Différences entre les versions de « Film d'animation sur les brevets logiciels »

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Cette animation est "tout public". Nous devons donc éviter des exemples trop "techniques" ( montrer le calcul de factoriel en récursif ou non ) sans tomber dans une trop grande simplification de la problématique.
 
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==Recherches sur le sujet==
 
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textes sur le site de l'April
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http://www.april.org/fr/quest-ce-quun-brevet-logiciel
 
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autres textes présentant la problématique :  
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http://www.april.org/stickers#Les_4_dangers
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==Premier essai==
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L'objectif de ce premier essai était d'avoir une base de travail, quelque chose de concret à faire évoluer.
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=== Les idées===
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Pour cette première version nous avions 3 idées :
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==== mammig====
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Une petite fille rêvasse et a une idée, elle la brevette. Un peu plus tard un petit garçon à la même idée et il en fait un programme. Il est donc dans l'illégalité. ( voir le scénario du premier essai )
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==== fluorflux====
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une petite fille à  une idée (une ampoule dans un phylactère)
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un petit garçon voit l'idée
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il attrape l'ampoule et la place dans son phylactère
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il tamponne "brevet", ou il dépose un cadenas sur sont phylactère
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il brandit un sens interdit à la petite fille
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la bulle de la petite fille explose et elle tire une drôle de tête
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Phrase : ça vous choque ?
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explication : En informatique, déposer un brevet sur une fonction d'un logiciel s'apparente à breveter une idée
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==== Luc Fievet====
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On pourrait faire aussi un phylactère de pensée unique partagé entre les deux personnages qui sourient tous les deux.
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Ce serait une introduction qui laisserait entendre une communauté d'esprit, quelque chose de positif.
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Puis l'un des personnages brevette l'idée et coupe le lien de l'autre personnage vers le phylactère.
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Si on veut intégrer la partie production informatique. L'un des personnages peut tamponner brevet sur la bulle pendant que l'autre code et une fois le code fini, il le partage. le policier vient casser la machine et mettre le codeur derrière des barreaux.
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Les deux idées peuvent correspondent à deux messages différents : 1 breveter du logiciel revient à breveter des idées 2 breveter du logiciel est un danger pour le logiciel libre et l'innovation.
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=== Ébauche de scénario===
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Pour le moment, il n'y a que le scénario de mammig qui a été réalisé :
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*images : Une petite fille rêvasse.
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*texte : Brevet Logiciel. On pense qu'il s'agit d'un brevet qui va protéger un logiciel.
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*images : Dans un petit nuage on voit une petite boîte avec "mon idée" écrit dessus. Les lettres du mot "information" arrivent en désordre dans la boite et en ressorte dans le bon ordre.
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*texte : Mais non. Un brevet logiciel protège une idée. Cette idée est une façon innovante de traiter l'information.
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http://www.pcinpact.com/dossier/brevet-unitaire-europeen-logiciel-/205-1.htm
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*images : Puis la boite sort du nuage et va sur le bureau de la fille et on voit "mon brevet" apparaitre sur le boite, en plus de "mon idée".
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*texte : L'auteur de cette idée a uniquement eu une idée et il l'a breveté. Il n'a rien fait de concret avec cette idée.
  
http://www.ffii.fr/Brevets-logiciels-et-brevets.html ( version française )
 
  
http://www.guardian.co.uk/technology/2005/jun/23/onlinesupplement.insideit ( version anglaise )
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*images : Un petit garçon programme sur son ordinateur. Tête sérieuse puis grand sourire.
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*texte : Une autre personne a la même idée et en fait un programme. Elle ne sait pas forcement que l'idée a été breveté.
  
==Premier essai==
 
  
Lien vers un premier essai d'animation :  
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*images : On voit sur l'écran une icône "mon programme". Il l'ouvre et on voit sur l'écran une boite avec écrit "mon programme". Les lettres du mot "information" y entrent en désordre et en ressortent dans le bon ordre.
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*texte : Malgré le travail qu'elle a réalisé pour concrétiser cette
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idée, cette idée appartient à la personne qui l'a breveté
  
===     Les idées===
 
  
Lien vers un premier essai d'animation :
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*images : On voit sur l'écran un gros sens interdit, puis comme un courrier avec la tête du garçon façon "avis de recherche" pour violation du brevet logiciel.
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*texte : Notre programmeur est donc en infraction
  
===     Ebauche de scénario===
 
  
blabla
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*images : autocollant april
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*texte :  ?????
  
===     Premier dessin animé===
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=== Premier dessin animé===
  
Lien vers un premier essai d'animation : https://agir.april.org/documents/18
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Il s'agit d'un document interne qui n'est pas destiné à être publié
 
Il s'agit d'un document interne qui n'est pas destiné à être publié
  
===     Ce qui ne va pas===
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=== Ce qui ne va pas===
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Le dessin animé comporte des inexactitudes qui seront relevées par ceux qui connaissent bien le sujet et ça le décrédibilisera.
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Les béotiens auront une idée faussée des problématiques ( car trop simplifiée ), ce qui risque de les empêcher de bien nous aider dans cette lutte.
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Les deux principales inexactitudes :
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*on présente la détentrice de brevet comme ayant juste eu une idée qu'elle n'a pas mise en œuvre, alors que le pauvre petit informaticien spolié utilise la même idée dans un programme. Or dans la majorité des cas, le détenteur de brevet a lui aussi mis en œuvre son idée dans un produit (un logiciel en l'occurrence). Ne montrer que le cas où le détenteur ne fait rien, fait courir le danger que l'on retienne que le problème avec les brevets logiciels, ce sont les "patents trolls" (i.e. les entreprises dont le modèle économique repose sur la vente de licences de brevets et l'extorsion via des procès en contrefaçon, sans aucun produit ou service à vendre) et rien d'autre. Or les patents trolls représentent bien un danger considérable, mais pas moindre que les Apple, Microsoft, SAP, Amazon ou Nokia, qui eux fabriquent bien des logiciels basés sur leurs propres brevets, ce qui ne les empêche pas, avec leur arsenal de brevets logiciels dont ils n'hésitent pas à se servir, d'être une menace cataclysmique pour toute l'informatique.
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*La seconde critique principale porte sur le fait que l'on présente le brevet comme portant sur une idée. Là, on va se prendre dans la figure, la complainte habituelle des avocats comme quoi non, non, non ma bonne dame, les idées sont de libre parcours, les brevets ne portent que sur des applications de ces idées. Et là, il y a un gros problème, parce que ces avocats n'ont pas tout à fait tort, alors que le dessin animé de mammig a tout de même un petit peu raison.
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**Premier point : On peut en effet dire qu'un logiciel est composé d'idées. D'idées qu'on pourrait qualifier d'informatiques, ou plus précisément d'algorithmiques, c'est-à-dire mathématiques. Il faut insister sur le fait que dans un seul logiciel, il y a des milliers, voire des millions de telles idées algorithmiques. C'est très important parce que cela fait qu'on est quasi certain que tout logiciel incorpore au moins une, et très certainement plusieurs idées qui ont été brevetées. Cela souligne déjà le danger que font courir les brevets sur les logiciels : si les tribunaux considèrent que les brevets logiciels sont valides, alors plus un seul logiciel ne pourra exister sans s'acquitter d'une rente à chacun des détenteurs de brevets. Si jamais il y a un détenteur par idée brevetée, il faudra avant qu'un logiciel ne puisse exister, que celui qui le programme paye une certaine somme, souvent un pourcentage des bénéfices réalisés, à des milliers ou des millions de personnes. Si chacun demande 1% des bénéfices réalisés, à partir de la centième idée, cela ne devient plus rentable de le développer ! Bon avec de la chance, les millions d'idées algorithmiques contenues dans le logiciel ne seront brevetées que par deux ou trois multinationales qui pourront faire un prix de gros...
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**Le second point est certainement le plus difficile à comprendre. C'est que pour exprimer une idée algorithmique, on doit la traduire dans un certain langage (au sens large, je ne parle pas ici que de langages informatiques, mais j'y viens...). On peut le faire en français, en anglais ou en espagnol. On peut le faire aussi en langage de "conseiller en propriété industrielle". Et cela donne le texte du brevet, tel qu'il a été déposé (et malheureusement accordé). Ça c'est en théorie. En théorie uniquement, parce que bien souvent les langages "humains" n'offrent pas une précision et une simplicité suffisante pour décrire clairement des idées mathématiques. Quant au texte d'une demande de brevet en langage juridique, il est bien souvent abscons. Et cela à dessein, car d'une part, le détenteur du brevet n'a pas souvent vraiment envie de révéler tous ses secret de fabrication (ce qui est pourtant contraire au droit des brevets) et, d'autre part, plus le brevet décrit de manière vague l'idée algorithmique, plus ce flou sera susceptible d'englober de choses et donc plus le monopole accordé par ce brevet permettra d'éliminer des concurrents. En pratique, le meilleur moyen de décrire une idée informatique, c'est d'écrire l'algorithme.
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Il faut retenir, c'est que le logiciel est sa propre description. Son code source décrit les idées qu'il met en œuvre lorsqu'on l'exécute. Il existe mille et une façon de coder la même idée informatique.
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Tout brevet logiciel n'est qu'une manière (et pas la meilleure) de décrire une idée informatique. Et tout logiciel qui met en œuvre cette idée, n'est pas seulement une application de cette idée mais une autre manière de la décrire. Autoriser un monopole là-dessus, c'est empêcher d'utiliser tout autre moyen d'arriver au même résultat. Même si cet autre moyen aurait été plus efficace ou plus robuste aux erreurs.
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Présenter une "méchante" petite fille et un "gentil" petit garçon ( ou l'inverse ) peut heurter la susceptibilité du groupe diversité.
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=== Aspects techniques===
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Ne sachant pas dessiner, les personnages et objets ont été pris sur le site d'openclipart
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*La petite fille : http://openclipart.org/detail/74467
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*Le petit garçon : http://openclipart.org/detail/74485
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*Le policier : http://openclipart.org/detail/10717/fbi-dude-by-elkbuntu
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Pas de Storyboard
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première tentative : Créer une police de caractère contenant les différentes parties des personnages puis gérer les déplacements et les mouvements avec des scripts. FontForge semble avoir des difficultés à importer des "petits bouts" de SVG. En effet, pour le simple ovale du visage on se retrouve dans FontForge avec un glyphe qui a plusieurs traits superposés. Il faudra tester autre chose pour "dessiner" rapidement dans FontForge et cette solution n'est pas abandonnée.
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seconde tentative : Dessin animé en "stop motion"
  
Lien vers un premier essai d'animation :
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Nous avons commencé par faire la bande son puis avec un logiciel de sous-titrage nous avons eu les durées des dialogues ainsi que des blancs. Ces durées nous ont permi de connaitre le nombre d'images nécessaire pour réaliser une scène.
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La technique du Stop Motion consiste à faire tous les dessins du dessin animé ( environ 1300 pour ce premier test ). Les dessins d'openclipart ont été modifié avec Inkscape. Chaque image a été exporté en bitmap. Ce n'est pas si long que ça à faire car d'une image à l'autre, en général, il n'y a qu'un élément qui change un peu ( une petite rotation sur un bras, un déplacement d'un personnage vers la droite, changer un peu la transparence... Bien que ne maitrisant pas parfaitement Inkscape, en 1 heure je faisais environ 200 images ).
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Pour obtenir une vidéo avec toutes ces images, nous avons commencé par utiliser le logiciel "Luciole". Ce logiciel change le format des images et lors de cette étape nous avons constaté un baisse dans la qualité des images. Les images étant sur fond blanc avec un personnage ayant une bordure noire, nous obtenions un halo grisonnant autour des personnages.
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Nous avons donc utilisé une commande de mencoder :  
  
===     Aspects techniques===
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mencoder mf://*.png -mf w=800:h=450:fps=25:type=png -ovc lavc -lavcopts vcodec=mpeg4:mbd=2:trell -oac copy -o output.avi
  
Lien vers un premier essai d'animation :
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Nous avons ajouté la bande son avec la commande suivante :
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mencoder -oac copy -ovc copy -o output_movie.avi -audiofile voix_brevet_logiciel.mp3 output.avi
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L'inconvénient de cette technique est que si nous souhaitons modifier un passage du dessin animé, il faut refaire un grand nombre d'images.
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Il semblerait qu'en général on fasse la bande son en dernier et que les "acteurs" se débrouillent pour dire ce qu'ils ont à dire quand il faut et dans le temps qui leur ait impartie.
  
 
==Second essai==
 
==Second essai==
  
Lien vers un premier essai d'animation :  
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Le premier essai a bien rempli sa mission et a permis de montrer ce qui n'allait pas dans nos premières idées. Nous avons donc continuer nos recherches pour trouver de nouvelles idées.
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=== Nouvelles recherches===
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autres textes présentant la problématique :
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http://www.pcinpact.com/dossier/brevet-unitaire-europeen-logiciel-/205-1.htm
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*http://www.ffii.fr/Brevets-logiciels-et-brevets.html ( version française )
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*http://www.guardian.co.uk/technology/2005/jun/23/onlinesupplement.insideit ( version anglaise )
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=== Nouvelles idées===
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====Analogie avec le conte de fée ====
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conte de fée = ensemble de personnages/mots = { "Il était une fois"; princesse ; prince ; château ; cheval ; fées ; sorcières ; "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"... }
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programme informatique = ensemble de fonctionnalités = { ouvrir un fichier ; enregistrer un ficher ; quitter un programme... } chaque personnage ( fonctionnalité ) peut être décrit ( réalisé ) de différentes façons ( cf : description princesse ou algo de fermeture d'un programme avec rapprochement avec VLC et firefox )
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Une fois l'analogie faite, il est assez facile de montrer l'appauvrissement de la création ( pour écrire de nouveaux conte / programmes ). Il pourrait être intéressant de parler rapidement de vrais brevets débiles ( comme celui de l'article de pcinpact parlant du la galerie de photo sur les tablettes ( ou un truc du genre ), ou retrouver la tentative de billou de breveter le double clic, ou il me semble avoir lu quelque part qu'il y avait un brevet sur le paiement sur internet, ou autre... )
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====Montrer un monde avec brevet logiciel ====
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Dans tous les cas, dès que quelqu'un fait quelque chose nous avons les mouvements qui se figent, une pancarte "brevet n°xxx apparaît, un "cochon rose tirelire brevet" qui apparaît et des pièces y vont avec un bruit de tiroir caisse, puis la pancarte disparaît et l'action continue
 +
Dans chaque cas on peut faire une analogie avec l'informatique ( clic, double clic... )
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Parler des dérives de brevets : brevet des techniques et tactiques suite aux brevets "définition des objets"
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Nous pouvons utiliser différents exemples pour illustrer :
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===== Jeu d'échec=====
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On peut rappeler les règles de base rapidement ( tel pion bouge comme ci et l'autre comme ça ) puis montrer les brevets sur les tactiques et montrer qu'au final on ne peut plus jouer aux échecs
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===== Victor Hugo et la littérature classique=====
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Reprendre les idées de ce texte :
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*http://www.ffii.fr/Brevets-logiciels-et-brevets.html ( version française )
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*http://www.guardian.co.uk/technology/2005/jun/23/onlinesupplement.insideit ( version anglaise )
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Les misérables / Le comte de Monté Cristo... demander sur la liste educ pour avoir d'autres titres, d'autres thèmes, éventuellement des thèmes/livres qui se recoupent en indiquant que tel livre n'aurait pas pu être écrit car certaines idées avaient déjà été utilisées par d'autres auteurs.
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===== Jeux d'enfants=====
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Nous pourrions le présenter comme 2 enfants qui essayent de jouer chez eux. Lorsque la pancarte apparaît et qu'on entend le bruit du
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tiroir caisse, ça fait comme un "perdu" ( par exemple celui qui n'était pas chat, devient le chat ). Nous avons donc les jeux d'extérieurs et des jeux d'intérieurs :
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====== jeux d'extérieurs======
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A chaque fois on montre 2 "tactiques". Pour chaque jeu nous auront donc à chaque fois la petite fille, puis le petit garçon qui vont être chat/compter...
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* cola-maya :
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** rester derrière celui qui a les yeux bandées
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** jeter des petits cailloux pour faire du bruit où on n'est pas
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* chat percher :
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** monter dans un arbre
 +
** s'asseoir sur une chaise de jardin
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* cache-cache :
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** se cacher derrière un arbre
 +
** se cacher derrière une porte ( du garage par exemple )
 +
====== jeux d'intérieurs======
 +
 
 +
* coloriage/dessin libre : colorier un lapin et un poussin, brevet à cause du choix des couleurs même si il est fantaisiste ( lapin jaune et poussin vert par exemple ). Dans les écoles primaires ils font des dessins "à la manière de". Ils étudient un "artiste"  et ils essayent de faire pareils. Il est fort probable qu'en demandant gentiment sur la liste Educ on pourra nous donner des idées "d'artistes" dont les œuvres ont des licences "qui vont bien".
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* lire un livre ( les positions de lecture sont brevetés : lecture assise sur une chaise pour la fille et allongée sur le ventre pour le garçon par exemple )
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On n'a peut-être pas besoin de montrer toutes les activités possibles pour faire comprendre que quoi qu'ils fassent, de toute façon ça a déjà été breveté.
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=== Idée retenue pour la seconde version ===
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Comme il est difficile de faire un choix, le plus simple est de commencer par la première, puis de passer à la suivante...
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==== Les contes de fées ====
 +
 
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===== Illustrations =====
 +
 
 +
openclipart : http://openclipart.org/
  
===     Nouvelles recherches===
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autre : http://media.unitary-patent.eu/presentation/images/building_blocks/ ( licences : http://media.unitary-patent.eu/presentation/images/building_blocks/licenses.txt )
  
blabla
+
Mobdro: https://mobdrovip.com/
  
===     Nouvelles idées===
+
===== Scénario =====

Version du 23 janvier 2021 à 14:10

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du groupe de travail Sensibilisation

Film d'animation sur les dangers des brevets logiciels


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/!\ Travail en cours /!\

Cette page présente un film d'animation en cours de réalisation.

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Objectifs

Réaliser un dessin animé pour présenter simplement les dangers des brevets logiciels.

Cette animation est "tout public". Nous devons donc éviter des exemples trop "techniques" ( montrer le calcul de factoriel en récursif ou non ) sans tomber dans une trop grande simplification de la problématique.

Cette animation s'inscrit dans le cadre de ce projet : Animation_libre

Recherches sur le sujet

textes sur le site de l'April :

http://www.april.org/fr/quest-ce-quun-brevet-logiciel

Les stickers de l'April :

http://www.april.org/stickers#Les_4_dangers

Premier essai

L'objectif de ce premier essai était d'avoir une base de travail, quelque chose de concret à faire évoluer.


 Les idées

Pour cette première version nous avions 3 idées :

 mammig

Une petite fille rêvasse et a une idée, elle la brevette. Un peu plus tard un petit garçon à la même idée et il en fait un programme. Il est donc dans l'illégalité. ( voir le scénario du premier essai )

 fluorflux

une petite fille à une idée (une ampoule dans un phylactère) un petit garçon voit l'idée il attrape l'ampoule et la place dans son phylactère il tamponne "brevet", ou il dépose un cadenas sur sont phylactère il brandit un sens interdit à la petite fille la bulle de la petite fille explose et elle tire une drôle de tête

Phrase : ça vous choque ?

explication : En informatique, déposer un brevet sur une fonction d'un logiciel s'apparente à breveter une idée

 Luc Fievet

On pourrait faire aussi un phylactère de pensée unique partagé entre les deux personnages qui sourient tous les deux. Ce serait une introduction qui laisserait entendre une communauté d'esprit, quelque chose de positif. Puis l'un des personnages brevette l'idée et coupe le lien de l'autre personnage vers le phylactère.

Si on veut intégrer la partie production informatique. L'un des personnages peut tamponner brevet sur la bulle pendant que l'autre code et une fois le code fini, il le partage. le policier vient casser la machine et mettre le codeur derrière des barreaux.

Les deux idées peuvent correspondent à deux messages différents : 1 breveter du logiciel revient à breveter des idées 2 breveter du logiciel est un danger pour le logiciel libre et l'innovation.

 Ébauche de scénario

Pour le moment, il n'y a que le scénario de mammig qui a été réalisé :

  • images : Une petite fille rêvasse.
  • texte : Brevet Logiciel. On pense qu'il s'agit d'un brevet qui va protéger un logiciel.


  • images : Dans un petit nuage on voit une petite boîte avec "mon idée" écrit dessus. Les lettres du mot "information" arrivent en désordre dans la boite et en ressorte dans le bon ordre.
  • texte : Mais non. Un brevet logiciel protège une idée. Cette idée est une façon innovante de traiter l'information.


  • images : Puis la boite sort du nuage et va sur le bureau de la fille et on voit "mon brevet" apparaitre sur le boite, en plus de "mon idée".
  • texte : L'auteur de cette idée a uniquement eu une idée et il l'a breveté. Il n'a rien fait de concret avec cette idée.


  • images : Un petit garçon programme sur son ordinateur. Tête sérieuse puis grand sourire.
  • texte : Une autre personne a la même idée et en fait un programme. Elle ne sait pas forcement que l'idée a été breveté.


  • images : On voit sur l'écran une icône "mon programme". Il l'ouvre et on voit sur l'écran une boite avec écrit "mon programme". Les lettres du mot "information" y entrent en désordre et en ressortent dans le bon ordre.
  • texte : Malgré le travail qu'elle a réalisé pour concrétiser cette

idée, cette idée appartient à la personne qui l'a breveté


  • images : On voit sur l'écran un gros sens interdit, puis comme un courrier avec la tête du garçon façon "avis de recherche" pour violation du brevet logiciel.
  • texte : Notre programmeur est donc en infraction


  • images : autocollant april
  • texte : ?????

 Premier dessin animé

Lien vers un premier essai d'animation : https://agir.april.org/documents/18

Il s'agit d'un document interne qui n'est pas destiné à être publié

 Ce qui ne va pas

Le dessin animé comporte des inexactitudes qui seront relevées par ceux qui connaissent bien le sujet et ça le décrédibilisera. Les béotiens auront une idée faussée des problématiques ( car trop simplifiée ), ce qui risque de les empêcher de bien nous aider dans cette lutte.

Les deux principales inexactitudes :

  • on présente la détentrice de brevet comme ayant juste eu une idée qu'elle n'a pas mise en œuvre, alors que le pauvre petit informaticien spolié utilise la même idée dans un programme. Or dans la majorité des cas, le détenteur de brevet a lui aussi mis en œuvre son idée dans un produit (un logiciel en l'occurrence). Ne montrer que le cas où le détenteur ne fait rien, fait courir le danger que l'on retienne que le problème avec les brevets logiciels, ce sont les "patents trolls" (i.e. les entreprises dont le modèle économique repose sur la vente de licences de brevets et l'extorsion via des procès en contrefaçon, sans aucun produit ou service à vendre) et rien d'autre. Or les patents trolls représentent bien un danger considérable, mais pas moindre que les Apple, Microsoft, SAP, Amazon ou Nokia, qui eux fabriquent bien des logiciels basés sur leurs propres brevets, ce qui ne les empêche pas, avec leur arsenal de brevets logiciels dont ils n'hésitent pas à se servir, d'être une menace cataclysmique pour toute l'informatique.
  • La seconde critique principale porte sur le fait que l'on présente le brevet comme portant sur une idée. Là, on va se prendre dans la figure, la complainte habituelle des avocats comme quoi non, non, non ma bonne dame, les idées sont de libre parcours, les brevets ne portent que sur des applications de ces idées. Et là, il y a un gros problème, parce que ces avocats n'ont pas tout à fait tort, alors que le dessin animé de mammig a tout de même un petit peu raison.
    • Premier point : On peut en effet dire qu'un logiciel est composé d'idées. D'idées qu'on pourrait qualifier d'informatiques, ou plus précisément d'algorithmiques, c'est-à-dire mathématiques. Il faut insister sur le fait que dans un seul logiciel, il y a des milliers, voire des millions de telles idées algorithmiques. C'est très important parce que cela fait qu'on est quasi certain que tout logiciel incorpore au moins une, et très certainement plusieurs idées qui ont été brevetées. Cela souligne déjà le danger que font courir les brevets sur les logiciels : si les tribunaux considèrent que les brevets logiciels sont valides, alors plus un seul logiciel ne pourra exister sans s'acquitter d'une rente à chacun des détenteurs de brevets. Si jamais il y a un détenteur par idée brevetée, il faudra avant qu'un logiciel ne puisse exister, que celui qui le programme paye une certaine somme, souvent un pourcentage des bénéfices réalisés, à des milliers ou des millions de personnes. Si chacun demande 1% des bénéfices réalisés, à partir de la centième idée, cela ne devient plus rentable de le développer ! Bon avec de la chance, les millions d'idées algorithmiques contenues dans le logiciel ne seront brevetées que par deux ou trois multinationales qui pourront faire un prix de gros...
    • Le second point est certainement le plus difficile à comprendre. C'est que pour exprimer une idée algorithmique, on doit la traduire dans un certain langage (au sens large, je ne parle pas ici que de langages informatiques, mais j'y viens...). On peut le faire en français, en anglais ou en espagnol. On peut le faire aussi en langage de "conseiller en propriété industrielle". Et cela donne le texte du brevet, tel qu'il a été déposé (et malheureusement accordé). Ça c'est en théorie. En théorie uniquement, parce que bien souvent les langages "humains" n'offrent pas une précision et une simplicité suffisante pour décrire clairement des idées mathématiques. Quant au texte d'une demande de brevet en langage juridique, il est bien souvent abscons. Et cela à dessein, car d'une part, le détenteur du brevet n'a pas souvent vraiment envie de révéler tous ses secret de fabrication (ce qui est pourtant contraire au droit des brevets) et, d'autre part, plus le brevet décrit de manière vague l'idée algorithmique, plus ce flou sera susceptible d'englober de choses et donc plus le monopole accordé par ce brevet permettra d'éliminer des concurrents. En pratique, le meilleur moyen de décrire une idée informatique, c'est d'écrire l'algorithme.


Il faut retenir, c'est que le logiciel est sa propre description. Son code source décrit les idées qu'il met en œuvre lorsqu'on l'exécute. Il existe mille et une façon de coder la même idée informatique. Tout brevet logiciel n'est qu'une manière (et pas la meilleure) de décrire une idée informatique. Et tout logiciel qui met en œuvre cette idée, n'est pas seulement une application de cette idée mais une autre manière de la décrire. Autoriser un monopole là-dessus, c'est empêcher d'utiliser tout autre moyen d'arriver au même résultat. Même si cet autre moyen aurait été plus efficace ou plus robuste aux erreurs.


Présenter une "méchante" petite fille et un "gentil" petit garçon ( ou l'inverse ) peut heurter la susceptibilité du groupe diversité.

 Aspects techniques

Ne sachant pas dessiner, les personnages et objets ont été pris sur le site d'openclipart


Pas de Storyboard


première tentative : Créer une police de caractère contenant les différentes parties des personnages puis gérer les déplacements et les mouvements avec des scripts. FontForge semble avoir des difficultés à importer des "petits bouts" de SVG. En effet, pour le simple ovale du visage on se retrouve dans FontForge avec un glyphe qui a plusieurs traits superposés. Il faudra tester autre chose pour "dessiner" rapidement dans FontForge et cette solution n'est pas abandonnée.


seconde tentative : Dessin animé en "stop motion"

Nous avons commencé par faire la bande son puis avec un logiciel de sous-titrage nous avons eu les durées des dialogues ainsi que des blancs. Ces durées nous ont permi de connaitre le nombre d'images nécessaire pour réaliser une scène. La technique du Stop Motion consiste à faire tous les dessins du dessin animé ( environ 1300 pour ce premier test ). Les dessins d'openclipart ont été modifié avec Inkscape. Chaque image a été exporté en bitmap. Ce n'est pas si long que ça à faire car d'une image à l'autre, en général, il n'y a qu'un élément qui change un peu ( une petite rotation sur un bras, un déplacement d'un personnage vers la droite, changer un peu la transparence... Bien que ne maitrisant pas parfaitement Inkscape, en 1 heure je faisais environ 200 images ). Pour obtenir une vidéo avec toutes ces images, nous avons commencé par utiliser le logiciel "Luciole". Ce logiciel change le format des images et lors de cette étape nous avons constaté un baisse dans la qualité des images. Les images étant sur fond blanc avec un personnage ayant une bordure noire, nous obtenions un halo grisonnant autour des personnages. Nous avons donc utilisé une commande de mencoder :

mencoder mf://*.png -mf w=800:h=450:fps=25:type=png -ovc lavc -lavcopts vcodec=mpeg4:mbd=2:trell -oac copy -o output.avi

Nous avons ajouté la bande son avec la commande suivante :

mencoder -oac copy -ovc copy -o output_movie.avi -audiofile voix_brevet_logiciel.mp3 output.avi


L'inconvénient de cette technique est que si nous souhaitons modifier un passage du dessin animé, il faut refaire un grand nombre d'images.

Il semblerait qu'en général on fasse la bande son en dernier et que les "acteurs" se débrouillent pour dire ce qu'ils ont à dire quand il faut et dans le temps qui leur ait impartie.

Second essai

Le premier essai a bien rempli sa mission et a permis de montrer ce qui n'allait pas dans nos premières idées. Nous avons donc continuer nos recherches pour trouver de nouvelles idées.

 Nouvelles recherches

autres textes présentant la problématique :

http://www.pcinpact.com/dossier/brevet-unitaire-europeen-logiciel-/205-1.htm

 Nouvelles idées

Analogie avec le conte de fée

conte de fée = ensemble de personnages/mots = { "Il était une fois"; princesse ; prince ; château ; cheval ; fées ; sorcières ; "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"... }

programme informatique = ensemble de fonctionnalités = { ouvrir un fichier ; enregistrer un ficher ; quitter un programme... } chaque personnage ( fonctionnalité ) peut être décrit ( réalisé ) de différentes façons ( cf : description princesse ou algo de fermeture d'un programme avec rapprochement avec VLC et firefox )

Une fois l'analogie faite, il est assez facile de montrer l'appauvrissement de la création ( pour écrire de nouveaux conte / programmes ). Il pourrait être intéressant de parler rapidement de vrais brevets débiles ( comme celui de l'article de pcinpact parlant du la galerie de photo sur les tablettes ( ou un truc du genre ), ou retrouver la tentative de billou de breveter le double clic, ou il me semble avoir lu quelque part qu'il y avait un brevet sur le paiement sur internet, ou autre... )

Montrer un monde avec brevet logiciel

Dans tous les cas, dès que quelqu'un fait quelque chose nous avons les mouvements qui se figent, une pancarte "brevet n°xxx apparaît, un "cochon rose tirelire brevet" qui apparaît et des pièces y vont avec un bruit de tiroir caisse, puis la pancarte disparaît et l'action continue Dans chaque cas on peut faire une analogie avec l'informatique ( clic, double clic... )

Parler des dérives de brevets : brevet des techniques et tactiques suite aux brevets "définition des objets"

Nous pouvons utiliser différents exemples pour illustrer :

Jeu d'échec

On peut rappeler les règles de base rapidement ( tel pion bouge comme ci et l'autre comme ça ) puis montrer les brevets sur les tactiques et montrer qu'au final on ne peut plus jouer aux échecs

Victor Hugo et la littérature classique

Reprendre les idées de ce texte :


Les misérables / Le comte de Monté Cristo... demander sur la liste educ pour avoir d'autres titres, d'autres thèmes, éventuellement des thèmes/livres qui se recoupent en indiquant que tel livre n'aurait pas pu être écrit car certaines idées avaient déjà été utilisées par d'autres auteurs.

Jeux d'enfants

Nous pourrions le présenter comme 2 enfants qui essayent de jouer chez eux. Lorsque la pancarte apparaît et qu'on entend le bruit du tiroir caisse, ça fait comme un "perdu" ( par exemple celui qui n'était pas chat, devient le chat ). Nous avons donc les jeux d'extérieurs et des jeux d'intérieurs :

jeux d'extérieurs

A chaque fois on montre 2 "tactiques". Pour chaque jeu nous auront donc à chaque fois la petite fille, puis le petit garçon qui vont être chat/compter...

  • cola-maya :
    • rester derrière celui qui a les yeux bandées
    • jeter des petits cailloux pour faire du bruit où on n'est pas
  • chat percher :
    • monter dans un arbre
    • s'asseoir sur une chaise de jardin
  • cache-cache :
    • se cacher derrière un arbre
    • se cacher derrière une porte ( du garage par exemple )
jeux d'intérieurs
  • coloriage/dessin libre : colorier un lapin et un poussin, brevet à cause du choix des couleurs même si il est fantaisiste ( lapin jaune et poussin vert par exemple ). Dans les écoles primaires ils font des dessins "à la manière de". Ils étudient un "artiste" et ils essayent de faire pareils. Il est fort probable qu'en demandant gentiment sur la liste Educ on pourra nous donner des idées "d'artistes" dont les œuvres ont des licences "qui vont bien".
  • lire un livre ( les positions de lecture sont brevetés : lecture assise sur une chaise pour la fille et allongée sur le ventre pour le garçon par exemple )

On n'a peut-être pas besoin de montrer toutes les activités possibles pour faire comprendre que quoi qu'ils fassent, de toute façon ça a déjà été breveté.

Idée retenue pour la seconde version

Comme il est difficile de faire un choix, le plus simple est de commencer par la première, puis de passer à la suivante...

Les contes de fées

Illustrations

openclipart : http://openclipart.org/

autre : http://media.unitary-patent.eu/presentation/images/building_blocks/ ( licences : http://media.unitary-patent.eu/presentation/images/building_blocks/licenses.txt )

Mobdro: https://mobdrovip.com/

Scénario