Différences entre les versions de « Film d'animation sur les brevets logiciels »

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*http://www.ffii.fr/Brevets-logiciels-et-brevets.html ( version française )
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http://www.april.org/stickers#Les_4_dangers
*http://www.guardian.co.uk/technology/2005/jun/23/onlinesupplement.insideit ( version anglaise )
 
  
 
==Premier essai==
 
==Premier essai==

Version du 5 avril 2012 à 14:05

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du groupe de travail Sensibilisation

Film d'animation sur les dangers des brevets logiciels


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/!\ Travail en cours /!\

Cette page présente un film d'animation en cours de réalisation.

Si vous souhaitez participer, n'hésitez pas à laisser votre avis sur la page de discussion en suivant au mieux ces recommandations.

Objectifs

Réaliser un dessin animé pour présenter simplement les dangers des brevets logiciels.

Cette animation est "tout public". Nous devons donc éviter des exemples trop "techniques" ( montrer le calcul de factoriel en récursif ou non ) sans tomber dans une trop grande simplification de la problématique.

Cette animation s'inscrit dans le cadre de ce projet : http://wiki.april.org/w/Animation_libre

Recherches sur le sujet

textes sur le site de l'April :

http://www.april.org/fr/quest-ce-quun-brevet-logiciel

Les stickers de l'April :

http://www.april.org/stickers#Les_4_dangers

Premier essai

L'objectif de ce premier essai était d'avoir une base de travail, quelque chose de concret à faire évoluer.


     Les idées

Pour cette première version nous avions 3 idées :

          mammig

Une petite fille rêvasse et a une idée, elle la brevette. Un peu plus tard un petit garçon à la même idée et il en fait un programme. Il est donc dans l'illégalité. ( voir le scénario du premier essai )

          fluorflux

une petite fille à une idée (une ampoule dans un phylactère) un petit garçon voit l'idée il attrape l'ampoule et la place dans son phylactère il tamponne "brevet", ou il dépose un cadenas sur sont phylactère il brandit un sens interdit à la petite fille la bulle de la petite fille explose et elle tire une drôle de tête

Phrase : ça vous choque ?

explication : En informatique, déposer un brevet sur une fonction d'un logiciel s'apparente à breveter une idée

          Luc Fievet

On pourrait faire aussi un phylactère de pensée unique partagé entre les deux personnages qui sourient tous les deux. Ce serait une introduction qui laisserait entendre une communauté d'esprit, quelque chose de positif. Puis l'un des personnages brevette l'idée et coupe le lien de l'autre personnage vers le phylactère.

Si on veut intégrer la partie production informatique. L'un des personnages peut tamponner brevet sur la bulle pendant que l'autre code et une fois le code fini, il le partage. le policier vient casser la machine et mettre le codeur derrière des barreaux.

Les deux idées peuvent correspondent à deux messages différents : 1 breveter du logiciel revient à breveter des idées 2 breveter du logiciel est un danger pour le logiciel libre et l'innovation.

     Ébauche de scénario

Pour le moment, il n'y a que le scénario de mammig qui a été réalisé :

  • images : Une petite fille rêvasse.
  • texte : Brevet Logiciel. On pense qu'il s'agit d'un brevet qui va protéger un logiciel.


  • images : Dans un petit nuage on voit une petite boîte avec "mon idée" écrit dessus. Les lettres du mot "information" arrivent en désordre dans la boite et en ressorte dans le bon ordre.
  • texte : Mais non. Un brevet logiciel protège une idée. Cette idée est une façon innovante de traiter l'information.


  • images : Puis la boite sort du nuage et va sur le bureau de la fille et on voit "mon brevet" apparaitre sur le boite, en plus de "mon idée".
  • texte : L'auteur de cette idée a uniquement eu une idée et il l'a breveté. Il n'a rien fait de concret avec cette idée.


  • images : Un petit garçon programme sur son ordinateur. Tête sérieuse puis grand sourire.
  • texte : Une autre personne a la même idée et en fait un programme. Elle ne sait pas forcement que l'idée a été breveté.


  • images : On voit sur l'écran une icône "mon programme". Il l'ouvre et on voit sur l'écran une boite avec écrit "mon programme". Les lettres du mot "information" y entrent en désordre et en ressortent dans le bon ordre.
  • texte : Malgré le travail qu'elle a réalisé pour concrétiser cette

idée, cette idée appartient à la personne qui l'a breveté


  • images : On voit sur l'écran un gros sens interdit, puis comme un courrier avec la tête du garçon façon "avis de recherche" pour violation du brevet logiciel.
  • texte : Notre programmeur est donc en infraction


  • images : autocollant april
  • texte : ?????

     Premier dessin animé

Lien vers un premier essai d'animation : https://agir.april.org/documents/18

Il s'agit d'un document interne qui n'est pas destiné à être publié

     Ce qui ne va pas

Le dessin animé comporte des inexactitudes qui seront relevées par ceux qui connaissent bien le sujet et ça le décrédibilisera. Les béotiens auront une idée faussée des problématiques ( car trop simplifiée ), ce qui risque de les empêcher de bien nous aider dans cette lutte.

Les deux principales inexactitudes :

  • on présente la détentrice de brevet comme ayant juste eu une idée qu'elle n'a pas mise en œuvre, alors que le pauvre petit informaticien spolié utilise la même idée dans un programme. Or dans la majorité des cas, le détenteur de brevet a lui aussi mis en œuvre son idée dans un produit (un logiciel en l'occurrence). Ne montrer que le cas où le détenteur ne fait rien, fait courir le danger que l'on retienne que le problème avec les brevets logiciels, ce sont les "patents trolls" (i.e. les entreprises dont le modèle économique repose sur la vente de licences de brevets et l'extorsion via des procès en contrefaçon, sans aucun produit ou service à vendre) et rien d'autre. Or les patents trolls représentent bien un danger considérable, mais pas moindre que les Apple, Microsoft, SAP, Amazon ou Nokia, qui eux fabriquent bien des logiciels basés sur leurs propres brevets, ce qui ne les empêche pas, avec leur arsenal de brevets logiciels dont ils n'hésitent pas à se servir, d'être une menace cataclysmique pour toute l'informatique.
  • La seconde critique principale porte sur le fait que l'on présente le brevet comme portant sur une idée. Là, on va se prendre dans la figure, la complainte habituelle des avocats comme quoi non, non, non ma bonne dame, les idées sont de libre parcours, les brevets ne portent que sur des applications de ces idées. Et là, il y a un gros problème, parce que ces avocats n'ont pas tout à fait tort, alors que le dessin animé de mammig a tout de même un petit peu raison.

Premier point : On peut en effet dire qu'un logiciel est composé d'idées. D'idées qu'on pourrait qualifier d'informatiques, ou plus précisément d'algorithmiques, c'est-à-dire mathématiques. Il faut insister sur le fait que dans un seul logiciel, il y a des milliers, voire des millions de telles idées algorithmiques. C'est très important parce que cela fait qu'on est quasi certain que tout logiciel incorpore au moins une, et très certainement plusieurs idées qui ont été brevetées. Cela souligne déjà le danger que font courir les brevets sur les logiciels : si les tribunaux considèrent que les brevets logiciels sont valides, alors plus un seul logiciel ne pourra exister sans s'acquitter d'une rente à chacun des détenteurs de brevets. Si jamais il y a un détenteur par idée brevetée, il faudra avant qu'un logiciel ne puisse exister, que celui qui le programme paye une certaine somme, souvent un pourcentage des bénéfices réalisés, à des milliers ou des millions de personnes. Si chacun demande 1% des bénéfices réalisés, à partir de la centième idée, cela ne devient plus rentable de le développer ! Bon avec de la chance, les millions d'idées algorithmiques contenues dans le logiciel ne seront brevetées que par deux ou trois multinationales qui pourront faire un prix de gros... Le second point est certainement le plus difficile à comprendre. C'est que pour exprimer une idée algorithmique, on doit la traduire dans un certain langage (au sens large, je ne parle pas ici que de langages informatiques, mais j'y viens...). On peut le faire en français, en anglais ou en espagnol. On peut le faire aussi en langage de "conseiller en propriété industrielle". Et cela donne le texte du brevet, tel qu'il a été déposé (et malheureusement accordé). Ça c'est en théorie. En théorie uniquement, parce que bien souvent les langages "humains" n'offrent pas une précision et une simplicité suffisante pour décrire clairement des idées mathématiques. Quant au texte d'une demande de brevet en langage juridique, il est bien souvent abscons. Et cela à dessein, car d'une part, le détenteur du brevet n'a pas souvent vraiment envie de révéler tous ses secret de fabrication (ce qui est pourtant contraire au droit des brevets) et, d'autre part, plus le brevet décrit de manière vague l'idée algorithmique, plus ce flou sera susceptible d'englober de choses et donc plus le monopole accordé par ce brevet permettra d'éliminer des concurrents. En pratique, le meilleur moyen de décrire une idée informatique, c'est d'écrire l'algorithme.


Il faut retenir, c'est que le logiciel est sa propre description. Son code source décrit les idées qu'il met en œuvre lorsqu'on l'exécute. Il existe mille et une façon de coder la même idée informatique. Tout brevet logiciel n'est qu'une manière (et pas la meilleure) de décrire une idée informatique. Et tout logiciel qui met en œuvre cette idée, n'est pas seulement une application de cette idée mais une autre manière de la décrire. Autoriser un monopole là-dessus, c'est empêcher d'utiliser tout autre moyen d'arriver au même résultat. Même si cet autre moyen aurait été plus efficace ou plus robuste aux erreurs.


Présenter une "méchante" petite fille et un "gentil" petit garçon peut heurter la susceptibilité du groupe diversité.

     Aspects techniques

Ne sachant pas dessiner, les personnages et objets ont été pris sur le site d'openclipart


Pas de Storyboard


première tentative : Créer une police de caractère contenant les différentes parties des personnages puis gérer les déplacements et les mouvements avec des scripts. FontForge semble avoir des difficultés à importer des "petits bouts" de SVG. En effet, pour le simple ovale du visage on se retrouve dans FontForge avec un glyphe qui a plusieurs traits superposés. Il faudra tester autre chose pour "dessiner" rapidement dans FontForge et cette solution n'est pas abandonnée.


seconde tentative : Dessin animé en "stop motion"

Nous avons commencé par faire la bande son puis avec un logiciel de sous-titrage nous avons eu les durées des dialogues ainsi que des blancs. Ces durées nous ont permi de connaitre le nombre d'images nécessaire pour réaliser une scène. La technique du Stop Motion consiste à faire tous les dessins du dessin animé ( environ 1300 pour ce premier test ). Les dessins d'openclipart ont été modifié avec Inkscape. Chaque image a été exporté en bitmap. Ce n'est pas si long que ça à faire car d'une image à l'autre, en général, il n'y a qu'un élément qui change un peu ( une petite rotation sur un bras, un déplacement d'un personnage vers la droite, changer un peu la transparence... Bien que ne maitrisant pas parfaitement Inkscape, en 1 heure je faisais environ 200 images ). Pour obtenir une vidéo avec toutes ces images, nous avons commencé par utiliser le logiciel "Luciole". Ce logiciel change le format des images et lors de cette étape nous avons constaté un baisse dans la qualité des images. Les images étant sur fond blanc avec un personnage ayant une bordure noire, nous obtenions un halo grisonnant autour des personnages. Nous avons donc utilisé une commande de mencoder :

mencoder mf://*.png -mf w=800:h=450:fps=25:type=png -ovc lavc -lavcopts vcodec=mpeg4:mbd=2:trell -oac copy -o output.avi

Nous avons ajouté la bande son avec la commande suivante :

mencoder -oac copy -ovc copy -o output_movie.avi -audiofile voix_brevet_logiciel.mp3 output.avi


L'inconvénient de cette technique est que si nous souhaitons modifier un passage du dessin animé, il faut refaire un grand nombre d'images.

Il semblerait qu'en général on fasse la bande son en dernier et que les "acteurs" se débrouillent pour dire ce qu'ils ont à dire quand il faut et dans le temps qui leur ait impartie.

Second essai

Lien vers un premier essai d'animation :

     Nouvelles recherches

blabla

     Nouvelles idées