Différences entre les versions de « Du Libre pendant ses vacances - Décryptualité du 25 juin 2018 - Transcription »

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Version du 27 juin 2018 à 06:50


Titre : Décryptualité du 25 juin 2018 - Du Libre pendant ses vacances

Intervenants : Luc - Magali - Nicolas Dandrimont

Lieu : April - Studio d'enregistrement

Date : juin 2018

Durée : 14 min 50

Écouter ou télécharger le podcast

Revue de presse pour la semaine 25 de l'année 2018

Licence de la transcription : Verbatim

NB : transcription réalisée par nos soins. Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.

Statut : Transcrit MO

Description

Comment occuper ses vacances ou les mettre à profit avec le Libre : carto, photos, militer contre l'article 13, lire, apprendre, regarder le ciel... Il y a un tas de choses à faire avec du libre pendant les vacances. Decryptualité en profite d'ailleurs pour faire sa relâche estivale.

Transcription

Luc : Décryptualité.

Voix off de Nico : Le podcast qui décrypte l’actualité des libertés numériques.

Luc : Semaine 25. Salut Magali.

Mag : Salut Nico.

Nico : Salut !

Luc : Alors ce n’est pas notre Nico habituel. Ah ben non, on en a pris un autre.

Mag : Ah ben non ! On en a pris un plus jeune.

Luc : Voilà ! Un plus sympa.

Mag : Ce n’est pas gentil !

Nico : J’approuve.

[Rires]

Mag : Aucune objectivité.

Luc : Il nous manque, en vrai ; on lui en veut.

Mag : Et du coup on a invité Nicolas, mais Nicolas Dandrimont qu’on avait déjà reçu pour que tu nous parles de Sotfware Heritage.

Nico : Oui, ça fait un bout de temps.

Mag : Un bout de temps, mais tu es toujours président de Debian France ?

Nico : Aussi.

Mag : Et tu es un libriste convaincu.

Nico : Oui, il faut croire.

Mag : Il est tellement convaincu qu’il va nous aider pour la revue de presse. francetv info, « Amazon Echo, Google Home, HomePod d’Apple : vous faites quoi de mes données personnelles ? », par Robin Prudent et Vincent Matalon. Là on retourne sur les objets connectés. Ça parle de OK Google, de « Dis Siri », de Alexa, tous ces objets que je n’aime pas du tout, qui nous surveillent constamment. Mais attention Google ne revend pas nos données, il ne fait que nous envoyer de la publicité ciblée et bien sûr il conserve ça ad vitam aeternam. Je ne suis pas sûre que le RGPD soit bien respecté chez Google.

Nico : Je suis un peu curieux de savoir ce que vont donner les actions de groupe de La Quadrature sur ce sujet.

Mag : Le Monde.fr, « Comment des parlementaires veulent inscrire la neutralité du Net dans la Constitution ? », par Manon Rescan et Martin Untersinger.

Luc : Plutôt une bonne nouvelle. On a des députés qui veulent profiter d’une petite réforme de la Constitution pour ajouter des dispositions directement dans la Constitution sur le numérique et qui rêvent de la mise en place de la neutralité d’Internet. On sait que les États-Unis viennent en gros de la faire sauter. On a déjà quelques textes qui, en Europe, sont censés la garantir, mais c’est plutôt fragile. Ça parle également de droit d’accès à Internet, d’en faire un droit, et également aussi solidifier tout ce qui est protection des données personnelles, dans la droite ligne du RGPD donc le mettre directement dans la Constitution.

Nico : Je ne suis pas sincèrement convaincu par tout ça. Notamment la partie sur le droit d’accès à Internet. En fait ce sont des choses qui sont à priori déjà considérées par le Conseil constitutionnel, comme intégrer la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Donc je ne sais pas si cet ajout va être pertinent dans la Constitution.

Luc : La neutralité du Net ça ne peut faire de mal quand même !

Nico : Ouais. À voir dans les détails. Je pense que le diable est dans les détails là-dessus.

Mag : ZDNet France, « Les emplois Linux et open source sont plus demandés que jamais », par Steven J. Vaughan-Nichols. Et donc oui, en fait, il y n’y a pas de chômage, quasiment pas de chômage ; il y a même une sorte de grosse pénurie puisqu’on a pas mal d’employeurs qui ne trouvent pas des informaticiens compétents sur Linux ou sur d’autres logiciels open source.

Nico : Ouais. Toutes les technos libres et open source sont vraiment la base de ce qui fait Internet aujourd’hui. C’est clair que si on a des compétences dans le Libre aujourd’hui, on a du travail ; il n’y a pas de doutes.

Luc : Donc en cette période de bac, réfléchissez-y pour la suite.

Mag : Ce qui est amusant, c’est que le salaire important n’est pas forcément la mesure incitative choisie par les employeurs. Ils rajoutent des vacances, ils font des RTT supplémentaires. Enfin les informaticiens open source ne sont pas forcément…

Luc : Il y a quand même moyen de négocier des bons salaires, parce que sinon… Donc rassurez-vous, il y a des gros sous à faire.

Mag : Numerama, « Filtrage du net, taxe sur les liens : une bataille est perdue, mais pas la guerre », par Julien Lausson.

Luc : C’est la mauvaise nouvelle qui est la suite de ce dont on parlait la semaine quand on vous a dit qu’il fallait se bouger les fesses pour essayer de bloquer l’adoption d’un texte sur la réforme du droit d’auteur qui a deux dispositions qui nous embêtent très largement. L’une est de dire que les liens Internet pourront devenir payants et qu’il y a une sorte de droit d’auteur dérivé là-dessus. Deuxième chose, qu’on puisse du filtrage automatique et à priori sur les contenus en considérant que, par défaut, ils sont illégaux et donc des choses qui ouvrent des faux positifs, de l’arbitraire et des choses comme ça.

Nico : Tout ça se passe au niveau du Parlement européen. Ce sont des choses qui aussi tuent dans l’œuf les petits acteurs de l’Internet, en tout cas sur la partie filtrage des contenus au préalable. Ce sont des technologies qui sont assez lourdes à mettre en place donc c’est très complexe pour des petits opérateurs de se lancer dans le jeu.

Luc : Donc ça a été voté malheureusement, mais ça n’est que la première étape. Il va y en avoir cet été plusieurs étapes qui viennent et donc on a encore des chances de bloquer ce truc-là.

Mag : Developpez.com, « L’exode « massif » de GitHub vers GitLab, qu’en est-il réellement 14 jours après ? », par Michael Guilloux.

Nico : GitHub qui est une des plus grosses plateformes de développement collaboratif sur des logiciels open source, qui a été rachetée par Microsoft. D’ailleurs ça a peu boosté l’utilisation de GitLab qui est un des gros concurrents aujourd’hui de GitHub. Donc là, cet article de Developpez.com essaie de regarder un peu concrètement avec des chiffres qu’est-ce que ça donne cette migration en leur compte.

Luc : Quel est le bilan.

Nico : Il est assez peu précis mais quand même ça donne une idée. La migration c’est moins de 1 % des dépôts qui existent sur GitHub aujourd’hui. Je travaille pas mal sur la quantité de dépôts qu’il y a sur GitHub, GitHub c’est 90 millions de dépôts publics aujourd’hui ; GitLab, c’est de l’ordre de trois millions, un truc comme ça.

Luc : D’accord. Mais combien de dépôts publics actifs, parce que s’il y a des projets qui sont morts et qui n’ont pas bougé depuis deux ans, tu vois ! Il ne faut pas les compter dedans.

Nico : Ouais. Il y a plus de projets actifs qu’on peut l’imaginer. Je n’ai pas de chiffres précis en tête, mais oui c’est plusieurs millions de projets actifs, vraiment. Quand Microsoft a finalisé le rachat de GitHub il y a des chiffres qui sont sortis sur, notamment, le nombre de développeurs qui utilisent GitHub et c’est plusieurs dizaines de millions quoi ; c’est phénoménal comme outil et c’est assez effrayant de voir que le développement aujourd’hui du logiciel libre centralisé sur une plateforme privatrice. GitLab c’est le cœur qui est logiciel libre, mais si on va sur gitlab.com, c’est pareil : il y a tout un tas de fonctionnalités qui sont propriétaires, qu’on ne peut pas héberger soi-même. Dans l’article, on nous explique quand même que 95 % des utilisations de GitLab sont sur des utilisations qui sont auto-hébergées. Ce sont des gens qui hébergent des instances GitLab chez eux plutôt que d’aller sur giltlab.com. Donc c’est plutôt encourageant.

Mag : Le Monde.fr, « Messageries, moteurs de recherche… comment se passer de Google, Facebook ou Twitter », par Yves Eudes.

Luc : C’est un article sur nos amis de Framasoft.

Mag : Encore !

Luc : Encore et qui font des choses très bien. On va reparler encore, je pense dans les mnois qui viennent. Donc il parle de toutes les alternatives. Allez jeter un œil si vous ne connaissez toujours pas.

Mag : The Conversation, « Quand les chercheurs se libèrent des revues scientifiques au coût exorbitant », par Corinne Leyval.

Nico : On parle vraiment de questions de recherche ouverte. On a de plus en plus d’éditeurs scientifiques qui font payer, notamment des institutions publiques, des coûts exorbitants pour l’accès aux articles de recherche. Donc là on nous parle un peu de chercheurs qui utilisent plutôt des données ouvertes sur la bibliographie pour après monter des plateformes de recherche à l’intérieur des articles scientifiques.

Luc : Et donc passer outre ce système.

Nico : Absolument.

Luc : Très bien. Ça va être, on ne l’a pas dit en introduction, mais notre dernier podcast de la saison, puisque on va prendre des vacances.

Mag : Oh !

Nico : Oh !

Luc : Vous pouvez le faire tous les deux ! Il n’y a pas de problème, moi je m’en vais ! Et on s’est dit que comme ça va être l’été on va faire un sujet « vacances ».

Mag : Ah ouais !

Nico : C’est bien les vacances.

Luc : Ça va être les vacances et qu’est-ce qu’on peut faire en lien avec le libre pendant ces vacances ?

7’ 14

Mag : On peut peut-être aller à des évènements