Différences entre les versions de « Libre à vous ! Radio Cause Commune - Transcription de l'émission du 17 septembre 2019 »

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Wiki Loves Monuments est un concours mondial de photos libres qui se déroule pendant tous le mois de septembre. Il porte sur le patrimoine architectural et vise notamment à illustrer les articles de l'encyclopédie Wikipédia.
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Wiki Loves Monuments est comme tu l'as dit un concours mondial de photos libres qui se déroule pendant tous le mois de septembre. Il porte sur le patrimoine architectural et vise notamment à illustrer les articles de l'encyclopédie Wikipédia.
  
Initié en 2010 aux Pays-Bas, Wiki Loves Monuments a été officiellement reconnu comme le plus grand concours de photographie du monde en 2012. Il se décline aujourd'hui dans 48 pays et a déjà permis d'enrichir la médiathèque libre Wikimedia Commons de plus d'un million et demi d'images partagées par 60 000 contributeurs. Dans chaque pays participant, un jury choisit les 10 meilleures photos qui participent ensuite à la sélection mondiale.
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Le concours initié en 2010 aux Pays-Bas, Wiki Loves Monuments a été officiellement reconnu comme le plus grand concours de photographie du monde en 2012. Il se décline aujourd'hui dans 48 pays et a déjà permis d'enrichir la médiathèque libre Wikimedia Commons de plus d'un million et demi d'images partagées par 60 000 contributeurs. Dans chaque pays participant, un jury choisit les 10 meilleures photos qui participent ensuite à la sélection mondiale.
  
 
En France, l'édition 2019 porte sur quelques 200 000 bâtiments et autres trésors du patrimoine. Le site du concours donne la liste des monuments éligibles que l'on peut localiser sur une carte. Il suffit de zoomer sur votre commune pour trouver les monuments à photographier autour de chez vous. N'hésitez pas à profiter des Journées européennes du patrimoine pour participer à votre tour. Vous pouvez prendre de nouvelles photos ou fouiller vos disques durs pour sélectionner vos meilleurs clichés. Il suffit ensuite de les partager sous licence libre Creative Commons CC BY-SA (attribution - partage à l'identique). Il n'est pas obligatoire que les photos aient été prises en septembre. C'est la date de dépôt sur Wikimedia Commons qui fait foi. Aussi n'oubliez pas, vos anciennes photos sont également éligibles. Chaque contributeur peut soumettre plusieurs photos, il n'y a pas de limitation.
 
En France, l'édition 2019 porte sur quelques 200 000 bâtiments et autres trésors du patrimoine. Le site du concours donne la liste des monuments éligibles que l'on peut localiser sur une carte. Il suffit de zoomer sur votre commune pour trouver les monuments à photographier autour de chez vous. N'hésitez pas à profiter des Journées européennes du patrimoine pour participer à votre tour. Vous pouvez prendre de nouvelles photos ou fouiller vos disques durs pour sélectionner vos meilleurs clichés. Il suffit ensuite de les partager sous licence libre Creative Commons CC BY-SA (attribution - partage à l'identique). Il n'est pas obligatoire que les photos aient été prises en septembre. C'est la date de dépôt sur Wikimedia Commons qui fait foi. Aussi n'oubliez pas, vos anciennes photos sont également éligibles. Chaque contributeur peut soumettre plusieurs photos, il n'y a pas de limitation.
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Wiki Loves Monuments a reçu le soutien de l'UNESCO qui souhaite encourager la création de contenus sous licence libre. Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine l'association Wikimédia France tiendra un stand à la Maison de l'UNESCO, samedi 21 et dimanche 22 septembre, de 10h30 à 18 heures. Ils invitent le public à « devenir acteur de la promotion et de la protection du patrimoine de manière ludique ». Si vous êtes sur Paris, n'hésitez pas à venir à leur rencontre.
 
Wiki Loves Monuments a reçu le soutien de l'UNESCO qui souhaite encourager la création de contenus sous licence libre. Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine l'association Wikimédia France tiendra un stand à la Maison de l'UNESCO, samedi 21 et dimanche 22 septembre, de 10h30 à 18 heures. Ils invitent le public à « devenir acteur de la promotion et de la protection du patrimoine de manière ludique ». Si vous êtes sur Paris, n'hésitez pas à venir à leur rencontre.
  
Au printemps a lieu un autre concours, Wiki Loves Earth. Celui-ci consacré au patrimoine naturel se déroule chaque année en mai. En attendant de connaître les finalistes du millésime 2019, on peut déjà parcourir les photos gagnantes de l'édition française et de plusieurs autres pays. Vous pouvez me croire, on y trouve plusieurs pépites !  
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Au printemps a lieu un autre concours, Wiki Loves Earth. Celui-ci consacré au patrimoine naturel se déroule chaque année en mai. En attendant de connaître les finalistes du millésime 2019 Wiki Loves Earth, on peut déjà parcourir les photos gagnantes de l'édition française et de plusieurs autres pays. Vous pouvez me croire, on y trouve plusieurs pépites !  
  
  

Version du 18 septembre 2019 à 15:45


Titre : Émission Libre à vous ! diffusée mardi 3 septembre 2019 sur radio Cause Commune

Intervenants : à la régie

Lieu : Radio Cause Commune

Date : 17 septembre 2019

Durée : 1 h 30 min

[ Écouter ou télécharger le podcast]

Page des références utiles concernant cette émission

Licence de la transcription : Verbatim

Illustration :

NB : transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.


Transcription

Voix off : Libre à vous !, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.

Frédéric Couchet : Bonjour à toutes. Bonjour à tous. Vous êtes sur la radio Cause Commune 93.1 FM en Île-de-France et partout dans le monde sur le site causecommune.fm. Merci d’être avec nous pour cette nouvelle édition de Libre à vous !, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Je suis Frédéric Couchet, le délégué général de l’April.
La radio dispose d’un webchat, utilisez votre navigateur web, rendez-vous sur le site de la radio, causecommune.fm, cliquez sur « chat » et ainsi retrouvez-nous sur le salon dédié à l’émission. La radio dispose également d’une application, Cause Commune, pour téléphone mobile.
Nous sommes mardi 17 septembre 2019, nous diffusons en direct, mais vous écoutez peut-être une rediffusion ou un podcast.
Le site web de l’April est april.org et vous pouvez déjà trouver une page consacrée à cette émission avec tous les liens et références utiles, les détails sur les pauses musicales et toute autre information utile en complément de l’émission et également les moyens de nous contacter. N’hésitez pas à nous faire des retours pour indiquer ce qui vous a plu mais aussi des points d’amélioration.
Nous vous souhaitons une excellente écoute.

Maintenant le programme du jour.
Nous commencerons par la chronique « les Transcriptions qui redonnent le goût de la lecture » de Marie-Odile Morandi qui portera sur le thème de « L’État de droit à l’État de surveillance ».
D’ici 10 à 15 minutes nous aborderons notre sujet principal qui portera sur l’obsolescence programmée et le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire.
En fin d’émission nous aurons la chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet qui portera sur le concours mondial de photos libres Wiki Loves Monuments.
À la réalisation de l’émission Étienne Gonnu. Bonjour Étienne.

Étienne Gonnu : Salut Fred.

Frédéric Couchet : Nous allons vous proposer un petit quiz, comme à chaque émission. Je vous donnerai les réponses en fin d’émission et vous pouvez proposer vos réponses soit sur le salon web de la radio, je rappelle sur causecommune.fm, soit sur les différents réseaux sociaux que nous fréquentons.
Les deux questions, la première : lors de l’émission du 10 septembre 2019, donc la semaine dernière, nous avons évoqué une nouvelle école d’informatique conçue avant tout par des femmes et qui s’adresse aux femmes post-bac. Quel est le nom de cette école ?
Deuxième question : on va parler dans l’émission du jour d’économie circulaire, de durée de vie, de réparabilité. Nous vous avions présenté il y a quelques mois des projets libres visant à rendre les terminaux mobiles non seulement plus libres mais aussi plus durables. Est-ce que vous pourriez citer un ou deux de ces projets  ?
Tout de suite place au premier sujet.

[Virgule musicale]

2’38 [https://media.april.org/audio/radio-cause-commune/libre-a-vous/emissions/20190917/libre-a-vous-20190917-chronique-transcription-redonnent-gout-lecture-marie-odile-morandi-etat-de-droid-a-etat-de-surveillance.ogg Chronique « Les transcriptions qui redonnent le goût de la lecture » de Marie-Odile Morandi 9 min 4 s

Frédéric Couchet : Les choix voire les coups de cœur de Marie-Odile Morandi qui mettent en valeur deux-trois transcriptions dont elle conseille la lecture, c’est la chronique « Les transcriptions qui redonnent le goût de la lecture » donc de Marie-Odile Morandi, animatrice du groupe de travail Transcriptions de l’April. Bonjour Marie-Odile.

Marie-Odile Morandi : Bonjour à tous.

Frédéric Couchet : Quel est ton coup de cœur aujourd’hui ?

Marie-Odile Morandi : Effectivement, ce mois-ci c’est véritablement un coup de cœur. Il s’agit d’une conférence donnée à l’Ubuntu Party qui a eu lieu à Paris au mois de mai dernier, que j’avais écoutée en partie, parce que c’est quand même formidable ce réseau des réseaux qui nous permet de suivre en direct des conférences à distance, et je m’étais dit « dès que c’est en ligne, c’est absolument à transcrire ». Il s’agit de l’intervention de Asma Mhalla, maître de conférences à Sciences Po, qui dure une cinquantaine de minutes et est intitulée « De l’État de droit à l’État de surveillance ».

Asma Mhalla nous explique que l’État de droit repose sur trois éléments :

  • la loi,
  • le contrôle de la loi donc la surveillance
  • et la bienveillance

Concernant la loi, elle estime que nous sommes très bons en France, elle parle de logorrhée juridique, puisqu’à chaque événement particulier on a ce réflexe, mot qu’elle préfère au mot dérive, de pousser une loi supplémentaire : loi antiterroriste, loi anti-fake news, loi anti-casseurs.
Le contrôle est exercé par l’État et par ce qu’elle appelle les méta-plateformes que sont les GAFAM.
Au sujet de la bienveillance, elle se demande si l’État est toujours en train de maintenir un État de droit pour le bien commun, pour l’intérêt général, ou si l’État, c’est-à-dire l’ensemble des institutions, l’ensemble des fonctionnaires, des hauts-fonctionnaires, est en train de jouer sa survie au service de son propre intérêt parce qu’elle trouve ces lois tellement vagues qu’elles pourront faire dire et faire faire n’importe quoi à n’importe qui si elles sont mal manipulées.

Le constat est établi qu’aujourd’hui la demande de la part des citoyens, c’est-à-dire nous, est une demande sécuritaire ; elle parle de discours obsessionnel : on vit pour la sécurité ; la sécurité n’est plus le moyen d’assurer la vie paisible de tous, mais devient l’objectif.

Asma Mhalla constate une différence fondamentale entre l’État et les méta-plateformes : ces dernières portent une vision du monde, une vision de l’humanité et elles savent où elles veulent aller. Grâce à leurs fonds pharamineux elles financent la recherche fondamentale, les expérimentations, les développements par exemple sur l’intelligence artificielle et aujourd’hui, les meilleurs chercheurs vont chez Facebook et chez Google offrir leurs compétences. La recherche fondamentale ne se fait quasiment plus dans les universités, dans les centres de recherche. Ce qui pose d’autres interrogations que je vous laisse découvrir.
Les questions fusent : est-ce qu’on partage cette vision du monde ? Est-ce que c’est le monde que nous souhaitons, vers lequel nous voulons aller ? Est-ce que collectivement, donc via l’État, il nous est donné la possibilité d’en débattre ?
Ces méta-plateformes arrivent à un moment d’affaiblissement de l’État social et disent : « nous allons préempter un certain nombre de fonctions sociales qui initialement étaient, entre guillemets, « gratuites » et collectives, comme l’éducation, la santé ».

Et que se passe-t-il ? L'État cherche à se transformer en État-plateforme, à se mettre au niveau de ces méta-plateformes dont il accepte les règles et la concurrence qu’elles vont lui faire. La fonction sociale de l’État va disparaître, ses prérogatives seront de plus en plus sécuritaires, de moins en moins sociales. Donc la collusion entre ces plateformes de l’économie numérique et l’État fait apparaître une nouvelle gouvernance mondiale.

Elle rappelle un discours du président de la République dans lequel il a lancé le concept de co-régulation entre État et plateformes, avec une répartition des tâches laissant ce qu’elle appelle le punitif à l’État.
En effet, si tout d’un coup les plateformes entraient dans une logique punitive on pourrait ne plus les utiliser de façon aussi massive, parce qu’on aurait alors peur ; ce qui ne ferait pas leur affaire parce que tout leur modèle économique est basé sur notre désir de nous exposer.
L’État a aussi besoin de ces plateformes parce que c’est là où il va chercher nos données personnelles, d'où la surveillance, qui est bien organisée sur la base de nos données personnelles.

Sa conclusion est claire : le contrat social qui était « liberté contre sécurité » ou « sécurité contre liberté, est devenu « liberté contre sécurité contre vie privée ».

Frédéric Couchet : D’accord. C’est ton coup de cœur et selon toi la transcription de cette conférence doit être lue et relue ?

Marie-Odile Morandi : Tout à fait. Je me permets de vous inciter à écouter cette conférence, à lire ou relire sa transcription. J’ai trouvé la réflexion de Asma Mhallah personnelle et pertinente, donc à partager. Cela nous concerne tous. Elle nous conseille de nous documenter, de nous renseigner, de porter un regard critique. Pour elle, à l’école on ne doit pas se limiter à l’étude du code : il faut une formation à l’éthique, à l’économie numérique, car il s’agit de comprendre les enjeux d’autonomie individuelle et collective qui ne sont absolument pas des enjeux de codage, qui ne sont pas des enjeux d’informaticiens. Ce sont des enjeux de vivre ensemble, de vision du monde et, fondamentalement des enjeux de démocratie.

Je vais répéter l’intitulé de cette conférence « De l’État de droit à l’État de surveillance » et vous trouverez le lien vers la transcription sur le site de l’April sur la page des références concernant l’émission d’aujourd’hui.

Frédéric Couchet : Effectivement sur april.org. Est-ce que tu voulais mentionner autre chose, une autre transcription ?

Marie-Odile Morandi : Tout à fait. Comme dit précédemment, on en revient toujours à la formation de base et à ce qui est enseigné ou devrait être enseigné dans les écoles. Peut-être, diront certains, que c’est quelque chose de convenu en ce mois de septembre traditionnellement mois de rentrée scolaire, mais je voulais rappeler les transcriptions de diverses conférences tenues par Richard Stallman en France et en français, depuis 2013, dans lesquelles il répète inlassablement que « les écoles devraient utiliser exclusivement du logiciel libre. »
Là aussi vous trouverez les liens concernant ces transcriptions à l’onglet références sur la page consacrée à l’émission d’aujourd’hui et vous pourrez relire les explications données par Richard Stallman dans chacune de ces conférences.

Pour approfondir le sujet, je tiens à rappeler la transcription de la chronique de Véronique Bonnet dans l’émission Libre à vous ! du 9 avril de cette année. Elle montre que Richard Stallman, dans ses arguments, commence toujours par ce qui est le moins important, l’argument monétaire, pour arriver à ce qui est le plus essentiel, l’éducation morale, l’habitude d’aider les autres.

Je vais faire miennes les paroles prononcées par le lieutenant-colonel Stéphane Dumond de la Gendarmerie nationale dans l’émission Libre à vous ! du 3 septembre, j’ouvre des guillemets, « j’insiste, je martèle, mais la marteau thérapie a parfois du bon ». Je pense donc qu’il est nécessaire de rappeler inlassablement les fondamentaux concernant l’enseignement de l’informatique au sein de nos établissements, d’autant plus que de nouveaux programmes doivent être mis en place au cours de cette année scolaire en particulier au lycée. Souhaitons que les préconisations de Richard Stallman concernant l’utilisation du logiciel libre de la maternelle à l’université soient respectées et sincèrement mises en œuvre.

Voilà pour la chronique « Les transcriptions qui redonnent le goût de la lecture » de ce mois de septembre 2019.

Frédéric Couchet : Écoute Marie-Odile merci pour ces transcriptions. Tu as parlé en introduction de l’Ubuntu Party à Paris du mois de mai dernier donc 2019, j’en profite pour signaler que la prochaine Ubuntu Party aura lieu les 16 et 17 novembre 2019 à la Cité des sciences et de l’industrie. Comme tu viens de parler de Richard Stallman qui est dans l’actualité, je signale que je ferai un petit point sur l’actualité en fin d’émission concernant Richard Stallman.
Merci Marie-Odile. On se retrouve le mois prochain, je te souhaite de passer une belle fin de journée.

Marie-Odile Morandi : Merci. À vous tous et toutes aussi, bonne soirée.

[Virgule musicale]

Frédéric Couchet : Nous allons passer une pause musicale. Nous allons écouter Beyond the door par Les journées musicales de Ziklibrenbib et on se retrouve juste après.

Pause musicale : Beyond the door par Les journées musicales de Ziklibrenbib.

Frédéric Couchet : Nous venons d’écouter Beyond the door par Les journées musicales de Ziklibrenbib disponible sous licence libre Creative Commons Partage dans les mêmes conditions. Vous retrouverez les références sur le site de l’April, april.org, et, pour en savoir plus sur Ziklibrenbib vous pouvez écouter l’émission du 9 juillet 2019.

Vous écoutez toujours l’émission Libre à vous ! sur radio Cause Commune 93.1 en Île-de-France et partout ailleurs sur le site causecommune.fm. Nous allons passer maintenant au sujet suivant.

[Virgule musicale]

Frédéric Couchet : Nous allons poursuivre avec notre sujet principal qui a été enregistré ce matin, qui porte sur l’obsolescence programmée, le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire avec nos invités Adèle Chasson de Halte à l'Obsolescence Programmée et Frédéric Bordage de GreenIT.fr.


16’ 18 [https://media.april.org/audio/radio-cause-commune/libre-a-vous/emissions/20190917/libre-a-vous-20190917-obsolescence-programmee-et-projet-loi-economie-circulaire-avec-adele-chasson-de-HOP-et-frederic-bordage-de-greenit-fr.ogg Obsolescence programmée et projet de loi économie circulaire avec Adèle Chasson de Halte à l'Obsolescence Programmée et Frédéric Bordage de GreenIT.fr 48 min 53 s

Étienne Gonnu : Bonjour.









Nous allons faire une pause musicale

[Virgule musicale]

Frédéric Couchet : Nous allons écouter Seven Sisters par Bert Jerred et on se retrouve juste après.

Pause musicale : Seven Sisters par Bert Jerred.

Frédéric Couchet : Nous venons d’écouter Seven Sisters par Bert Jerred, musique libre disponible sous licence libre Creative Commons Attribution. Vous retrouverez les références sur le site de l’April, april.org.
Vous écoutez toujours l’émission Libre à vous ! sur radio Cause Commune sur 93.1 en Île-de-France et partout ailleurs sur le site causecommune.fm.
Nous allons passer sujet suivant.

[Virgule musicale]

1 h 18’ 06 Chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet sur le concours mondial de photos libres Wiki loves monuments 9 min 25 s

Frédéric Couchet : Textes, images, vidéos ou bases de données,


Wiki Loves Monuments est comme tu l'as dit un concours mondial de photos libres qui se déroule pendant tous le mois de septembre. Il porte sur le patrimoine architectural et vise notamment à illustrer les articles de l'encyclopédie Wikipédia.

Le concours initié en 2010 aux Pays-Bas, Wiki Loves Monuments a été officiellement reconnu comme le plus grand concours de photographie du monde en 2012. Il se décline aujourd'hui dans 48 pays et a déjà permis d'enrichir la médiathèque libre Wikimedia Commons de plus d'un million et demi d'images partagées par 60 000 contributeurs. Dans chaque pays participant, un jury choisit les 10 meilleures photos qui participent ensuite à la sélection mondiale.

En France, l'édition 2019 porte sur quelques 200 000 bâtiments et autres trésors du patrimoine. Le site du concours donne la liste des monuments éligibles que l'on peut localiser sur une carte. Il suffit de zoomer sur votre commune pour trouver les monuments à photographier autour de chez vous. N'hésitez pas à profiter des Journées européennes du patrimoine pour participer à votre tour. Vous pouvez prendre de nouvelles photos ou fouiller vos disques durs pour sélectionner vos meilleurs clichés. Il suffit ensuite de les partager sous licence libre Creative Commons CC BY-SA (attribution - partage à l'identique). Il n'est pas obligatoire que les photos aient été prises en septembre. C'est la date de dépôt sur Wikimedia Commons qui fait foi. Aussi n'oubliez pas, vos anciennes photos sont également éligibles. Chaque contributeur peut soumettre plusieurs photos, il n'y a pas de limitation.

Wiki Loves Monuments a reçu le soutien de l'UNESCO qui souhaite encourager la création de contenus sous licence libre. Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine l'association Wikimédia France tiendra un stand à la Maison de l'UNESCO, samedi 21 et dimanche 22 septembre, de 10h30 à 18 heures. Ils invitent le public à « devenir acteur de la promotion et de la protection du patrimoine de manière ludique ». Si vous êtes sur Paris, n'hésitez pas à venir à leur rencontre.

Au printemps a lieu un autre concours, Wiki Loves Earth. Celui-ci consacré au patrimoine naturel se déroule chaque année en mai. En attendant de connaître les finalistes du millésime 2019 Wiki Loves Earth, on peut déjà parcourir les photos gagnantes de l'édition française et de plusieurs autres pays. Vous pouvez me croire, on y trouve plusieurs pépites !


Frédéric Couchet : Nous approchons de la fin de l’émission, nous allons terminer par quelques annonces.

[Virgule musicale]

1 h 18’ 13 Annonces 11 min 44 s

Frédéric Couchet : On a un peu de temps