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Articles sur la féminisation de l'informatique dans les années 60 et la façon dont la profession s'est masculinisée

Liens postés sur twitter par Mar Lard

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  • Un autre article intéressant (en anglais) de la part de Sue Gardner, ancienne responsable exécutive de la fondation Wikimedia :
« Prenez 100 développeurs de logiciels, vous n'y trouverez que 28 femmes. Prenez maintenant 100 développeurs de logiciels libres, vous n'y trouverez alors plus que 2 femmes ! (...) Dix façons d'attirer facilement la gent féminine vers votre projet libre (...) »
"Le document qui suis est la traduction en français du HOWTO Encourage Women in Linux, un document écrit sur le modèle des fameux HOW-TO, courant dans linux et UNIX."
« According to Gartner, the percentage of women in IT is low and shrinking, dropping from 42 percent in 1996 to 32.4 percent in 2004 worldwide. In some countries, including in the United States, it's below 30 percent.
But those figures tell only part of the story: Fewer women than men choose IT-related majors in college. Of those who do, a larger percentage of them drop out or change their major. Women who enter the IT profession are more likely than men quit or change careers. In the top IT management positions, women are extraordinarily rare. The higher up the IT food chain you go, the fewer women you'll find.»
« The Lack of Role Models Argument
(...) This is a false argument. (...)
The IT-Is-Unfashionable Argument
(...) The kids who dismiss that argument aren't cut out for IT (...)
The Sexism in the Workplace Argument
(...) The declining percentages of women in IT can't be explained away
by sexism. (...)
The Affirmative Action Solution
(...) I really don't know why more boys than girls choose to study IT,
choose careers in IT and stay with IT once the career has started - and
I confess I have no solution to offer. »
  • La surréaction de certains à propos du sexisme dans le milieu des LL et de l'open source (article en anglais) : Writing about FOSS sexism
Ainsi, une expérience avait été faite par l'universitaire Claude Steele pour expliquer pourquoi les jeunes américaines réussissaient moins bien les tests de mathématiques à l'entrée en fac que leurs collègues hommes. Il a suffi que le même test ne soit plus présenté comme un test de mathématique pour que les filles obtiennent les mêmes résultats que les garçons. Comme le dit un article du CNRS, « les stéréotypes, en particulier celui lié à l'infériorité supposée des femmes en mathématiques, ont la capacité de créer de toute pièce la réalité qu'ils ne prétendent que décrire. »
La même expérience a été faite en France par Pascal Huguet (CNRS) et Isabelle Régner (Université de Toulouse). Ils ont fait faire un même test présenté sous l'intitulé géométrie ou dessin selon les cas, à plusieurs centaines d'élèves filles et garçons de 6ème et de 5ème. « Conformément à l'hypothèse de Steele, les filles en condition « géométrie» produisent une performance inférieure à celle des garçons. Cette différence s'inverse dans la condition « dessin » ! Le simple fait de croire que le test présenté implique des compétences en mathématiques suffit donc à entraver la performance des filles, cela quel que soit leur niveau de performance dans ce domaine. En effet, les filles avec une moyenne supérieure à 14/20 en mathématiques n'échappent pas à ce phénomène, dont on imagine les conséquences dramatiques lorsque l'enjeu est un examen d'entrée à l'université. Pour réussir en mathématiques, les filles doivent donc surmonter un handicap psychosocial (et non biologique) auquel les garçons n'ont pas à faire face. »
Cette idée de cerveaux sexués reposent souvent sur le bipartisme du cerveau. Les femmes auraient un hémisphère gauche plus performant qui se trouve être celui où se situe l’aire du langage. Mais cette théorie d’une latéralisation du cerveau est tombée en désuétude avec le développement de l’imagerie cérébrale. «Celle-ci révèle que les deux hémisphères sont en communication permanente et qu’aucun de fonctionne isolément. De plus, une fonction n’est jamais assurée par une seule région, mais plutôt par un ensemble de zones reliées entre elles en réseau.» (Cerveau, sexe et pouvoir p24)