DebatsRegions

De April MediaWiki
Révision datée du 9 mai 2009 à 21:16 par Lallorge (discussion | contributions) (Ajout catégorie)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigationAller à la recherche

Débats en région sur les enjeux citoyens du logiciel libre[modifier]

Pour toucher un public plus large que notre public habituel, nous pourrions proposer aux adhérents de monter des journées de démonstration de logiciels libres et de débat autour des enjeux citoyens du logiciel libre, des libertés numériques et de la société de l'information.

L'organisation se ferait par les membres locaux de l'APRIL en colloboration avec les gul locaux et d'autres partenaires (mairie, ligue de l'enseignement...).

Le livre « Télécommunications entre biens publics et marchandises » (auquel nous avons participé) pourrait servir de cadre.

Ce qui suit est un brouillon

Brouillon de programme[modifier]

Le public visé :

- grand public, utilisateurs lambda :

objectif : leur faire connaître le logiciel libre de façon théorique et pratique

- public militant :

- militants du mouvement social - militants altermondialistes - militants du développement durable - militants de l'éducation populaire

objectif : leur faire prendre conscience de l'importance du logiciel libre et des libertés fondamentales à l'ère du numérique et de la société de la connaissance

- militants du logiciel libre

Cadre :

par exemple autour de l'ouvrage : "Télécommunications entre biens publics et marchandises".

Relais possibles :

- GUL locaux

- les amis du monde diplo

- les "repaires de là-bas si j'y suis" : http://repaires-labas.net/

- la ligue de l'enseignement

- PQR


Titres possibles :

« Les enjeux citoyens des logiciels libres »

« Logiciels informatiques : la liberté de choix est un enjeu de société »

Le mouvement du logiciel libre, qui a apporté une part considérable au développement d'internet et des technologies de la communication, traite de l'un des biens publics les plus fondamentaux, la connaissance.

Les logiciels libres, ces logiciels offrant la liberté pour tous les utilisateurs de les exécuter, copier, distribuer, étudier, modifier et améliorer, ne sont pas seulement une question de licence ou de technique ; derrière ces biens communs il existe en effet une philosophie d'opposition à la privatisation de la connaissance.

L'enjeu réel du logiciel libre est avant tout social. Le principal intérêt du logiciel libre ne se situe pas tant au niveau de ses mérites techniques, mais bien dans l'essence même du logiciel libre : la liberté. Terme devant être pris dans son sens civique: liberté d'expression, liberté d'association, liberté d'entreprise, liberté d'user à sa guise de l'information disponible et de la partager, au bénéfice de chacun, donc de tous. Le logiciel libre permet une réelle appropriation citoyenne de l'informatique. Le mouvement du logiciel libre prend racine dans un idéal qui postule la liberté et le caractère universel du savoir et de l'information. Les logiciels libres sont aussi porteurs de qualités sociales, en encourageant et promouvant l'entraide et le partage de la connaissance, mais aussi en étant disponibles pour tous (et sans que personne ne se voit retirer sa liberté).

Les logiciels libres constituent donc un formidable outil au service de l'éducation populaire et seuls les logiciels libres permettent un développement durable.

On peut dire aujourd'hui que nous faisons face à l'émergence d'un nouveau continent de la pratique humaine, notamment pour la production et la consommation des savoirs, émergence fondée sur la convergence entre deux choses : d'une part la dématérialisation d'un nombre croissante d'activités ; d'autre part, le développement des réseaux. Cette convergence nous invite aujourd'hui et encore plus demain à repenser la question de l'articulation entre production et consommation, et bien entendu production et consommation de savoir. Le mouvement du logiciel libre est sans doute le premier à avoir apporté des réponses. Au delà de ses qualités, le logiciel libre a fait naître (ou renaître?) ce que l'on peut appeler des utilis'acteurs. Nous devenons à la fois tous producteurs et tous utilisateurs de savoir. L'utilisateur du libre n'est pas un consommateur passif, ignorant et manipulé. Ce n'est pas non plus un producteur omniscient. Il participe activement à l'écosystème.

Mais cette créativité, fertilité doit faire ça aujourd'hui à une guerre, qui profite d'une autre convergence celle des éditeurs de logiciels propriétaires et les major de l'édition et des médias. Guerre dans laquelle les utilisateurs et les auteurs font déjà partie des dommages collatéraux.

Tout comme l'humain n'est pas défini par le droit ou par l'économie, ces derniers ne peuvent qu'être des compromis acceptés par les Hommes. Les batailles en cours dans le domaine de l'immatériel (voir par exemple la loi DADVSI) illustrent bien ces tentatives de prise de contrôle et de monopole autour de la connaissance. Ces offensives juridico-politique de grande envergure, dont les méthodes sont fondées sur le flicage généralisé de l'usage privé des oeuvres et du contenu des ordinateurs personnels, nous préparent une société à la Orwell.

Les libertés informatiques seront peut-être réduites à néant, or comme le déclare Richard Stallman « Toutes les libertés dépendent de la liberté informatique, elle n'est pas plus importante que les autres libertés fondamentales mais, au fur et à mesure que les pratiques de la vie basculent sur l'ordinateur, on en aura besoin pour maintenir les autres libertés. Profitant de la faiblesses de la démocratie contemporaine, les grandes entreprises sont en train de prendre le contrôle de l'État, ce sont elles qui contrôlent les lois, pas les citoyens. Ça a commencé avec le Digital Millenium Copyrigt Act aux États-Unis, puis elles ont imposé des directives européennes dans leur intérêt. »

A l'occasion de cette journée, venez découvrir les logiciels libres et débattre sur les enjeux sociaux et citoyens des logiciels libres, des libertés informatiques et de la société de la connaissance.

Programme possible :

Samedi matin :

10 h 00 accueil, présentation de la journée, des intervenants

10 h 30 - 12 h :

Conférence sur les grands principes du logiciel libre par un membre local de l'APRIL

12 h - 14 h :

repas

14 h - 15 h 30 :

Initiation aux logiciels libres (avec l'aide du GUL local)

Ateliers de démonstration et de prise en main des principaux logiciels libres, quel que soit votre niveau de connaissance en informatique.

Par ex, deux ateliers en parallèle un sur l'installation d'une distribution et un autre sur l'usage des principaux logiciels libres ;

15 h 30 - 16 h :

pause

16 h - 17 h 30 :

poursuite des ateliers (pour permettre au public d'alterner)

éventuellement Install party en parallèle

17 h 30 - 18 h :

Conférence « Petite actualité concernant les libertés fondamentales dans la société de l'information »

18 h à 20 h :

conférence/débat à caractère politique en présence d'invités « Logiciels libres, libertés informatiques et société de la connaissance » avec :

- un représentant APRIL

- un représentant de mouvement éduc pop ou dev durable ou...

- un « politique local » (par ex le délégué NTIC de la mairie)

- ...

20 h - jusqu'à plus soif :

discussions informelles avec les militants, membres du GUL local... dans une taverne par exemple


1

Abdul Waheed Khan, du département Communication et information de l'UNESCO, écrivait en 2002: « l'UNESCO a toujours encouragé l'extension et la diffusion de la connaissance et reconnaît que dans le domaine du logiciel, le logiciel libre diffuse cette connaissance d'une manière que le logiciel propriétaire ne permet pas. L'UNESCO reconnaît aussi que le développement du logiciel libre encourage la solidarité, la coopération et le travail communautaire entre les développeurs et les utilisateurs des nouvelles technologies. » Ce que confirmait le rapport annuel 2003 de la CNUCED2 (Conférence des Nations Unies sur le Commerce Et le Développement) qui concluait que « les logiciels libres pourraient dynamiser le secteur des TIC dans les pays en développement ».

Liste des débats[modifier]

Toulouse[modifier]

Thomas et Sébastien.

Grenoble[modifier]

Estelle

Lille[modifier]

Philippe P. ?