Différences entre les versions de « Benevalibre-livret »

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Introduction du guide d’accompagnement
 
  
 
Le bénévolat est au fondement de l’identité associative. S’il est une contribution non rémunérée, il n’est pas pour autant un pur sacrifice fait à l’association, il gagne à être perçu comme un comportement s’inscrivant dans le cadre d’un échange. Il ne s’agit pas, bien entendu, d’un échange marchand. Il faut plutôt y voir, en s’inspirant de Marcel Mauss, un échange de dons entre l’association et le bénévole. Pour le dire autrement, l’association a des attentes à l’égard de ses bénévoles mais ces derniers en cultivent également à l’égard de leur association. Si leurs raisons de s’engager peuvent être fort diverses, la reconnaissance par l’association de leur apport à l’action collective est une condition de la pérennité d’un tel échange. Or il ne peut y avoir de reconnaissance sans qu’il y ait au préalable une connaissance partagée de cette contribution, de son importance comme de la nature des tâches qu’elle permet de réaliser.  
 
Le bénévolat est au fondement de l’identité associative. S’il est une contribution non rémunérée, il n’est pas pour autant un pur sacrifice fait à l’association, il gagne à être perçu comme un comportement s’inscrivant dans le cadre d’un échange. Il ne s’agit pas, bien entendu, d’un échange marchand. Il faut plutôt y voir, en s’inspirant de Marcel Mauss, un échange de dons entre l’association et le bénévole. Pour le dire autrement, l’association a des attentes à l’égard de ses bénévoles mais ces derniers en cultivent également à l’égard de leur association. Si leurs raisons de s’engager peuvent être fort diverses, la reconnaissance par l’association de leur apport à l’action collective est une condition de la pérennité d’un tel échange. Or il ne peut y avoir de reconnaissance sans qu’il y ait au préalable une connaissance partagée de cette contribution, de son importance comme de la nature des tâches qu’elle permet de réaliser.  

Version du 10 juin 2019 à 13:52

Edito

Le bénévolat est au fondement de l’identité associative. S’il est une contribution non rémunérée, il n’est pas pour autant un pur sacrifice fait à l’association, il gagne à être perçu comme un comportement s’inscrivant dans le cadre d’un échange. Il ne s’agit pas, bien entendu, d’un échange marchand. Il faut plutôt y voir, en s’inspirant de Marcel Mauss, un échange de dons entre l’association et le bénévole. Pour le dire autrement, l’association a des attentes à l’égard de ses bénévoles mais ces derniers en cultivent également à l’égard de leur association. Si leurs raisons de s’engager peuvent être fort diverses, la reconnaissance par l’association de leur apport à l’action collective est une condition de la pérennité d’un tel échange. Or il ne peut y avoir de reconnaissance sans qu’il y ait au préalable une connaissance partagée de cette contribution, de son importance comme de la nature des tâches qu’elle permet de réaliser.

C’est en tant qu’outil destiné à faciliter cette connaissance que Bénévalibre est conçu, notamment pour les petites associations qui ne sont pas nécessairement dotées en interne de compétences informatiques. Il est d’un accès aisé pour les associations comme pour les bénévoles. Logiciel libre, cet outil s’inscrit dans une logique de bien commun. Il préserve l’autonomie des associations qui, loin d’en être captives, ont la possibilité de l’adapter et de faire profiter la communauté des utilisateurs, d’éventuelles modifications. Par cette possibilité d’une appropriation collective, il est un facteur d’une collaboration interassociative (ce qui, d’ailleurs a été le cas pour son développement). Mais cette nature collaborative a également vocation à s’exprimer au sein même de chaque association par le dialogue que son usage stimule avec les bénévoles.

Bénévalibre n’a pas un caractère prescriptif. Il n’assigne pas un mode de valorisation particulier. Il permet d’enregistrer le temps que les bénévoles consacrent à leurs activités associatives mais laisse à l’entière discrétion des acteurs (associations et bénévoles) le soin de choisir par eux-mêmes les voies les plus pertinentes pour valoriser ce temps. Les utilisateurs peuvent opter pour l’attribution d’une valeur monétaire à ce temps bénévole, suivant en cela les prescriptions que la réforme du plan comptable des associations de 2018 a renforcées. Si ces prescriptions visent essentiellement les associations employeuses ou celles percevant des subventions importantes des pouvoirs publics, elles peuvent aussi jouer un rôle incitatif auprès de plus petites associations. Mais les utilisateurs de Bénévalibre gardent l’entière liberté d’exprimer leur méfiance, voire leur hostilité, à l’égard de cette monétarisation de la valorisation du bénévolat au motif qu’elle enferme ce comportement dans une vision trop exclusivement économique et en masque la dimension d’engagement. Ils pourront en conséquence adopter d’autres modes de valorisation.

Outil d’usage simple, s’inscrivant dans une optique de fonctionnement collaboratif et décentralisé, Bénévalibre est un logiciel soucieux de préserver le pouvoir des acteurs associatifs. En d’autres termes, Bénévalibre a pour vocation d’être instrumentalisé par les acteurs et non de les instrumentaliser.

Lionel Prouteau

Objet

La valorisation du bénévolat dans les structures associatives devient de plus en plus nécessaire. Elle permet par exemple de relativiser la proportion des subventions des collectivités ou de l’État le cas échéant. On peut parcourir aussi le guide du bénévolat [1] pour mesurer tous les avantages à valoriser et les méthodes pour le faire.

Il devra être accessible facilement, à la fois pour les associations et pour leurs bénévoles respectifs. Comme déjà évoqué précédemment, ce sont les très petites associations qui sont visées principalement par le développement de cet outil.Par ailleurs, la loi évolue et la création récente d’un compte d’engagement citoyen (CEC) au sein du Compte Personnel d’Activité (CPA) renforce l’intérêt de proposer des solutions. Par exemple, pour attester des déclarations liées à ces comptes, le guide du bénévolat souligne l’importance pour l’association de « désigner un valideur CEC parmi ses dirigeants bénévoles. Il peut s’agir du président, d’un membre du bureau ». Avec un outils tel Bénévalibre, la tâche est simplifiée (même si l’application ne se suffit évidemment pas à elle-même et que l’accompagnement et « l’animation » de l’outil sera primordial) pour ce responsable.


Logiciel libre & cohérence avec le bénévolat

Rappel de ce que sont les logiciels libres

Bénévolat, logiciel libre et commun

Décentralisation et reprise en main

=> maîtrise de son logiciel

Partenaires

Porteur du projet

Le Crajep Bourgogne-Franche-Comté

Faire porter le projet par le Crajep Bourgogne-Franche-Comté, c’est profiter de ce « réseau de réseaux »,

Partenaires financiers

Le Conseil Régional de Bourgogne-France-Comté

La Fondation du Crédit Coopératif

Partenaires Experts

en lien étroit avec des associations expertes (Framasoft, April) pour favoriser l’appropriation par les associations.

Partenaire technique

CLISS XXI

Notice principale

Bien signaler l'intérêt multiple, pour le bénévole et pour l'association

Utilisateurs

Animateur

Gestionnaires d'association

Ressources

https://www.associations.gouv.fr/IMG/pdf/guide_du_benevolat.pdf

https://www.april.org/benevolat-valorise

https://www.april.org/pour-un-benevolat-valorise-applique-au-logiciel-libre https://wiki.april.org/w/B%C3%A9n%C3%A9volat_valoris%C3%A9_argumentaire

http://bourgogne-franche-comte.crajep.org/benevalibre/

Point à intégrer à un moment ou à un autre...

Quelle stratégie pour les bénévoles non adeptes du numérique --> quelques exemples de gestions dans des assos qui le font par papier

Importance de l'accompagnement et l'animation