Cahier economie/entreprise/innovation

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Questionnaire candidats.fr Cahier n°9 : économie/entreprise/innovation


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En bref...

Économie du Logiciel Libre

Le Logiciel Libre[1] n'est pas une nouvelle technologie. C'est un mode de production et de distribution du logiciel, c'est-à-dire un ensemble de pratiques concernant le management des projets, la gestion du code source, les canaux de mise à disposition des produits, les conditions légales d'utilisation, l'assistance technique, et même le marketing et les forces de vente. La valeur ne se situe plus dans la culture du secret de la maîtrise d'un code, mais dans la capacité à communiquer, à construire et à fédérer une communauté, à recruter de nouveaux talents, puis à générer des besoins en services additionnels. Un utilisateur n'achète plus des logiciels de base, il achète des modules spécifiques, de l'expertise métier ou de la mise en œuvre couvrant exactement ses propres besoins. Le modèle, en plein développement, repose sur la création de valeur ajoutée et non plus sur une économie de rente. Les chiffres parlent d'eux-mêmes[2] :

- 90% des entreprises innovantes françaises utilisent des solutions libres ;

- 63% utilisent en majorité des solutions libres[3] ;

- la moitié des entreprises de plus de 2 000 salariés dispose d'un système libre ;

- le chiffre d'affaire du marché français en 2009 était estimé à 2 180 millions d’euros.

Questions

Développement

Économie du Logiciel Libre

Le Logiciel Libre[4] n'est pas une nouvelle technologie. C'est un mode de production et de distribution du logiciel, c'est-à-dire un ensemble de pratiques concernant le management des projets, la gestion du code source, les canaux de mise à disposition des produits, les conditions légales d'utilisation, l'assistance technique, et même le marketing et les forces de vente. La valeur ne se situe plus dans la culture du secret de la maîtrise d'un code, mais dans la capacité à communiquer, à construire et à fédérer une communauté, à recruter de nouveaux talents, puis à générer des besoins en services additionnels. Un utilisateur n'achète plus des logiciels de base, il achète des modules spécifiques, de l'expertise métier ou de la mise en œuvre couvrant exactement ses propres besoins. Le modèle, en plein développement, repose sur la création de valeur ajoutée et non plus sur une économie de rente. Les chiffres parlent d'eux-mêmes[5] :

- 90% des entreprises innovantes françaises utilisent des solutions libres ;

- 63% utilisent en majorité des solutions libres[6] ;

- la moitié des entreprises de plus de 2 000 salariés dispose d'un système libre ;

- le chiffre d'affaire du marché français en 2009 était estimé à 2 180 millions d’euros.

Les solutions libres facteurs d'innovation et de concurrence

L'idée motrice de la création de logiciels libres est la liberté. Ils sont accessibles à tous et permettent l'accès de nouveaux entrants au marché des TIC. De plus ils permettent à l'utilisateur de conserver la pleine maîtrise de son système d'information. Il est indépendant vis-à-vis de l'éditeur du logiciel, évitant ainsi l'enfermement dans une technologie donnée, mais également vis-à-vis de ses prestataires informatiques, pouvant être remplacés si besoin sans prendre le risque d'une perte de données et de la capacité d'utiliser un logiciel.

L'adaptabilité aux modèles de chacun confère aux logiciels libres une capacité à coller aux besoins des utilisateurs et développeurs. Une saine compétition entre les technologies, les projets ou les acteurs du Logiciel Libre tirent vers le haut le nombre et la qualité des solutions offertes.

Le partage d'efforts de recherche autour des standards ouverts contribue à en améliorer l'interopérabilité et l'adoption à l'échelle mondiale. Les logiciels libres fournissent aujourd'hui les briques essentielles à la fabrication des systèmes et des applications. Une fois libérées du poids de la réécriture des fonctionnalités de base de leur système d'information, les entreprises peuvent ainsi se concentrer sur leur métier et libérer des ressources soit pour la recherche, soit dans de nouveaux développements, soit pour l'amélioration des performances. D'une manière générale, la compétition qu'installe le code ouvert pousse les acteurs du marché à se différencier par une innovation constante sur des cycles courts.

L'aspect communautaire de développement de solutions libres permet à l'industrie informatique de sortir de la relation classique « client/fournisseur » pour ouvrir d'autres possibilités de collaboration entre acteurs, au service de la productivité et de l'innovation. Cette transparence contribue à élever le niveau général en réétalonnant le marché vers le haut. Les entreprises profitent de cet aspect communautaire particulièrement au niveau de la réactivité en matière de gestions de bugs et du développement de nouvelles fonctionnalités. Les entreprises, quelque soit leur taille, bénéficient ainsi des contributions des communautés de développeurs aux savoir-faire complémentaires. Ce modèle de création communautaire favorise la démocratisation et la diffusion de l'innovation en constituant un patrimoine universel de connaissances, de méthodes et d'outils logiciels accessibles à tous.

Typologie des entreprises du Libre

Le modèle classique de l'entreprise du Libre est celui de l'éditeur d'une solution libre. Ses revenus viennent essentiellement du développement de fonctionnalités particulières à la demande de ses clients.

Le deuxième type d'entreprises du libre, ce sont les entreprises dites de « diffusion de logiciel libre » avec une certaine valeur ajoutée. Ces entreprises sélectionnent les packages de logiciels libres pour faciliter leur installation et leur utilisation. Ainsi, elles tirent leurs revenus du support, du fait qu'elles garantissent que les choix en terme de logiciels libres seront pérennes et qu'elles pourront intervenir en cas de problème. Elles peuvent aussi faire de l'intégration, du développement spécifique et des formations. Les exemples les plus courants de ces diffuseurs, ce sont les distributions comme Mandriva en France.

Le troisième type d'entreprises, ce sont les entreprises d'hébergement et d'infogérance des solutions libres de type infrastructure, c'est-à-dire les machines, ou de type service. Ces entreprises tirent leurs revenus d'un abonnement qui a l’avantage de constituer un revenu fixe et sécurisant.

Autre modèle d'entreprise : l'entreprise de services à valeur ajoutée. Il s'agit d'une entreprises qui dispose de compétences transversales : technique et expertise en interne. Les revenus de ce type d'entreprise proviennent du conseil et du développement spécifique.

Enfin, le dernier type d'entreprises est celui de l'intégrateur hybride. Ce sont des entreprises disposant d' un portefeuille très large de services autour du logiciel libre et faisant l'interface entre les distributeurs, les éditeurs de logiciels libres, leurs experts en interne, la communauté et leurs clients. Ils tirent leurs revenus du service basé sur le conseil et sur le développement spécifique.

Les entreprises du Logiciel Libre sont majoritairement des petites et moyennes entreprises. Elles sont en conséquence très sensibles aux politiques de soutien aux PME.

Organismes à but non-lucratifs

L'économie du Logiciel Libre présente la particularité de se fonder sur de nombreux organismes à but non-lucratifs.

Innovation

Informatique en nuage

Télévision connectée

Références