Différences entre les versions de « Libre à vous ! - Radio Cause Commune - 5 juin 2018 - Transcription »

De April MediaWiki
Aller à la navigationAller à la recherche
(Page créée avec « Catégorie:Transcriptions '''Titre :''' Émission « Libre à vous ! » diffusée mardi 5 juin 2018 sur radio Cause Commune '''Intervenants :''' Frédéric Couchet -... »)
 
Ligne 45 : Ligne 45 :
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Nous allons avoir bientôt Marie-Odile par téléphone, d’Italie, parce que nous allons faire une petite interview et nous aurons ensuite la chance d’avoir en direct Anne-Catherine Lorrain en direct du Parlement européen, donc de Bruxelles, Anne-Catherine qui travaille pour le groupe des Verts européens.
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Nous allons avoir bientôt Marie-Odile par téléphone, d’Italie, parce que nous allons faire une petite interview et nous aurons ensuite la chance d’avoir en direct Anne-Catherine Lorrain en direct du Parlement européen, donc de Bruxelles, Anne-Catherine qui travaille pour le groupe des Verts européens.
  
Je vous rappelle l’objectif de l’émission <em>Libre à vous !</em> de l’April qui est principalement animée par l’équipe salariée de l’April mais aussi par des membres bénévoles. Cette émission se veut une émission d’explications et d’échanges concernant les dossiers politiques et juridiques que nous traitons, autour des libertés informatiques et bien sûr, en priorité, le logiciel libre. Nous espérons donner ainsi à chacune et chacun, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux, mais aussi proposer des moyens d’action. Donc aujourd’hui on va vous donner des clefs de compréhension sur la directive droit d’auteur et aussi quelques moyens d’agir.
+
Je vous rappelle l’objectif de l’émission <em>Libre à vous !</em> de l’April qui est principalement animée par l’équipe salariée de l’April mais aussi par des membres bénévoles. Cette émission se veut une émission d’explications et d’échanges concernant les dossiers politiques et juridiques que nous traitons, autour des libertés informatiques et bien sûr, en priorité, le logiciel libre. Nous espérons donner ainsi à chacune et chacun, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux, mais aussi proposer des moyens d’action. Donc aujourd’hui on va vous donner des clefs de compréhension sur la directive droit d’auteur et aussi quelques moyens d’agir.
 
Et une partie de l’émission est également consacrée à nos dossiers de type sensibilisation. Donc aujourd’hui, par exemple, ce sera une interview sur le groupe de travail Transcriptions.
 
Et une partie de l’émission est également consacrée à nos dossiers de type sensibilisation. Donc aujourd’hui, par exemple, ce sera une interview sur le groupe de travail Transcriptions.
  
Ligne 57 : Ligne 57 :
 
<li>La première, dans la première émission nous avions discuté déjà avec Marc Rees de Next INpact du dossier « Open Bar » Microsoft/Défense. On avait cité un documentaire fait par la télévision allemande, qui était disponible uniquement en allemand. Eh bien aujourd’hui ce documentaire est disponible en anglais. Vous retrouvez la référence sur le site de l’April, et on espère que bientôt cette émission sera disponible évidemment en français. Vous y retrouvez notamment des interviews de la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam et de mon collègue Étienne Gonnu.</li>
 
<li>La première, dans la première émission nous avions discuté déjà avec Marc Rees de Next INpact du dossier « Open Bar » Microsoft/Défense. On avait cité un documentaire fait par la télévision allemande, qui était disponible uniquement en allemand. Eh bien aujourd’hui ce documentaire est disponible en anglais. Vous retrouvez la référence sur le site de l’April, et on espère que bientôt cette émission sera disponible évidemment en français. Vous y retrouvez notamment des interviews de la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam et de mon collègue Étienne Gonnu.</li>
  
<li>Deuxième petite information, cette émission est consacrée au logiciel libre, mais ce n’est pas la première émission de radio qui existe sur le logiciel libre. Je voulais saluer l’<em>Echo des gnous</em>   qui est une émission consacrée au logiciel libre et à la culture libriste, diffusée depuis 2010 chaque dimanche soir de 19 h à 20 h sur Radio Campus à Lille. Le podcast est disponible chaque semaine. Là, pareil, les références vous les retrouvez sur le site de l’April.</li>  
+
<li>Deuxième petite information, cette émission est consacrée au logiciel libre, mais ce n’est pas la première émission de radio qui existe sur le logiciel libre. Je voulais saluer l’<em>Echo des gnous</em> qui est une émission consacrée au logiciel libre et à la culture libriste, diffusée depuis 2010 chaque dimanche soir de 19 h à 20 h sur Radio Campus à Lille. Le podcast est disponible chaque semaine. Là, pareil, les références vous les retrouvez sur le site de l’April.</li>  
  
 
<li>Et pour finir un podcast qui s’appelle Décryptualié, qui est fait par des membres de l’April. C’est un format court, une quinzaine de minutes : chaque lundi trois à quatre personnes se réunissent pour en fait essayer de commenter de façon simple et accessible au grand public un sujet d’actualité. Je crois que le dernier sujet c’est le rachat de GitHub par Microsoft. Le podcast est généralement disponible le mardi matin, pareil sur le site de l’April, vous allez voir, vous avez la référence, c’est Décryptualité ; c’est fait notamment par Luc Fievet, Emmanuel Charpentier et Nicolas Vinot.
 
<li>Et pour finir un podcast qui s’appelle Décryptualié, qui est fait par des membres de l’April. C’est un format court, une quinzaine de minutes : chaque lundi trois à quatre personnes se réunissent pour en fait essayer de commenter de façon simple et accessible au grand public un sujet d’actualité. Je crois que le dernier sujet c’est le rachat de GitHub par Microsoft. Le podcast est généralement disponible le mardi matin, pareil sur le site de l’April, vous allez voir, vous avez la référence, c’est Décryptualité ; c’est fait notamment par Luc Fievet, Emmanuel Charpentier et Nicolas Vinot.
Ligne 68 : Ligne 68 :
 
==04’ 44==
 
==04’ 44==
  
<b>Frédéric : </b>On t’entend parfaitement.
+
<b>Frédéric : </b>On t’entend parfaitement. Déjà bonjour Marie-Odile. Merci de prendre de ton temps pour répondre à quelques questions. Pourrais-tu te présenter en quelques mots, ton parcours et comment tu as découvert l’April ?
 +
 
 +
<b>Marie-Odile : </b>Bonjour Frédéric. Bonjour aux auditeurs et aux auditrices de l’émission <em>Libre à vous !</em> sur radio Cause Commune. Je peux me présenter. Je suis Marie-Odile Morandi. J’ai enseigné pendant de nombreuses années au lycée Stendhal de Milan qui est un des lycées français à l’étranger ; j’enseignais au niveau du collège. Actuellement je suis à la retraite et pour ne pas laisser mes neurones en jachère je participe activement au groupe Transcriptions de l’April.
 +
 
 +
J’ai découvert l’association en 2009-2010 en furetant sur le réseau. Bien entendu ce que j’ai lu m’a plu. J’ai voulu apporter ma pierre, participer, m’impliquer et mon choix s’est porté vers le groupe Transcriptions, puisque c’est là que je me sentais le plus à l’aise pour agir avec l’April.
 +
 
 +
<b>Frédéric : </b>Merci Marie-Odile pour cette présentation. Tu vas nous permettre de faire découvrir ce groupe Transcriptions qui semble effectivement animer ta passion. Depuis quand ce groupe existe-t-il et puis quels sont les objectifs de ce groupe Transcriptions ?
 +
 
 +
<b>Marie-Odile : </b>En faisant des recherches, j’ai trouvé que le groupe existe depuis 2006. Personnellement j’avais commencé à participer de façon ponctuelle depuis 2011, puis de façon de plus en plus intensive, bien entendu la retraite arrivant, et en 2015 j’ai accepté d’animer ce groupe. Actuellement on compte à peu près 80 inscrits sur la liste de discussion dédiée.
 +
 
 +
Pourquoi un groupe Transcriptions à l’April ? Personnellement j’adhère à l’idée que sur le Web désormais on trouve de nombreuses conférences, de nombreuses émissions qui traitent de logiciel libre, de libertés informatiques en général, et j’ai toujours pensé qu’il était vraiment dommage de n’y avoir accès que sous la forme audio ou vidéo. Donc la mission que s’est fixée le groupe Transcriptions c’est de repérer sur le Web justement ces enregistrements, ces vidéos de conférences, d’interviews qui traitent évidemment des thèmes chers à l’April, afin de mettre noir sur blanc, d’écrire tout ce qui se dit, tout ce qu’on entend : on obtient un texte de cet enregistrement, on obtient un fichier texte et à partir de ce fichier texte on crée un fichier html qui est ensuite publié sur le site de l’April.
 +
 
 +
<b>Frédéric : </b>D’accord. C’est une bonne effectivement présentation ; qu’on comprenne bien l’objectif de ce groupe, je crois me souvenir qu’il y a trois mots-clefs dans le groupe de travail, c’est indexation, réutilisation et accessibilité. Est-ce que tu peux entrer un peu plus dans le détail là-dessus, s’il te plaît ?
 +
 
 +
<b>Marie-Odile : </b>Tout à fait. Ce sont les trois mots-clefs qui sont utilisés dans le groupe Transcriptions ; ce sont les finalités du groupe. Le premier mot-clef c’est le mot indexation. Je pense que les choses s’améliorent en utilisant les moteurs de recherche, mais il reste quand même de temps en temps difficile de retrouver un enregistrement, une vidéo : on se souvient que ça existe, on a des difficultés à retrouver, alors que le texte, grâce aux mots-clefs, sera plus facilement repéré, indexé par les moteurs de recherche. Donc il faut retenir ce premier mot : indexation.
 +
 
 +
Le deuxième mot à retenir, c’est le mot réutilisation. En fait les transcriptions sont publiées sous une licence qui est la licence Verbatim. Verbatim, ça signifie que les propos des conférenciers et des conférencières sont reportés très fidèlement. Donc grâce à ce travail de transcription fidèle, en cas de nécessité, on pourra retrouver exactement les propos qui ont été tenus lors de cette conférence par les intervenants et les intervenantes et on pourra les réutiliser sans trahir leur pensée et, bien entendu, en citant la source exacte puisque c’est ce qu’on nous demande, de citer les sources exactes dès qu’on avance quelque chose. Donc le deuxième mot à retenir c’est le mot réutilisation.
 +
 
 +
Et puis, bien entendu, le troisième mot qui est peut-être le mot le plus important c’est le mot accessibilité. Une cible importante de nos transcriptions ce sont les personnes handicapées, porteuses de handicap, et des observateurs affirment que chacun d’entre nous, nous ferons partie un jour ou l’autre de cette catégorie de personnes. Je pense en particulier aux personnes malentendantes, aux personnes sourdes. Il y a une autre chose aussi quand on réalise une transcription, c’est qu’on essaye, en plus de reporter les paroles des intervenants, on essaye d’indiquer entre parenthèses, entre guillemets [entre crochets, Ndt] ce qui se passe, soit ce qu’on entend, soit ce qu’on voit en regardant la vidéo. Par exemple une personne qui élève le ton ; par exemple une personne, ça m’est arrivé il y a quelque temps, une personne qui imite la voix d’une autre personne ; quand on regarde la vidéo on peut voir les mimiques des personnes, leur gestuelle. Et tout cela on essaye de le reporter pour renforcer les propos, pour bien comprendre les idées que les orateurs veulent transmettre. Donc c’est un plus qui est offert par la transcription et là je pense particulièrement aux personnes non-voyantes ou aux personnes aveugles.
 +
 
 +
Donc effectivement accessibilité, réutilisation et indexation, ce sont les trois maîtres mots du groupe Transcriptions.
 +
 
 +
Mais on a aussi des retours, par exemple de personnes qui un temps très restreint disponible pour regarder des vidéos, qui savent qu’une vidéo est disponible sur le réseau mais qui n’ont pas le temps de la regarder. Alors on a eu des retours de personnes qui nous disent : « C’est bien les transcriptions parce que comme ça je lis en lecture rapide ; si ça m’intéresse j’approfondis ; si ça ne m’intéresse pas, si je connais le sujet eh bien je passe à autre chose ». Donc c’est un plus aussi pour les personnes qui sont dans le plein de leurs capacités. Je vais rajouter quelque chose qui est peut-être quelque chose de personnel.
 +
 
 +
<b>Frédéric : </b>Vas-y Marie-Odile.
 +
 
 +
<b>Marie-Odile : </b>Toutes ces finalités que je viens d’énoncer concernent les autres, si on peut dire. Je pense que dans ma vie je n’ai jamais fait des choses qui ne me plaisaient pas et si je continue à transcrire c’est parce que j’éprouve aussi une certaine satisfaction : quand on commence une nouvelle transcription, on a une feuille blanche et puis petit à petit on commence à la remplir, on s’imprègne de la pensée des orateurs, on approfondit ; c’est en quelque sorte une communication avec les personnes qui interviennent ou l’orateur qui c’est une personne seule qui fait une conférence. Peut-être que c’est un cas particulier des participants au groupe Transcriptions, mais je pense que mes prédécesseurs éprouvaient la même satisfaction.
 +
 
 +
<b>Frédéric : </b>C’est une explication très claire à la fois sur l’intérêt pour les autres et pour ceux qui participent au groupe Transcriptions. Je te remercie. D’ailleurs je précise que la transcription de la première émission de <em>Libre à vous !</em> sera bientôt disponible. Tu parlais du groupe de travail Transcriptions, comment ce groupe fonctionne ? Combien de temps prend une transcription mais aussi une relecture, parce qu’une contribution possible c’est une relecture ? Est-ce que tu peux nous expliquer en quelques mots comment fonctionne ce groupe et combien de temps prend une transcription ou une relecture ?
 +
 
 +
<b>Marie-Odile : </b>Le groupe fonctionne en utilisant deux outils principaux qui sont la liste de discussion, la liste de discussion Transcriptions sur laquelle il faut s’inscrire, et puis le wiki sur lequel il faut créer un compte pour pouvoir communiquer l’information. Le wiki c’est un emplacement du site de l’April ; les liens seront indiqués, ils sont peut-être déjà indiqués sur un document qui sera en ligne.
 +
 
 +
<b>Frédéric : </b>Ils le sont déjà !
 +
 
 +
<b>Marie-Odile : </b>Donc sur le wiki, vous vous connectez, vous créez une page de la nouvelle transcription et puis on peut insérer des informations en respectant la syntaxe dans les diverses rubriques du wiki. Les diverses rubriques c’est : suggestions, en cours, à relire ou publié.
 +
 
 +
Évidemment quand on commence une nouvelle transcription il est de bon ton d’avertir, d’envoyer un message sur la liste de discussion ; ce message sera distribué à tous les colistiers, toutes les colistières. Il est de bon ton de l’indiquer aussi sur le wiki. Voilà la façon dont le groupe fonctionne.
 +
 
 +
Quand la transcription est terminée, même chose : un message est envoyé à la liste de discussion et un message est envoyé aux intervenants et aux intervenantes pour les avertir de l’existence de cette transcription et pour leur demander l’autorisation de publier ultérieurement la transcription finalisée sur le site de l’April.
 +
 
 +
Une fois que la transcription est faite premier jet, le texte doit être relu, avec et sans le son, corriger la grammaire, l’orthographe, corriger les mots redondants des intervenants parce qu’on a tous quelques habitudes, on répète plusieurs fois les mêmes paroles, donc tout ce qui est en double est supprimé. Puis des liens vers des sites qui permettent de compléter les propos de l’orateur sont insérés. Ensuite la transcription est finalisée, comme vous dites à l’April drupalisée, une illustration est ajoutée et la transcription, c’est-à-dire un fichier html, est publié sur le site de l’April.
 +
 
 +
Les relectures prennent aussi du temps parce qu’il faut effectivement tout contrôler, s’assurer qu’il n’y a aucune erreur, s’assurer que l’orthographe et la grammaire sont correctes.
 +
 
 +
Combien de temps prend la transcription premier jet ? Cela est difficile à dire, parce que ça dépend de l’orateur, ça dépend de sa vitesse d’élocution, ça dépend aussi de la qualité de l’enregistrement et puis concernant le transcripteur ou la transcriptrice ça dépend aussi de la connaissance que la personne possède du sujet qui est traité. Si on compte, une heure d’enregistrement, effectivement, peut nécessiter plusieurs heures de transcription pour le premier jet et après on passe à la relecture.
 +
 
 +
<b>Frédéric : </b>OK, c’est très clair. Quand tu parlais de drupaliser, à l’April ça veut simplement dire en fait que le gestionnaire de sites qu’on utilise c’est Drupal, donc c’est publier sur le site de l’April de façon officielle la transcription ; je précise pour les personnes qui écoutent. Dernière question maintenant que tu as fait partager effectivement l’intérêt des transcriptions à la fois pour les personnes qui vont lire et pour les personnes qui font les transcriptions, comment une personne peut contribuer à ce groupe Transcriptions ?
 +
 
 +
<b>Marie-Odile : </b>Pour contribuer, il faut déjà savoir qu’il n’est pas nécessaire d’adhérer à l’April : n’importe qui peut contribuer. Par exemple, nous avons beaucoup d’intervenants, quand ils reçoivent le message que la transcription existe, avec le lien, ils se créent un compte, ils font les corrections qu’ils jugent nécessaires. Donc il n’est pas nécessaire d’adhérer à l’April.
 +
 
 +
Une première participation qui peut-être très simple et qui n’engage pas beaucoup la personne : récemment on a quelqu’un qui a indiqué une conférence qu’il appréciait et pour laquelle il aimerait pouvoir lire la transcription. Donc voilà une forme de participation qui est tout à fait simple et qui n’engage pas beaucoup mais enfin qui pour nous est utile parce que de temps en temps on peut manquer quelques vidéos qui seraient intéressantes pour les thèmes traités par l’April et puis ça encourage aussi à poursuivre le travail parce que ça veut dire qu’on est suivis.
 +
 
 +
Si on veut s’impliquer de façon un petit peu plus approfondie, je pense que la première chose à faire c’est de visiter la page wiki du groupe ; les adresses vous seront indiquées. Peut-être commencer par une relecture pour se mettre un petit peu dans le bain ; vous vous rendez à l’onglet correspondant, vous faites votre choix. On a un relecteur, il y a quelque temps, qui a envoyé un message ensuite disant : « J’ai relu ! C’était passionnant ! ». Tout le monde devrait pouvoir se passionner pour des relectures !
 +
 
 +
Si vous voulez vous impliquer davantage, vous pouvez vous inscrire à la liste de discussion, vous faire connaître, poser des questions, on y répondra, si vous en avez, et puis vous lancer, commencer un enregistrement de votre choix.
 +
 
 +
S’il y a des gens qui sont intéressés, qui se sentent motivés, on avait essayé aussi d’insérer des sous-titres. De toutes façons il faut d’abord que la transcription soit faite pour ensuite commencer à insérer des sous-titres sur des vidéos sur lesquelles il est permis de le faire.
 +
 
 +
Enfin, si des personnes sont intéressées, n’hésitez pas plus, rejoignez-nous, nous vous attendons avec plaisir.
 +
 
 +
<b>Frédéric : </b>Écoute, j’espère que plein de personnes vont répondre à cet appel. Je précise que les références que tu as citées, notamment la page wiki sur laquelle il y a les transcriptions en attente et la liste de diffusion pour s’inscrire, sont sur le site de l’April dans la page citée en référence. Merci Marie-Odile pour toutes ces explications et aussi je te remercie du fond du cœur pour toutes ces transcriptions et je crois que toutes les personnes qui ont été transcrites par ce groupe et par toi te remercieront. À bientôt Marie-Odile.
 +
 
 +
<b>Marie-Odile : </b>Au revoir à toutes et à tous. À la prochaine.
 +
 
 +
<b>Frédéric : </b>N’hésitez pas surtout à rejoindre ce groupe Transcriptions. Avant d’aborder le sujet de la directive droit d’auteur, on va faire une petite pause musicale. Et c’était un oubli lors de la première émission, parce que je tenais absolument à ce qu’il y ait un morceau de Rico da Halvarez qui est un compositeur et artiste bordelais qui notamment est une des personnes à l’origine du site Musique-libre et donc on va faite un de ses morceaux assez ancien qui s’appelle <em>Complete lobotomy</em> et on se retrouve juste après.
 +
 
 +
<b>Voix off : </b>Cause commune 93.1 – La voix des possibles
 +
 
 +
Pause musicale : <em>Complete lobotomy</em> par Rico da Halvarez.
 +
 
 +
<b>Voix off : </b>Cause commune – cause-commune.fm – Partage ta radio
 +
 
 +
==22’ 30==
 +
 
 +
<b>Frédéric : </b>Vous êtes de retour sur cause Commune 93.1 en Île-de-France

Version du 9 juin 2018 à 07:32


Titre : Émission « Libre à vous ! » diffusée mardi 5 juin 2018 sur radio Cause Commune

Intervenants : Frédéric Couchet - Étienne Gonnu - Marc Rees - Léa Chamboncel - Anne-Catherine Lorrain - Marie-Odile Morandi

Lieu : Radio Cause commune

Date : juin 2018

Durée : 1 h 30 min

Écouter ou télécharger le podcast

Licence de la transcription : Verbatim

NB : transcription réalisée par nos soins. Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.

Statut : Transcrit MO

Transcription

Voix off : Libre à vous !, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.

Frédéric Couchet : Bonjour à toutes. Bonjour à tous. Vous êtes sur la radio Cause Commune 93.1 en Île-de-France et partout ailleurs sur le site cause-commune.fm. C’est donc parti pour Libre à vous !, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.

Je suis Frédéric Couchet, le délégué général de l’April ; d’autres personnes de l’équipe interviendront dans l’émission et nous avons aussi trois invités. Nous allons faire, bien sûr, un tour de table de présentation avant d’aborder les sujets.

C’est notre première émission en direct, la précédente était enregistrée, donc dans les conditions du direct. Nous comptons une fois de plus sur votre indulgence et bienveillance. Je vous rappelle le site web de l’April, april.org, a, p, r, i, l point org, et vous y trouvez d’ores et déjà une page consacrée à l’émission d’aujourd’hui avec tous les liens et références utiles, les détails sur les pauses musicales et toute autre information utile en complément de l’émission. Évidemment cette page sera mis à jour après l’émission s’il manque des éléments.

N’hésitez pas à nous faire des retours pour indiquer ce qui vous a plu, mais aussi des points d’amélioration. Et nous vous souhaitons une excellente écoute.

On va commencer par un petit tour de table rapide des personnes présentes en studio. Déjà bonjour Léa Chamboncel.

Léa Chamboncel : Bonjour.

Frédéric Couchet : Marc Rees.

Marc Rees : Bonjour.

Frédéric Couchet : Étienne Gonnu.

Étienne Gonnu : Bonjour.

Frédéric Couchet : Nous allons avoir bientôt Marie-Odile par téléphone, d’Italie, parce que nous allons faire une petite interview et nous aurons ensuite la chance d’avoir en direct Anne-Catherine Lorrain en direct du Parlement européen, donc de Bruxelles, Anne-Catherine qui travaille pour le groupe des Verts européens.

Je vous rappelle l’objectif de l’émission Libre à vous ! de l’April qui est principalement animée par l’équipe salariée de l’April mais aussi par des membres bénévoles. Cette émission se veut une émission d’explications et d’échanges concernant les dossiers politiques et juridiques que nous traitons, autour des libertés informatiques et bien sûr, en priorité, le logiciel libre. Nous espérons donner ainsi à chacune et chacun, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux, mais aussi proposer des moyens d’action. Donc aujourd’hui on va vous donner des clefs de compréhension sur la directive droit d’auteur et aussi quelques moyens d’agir. Et une partie de l’émission est également consacrée à nos dossiers de type sensibilisation. Donc aujourd’hui, par exemple, ce sera une interview sur le groupe de travail Transcriptions.

Tels sont les objectifs de cette émission qui est une émission mensuelle, diffusée en direct chaque premier mardi du mois de 15 h 30 à 17 h. Et je rappelle le site web de l’April, april.org, sur lequel vous pouvez trouver une page avec toutes les références.

Maintenant on va passer on va passer au programme du jour. Aujourd’hui notre dossier principal est un dossier assez important ; j’en profite pour saluer Oliver Grieco qui est en régie. D’ici une quinzaine de minutes nous allons aborder la révision de la directive sur le droit d’auteur et principalement son article 13 et aussi son article 11 qui pourraient affecter notamment les plateformes de développement logiciel mais pas que, globalement qui affecte l’Internet libre et ouvert tel que nous pouvons encore le connaître.

Avant cela, nous allons vous proposer un entretien avec Marie-Odile Morandi qui va présenter le groupe de travail Transcriptions de l’April. Mais juste avant ça, je vais faire trois petites informations.

  • La première, dans la première émission nous avions discuté déjà avec Marc Rees de Next INpact du dossier « Open Bar » Microsoft/Défense. On avait cité un documentaire fait par la télévision allemande, qui était disponible uniquement en allemand. Eh bien aujourd’hui ce documentaire est disponible en anglais. Vous retrouvez la référence sur le site de l’April, et on espère que bientôt cette émission sera disponible évidemment en français. Vous y retrouvez notamment des interviews de la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam et de mon collègue Étienne Gonnu.
  • Deuxième petite information, cette émission est consacrée au logiciel libre, mais ce n’est pas la première émission de radio qui existe sur le logiciel libre. Je voulais saluer l’Echo des gnous qui est une émission consacrée au logiciel libre et à la culture libriste, diffusée depuis 2010 chaque dimanche soir de 19 h à 20 h sur Radio Campus à Lille. Le podcast est disponible chaque semaine. Là, pareil, les références vous les retrouvez sur le site de l’April.
  • Et pour finir un podcast qui s’appelle Décryptualié, qui est fait par des membres de l’April. C’est un format court, une quinzaine de minutes : chaque lundi trois à quatre personnes se réunissent pour en fait essayer de commenter de façon simple et accessible au grand public un sujet d’actualité. Je crois que le dernier sujet c’est le rachat de GitHub par Microsoft. Le podcast est généralement disponible le mardi matin, pareil sur le site de l’April, vous allez voir, vous avez la référence, c’est Décryptualité ; c’est fait notamment par Luc Fievet, Emmanuel Charpentier et Nicolas Vinot.

Après ces petites annonces on va passer au premier sujet, l’interview de Marie-Odile qui normalement est en direct depuis l’Italie. Marie-Odile est-ce que tu nous entends ?

Marie-Odile : Oui je vous entends parfaitement. Est-ce que vous m’entendez ?

04’ 44

Frédéric : On t’entend parfaitement. Déjà bonjour Marie-Odile. Merci de prendre de ton temps pour répondre à quelques questions. Pourrais-tu te présenter en quelques mots, ton parcours et comment tu as découvert l’April ?

Marie-Odile : Bonjour Frédéric. Bonjour aux auditeurs et aux auditrices de l’émission Libre à vous ! sur radio Cause Commune. Je peux me présenter. Je suis Marie-Odile Morandi. J’ai enseigné pendant de nombreuses années au lycée Stendhal de Milan qui est un des lycées français à l’étranger ; j’enseignais au niveau du collège. Actuellement je suis à la retraite et pour ne pas laisser mes neurones en jachère je participe activement au groupe Transcriptions de l’April.

J’ai découvert l’association en 2009-2010 en furetant sur le réseau. Bien entendu ce que j’ai lu m’a plu. J’ai voulu apporter ma pierre, participer, m’impliquer et mon choix s’est porté vers le groupe Transcriptions, puisque c’est là que je me sentais le plus à l’aise pour agir avec l’April.

Frédéric : Merci Marie-Odile pour cette présentation. Tu vas nous permettre de faire découvrir ce groupe Transcriptions qui semble effectivement animer ta passion. Depuis quand ce groupe existe-t-il et puis quels sont les objectifs de ce groupe Transcriptions ?

Marie-Odile : En faisant des recherches, j’ai trouvé que le groupe existe depuis 2006. Personnellement j’avais commencé à participer de façon ponctuelle depuis 2011, puis de façon de plus en plus intensive, bien entendu la retraite arrivant, et en 2015 j’ai accepté d’animer ce groupe. Actuellement on compte à peu près 80 inscrits sur la liste de discussion dédiée.

Pourquoi un groupe Transcriptions à l’April ? Personnellement j’adhère à l’idée que sur le Web désormais on trouve de nombreuses conférences, de nombreuses émissions qui traitent de logiciel libre, de libertés informatiques en général, et j’ai toujours pensé qu’il était vraiment dommage de n’y avoir accès que sous la forme audio ou vidéo. Donc la mission que s’est fixée le groupe Transcriptions c’est de repérer sur le Web justement ces enregistrements, ces vidéos de conférences, d’interviews qui traitent évidemment des thèmes chers à l’April, afin de mettre noir sur blanc, d’écrire tout ce qui se dit, tout ce qu’on entend : on obtient un texte de cet enregistrement, on obtient un fichier texte et à partir de ce fichier texte on crée un fichier html qui est ensuite publié sur le site de l’April.

Frédéric : D’accord. C’est une bonne effectivement présentation ; qu’on comprenne bien l’objectif de ce groupe, je crois me souvenir qu’il y a trois mots-clefs dans le groupe de travail, c’est indexation, réutilisation et accessibilité. Est-ce que tu peux entrer un peu plus dans le détail là-dessus, s’il te plaît ?

Marie-Odile : Tout à fait. Ce sont les trois mots-clefs qui sont utilisés dans le groupe Transcriptions ; ce sont les finalités du groupe. Le premier mot-clef c’est le mot indexation. Je pense que les choses s’améliorent en utilisant les moteurs de recherche, mais il reste quand même de temps en temps difficile de retrouver un enregistrement, une vidéo : on se souvient que ça existe, on a des difficultés à retrouver, alors que le texte, grâce aux mots-clefs, sera plus facilement repéré, indexé par les moteurs de recherche. Donc il faut retenir ce premier mot : indexation.

Le deuxième mot à retenir, c’est le mot réutilisation. En fait les transcriptions sont publiées sous une licence qui est la licence Verbatim. Verbatim, ça signifie que les propos des conférenciers et des conférencières sont reportés très fidèlement. Donc grâce à ce travail de transcription fidèle, en cas de nécessité, on pourra retrouver exactement les propos qui ont été tenus lors de cette conférence par les intervenants et les intervenantes et on pourra les réutiliser sans trahir leur pensée et, bien entendu, en citant la source exacte puisque c’est ce qu’on nous demande, de citer les sources exactes dès qu’on avance quelque chose. Donc le deuxième mot à retenir c’est le mot réutilisation.

Et puis, bien entendu, le troisième mot qui est peut-être le mot le plus important c’est le mot accessibilité. Une cible importante de nos transcriptions ce sont les personnes handicapées, porteuses de handicap, et des observateurs affirment que chacun d’entre nous, nous ferons partie un jour ou l’autre de cette catégorie de personnes. Je pense en particulier aux personnes malentendantes, aux personnes sourdes. Il y a une autre chose aussi quand on réalise une transcription, c’est qu’on essaye, en plus de reporter les paroles des intervenants, on essaye d’indiquer entre parenthèses, entre guillemets [entre crochets, Ndt] ce qui se passe, soit ce qu’on entend, soit ce qu’on voit en regardant la vidéo. Par exemple une personne qui élève le ton ; par exemple une personne, ça m’est arrivé il y a quelque temps, une personne qui imite la voix d’une autre personne ; quand on regarde la vidéo on peut voir les mimiques des personnes, leur gestuelle. Et tout cela on essaye de le reporter pour renforcer les propos, pour bien comprendre les idées que les orateurs veulent transmettre. Donc c’est un plus qui est offert par la transcription et là je pense particulièrement aux personnes non-voyantes ou aux personnes aveugles.

Donc effectivement accessibilité, réutilisation et indexation, ce sont les trois maîtres mots du groupe Transcriptions.

Mais on a aussi des retours, par exemple de personnes qui un temps très restreint disponible pour regarder des vidéos, qui savent qu’une vidéo est disponible sur le réseau mais qui n’ont pas le temps de la regarder. Alors on a eu des retours de personnes qui nous disent : « C’est bien les transcriptions parce que comme ça je lis en lecture rapide ; si ça m’intéresse j’approfondis ; si ça ne m’intéresse pas, si je connais le sujet eh bien je passe à autre chose ». Donc c’est un plus aussi pour les personnes qui sont dans le plein de leurs capacités. Je vais rajouter quelque chose qui est peut-être quelque chose de personnel.

Frédéric : Vas-y Marie-Odile.

Marie-Odile : Toutes ces finalités que je viens d’énoncer concernent les autres, si on peut dire. Je pense que dans ma vie je n’ai jamais fait des choses qui ne me plaisaient pas et si je continue à transcrire c’est parce que j’éprouve aussi une certaine satisfaction : quand on commence une nouvelle transcription, on a une feuille blanche et puis petit à petit on commence à la remplir, on s’imprègne de la pensée des orateurs, on approfondit ; c’est en quelque sorte une communication avec les personnes qui interviennent ou l’orateur qui c’est une personne seule qui fait une conférence. Peut-être que c’est un cas particulier des participants au groupe Transcriptions, mais je pense que mes prédécesseurs éprouvaient la même satisfaction.

Frédéric : C’est une explication très claire à la fois sur l’intérêt pour les autres et pour ceux qui participent au groupe Transcriptions. Je te remercie. D’ailleurs je précise que la transcription de la première émission de Libre à vous ! sera bientôt disponible. Tu parlais du groupe de travail Transcriptions, comment ce groupe fonctionne ? Combien de temps prend une transcription mais aussi une relecture, parce qu’une contribution possible c’est une relecture ? Est-ce que tu peux nous expliquer en quelques mots comment fonctionne ce groupe et combien de temps prend une transcription ou une relecture ?

Marie-Odile : Le groupe fonctionne en utilisant deux outils principaux qui sont la liste de discussion, la liste de discussion Transcriptions sur laquelle il faut s’inscrire, et puis le wiki sur lequel il faut créer un compte pour pouvoir communiquer l’information. Le wiki c’est un emplacement du site de l’April ; les liens seront indiqués, ils sont peut-être déjà indiqués sur un document qui sera en ligne.

Frédéric : Ils le sont déjà !

Marie-Odile : Donc sur le wiki, vous vous connectez, vous créez une page de la nouvelle transcription et puis on peut insérer des informations en respectant la syntaxe dans les diverses rubriques du wiki. Les diverses rubriques c’est : suggestions, en cours, à relire ou publié.

Évidemment quand on commence une nouvelle transcription il est de bon ton d’avertir, d’envoyer un message sur la liste de discussion ; ce message sera distribué à tous les colistiers, toutes les colistières. Il est de bon ton de l’indiquer aussi sur le wiki. Voilà la façon dont le groupe fonctionne.

Quand la transcription est terminée, même chose : un message est envoyé à la liste de discussion et un message est envoyé aux intervenants et aux intervenantes pour les avertir de l’existence de cette transcription et pour leur demander l’autorisation de publier ultérieurement la transcription finalisée sur le site de l’April.

Une fois que la transcription est faite premier jet, le texte doit être relu, avec et sans le son, corriger la grammaire, l’orthographe, corriger les mots redondants des intervenants parce qu’on a tous quelques habitudes, on répète plusieurs fois les mêmes paroles, donc tout ce qui est en double est supprimé. Puis des liens vers des sites qui permettent de compléter les propos de l’orateur sont insérés. Ensuite la transcription est finalisée, comme vous dites à l’April drupalisée, une illustration est ajoutée et la transcription, c’est-à-dire un fichier html, est publié sur le site de l’April.

Les relectures prennent aussi du temps parce qu’il faut effectivement tout contrôler, s’assurer qu’il n’y a aucune erreur, s’assurer que l’orthographe et la grammaire sont correctes.

Combien de temps prend la transcription premier jet ? Cela est difficile à dire, parce que ça dépend de l’orateur, ça dépend de sa vitesse d’élocution, ça dépend aussi de la qualité de l’enregistrement et puis concernant le transcripteur ou la transcriptrice ça dépend aussi de la connaissance que la personne possède du sujet qui est traité. Si on compte, une heure d’enregistrement, effectivement, peut nécessiter plusieurs heures de transcription pour le premier jet et après on passe à la relecture.

Frédéric : OK, c’est très clair. Quand tu parlais de drupaliser, à l’April ça veut simplement dire en fait que le gestionnaire de sites qu’on utilise c’est Drupal, donc c’est publier sur le site de l’April de façon officielle la transcription ; je précise pour les personnes qui écoutent. Dernière question maintenant que tu as fait partager effectivement l’intérêt des transcriptions à la fois pour les personnes qui vont lire et pour les personnes qui font les transcriptions, comment une personne peut contribuer à ce groupe Transcriptions ?

Marie-Odile : Pour contribuer, il faut déjà savoir qu’il n’est pas nécessaire d’adhérer à l’April : n’importe qui peut contribuer. Par exemple, nous avons beaucoup d’intervenants, quand ils reçoivent le message que la transcription existe, avec le lien, ils se créent un compte, ils font les corrections qu’ils jugent nécessaires. Donc il n’est pas nécessaire d’adhérer à l’April.

Une première participation qui peut-être très simple et qui n’engage pas beaucoup la personne : récemment on a quelqu’un qui a indiqué une conférence qu’il appréciait et pour laquelle il aimerait pouvoir lire la transcription. Donc voilà une forme de participation qui est tout à fait simple et qui n’engage pas beaucoup mais enfin qui pour nous est utile parce que de temps en temps on peut manquer quelques vidéos qui seraient intéressantes pour les thèmes traités par l’April et puis ça encourage aussi à poursuivre le travail parce que ça veut dire qu’on est suivis.

Si on veut s’impliquer de façon un petit peu plus approfondie, je pense que la première chose à faire c’est de visiter la page wiki du groupe ; les adresses vous seront indiquées. Peut-être commencer par une relecture pour se mettre un petit peu dans le bain ; vous vous rendez à l’onglet correspondant, vous faites votre choix. On a un relecteur, il y a quelque temps, qui a envoyé un message ensuite disant : « J’ai relu ! C’était passionnant ! ». Tout le monde devrait pouvoir se passionner pour des relectures !

Si vous voulez vous impliquer davantage, vous pouvez vous inscrire à la liste de discussion, vous faire connaître, poser des questions, on y répondra, si vous en avez, et puis vous lancer, commencer un enregistrement de votre choix.

S’il y a des gens qui sont intéressés, qui se sentent motivés, on avait essayé aussi d’insérer des sous-titres. De toutes façons il faut d’abord que la transcription soit faite pour ensuite commencer à insérer des sous-titres sur des vidéos sur lesquelles il est permis de le faire.

Enfin, si des personnes sont intéressées, n’hésitez pas plus, rejoignez-nous, nous vous attendons avec plaisir.

Frédéric : Écoute, j’espère que plein de personnes vont répondre à cet appel. Je précise que les références que tu as citées, notamment la page wiki sur laquelle il y a les transcriptions en attente et la liste de diffusion pour s’inscrire, sont sur le site de l’April dans la page citée en référence. Merci Marie-Odile pour toutes ces explications et aussi je te remercie du fond du cœur pour toutes ces transcriptions et je crois que toutes les personnes qui ont été transcrites par ce groupe et par toi te remercieront. À bientôt Marie-Odile.

Marie-Odile : Au revoir à toutes et à tous. À la prochaine.

Frédéric : N’hésitez pas surtout à rejoindre ce groupe Transcriptions. Avant d’aborder le sujet de la directive droit d’auteur, on va faire une petite pause musicale. Et c’était un oubli lors de la première émission, parce que je tenais absolument à ce qu’il y ait un morceau de Rico da Halvarez qui est un compositeur et artiste bordelais qui notamment est une des personnes à l’origine du site Musique-libre et donc on va faite un de ses morceaux assez ancien qui s’appelle Complete lobotomy et on se retrouve juste après.

Voix off : Cause commune 93.1 – La voix des possibles

Pause musicale : Complete lobotomy par Rico da Halvarez.

Voix off : Cause commune – cause-commune.fm – Partage ta radio

22’ 30

Frédéric : Vous êtes de retour sur cause Commune 93.1 en Île-de-France