Différences entre les versions de « De PIQO à Nivara »

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'''Titre :''' Du projet PIQO à l'entreprise Nivara
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Publié [32 min 32 ici] - Août 2017
 
 
'''Intervenants :''' Émilien Court - Jérémie Nestel
 
 
 
'''Lieu :''' Radio Bac FM - Nevers
 
 
 
'''Date :''' 22 juin 2017
 
 
 
'''Durée :''' 32 min 32
 
 
 
'''[http://www.bacfm.fr/emissions/place-au-numerique/ Télécharger le podcast de l'émission du 22 juin 2017]'''
 
 
 
'''Licence de la transcription :''' [http://www.gnu.org/licenses/licenses.html#VerbatimCopying Verbatim]
 
 
 
'''Statut :''' Transcrit MO
 
 
 
==00'==
 
 
 
<b>Jérémie Nestel : </b>Bienvenue sur Bac FM 106.1, Place numérique. Aujourd’hui nous recevons Émilien.
 
 
 
<b>Émilien Court : </b>Bonjour.
 
 
 
<b>Jérémie : </b>Qui a développé une entreprise autour d’un projet qui est de permettre à ce que chacun puisse avoir accès rapidement à un ordinateur
 
 
 
<b>Émilien : </b>C’est bien ça.
 
 
 
<b>Jérémie : </b>La première vous avez certainement entendu, parce que ça a fait le buzz dans la Nièvre, ils ont développé autour de Raspberry Pi un petit ordinateur qui s’appelle PIQO et aujourd’hui, eh bien vous allez avoir l’exclusivité, on passe à une autre techno et il y a des nouvelles choses qui se préparent.
 
 
 
<b>Émilien : </b>Oui, c’est ça. On a prévu d’aller un petit peu plus loin on a entendu la gamme, du coup, parce que maintenant ça fait deux ans qu’on travaille sur ce projet. Donc la gamme s’est beaucoup étendue vers de l’informatique plus traditionnelle, avec des PC. Au départ on était sur vraiment des tout petits objets, pas chers, assez peu performants, il faut être honnête, pour des usages basiques. Maintenant on a des ordinateurs qui sont beaucoup plus puissants, toujours à base de logiciels libres, puisque l’ADN de PIQO en fait c’est ça, c’est de faire en sorte que n’importe qui puisse acheter un ordinateur, le brancher, sauf qu’au lieu d’avoir des logiciels propriétaires, fermés, il ait des logiciels libres, prêts à installer, prêts à l’usage.
 
 
 
<b>Jérémie : </b>On va revenir un peu en arrière. Du coup quelle est ton entreprise ? Qu’on comprenne un peu dans la Nièvre. Après on reviendra un peu sur la philosophie de votre entreprise et après sur les nouvelles possibilités.
 
 
 
<b>Émilien : </b>L’entreprise s’appelle Nivara et donc c’est l’entreprise qui exploite, en fait, la marque PIQO.
 
 
 
<b>Jérémie : </b>D’accord. Du coup vous êtes des entrepreneurs. Au début c’était un projet avec une volonté associative de favoriser à ce que chacun ait un ordinateur.
 
 
 
<b>Émilien : </b>C’est toujours une association aussi PIQO.
 
 
 
<b>Jérémie : </b>D’accord.
 
 
 
<b>Émilien : </b>En gros la marque PIQO, on va dire le cahier des charges est mis en place par l’association, dans une démarche associative et ensuite, le côté opérationnel des choses, la mise en œuvre, la production, la commercialisation, est faite par la société.
 
 
 
<b>Jérémie : </b>Donc Nivara, du coup, commercialise des ordinateurs qui sont le plus possible à coût réduit pour favoriser à ce que toutes les institutions, à ce que tout un chacun puisse avoir accès au numérique, à un ordinateur. Et un des choix que vous faites c’est le logiciel libre.
 
 
 
<b>Émilien : </b>C’est ça. Oui.
 
 
 
<b>Jérémie : </b>C’est vrai qu’on en a beaucoup parlé dernièrement, mais c’est toujours bien de rappeler qu’un logiciel libre est un logiciel qui est fourni avec le code source, c’est-à-dire le programme avec lequel il est écrit. Et que le fait d’avoir le programme permet, finalement, de pouvoir le copier et de le diffuser librement, mais, en même temps il y a une licence, dans ce logiciel libre, c’est pour ça qu’il est libre, qui donne un certain nombre de règles. Ça veut dire on a le droit de le diffuser, même de le revendre, mais par contre on doit garantir que tout le monde puisse avoir accès au code informatique. Donc il y a une démarche de permettre à ce que chacun finalement puisse accéder à un logiciel, mais ça va plus loin parce que ça permet aussi à ce que tout un chacun sache ce qui se passe sur son ordinateur ou puisse modifier le programme.
 
 
 
C’est vrai que c’était beaucoup plus utilisé par des informaticiens parce que ça permet finalement d’adapter le logiciel à ses besoins, mais, en même temps, surtout ça permet maintenant qu’on voit qu’il y a énormément de problèmes de virus ou de sécurité, d’avoir un contrôle plus optimum sur sa machine, de trouver qu’il y ait des personnes qui puissent s’en ???. Donc le choix que vous faites qui est le logiciel libre. D’ailleurs on va rappeler que bientôt il y a les Rencontres mondiales du logiciel libre à Saint-Étienne début juillet. Je sais que l’association Nevers Libre propose du covoiturage, vous pouvez regarder Nevers libre covoiturage si vous voulez découvrir la culture libre, petite parenthèse.
 
 
 
Et donc à l’heure d’aujourd’hui, et c’est pour ça du coup qu’on se voit, c’est que les gens connaissaient PIQO. Au début vous vous étiez servis, finalement, d’une carte qui s’appelle Raspberry Pi qui est une carte qui permet de faire énormément de choses, notamment qui est bien connue par les personnes qui font de la domotique, mais que vous, vous avez utilisée pour pouvoir favoriser à ce que des personnes puissent bénéficier des mêmes services qu’un ordinateur. Et là ce qui est intéressant c’est que vous avez trouvé une autre techno.
 
 
 
<b>Émilien : </b>En fait, on a pas mal de projets dans les cartons. Celui qui est imminent c’est un produit qui s’appelle PIQO One Stick, ça ressemble à une grosse clef USB tout simplement. C’est là aussi un ordinateur plus puissant. C’est un véritable PC. Je ne vais pas rentrer dans les détails trop techniques sur la techno, mais l’idée c’est d’avoir là aussi un ordinateur pas cher, qu’on puisse brancher partout, qui puisse être utilisé pour faire de la bureautique, pour faire du multimédia, pour gérer ses photos, ses mails, enfin voilà tout ça. L’avantage de ce produit-là c’est vraiment qu’il est encore plus compact et, en termes de prix, on se situe à peu près autour des 100, 120 euros.
 
 
 
<b>Jérémie : </b>D’accord donc c’est une grosse clef USB et ça peut se brancher derrière sa télévision.
 
 
 
<b>Émilien : </b>Oui. C’est ça. On peut brancher.
 
 
 
<b>Jérémie : </b>Je pars en vacances, j’ai envie d’avoir mon ordi avec moi, je peux le brancher derrière n’importe quelle télévision équipée d’un port USB.
 
 
 
<b>Émilien : </b>Exactement. On peut l’utiliser à son bureau, le brancher derrière son écran. On peut le mettre à la maison derrière sa télé, effectivement, pour aller sur Internet regarder des vidéos, des films, il n’y a pas de soucis. On peut l’emmener avec soi partout. L’idée c’est vraiment d’avoir son ordinateur dans la poche, en fait.
 
 
 
<b>Jérémie : </b>Et c’est là où votre entreprise est intéressante, parce qu’on sait qu’à une époque sur Raspberry Pi, il y avait eu, la communauté Raspberry Pi avait dit : « Tiens quelle est la plus-value de votre association, de votre entreprise, et finalement c’est là où, en t’entendant, on la trouve réellement. C’est que tester des technologies, les adapter, regarder comment on peut les utiliser, les optimiser, ça c’est un travail, ça prend du temps, c’est un service et donc du coup c’est là-dessus qu’est positionnée maintenant votre entreprise.
 
 
 
<b>Émilien : </b>Oui, c’est ça. Si on reprend l’histoire par rapport au Raspberry Pi, effectivement il y avait eu forcément une demande de la communauté technophile, en fait, par rapport à la valeur qu’on pouvait avoir sur nos solutions. Simplement, on ne s’adressait pas à eux, on s’adressait au grand public. Et l’idée c’était de prendre une technologie qui était finalement un petit peu réservée aux technophiles et aux geeks pour la mettre entre les mains du grand public. Et donc il avait tout ce travail de construction d’un écosystème logiciel, en particulier, qui soit très facile à utiliser. Ça nous a servi de base pour les solutions ensuite. On a beaucoup appris, en fait, en faisant ça. Et du coup, maintenant, on tend à devenir de plus en plus autonomes sur les technologies qu’on utilise et à essayer de développer de plus en plus nos propres solutions.
 
 
 
Et on a d’autres choses en tête, à venir, et sur lesquelles on espère pouvoir vraiment avancer rapidement avec, au centre de notre motivation, là pour le coup, l’innovation vraiment, en termes d’usage. Après je ne peux pas trop en dire.
 
 
 
<b>Jérémie : </b>Mais si ! On est à la radio on est sur Bac FM. L’excuse ???
 
 
 
<b>Émilien : </b>On travaille beaucoup sur la modularité, en fait, des ordinateurs. Sur la possibilité de moduler son ordinateur sur plusieurs usages, c’est-à-dire en fixe, en portable, en tablette. C’est le gros projet sur lequel on veut travailler aujourd’hui.
 
 
 
<b>Jérémie : </b>On va faire une petite pause musicale.
 
 
 
==10’ 11==
 
 
 
<b>Jérémie : </b>De bon retour sur l’émission Place numérique Bac FM 106.1.
 

Dernière version du 18 août 2017 à 13:03


Publié [32 min 32 ici] - Août 2017