Différences entre les versions de « Formation et culture numérique - un numérique inclusif, accessible et choisi »

De April MediaWiki
Aller à la navigationAller à la recherche
(Page créée avec « Catégorie:Transcriptions '''Titre :''' Formation et culture numérique - un numérique inclusif, accessible et choisi - Table ronde '''Intervenant·e·s :''' Dorie... »)
 
Ligne 23 : Ligne 23 :
  
 
==Transcription==
 
==Transcription==
 +
 +
<b>Présentateur : </b>Cette conférence est enregistrée à partir de maintenant. Pour celles et ceux qui n’auront pas eu l’occasion d’y participer, il y aura une rediffusion qui sera accessible un petit peu après. On transmettra aussi l’information.<br/>
 +
Peut-être, pour introduire cette soirée, c’est l’idée que ce soir on va beaucoup plus traiter du numérique mais sur son versant inclusif, accessible et choisi, donc être autour des problématiques de l’appropriation du numérique.<br/>
 +
À l’horizon 2022, la très grande majorité des services de l’État et des collectivités territoriales devrait être dématérialisé à partir, notamment, d’un cadre qui a été défini par l’État de 22 propositions, d’un groupe qui s’appelle le CAP 2022, donc un groupe dépendant du gouvernement qui est l’acronyme de Comité Action Publique 2022. C’est l’idée qu’on aurait un service public augmenté jusqu’au dernier kilomètre. Voilà un petit peu comment on pourrait essayer de résumer cette perspective qui ambitionne que le numérique soit accessible pour toutes et tous et partout et que, du coup, la plupart des services des collectivités territoriales soit transférée du côté du numérique, la plupart des actions qu’on devrait faire devrait pouvoir se faire en ligne ou à partir d’appareils type téléphones, ordinateurs, etc.<br/>
 +
La région est une collectivité locale qui aura sa part dans ce dispositif. Il conviendra qu’elle agisse avec éthique et discernement pour que ces propositions s’adaptent aux enjeux sociaux, culturels, économiques de nos territoires. 22 propositions pour 2022, c’est un joli coup de com’ manifestement. Si on avait pris les choses en main une décennie plus tôt, on aurait peut-être eu besoin de 10 propositions de moins. Toujours est-il qu’on s’en tire bien, on est en 2022 ; en 2023, vous voyez, il en faudra un petit peu plus. Prenons les choses dès aujourd’hui et dès maintenant et ce soir nous nous focaliserons non pas sur l’ensemble des thématiques, mais plutôt sur quelques-unes d’entre elles et, en particulier, celles qui interrogent l’accessibilité au numérique en termes d’appropriation, de culture et d’éducation. Ça sera peut-être plutôt sur ces domaines que nous serons ce soir.<br/>
 +
Face à nous l’ensemble de nos invités, parce que c’est un des privilèges que nous offrent les visios, des tables rondes, imaginairement rondes. Si vous le souhaitez, dans un premier temps, vous l’avez remarqué avec l’application que nous utilisons, une application libre qui s’appelle BigBlueButton, vous pouvez réduire la fenêtre de présentation là où vous avez la vignette en cliquant dans l’icône en bas à droite pour réduire. Vous verrez que si vous faites ça vous aurez une autre icône qui apparaîtra, qui montrera qu’il y a la possibilité d’activer une présentation. Je vous inviterai à cliquer à nouveau sur cette icône-là si, parmi nos invités, et je pense que certains l’ont prévu, il y a des présentations qui seront diffusées. Si vous voulez voir les présentations diffusées, il faudra à ce moment-là réduire. Mais si vous voulez voir toutes les têtes vous mettez en réduction. Pour l’instant c’est affiché « Les mardis du numérique ».
 +
 +
Avec nous trois invités principaux et un quatrième qui a un statut un peu particulier.<br/>
 +
Parmi ces invités, je vais commencer par Jean-Christophe Becquet qui est vice-président de l’April. L’April c’est l’association pour la promotion et la défense du logiciel libre – elle compte 4000 membres, des personnes morales et des personnes physiques – et basiquement, professionnellement, il est formateur en informatique libre, expert et conseil sur l’<em>open data</em> et aussi sur OpenStreetMap, pour rappel OpenStreetMap c’est le système de cartographie participative qui est, en quelque sorte, l’équivalent du Wikipédia à la cartographie des territoires.<br/>
 +
Dorie Bias, qui est cofondatrice de HINAURA. HINAURA c’est Hub pour l’Inclusion Numérique en Auvergne Rhône-Alpes. Elle aussi directrice de l’association Fréquence écoles qui est une association d’éducation aux médias numériques et organisatrice de l’évènement Super Demain qui est dédié au numérique éducatif pour les familles et qui se déroule en métropole de Lyon. Généralement, si mes souvenirs sont bons, ça se passe à La Sucrière. Non !
 +
 +
<b>Dorie Bias : </b>Ça s’est passé aux Subsistances, mais maintenant c’est à l’Hôtel de Métropole.
 +
 +
<b>Présentateur : </b>OK, c’est ça, effectivement.<br/>
 +
Et puis Judicaël Courant qui est docteur en informatique ingénieur et ancien professeur d’informatique en prépa au lycée La Martinière à Lyon, responsable informatique dans son ancien lycée où il a géré l’administration des serveurs du parc informatique du lycée, pas du lycée du Parc, quand on dit le Parc du lycée ce n’est pas le lycée du Parc ce n’est pas la même chose.
 +
 +
<b>Judicaël Courant : </b>J’ai aussi enseigné au lycée du Parc, mais je ne m’coupais pas du parc informatique là-bas.
 +
 +
<b>Présentateur : </b>Voilà. En même temps ce n’est quand même pas la même cour. Donc gestion des postes, notamment il gérait 140 postes qui étaient sous GNU/Linux.<br/>
 +
Et puis il y aura aussi présent, vous l’apercevez en visio, Florian Cartellier qui est candidat pour le Pôle écologiste en Isère et membre du groupe de travail sur la campagne dédiée à l’éthique et au numérique.<br/>
 +
Sera présente aussi, plus en petit peu en <em>backstage</em>, une autre personne qui a préparé cette discussion, Nicolas Marcovic qui est candidat sur la liste de la métropole de Lyon.<br/>
 +
Je me propose, dans un premier temps, de solliciter nos invités sur plusieurs points qui ont ponctué les échanges qui ont servi à préparer cette soirée. Peut-être que dans un premier temps, on va notamment s’intéresser à la question du besoin de formation aussi bien professionnelle que personnelle en abordant aussi bien la découverte, l’initiation, que comment on peut monter jusque vers le perfectionnement et monter avec des compétences qui sont avancées. Peut-être que sur ce point-là, ce besoin peut s’aborder peut-être au travers de l’offre de médiation numérique qu’il y a sur le territoire de la région. Je pense que cette cartographie de l’offre qui existe est plutôt bien connue par Dorie qui a certainement déjà des choses à nous dire et nous montrer un petit peu, justement, sur cette espèce de panorama du numérique et de la médiation numérique en région Rhône-Alpes-Auvergne.<br/>
 +
Dorie, est-ce que ça te va si je te lance sur ce sujet-là ?
 +
 +
==7’ 20==
 +
 +
<b>Dorie Bias : </b>Oui, on peut faire ça.<br/>

Version du 31 août 2021 à 12:45


Titre : Formation et culture numérique - un numérique inclusif, accessible et choisi - Table ronde

Intervenant·e·s : Dorie Bruyas - Jean-Christophe Becquet - Judicaël Courant - Florian Cartellier

Lieu : En ligne sur BigBlueButton

Date : 1er juin 2021

Durée : 1 h 34 min

Vidéo

Page de présentation de la conférence sur le site de l'April

Licence de la transcription : Verbatim

Illustration :

NB : transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.

Transcription

Présentateur : Cette conférence est enregistrée à partir de maintenant. Pour celles et ceux qui n’auront pas eu l’occasion d’y participer, il y aura une rediffusion qui sera accessible un petit peu après. On transmettra aussi l’information.
Peut-être, pour introduire cette soirée, c’est l’idée que ce soir on va beaucoup plus traiter du numérique mais sur son versant inclusif, accessible et choisi, donc être autour des problématiques de l’appropriation du numérique.
À l’horizon 2022, la très grande majorité des services de l’État et des collectivités territoriales devrait être dématérialisé à partir, notamment, d’un cadre qui a été défini par l’État de 22 propositions, d’un groupe qui s’appelle le CAP 2022, donc un groupe dépendant du gouvernement qui est l’acronyme de Comité Action Publique 2022. C’est l’idée qu’on aurait un service public augmenté jusqu’au dernier kilomètre. Voilà un petit peu comment on pourrait essayer de résumer cette perspective qui ambitionne que le numérique soit accessible pour toutes et tous et partout et que, du coup, la plupart des services des collectivités territoriales soit transférée du côté du numérique, la plupart des actions qu’on devrait faire devrait pouvoir se faire en ligne ou à partir d’appareils type téléphones, ordinateurs, etc.
La région est une collectivité locale qui aura sa part dans ce dispositif. Il conviendra qu’elle agisse avec éthique et discernement pour que ces propositions s’adaptent aux enjeux sociaux, culturels, économiques de nos territoires. 22 propositions pour 2022, c’est un joli coup de com’ manifestement. Si on avait pris les choses en main une décennie plus tôt, on aurait peut-être eu besoin de 10 propositions de moins. Toujours est-il qu’on s’en tire bien, on est en 2022 ; en 2023, vous voyez, il en faudra un petit peu plus. Prenons les choses dès aujourd’hui et dès maintenant et ce soir nous nous focaliserons non pas sur l’ensemble des thématiques, mais plutôt sur quelques-unes d’entre elles et, en particulier, celles qui interrogent l’accessibilité au numérique en termes d’appropriation, de culture et d’éducation. Ça sera peut-être plutôt sur ces domaines que nous serons ce soir.
Face à nous l’ensemble de nos invités, parce que c’est un des privilèges que nous offrent les visios, des tables rondes, imaginairement rondes. Si vous le souhaitez, dans un premier temps, vous l’avez remarqué avec l’application que nous utilisons, une application libre qui s’appelle BigBlueButton, vous pouvez réduire la fenêtre de présentation là où vous avez la vignette en cliquant dans l’icône en bas à droite pour réduire. Vous verrez que si vous faites ça vous aurez une autre icône qui apparaîtra, qui montrera qu’il y a la possibilité d’activer une présentation. Je vous inviterai à cliquer à nouveau sur cette icône-là si, parmi nos invités, et je pense que certains l’ont prévu, il y a des présentations qui seront diffusées. Si vous voulez voir les présentations diffusées, il faudra à ce moment-là réduire. Mais si vous voulez voir toutes les têtes vous mettez en réduction. Pour l’instant c’est affiché « Les mardis du numérique ».

Avec nous trois invités principaux et un quatrième qui a un statut un peu particulier.
Parmi ces invités, je vais commencer par Jean-Christophe Becquet qui est vice-président de l’April. L’April c’est l’association pour la promotion et la défense du logiciel libre – elle compte 4000 membres, des personnes morales et des personnes physiques – et basiquement, professionnellement, il est formateur en informatique libre, expert et conseil sur l’open data et aussi sur OpenStreetMap, pour rappel OpenStreetMap c’est le système de cartographie participative qui est, en quelque sorte, l’équivalent du Wikipédia à la cartographie des territoires.
Dorie Bias, qui est cofondatrice de HINAURA. HINAURA c’est Hub pour l’Inclusion Numérique en Auvergne Rhône-Alpes. Elle aussi directrice de l’association Fréquence écoles qui est une association d’éducation aux médias numériques et organisatrice de l’évènement Super Demain qui est dédié au numérique éducatif pour les familles et qui se déroule en métropole de Lyon. Généralement, si mes souvenirs sont bons, ça se passe à La Sucrière. Non !

Dorie Bias : Ça s’est passé aux Subsistances, mais maintenant c’est à l’Hôtel de Métropole.

Présentateur : OK, c’est ça, effectivement.
Et puis Judicaël Courant qui est docteur en informatique ingénieur et ancien professeur d’informatique en prépa au lycée La Martinière à Lyon, responsable informatique dans son ancien lycée où il a géré l’administration des serveurs du parc informatique du lycée, pas du lycée du Parc, quand on dit le Parc du lycée ce n’est pas le lycée du Parc ce n’est pas la même chose.

Judicaël Courant : J’ai aussi enseigné au lycée du Parc, mais je ne m’coupais pas du parc informatique là-bas.

Présentateur : Voilà. En même temps ce n’est quand même pas la même cour. Donc gestion des postes, notamment il gérait 140 postes qui étaient sous GNU/Linux.
Et puis il y aura aussi présent, vous l’apercevez en visio, Florian Cartellier qui est candidat pour le Pôle écologiste en Isère et membre du groupe de travail sur la campagne dédiée à l’éthique et au numérique.
Sera présente aussi, plus en petit peu en backstage, une autre personne qui a préparé cette discussion, Nicolas Marcovic qui est candidat sur la liste de la métropole de Lyon.
Je me propose, dans un premier temps, de solliciter nos invités sur plusieurs points qui ont ponctué les échanges qui ont servi à préparer cette soirée. Peut-être que dans un premier temps, on va notamment s’intéresser à la question du besoin de formation aussi bien professionnelle que personnelle en abordant aussi bien la découverte, l’initiation, que comment on peut monter jusque vers le perfectionnement et monter avec des compétences qui sont avancées. Peut-être que sur ce point-là, ce besoin peut s’aborder peut-être au travers de l’offre de médiation numérique qu’il y a sur le territoire de la région. Je pense que cette cartographie de l’offre qui existe est plutôt bien connue par Dorie qui a certainement déjà des choses à nous dire et nous montrer un petit peu, justement, sur cette espèce de panorama du numérique et de la médiation numérique en région Rhône-Alpes-Auvergne.
Dorie, est-ce que ça te va si je te lance sur ce sujet-là ?

7’ 20

Dorie Bias : Oui, on peut faire ça.