-France et partout ailleurs sur le site causecommune.fm. Je suis Étienne Gonnu en charge des affaires publiques pour l’April et nous allons passer au sujet suivant.

Des nouvelles du Chapril avec Christian-Pierre Momon, administrateur de l’April

Étienne Gonnu : Nous allons poursuivre avec Christian-Pierre Momon, cpm pour les intimes, bénévole inestimable de l’April, avec qui nous allons discuter du Chapril, le chaton de l’April.
Pour remettre dans le contexte CHATONS, le Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires est une initiative essentielle en général mais particulièrement dans cette période de confinement : on voit bien que les outils de partage et de collaboration à distance sont cruciaux. C’est dans ce cadre-là que nous avons pris des nouvelles la semaine dernière par la voix de Angie Gaudion de Framasoft. D’ailleurs je ne peux que vous inviter à écouter ce podcast de Libre à vous !, numéro 61, que vous retrouvez sur april.org.
Dans la continuité de cette émission de la semaine dernière, il nous apparaît logique de prendre des nouvelles du Chapril, le chaton de l’April et c’est pour ça que j’ai le grand plaisir d’accueillir Christian pour en parler, qui est donc l’animateur de ce projet et un contributeur bien sûr. Bonjour Christian. Déjà comment vas-tu ?

Christian-Pierre Momon : Bonjour. Bonjour Étienne, bonjour tout le monde. Je vais du mieux possible.

Étienne Gonnu : Dans le contexte c’est déjà bien.
Est-ce que tu peux déjà nous présenter un peu le Chapril, maintenant on sait que c’est un chaton. Combien y a-t-il de services ? Combien y a-t-il de contributeurs et de contributrices ? Faire un petit topo de la situation ?

Christian-Pierre Momon : Oui. Quand Framasoft a lancé cette initiative de Collectif CHATONS pour ne plus être la seule structure qui mette des services numériques libres en ligne, qui montre que c’est possible, qui permette aux utilisateurs de s’évader des GAFAM et de reprendre leurs libertés numériques.

Étienne Gonnu : Les GAFAM ces fameux géants du Web, Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft.

Christian-Pierre Momon : Voilà. La question s’est posée au sein de l’April pour savoir si on allait se lancer ou pas par rapport à cette initiative et la décision a été prise de le faire. Il y a eu un élan pour le faire, donc nous avons monté une plateforme. Après, nous avons commencé à mettre des services en place. Nous avons recruté des animateurs pour gérer ces services-là, parce que le Chapril c’est une équipe, une dizaine de personnes aujourd’hui. Nous gérons sept services et on compte encore en rajouter régulièrement.
Aujourd’hui, en tant que services, nous avons un éditeur de texte collaboratif en ligne, un pad, nous avons Framadate, une instance Framadate pour faire des rendez-vous, nous avons un outil de réseau social Mastodon, nous avons un outil de collaboration, de partage d’agenda, de fichiers, de contacts, qui s’appelle Nextcloud. On a plein de choses, il faut que je regarde la liste parce qu’on en a tellement !

Étienne Gonnu : Oui et ça s’incrémente assez rapidement. De toute façon, même si tu en oublies un, tout est listé sur le site chapril.org, qui liste tous ces différents services, qui explique. Site d’ailleurs magnifique, réalisé par Antoine Bardelli, un autre bénévole, graphiste de l’April, et qui liste très clairement ces différentes initiatives.

Christian-Pierre Momon : Absolument.
Au début du confinement s’est posée la question de savoir ce que pouvait faire le Chapril pour apporter de nouveaux services. On ne se précipitait pas pour créer de nouveaux services. On faisait en sorte d’avoir des bénévoles pour le porter. Nous avons des bénévoles qui gèrent l’infrastructure du Chapril, tout ce qui est technique, les VM [virtual machines], le routage, le courriel, les aspects un peu techniques d’une plateforme et, de l’autre côté, on a les services proprement dits. Nous on essaye de faire en sorte que les gens, les animateurs n’aient que ça à gérer pour que ça reste plaisant à faire et d’une charge raisonnable. On a tous aussi des vies à côté, donc il faut arriver à pouvoir gérer les services au cours du temps sans que ça prenne trop de temps.

Étienne Gonnu : Tu soulèves un point qui est important : le Chapril est entièrement bénévole. Il y a un point qui me paraît important peut-être à préciser : effectivement, l’infrastructure du Chapril est autonome par rapport à celle de l’April, des bénévoles qui font de l’administration système pour l’April, parfois on retrouve les mêmes personnes, mais elles s’occupent indépendamment de l’infrastructure de Chapril ce qui nécessite une certaine pérennité aussi. Pour la pérennité il faut des personnes motivées qui s’engagent, qui s’engagent bénévolement et c’est toute l’importance de faire faire une base solide.

Christian-Pierre Momon : Absolument. C’est pour ça qu’on est une dizaine et c’est pratique de se répartir la charge de travail.
Dans la vie de la mise en place d’un service, il y a une grosse charge de travail au début parce que oui, il faut mettre des choses en place. Après, en principe, le service tourne, il n’y a que les mises à jour à faire et c’est relativement plaisant et léger. Il y a aussi la modération à faire, il faut répondre aux courriels des gens, aux demandes des gens ou aux encouragements des gens, ça demande trois à quatre heures par semaine, donc ça devient raisonnable.

Étienne Gonnu : C’est un vrai travail bénévole. Comme tu le dis c’est un service, il y a une certaine continuité et, pour que ce soit pérenne, il faut justement assurer aussi cela et c’est important ce travail-là. D’ailleurs bravo parce que c’est quand même une belle réussite !
Donc une dizaine de personnes. J’imagine que vous recrutez. Est-ce qu’il y a des projets dans les tuyaux ?

Christian-Pierre Momon : On recrute.
Effectivement ce ne sont que des bénévoles, mais on essaye de faire ça le plus professionnellement possible. On a une belle plateforme, on a des sauvegardes, on a de la supervision, on a de la redondance, donc c’est quand même assez solide derrière.
Au début de la période de confinement s’est posée la question de savoir ce qu’on pouvait faire pour participer, parce qu’on savait que les gens allaient faire un énorme effort pour être confinés, que ce n’est pas drôle, que les gens ont besoin de faire des échanges, d’avoir des contacts, de communiquer, donc on s’est posé la question de quels services on pouvait mettre en place. On s’est lancé dans l’étude des services disponibles.
On avait déjà des services qui étaient prévus, mais on attendait d’avoir l’animateur qui allait les prendre en charge. Là, du coup, on a pris sur nous de ne pas attendre l’animateur. Typiquement on a donc déployé un service d’audioconférence qui s’appelle Mumble avec la possibilité d’avoir une interface web ; c’est quelque chose de nouveau qu’on a découvert au passage, on en a profité. Mumble c’est quelque chose qui existe depuis très longtemps.

Étienne Gonnu : C’est d’ailleurs le logiciel qu’on utilise là.

Christian-Pierre Momon : Exactement, et qui a client lourd, qui existe pour plusieurs plateformes, qui permet donc, avec une très petite bande passante, on peut avoir une connexion très faible, d’avoir une très bonne qualité d’échange au bout du monde, de l’autre côté de la planète ou même par téléphone et ça, ça marche bien et avec beaucoup de monde. On n’a pas de problème de nombre utilisateurs. Récemment on a découvert qu’il y avait quelqu’un qui avait fait une interface web qui rend la chose encore plus accessible au plus grand nombre. Du coup on a déployé un serveur Mumble et son client web, c’est disponible sur mumble.chapril.org. N’hésitez pas, c’est fait pour et c’est super de pouvoir avoir des contacts avec les gens.

Étienne Gonnu : Tu mets justement le point sur une question importante : qui peut utiliser les services du Chapril ? On sait qu’il y a eu un travail important sur les conditions d’utilisation ; j’imagine que certains services sont restreints et peut-être pas d’autres. Est-ce que tu peux nous faire un point sur cet aspect s’il te plaît ?

Christian-Pierre Momon : Les membres qui mettent à disposition des services numériques libres au sein du Collectif, ça peut être des entreprises, ça peut être des associations, et ils peuvent mettre des conditions à l’utilisation des services, par exemple être adhérent.
Au sein de l’April, la stratégie, la politique, c’est de donner accès au plus grand nombre avec le moins de barrières possibles, donc sur le Chapril tous les services sont utilisables par tout le monde.

Étienne Gonnu : Il suffit d’aller sur le site et on peut utiliser le service sans avoir besoin d’être membre, sans avoir besoin de montrer patte blanche ?

Christian-Pierre Momon : Absolument. Bien sûr vous êtes encouragé à adhérer, à soutenir l’association. Nous avons besoin de vous, 4000 adhérents c’est bien, mais il nous en faut plus pour pouvoir faire encore plus de belles choses. N’hésitez pas, utilisez-les, parlez-en autour de vous, c’est fait pour.

Étienne Gonnu : Parfait ! Peut-être qu’on peut revenir. On a besoin de personnes qui adhèrent, mais on a aussi besoin de compétences notamment au sein du Chapril. Est-ce qu’il y a des compétences en particulier que tu aimerais appeler à rejoindre le Chapril ou, j’imagine, toutes les bonnes volontés, quelles qu’elles soient, sont les bienvenues ? Est-ce qu’il y a des compétences en particulier qui seraient utiles ?

Christian-Pierre Momon : Il y a plusieurs rôles pour pouvoir participer au Chapril et pas que des rôles techniques. On a besoin de gestion de projet parce qu’il faut animer l’ensemble des services, les tickets, les réunions, les personnes.

Étienne Gonnu : C’est quoi un ticket ?

Christian-Pierre Momon : Un ticket c’est une tâche à faire, soit une question soit un incident soit une tâche à faire plus tard.

Étienne Gonnu : OK. Donc ça peut venir d’un utilisateur, ça peut venir d’une autre personne qui contribue au Chapril qui dit « tiens j’ai ce problème-là » ou « tiens, moi en tant qu’utilisateur je n’arrive pas faire ça ». C’est une manière de signaler quelque chose.

Christian-Pierre Momon : Exactement. Aujourd’hui, sur le Chapril, on gère environ 150 tickets ouverts. Voilà !

Étienne Gonnu : C’est impressionnant !

Christian-Pierre Momon : Donc il y a vraiment une gestion de projet. On a sept services ouverts mais en fait, à côté, on a des services d’infrastructure et tout ça il faut suivre, il faut savoir où on en est et les tickets ça aide.
Donc il y a de la gestion de projet. Il y a de la modération. Il y a du rédactionnel, il faut pouvoir rédiger les fiches des services, faire de tutoriaux et puis des articles ou des conférences. Et d’un point de vue technique, effectivement on a quand même besoin de techniciens qui vont être capables d’installer un service, de le comprendre et de s’en occuper pour le faire vivre. Donc effectivement, on est preneurs de ça pour avoir encore plus de services, notamment on est en train d’étudier la mise en place d’un service de visioconférence, Jitsi Meet qui est le produit qui ressort en ce moment et qui est très utile pour les gens pour avoir une communication visuelle. Comme il y a beaucoup d’instances qui ont été créées, il y a des centaines d’instances qui ont été créées, on va le faire, mais en prenant notre temps.

Étienne Gonnu : Oui, pour faire les choses bien pour qu’elle dure aussi.
En parlant de Jitsi, une des personnes qu’on a reçues sur Libre à vous !, lors du Libre à vous ! ! de la semaine dernière, c’est le fondateur et le responsable du projet Jitsi. Vous pouvez retrouver le podcast sur notre site, on mettra bien sûr la référence.

Christian-Pierre Momon : Le monde est petit ! C’était une formidable rencontre !

Étienne Gonnu : Une question nous a été posée sur IRC pendant la semaine, qui est un outil de discussion en ligne par clavardage comme on dit : est-ce qu’il y a un outil de traduction comme Pottle ou Zanata ? Je ne connais pas ces outils, je ne suis pas informaticien. Est-ce ça c’est en projet par exemple ?

Christian-Pierre Momon : Je ne connais pas ces outils. Nous sommes prêts à étudier les propositions d’outils, si c’est libre, que ça peut être utile et que les ressources demandées sont compatibles avec notre plateforme qui est quand même assez solide, eh bien du coup il n’y a aucune raison qu’on ne le fasse pas. Et ça pourrait être très pertinent parce que la traduction en ligne c’est effectivement quelque chose qui est très utile.

Étienne Gonnu : Il y en a plein utiles et celui-là effectivement l’est. Tu viens de lister de manière très claire les critères. Effectivement tous les logiciels, toutes les propositions sont bienvenues à condition que quelqu’un puisse faire ce travail-là parce que ce n’est jamais anodin, que le logiciel soit libre et bien sûr qu’il y ait les ressources derrière, mais ça, ça se fera au travers de la discussion justement avec le Chapril lui-même et les bonnes volontés.
Une autre question par clache également, c’est le pseudonyme de la personne qui pose la question : est-ce qu’il est envisagé d’héberger des comptes utilisateurs IRC, donc cet outil de discussion, pour les membres de l’April ?

Christian-Pierre Momon : Je n’ai pas compris la question, je suis désolé.

Étienne Gonnu : La question pourra être reformulée peut-être plus tard sur IRC, je ne saurais pas te la retraduire plus clairement, ce n’est pas grave..

Christian-Pierre Momon : Il est possible qu’on mette un client IRC effectivement disponible. Après c’est vrai que dans IRC on peut enregistrer des comptes. Du coup, il faudrait voir précisément l’idée qui est derrière et là je ne la vois pas. Désolé clache, on en reparle sur IRC. Vous êtes invités sur le canal IRC April, venez nous voir, on peut en parler

Étienne Gonnu : Finalement c’est aussi ça et, en fait, cette période de confinement montre justement la force du logiciel libre, ses capacités d’adapter, de faire remonter des questions, des échanges et à travers l’échange et en repartant des besoins identifiés par les premières personnes concernées, de développer. On avait besoin d’un client web pour Mumble, eh bien des gens se sont saisis de la question. Là une personne a une question, eh bien par l’échange elle va peut-être pouvoir trouver une solution ou se rendre compte, qu’en fait, il y a d’autres solutions qu’elle n’avait pas envisagées. Toute cette richesse et toute cette souplesse qu’amène le logiciel libre. Christian, le temps avance, est-ce que tu aurais un dernier message à faire passer, une dernière chose à dire avant qu’en enchaîne sur la pause musicale ?

Christian-Pierre Momon : Oui. La période n’est pas facile et elle va certainement être encore moins facile à la sortie. Il ne faut pas que les gens pensent qu’ils sont isolés, seuls, dans leur coin, et qu’il n’y a pas d’outils disponibles pour eux. Il y a le logiciel libre. C’est un outil, ce n’est pas la solution, mais c’est un outil pour pouvoir faire des choses soi-même et les faire avec les autres.
Donc ne pas hésiter à contacter les clubs d’utilisateurs de logiciels libres, les GULL. Ne pas hésiter à contacter les chatons, les membres du Collectif CHATONS. Il y a des choses à faire ensemble pour passer les moments difficiles.
Du coup, je voudrais citer un lien c’est entraide point chatons avec un « s » point org [entraide.chatons.org], qui est une page qui a été faite par le Collectif auquel on a participé, qui permet d’accéder très facilement à plein de services numériques libres en ligne qui sont répartis sur l’ensemble des membres du Collectif et qui permettent, comme ça, d’absorber la charge et, en même temps, de faire découvrir plein de services qui sont à votre disposition. N’hésitez pas.

Étienne Gonnu : Angie Gaudion a parlé la semaine dernière de ce site et tu fais bien d’en reparler parce qu’il est vraiment super. L’idée derrière est géniale, la réalisation est très simple mais extrêmement efficace. C’est un site à recommander. On mettra bien sûr le lien en référence.
Tu parlais de ces groupements d’utilisateurs et d’utilisatrices de logiciels libres, une bonne manière de les trouver c’est l’agendadulibre.org. On mettra bien sûr cela en référence.
Je trouve que c’est une très belle conclusion. Christian, je te remercie d’avoir passé ce moment avec nous et je te dis à bientôt. Bonne journée.

Christian-Pierre Momon : Avec plaisir. Bonne journée à vous.

Étienne Gonnu : Salut Christian.
Nous allons faire une pause musicale. Je vous propose d’écouter une proposition d’Éric Fraudin pour auboutdufil.com, Feel Sorry par A Virtual friend. On se retrouve juste après. Belle journée à l’écoute de Cause Commune, la voix des possibles.

Pause musicale : Feel Sorry par A Virtual friend.

Voix off : Cause Commune, cause-commune.fm, 93.1.

Étienne Gonnu : Nous venons d’écouter Feel Sorry par A Virtual friend, disponible sous licence libre Creative Commons Attribution. Vous retrouverez les références sur le site de l’April, april.org.
Vous écoutez l’émission Libre à vous ! sur radio Cause Commune, la voix des possibles, 93.1 en Île-de-France et partout ailleurs sur le site causecommune.fm.
Je suis Étienne Gonnu en charge des affaires publiques pour l’April. N’hésitez pas à participer à notre conversation sur le salon web dédié à l’émission sur le site causecommune.fm, bouton « chat » ; le salon est d’ailleurs très vivant aujourd’hui.
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L'archivage des courriels, dans la chronique « Jouons collectif » de Vincent Calame, bénévole à l'April

Étienne Gonnu : Nous allons poursuivre avec la chronique de Vincent Calame