Comment, pourquoi les Chatons et notamment le Chapril - Décryptualité du 3 décembre 2018 - Transcription

De April MediaWiki
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Titre : Décryptualité du 3 décembre 2018 - Comment, pourquoi les Chatons et notamment le Chapril

Intervenants : Nolwenn - Magali - Christian - Nico - Luc

Lieu : April - Studio d'enregistrement

Date : décembre 2018

Durée : 14 min

Écouter ou télécharger le podcast

Licence de la transcription : Verbatim

Illustration :

NB : transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos..

Statut : Transcrit MO


Prémisse pour la relecture : les indications de Pierre-Yves Gosset concernant l’orthographe

Le choix qui a été fait est le suivant :

  • « CHATONS », ou « le Collectif CHATONS » : pour parler du collectif ;
  • « les/des chatons » pour parler DES membres du collectif ;
  • « un/le chaton » pour parler d'UN membre du collectif.

Évidemment, on pourrait nous reprocher qu’en écrivant « Le chaton Zaclys est en train d’étudier l’installation d'OnlyOffice », ou « Les chatons se rebiffent contre les GAFAM », on confond avec l’animal-tout-mignon. Mais c’est le but recherché :) Quant à « Le collectif CHATONS passe de 50 à 70 membres », on pourrait reprocher que ça *devrait* être « Le Collectif HATONS », mais là, vraiment, c’est être pinailleur :) J’ai toujours présenté CHATONS comme un label, une marque, un élément de communication. Tant que ça n’entre pas en conflit avec nos valeurs communes, la communication doit donc être clairement un outil dont on doit se servir. Quitte à faire des entorses linguistiques.

Description

Souscrivant à l'initiative Chatons de Framasoft l'April sort son Chapril. L'occasion de rappeler en quoi consiste l'initiative et l'engagement associatif à offrir de telles alternatives.

Transcription

Luc : Décryptualité.

Nico : Le podcast qui décrypte l’actualité des libertés numériques.

Luc : Semaine 48. Salut Manu. Non ? Pas de Manu ! Où est Manu ? Bon, eh bien alors salut Mag.

Mag : Miaou Nolwenn.

Nolwen : Miaou Nico.

Nico : Miaou Christian.

Christian : Miaou Luc.

Luc : Comment ça miaou ? Je vois que quand Manu n’est pas là, les chatons dansent ou un truc comme ça. Manu est parti ; il n’a même pas fait de revue de presse, elle n’est pas encore publiée.

Mag : En fait, il l’a faite, mais elle n’est pas validée.

Luc : Donc on n’en parlera pas cette semaine.

Mag : Ça fait bizarre d’ailleurs un décryptualité sans revue de presse !

Luc : Oui, mais c’est la vie c’est comme ça. Donc du coup nous avons décidé de parler CHATONS.

Mag : Oui. On va chatonner ce soir.

Luc : Une initiative dont on parle régulièrement avec un point de vue ce soir un peu plus particulier parce qu’il y a des chatons qui se montent notamment à l’April et chez Parinux. Du coup, on a des gens qui sont en première ligne et qui peuvent en parler. Un chaton c’est quoi ?

Mag : Un chaton c’est un membre du collectif des Hébergeurs Alternatifs Transparents Ouverts Neutres et Solidaires.

Nolwenn : Rien que ça !

Luc : C’est une initiative lancée par ?

Nico : C’est une initiative qui a été lancée par Framasoft à l’origine. Ils avaient décidé de dégoogliser Internet. Ils avaient proposé plein de services et ils se sont rendu compte qu’ils devenaient trop gros, parce que plein d’utilisateurs sont arrivés sur leurs services et du coup ils étaient en train de se transformer en Google bis. Donc ils ont dit : on ne deviendra pas gros, on va faire plein de petits chatons partout et donc monter plein de structures qui vont gérer globalement les mêmes services, mais de manière décentralisée et avec peu d’utilisateurs ; leur but c’est d’être en dessous de la barre du millier d’utilisateurs.

Mag : Parce que plus on est nombreux et mieux c’est !

Luc : Effectivement, c’est un petit dans la logique de ce que FDN avait fait, donc French Data Network qui était premier fournisseur d’accès associatif et qui, grossissant, avait dit : « On ne veut pas devenir gros, on va apprendre à d’autres personnes à faire la même chose que nous ». Framasoft s’est mis un peu dans cette logique-là.

Christian : Et ça permet donc une plus grande décentralisation des services, ce qui est vraiment positif.

Mag : Des chatons on en trouve partout : il y en a France, au Canada ; pour l’instant ça s’arrête là. Il y a peut-être un qui va arriver en Belgique ou qui est déjà en Belgique.

Christian : Il y a une très belle carte sur le site chatons.org où on peut les consulter, les localiser, les voir.

Luc : chatons au pluriel.

Christian : chatonsss. point org

Luc : Combien de Chatons au final.

Mag : 61 chatons actuellement mais là il y a une nouvelle portée et je pense qu’il va y en avoir six ou sept de plus.

Luc : Une portée c’est quand il y en a de nouveaux qui rentrent ? Du coup, qu’est-ce qu’il faut pour faire un Chaton ?

Christian : Déjà, on ne fait pas ce qu’on veut quand on est un chaton, il y a une charte à respecter, il y a aussi un manifeste très engagé à suivre et auquel il faut adhérer. Donc il y a un certain nombre de règles importantes à respecter.

Nico : Les règles, en fait, c’est tout ce qui va faire qu’un service va être éthique : ça va être : on s’engage à ne pas surveiller les données, à ne pas faire de censure, à éviter les contrôles par les administrateurs des données des utilisateurs ; cela a été renforcé en plus avec l’entrée en vigueur du RGPD qui était clairement dans la philosophie de ce que les chatons voulaient mettre en place. Après il y a toutes les problématiques techniques : faire des backups, avoir un business modèle viable, donc pas un truc qui va mourir tout seul parce qu’il n’y a pas de finances ou il n’y a personne pour s’en occuper. Il faut vraiment venir avec un vrai projet sur le long terme et pas juste un truc kleenex qui finira dans 15 jours.

Mag : Et bien sûr solidaire : si un chaton meurt, il faut que les données qui sont stockées chez ce chaton-là puissent être récupérées par les autres chatons pour que le service continue.

Luc : Est-ce qu’ion a déjà eu des petits chats morts ? Le petit chat est mort déjà ?

Mag : Oui, il y en a un qui a préféré arrêter parce qu’il n’arrivait plus à maintenir ses services.

Christian : Il faut voir qu’un chaton c’est une aventure humaine, c’est du temps, de l’investissement, une machine plus ou moins puissante et du temps pour mettre en place les choses et parfois on s’aperçoit que, effectivement, c’est trop de disponibilités pour ce qu’on a, mais ce n’est pas grave, c’est positif, ce sont des expériences partagées et c’est très bien ! Vu qu’il y a beaucoup de chatons, même s’il y en a un qui disparaît, ça ne remet pas en cause le service et le principe pour tout le monde.

Luc : Du coup, comment on fait pour récupérer ses données ? Parce que si on met ses données dans un chaton et que le chaton meurt, il passe sous une voiture, comment on fait ? On a mis toutes ses boilles dedans, c’est foutu ?

Christian : Là-dessus, la charte des chatons est très claire, c’est-à-dire que les données sont récupérables pendant un certain temps et en respectant un certain nombre de règles.

Luc : Mais si la personne lâche le morceau et dit « ce n’est plus mon problème » comment tu peux garantir qu’elle va faire ce qu’elle s’est engagées à faire ?

Nico : Ça va être compliqué quand même, si ça ferme du jour au lendemain. C’est arrivé je crois récemment, pas sur un chaton mais sur un autre service où ils ont perdu leur disque dur suite à une erreur de manip de leur hébergeur, eh bien !!!!

Luc : Du coup il n’y avait pas de backup ?

Nico : Là non, là l’hébergeur a vraiment tout raqué (???) d’un coup ; ils se sont retrouvés un peu dans le gaz. Malheureusement la fiabilité à 100 % n’existe pas, mais les chatons s’engagent à faire le maximum possible à hauteur de leurs moyens. Forcément qu’une structure un peu plus grosse aura peut-être plus de moyens et plus de fiabilité qu’une structure plus petite. Quoique ça ne veut pas forcément dire grand-chose en informatique.

Christian : Rappelons, bien sûr, que dans tout système d’information, il ne faut pas forcément faire une confiance absolue à son fournisseur et faire ses propres sauvegardes. C’est une règle de base en informatique.

Luc : Et rappelons que les GAFAM, les très très boîtes qui ont beaucoup beaucoup de moyens font également des énormes conneries. En 2011 c’était Sony qui s’était fait piquer des millions de données bancaires, des numéros de cartes bancaires valides non chiffrés, à priori.

Nico : Il y avait Google qui s’était pris la foudre sur un data-center et qui avait perdu quelques téraoctets de données dans un coin.

Mag : Il y avait Facebook qui distribuait gratuitement les données de ses utilisateurs.

Luc : Voilà ! Les données de 86 millions de personnes et qui, en plus de ça, il y avait un article là-dessus, c’est assez récent, n’avait pas lu les conditions de la boîte à qui il donnait les données de 86 millions de personnes. Donc le risque zéro n’existe pas.
Dans les chatons qui quittent le navire, il y en un autre un peu particulier qui est parti et qui lui a décidé que le principe de chaton ne lui convenait plus.

Mag : En fait il y eu un ultimatum : soit vous virez tel chaton, soit je me barre ! Et à chaque fois qu’il y a ce genre d’ultimatum !

Luc : Pourquoi virer ce chaton ? Sur quelle base ?

Nolwenn : Pour des raisons politiques. Après, le problème des chatons c’est que comme ce sont des collectifs, forcément chaque collectif peut avoir sa propre position politique et sa vision de comment doivent être faites certaines choses. Ça c’est inhérent à tous les milieux, que ce soit les chatons ou ailleurs.

Christian : Je vous invite à regarder le site chatons.org, parce que la charte est assez précise justement sur les exigences et les attendus. Les exigences ont leurs limites, donc il peut y avoir des gens qui estiment qu’il y a besoin de plus, effectivement. Là, encore une fois, c’est une activité collective et des fois il y a des gens qui n’adhèrent pas et préfèrent prendre leur chemin. C’est possible. Le chaton n’est pas là pour tout remplacer, n’est pas là pour tout faire, mais c’est un projet, c’est une référence, c’est une repère dans l’espace numérique qui est plutôt intéressant mais qui ne veut pas dire qu’à côté il n’y a pas aussi d’autres activités.

6’ 48

Luc : Qu’est-ce qu’on trouve comme types de services dans ces chatons ?

Nolwenn : Globalement on va retrouver le même genre de services que ceux qu’on trouve déjà chez nos amis de Framasoft. Ça va être par exemple des pads ou des agendas en ligne.

Luc : Un pad c’est quoi ? Un iPad c’est ça ?

Nolwenn : Non. C’est un outil de travail collaboratif pour travailler sur du texte. Par exemple vous voulez faire une page wiki qui n’existe pas, vous êtes cinq copains, vous allez travailler sur la même page et à la fin vous allez pouvoir tout pousser d’un coup.

Luc : On l’utilise aussi pour les compte-rendus ; on travaille à plusieurs en même temps sur les compte-rendus quand on fait des réunions ; ça marche bien.

Mag : Ou pour les traductions

Luc : Quoi d’autre ?

Christian : Des pastes pour copier-coller des morceaux de texte, échanger rapidement sur Internet quand on ne travaille pas au même endroit en même temps.

Luc : C’est tout ?

Mag : Il y a aussi des raccourcisseurs d’URL, ce qui est assez pratique quand on veut envoyer une URL par mail, ça fait un petit bout au lieu de trois lignes. Il y un abonnement au flux RSS.

Luc : Plus personne n’utilise les flux RSS !

Mag : Si, il y en a.

Christian : Plus qu’on ne croit. Il y a aussi des instances Mastodon.

Nico : Après, globalement, c’est tout logiciel qui est herbergeable sur un serveur et partageable par plusieurs personnes.

Luc : Logiciel libre.

Nico : Logiciel libre. D’ailleurs je en sais même pas s’il y a une notion de logiciel libre dans les chatons.

Mag : Si.

Nolwenn : Si.

Christian : Si. C’est dans la charte, il y a marqué « il faut que ça soit des logiciels sous une licence compatible avec celle de la Free Software Foundation.

Nico : Globalement n’importe quel logiciel peut être installé sur un chaton, il suffit juste d’avoir suffisamment d’utilisateurs pour le demander, suffisamment de gens pour l’installer et puis suffisamment de gens pour le maintenir aussi derrière.

Luc : Dans les services intéressants il y a Nextcloud aussi qui est une sorte de cloud personnel, c’est déjà un gros logiciel donc tout le monde ne l’offre pas, qui permet de synchroniser ses contacts, son agenda, d’héberger des fichiers et de les partager. Moi j’en ai un chez la Mère Zaclys qui est un chaton ; c’est quand même vachement pratique et ça évite de mettre tous ces trucs-là chez les GAFAM.

Nico : Next cloud est un bon exemple parce que c’est un des plus compliqués à maintenir pour les chatons parce que ça consomme beaucoup de disque dur, les gens vont mettre beaucoup de données dedans, du coup il faut des grosses capacités techniques ; tous les chatons n’ont pas ces capacités-là, du coup tout le monde va chez les mêmes. Ce sont vraiment des services comme ça qui sont un peu critiques et malheureusement pas encore très bien décentralisés.

Mag : À Parinux on a un Nextcloud ! Et vous à l’April ?

Christian : On a d’autres services. D’ailleurs c’est un point important, nous recrutons des animateurs de services. Si vous avez un service qui vous intéresse particulièrement vous pouvez nous le proposer, on se fera une joie de vous accueillir dans l’équipe Chapril pour l’installer, le maintenir et le faire vivre.

Luc : Christian, toi qui as participé de l’intérieur à la mise en place du côté technique d’un chaton, ça consiste à quoi, en gros, en essayant de rester clair pour les néophytes ?

Christian : Principalement c’est mettre effectivement une machine en place. Certains chatons se basent sur des toutes petits machines qui fonctionnent presque toutes seules par exemple avec YunoHost. Nous on a fait le choix d’une infrastructure plutôt solide avec deux serveurs redondés, des backups, de l’espace numérique fantastique. À partir de là on a installé des machines virtuelles pour faire tourner des services. C’est un gros travail ! Au passage je salue Polux et toute l’équipe de l’April.

Mag : Et Quentin et Édouard et Didier et VX. Bref ! 

Luc : Du coup tu estimes à combien de temps de boulot passé là-dessus par les membres de l’April ?

Christian : Mais quand c’est du plaisir on ne compte pas, voyons ! Je dois reconnaître que ça a été l’occasion aussi de faire des Chapril camps, de bloquer des week-ends pour passer du temps ensemble à mettre en place une infrastructure de qualité.

Nico : De toute façon, en termes de temps, ça va beaucoup dépendre des services qu’on propose, du nombre d’utilisateurs qu’on va accueillir. Forcément, si on accueille 10 000 personnes avec des services par paquets de 12, il va vraiment falloir beaucoup de moyens. Alors que si un chaton ne propose qu’un service à dix adhérents ça, ça peut monter en un après-midi sans problème.

Nolwenn : Après il y a un point aussi qui n’a pas forcément été soulevé, ce sont les compétences personnelles de chaque administrateur. Comme pour les chatons la plupart des gens sont des bénévoles et ne sont pas forcément du métier de l’administration système, c’est aussi un point de vue personnel, une montée en compétences qu’il faut acquérir et ce n’est pas toujours évident à acquérir, il faut vraiment une vraie curiosité, une vraie volonté de le faire et d’apprendre.

Christian : C’est ça qui est passionnant c’est que chacun peut apporter sa plus-value ; on n’est pas forcément obligé d’être un adminsys professionnel pour participer ; on peut commencer par juste installer un logiciel libre et voir comment il fonctionne, comment il s’installe et puis être accompagné et puis juste s’occuper de ça, ne pas s’occuper de l’infrastructure à côté, des serveurs, du routage, des sauvegardes, du monitoring. Non, non, on laisse ça à ceux qui savent faire et on se concentre juste sur le service ; ça prend moins de temps et ça permet effectivement un, de participer deux, d’être utile et de monter en compétence, absolument.

Luc : Effectivement il faut aussi tenir dans la durée. Souvent on sait que sur les projets bénévoles on arrive, quand on a de la chance, à trouver des gens motivés au départ, mais des gens motivés dans la durée ce n’est pas toujours facile ; comment on fait pour maintenir des trucs parce qu’il y a des mises à jour à faire, ce genre de choses, comment on fait pour tenir dans la durée ?

Nico : C’est aussi pour ça que les chatons n’excluent pas les entreprises. Vous avez le droit d’être une entreprise mais, du coup, sous certains formats puisqu’il y faut une entreprise éthique donc les SCOP [Société coopérative et participative] en particulier pour faire ce système-là. Vous pouvez très bien faire payer le service ; il faut juste que ce ne soit pas gratuit ou, en tout cas pas financé par la publicité ou par la revente des données des utilisateurs, donc éviter ce que font les GAFAM. Mais vous pouvez monter avec un business modèle fiable, vous pouvez être un chaton et vendre votre service à vos clients.

Mag : Et vous pouvez aussi être un particulier, avoir un chaton totalement fermé réservé à votre famille. Donc c’est vraiment ouvert à un grand nombre de personnes.

Christian : Certaines associations ont des services qui sont réservés aux adhérents et là les cotisations permettent par exemple de couvrir l’espace disque nécessaire pour avoir un Nextcloud ou autre.

Luc : On cite souvent les Motards en Colère parce que ‘on ne les attend pas là ; on ne voit pas les Motards en Colère en chatons, mais ils ont leur propre chaton réservé aux Motards en colère.

Christian : Pour faire durer il faut une équipe effectivement, souvent d’adminsys mais justement c’est aussi l’opportunité d’installer une organisation avec une équipe et de se répartir avec un adminsys qui va gérer le gros serveur et des personnes qui vont ne s’occuper que d’un service ; ça peut être plus léger. On voit que ça peut être l’organisation habituelle des gros geeks qui sont tout seuls ou alors justement une équipe ouverte.
Autre point important, il n’y a pas que des geeks ou des técos pour faire tourner un chaton. Il y a besoin de rédactionnel, il y a besoin de graphisme. L’un des points intéressants avec le Chapril c’était de travailler avec Antoine Bardelli, un des graphistes avec qui on travaille beaucoup à l’April et qui nous a fait un magnifique logo Chapril ; je vous invite à aller voir chapril.org, c’est magnifique !

Mag : Laisse-moi deviner ! Il a une tête de chat, c’est ça ?

Christian : Oh ! Comment tu as deviné ?

Luc : OK ! Effectivement il y a une autre chose qu’il faut faire dans la durée, c’est accompagner les organisateurs, c’est une chose que je compte faire au sein de Parinux, parce qu’il y a des tas de gens qui vont galérer un petit peu et il faut les aider. Il y a plein d’outils, on n’en a cité qu’une partie ; il y a en notamment le truc pour les dates, l’équivalent de Doodle que tout le monde utilise et ça marche tout aussi bien ailleurs.

Christian : On en a un sur Chapril !

Luc : Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier s’il y a une alternative utilisez-la plutôt qu’utiliser le machin propriétaire qui vous espionne, ça ne vous coûtera pas plus cher et ça ne vous fera pas perdre de temps. Donc voilà ! Allez sur chatons point org, chatons au pluriel chatonsss. Amusez-vous bien et on se retrouve la semaine prochaine

Mag : Miaou.

Christian : Miaou.

Nolwenn : Miaou.

Luc : Wouaf !