Différences entre les versions de « Émission Libre à vous ! sur Cause Commune du 6 fevrier 2024 »

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<b>Étienne Gonnu : </b>Nous allons poursuivre par notre sujet principal.<br/>
 
<b>Étienne Gonnu : </b>Nous allons poursuivre par notre sujet principal.<br/>
Le 7 novembre dernier, nous avons reçu plusieurs associations qui se sont mobilisées sur le projet de loi sécuriser et réguler l'espace numérique, ou SREN, qui venait d'être adopté à l'Assemblée après l'avoir déjà été au Sénat. Comme nous avions pu en parler pendant cet échange, la Commission européenne avait émis de fortes réserves sur ce texte sous la forme d'un avis conservatoire. Cela imposait un délai avant la possible réunion d'une commission mixte paritaire chargée de trouver un texte de compromis entre les positions du Sénat et de l'Assemblée et ce délai court jusqu'au 9 février 2024, donc ce vendredi. Nous ne savons toujours pas quand elle se tiendra, ni même si elle se tiendra, étant donné l'ampleur des critiques de la Commission. Quoi qu'il en soit, il reste intéressant de comprendre la nature de l'opposition de la part d'acteurs et d'actrices dits de la société civile, quelle opposition peut être exprimée.<br/>
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Le 7 novembre dernier, nous avons reçu plusieurs associations qui se sont mobilisées sur le projet de loi sécuriser et réguler l'espace numérique, ou SREN, qui venait d'être adopté à l'Assemblée après l'avoir déjà été au Sénat. Comme nous avions pu en parler pendant cet échange, la Commission européenne avait émis de fortes réserves sur ce texte sous la forme d'un avis conservatoire [NdT:il s'agit d'un avis circonstancié]. Cela imposait un délai avant la possible réunion d'une commission mixte paritaire chargée de trouver un texte de compromis entre les positions du Sénat et de l'Assemblée et ce délai court jusqu'au 9 février 2024, donc ce vendredi. Nous ne savons toujours pas quand elle se tiendra, ni même si elle se tiendra, étant donné l'ampleur des critiques de la Commission. Quoi qu'il en soit, il reste intéressant de comprendre la nature de l'opposition de la part d'acteurs et d'actrices dits de la société civile, quelle opposition peut être exprimée.<br/>
 
Je vous propose donc de réécouter ce sujet du 7 novembre 2023.<br/>
 
Je vous propose donc de réécouter ce sujet du 7 novembre 2023.<br/>
 
On se retrouve ensuite en direct. On parlera du piège Microsoft dans lequel pourrait se retrouver coincé le ministère des Armées, si ce n'est déjà trop tard.<br/>
 
On se retrouve ensuite en direct. On parlera du piège Microsoft dans lequel pourrait se retrouver coincé le ministère des Armées, si ce n'est déjà trop tard.<br/>

Version du 7 février 2024 à 13:20


Titre : Émission Libre à vous ! diffusée mardi 6 février 2024 sur radio Cause Commune

Intervenant·e·s : Jean-Christophe Becquet - Bastien Le Querrec - Sylvestre Ledru - Eva Vocz - Étienne Gonnu - Julie Chaumard à la régie

Lieu : Radio Cause Commune

Date : 6 février 2024

Durée : 1 h 30 min

Podcast PROVISOIRE

Page de présentation de l'émission

Licence de la transcription : Verbatim

Illustration : Déjà prévue

NB : Transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.

Transcription

Voix off : Libre à vous !, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.

Étienne Gonnu : Bonjour à toutes. Bonjour à tous.
Le projet de loi sécuriser et réguler l’espace numérique, SREN, connaîtra peut-être prochainement une nouvelle étape décisive. Occasion de vous proposer de réécouter notre sujet long du 7 novembre dernier qui y était consacré. Également au programme DTPR, un standard libre pour expliciter la présence des capteurs de l’espace public. Et aussi le piège Microsoft. Nous allons parler de tout cela dans l’émission du jour.

Soyez les bienvenus pour cette nouvelle édition de Libre à vous !, l’émission qui vous raconte les libertés informatiques, proposée par l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.
Je suis Étienne Gonnu, chargé de mission affaires publiques pour l’April.

Le site web de l’émission est libreavous.org. Vous pouvez y trouver une page consacrée à l’émission du jour avec tous les liens et références utiles et également les moyens de nous contacter. N’hésitez pas à nous faire des retours ou à nous poser toute question.

Nous sommes mardi 6 février 2024, nous diffusons en direct, mais vous écoutez peut-être une rediffusion ou un podcast.

À la réalisation de l’émission, Julie Chaumard. Salut Julie.

Julie Chaumard : Bonjour Étienne. Bonjour à tous.

Étienne Gonnu : Nous vous souhaitons une excellente écoute.

[Jingle]

Chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet sur le DTPR, un standard libre pour expliciter la présence de capteurs dans l’espace public

Étienne Gonnu : Pour bien commencer, nous allons justement commencer par une nouvelle pépite libre. Jean-Christophe Becquet, vice-président de l'April, nous présente une ressource sous licence libre, texte, image, vidéo, ou base de données, sélectionnée pour son intérêt artistique, pédagogique, insolite, utile. Les auteurs et autrices de ces pépites ont choisi de mettre l'accent sur les libertés accordées à leur public, parfois avec la complicité du chroniqueur.
Salut Jean-Christophe.

Jean-Christophe Becquet : Bonjour.

Étienne Gonnu : Si j'ai bien compris, tu vas nous parler du DTPR. Je dois bien avouer n'en avoir jamais entendu parler. De quoi s'agit-il ?

Jean-Christophe Becquet : DTPR est l’acronyme de Digital Trust for Places and Routines que l'on pourrait traduire par « Transparence numérique dans le domaine public ». Il s'agit d'un standard, constitué de pictogrammes destinés à indiquer et expliciter la présence de capteurs dans nos espaces quotidiens.

En effet, des capteurs d’une grande diversité sont aujourd'hui installés dans nos villes. Souvent discrets, ils peuvent être situés en haut d’un mât, fixés à un bâtiment ou enfouis dans le sol. Citons, par exemple, le comptage des flux de mobilité pour la régulation de la signalisation routière, la gestion du stationnement, l'optimisation de la collecte des déchets, la programmation de l’éclairage public, l’ajustement de l’arrosage des espaces verts en fonction des conditions météorologiques… Sans oublier les très nombreuses caméras, j'en parlais dans ma chronique « Pépites libres », « Surveillance under Surveillance - documenter les caméras avec OpenStreetMap », en février 2022.

Concrètement, DTPR consiste à installer à proximité des capteurs des panneaux présentant différents pictogrammes qui permettent d’accéder à des explications sur l'utilisation des données. Les icônes renseignent sur le rôle de chaque équipement, le type de technologie, les données recueillies, leur traitement, leur stockage et leur conservation. L’objectif est d’aboutir à un jeu d’icônes standard et compréhensible par tous et toutes. Les pictogrammes, le guide d'utilisation et la taxonomie DTPR sont disponibles sous licence libre Creative Commons By. Les visuels s'inspirent de la collection Material Icons, de Google, sous licence Apache 2.0.

En France, l'agglomération Angers Loire Métropole participe à une expérimentation de transparence numérique basée sur le standard DTPR. Des panneaux et des pictogrammes ont été installés sur la place de la Fraternité, un espace public de 7200 m2 à Angers. Des enquêteurs ont mené des entretiens sur site. Ces sondages, complétés par des questionnaires en ligne, devraient permettre de mieux comprendre la perception qu’ont les usagers des dispositifs technologiques présents dans la ville. Les résultats de ces études serviront à mieux connaître les attentes des citoyens en matière de transparence et d’information et d’améliorer encore la signalétique.

Je trouve que l’effort transparence et de pédagogie porté par la démarche DTPR rejoint les objectifs d’émancipation et d’encapacitation de l’éducation populaire. Ces valeurs, appliquées à des outils techniques, font écho au mouvement du logiciel libre. DTPR donne à chacun et chacune la possibilité de percevoir et de comprendre la place des capteurs dans ses espaces de vie quotidiens. Il stimule notre curiosité et encourage à adopter une posture critique. J’ai envie de dire qu’il s’agit d’un premier pas vers une délibération citoyenne autour de la technologie dans l’espace public. Il invite à porter un regard politique, au sens noble du terme, sur les outils autour de nous.

En conclusion, je reprendrai à mon compte, une citation d’Hubert Beroche dans l’émission Parlez-moi d'IA du 3 février dernier sur Cause Commune : « Il faudrait essayer d’urbaniser la technologie plutôt que de rendre smart la ville ».

Étienne Gonnu : Merci pour cette nouvelle pépite, Jean-Christophe. Je découvre et j'aime beaucoup cette citation, je vais même la noter. Moi qui ai une tendance à trouver que ces smart cities, comme on les appelle effectivement, sont avant tout une source d'aliénation de nos propres espaces de vie, je trouve cette initiative que tu nous présentes, DTPR, extrêmement intéressante. Je te remercie vraiment pour cette nouvelle pépite et de l'avoir partagée avec nous.

Jean-Christophe Becquet : Toutes les références se trouvent sur la page de l'émission, la documentation et les icônes DTPR, et également les liens vers l'émission Parlez-moi d’IA du 3 février que j'ai citée, dans laquelle Hubert Beroche raconte effectivement plein de choses intéressantes sur cette notion de ville dite smart, ou intelligente, avec un regard critique intéressant et bienvenu.

Étienne Gonnu : Super. Sur libreavous.org, sur la page de l'émission, donc /199, vous retrouvez toutes ces références et je vous invite vraiment à creuser, c'est effectivement très intéressant.
Merci beaucoup, Jean-Christophe, et je te dis au mois prochain pour une nouvelle pépite.

Jean-Christophe Becquet : Ça marche. Bonne fin de l'émission. À très bientôt. Au revoir.

Étienne Gonnu : Merci à toi.
Nous allons à présent faire une pause musicale.

[Virgule musicale]

Étienne Gonnu : Après la pause musicale, nous réécouterons un échange sur le projet de loi sécuriser et réguler l'espace numérique. Avant cela, je vous propose d’écouter Hot Knives par Fog Lake. On se retrouve juste après. Belle journée à l’écoute de Cause Commune, la voix des possibles.

Pause musicale : Hot Knives par Fog Lake.

Voix off : Cause Commune, 93.1.

Étienne Gonnu : Nous venons d’écouter Hot Knives par Fog Lakea, disponible sous licence libre Creative Commons Attribution, CC By, qui permet la réutilisation, la modification, la diffusion, le partage de cette musique pour toute utilisation, y compris commerciale, à conduit à condition de créditer l'artiste et d'indiquer si des modifications ont été effectuées, ainsi qu'indiquer la licence, bien sûr.

[Jingle]

Étienne Gonnu : À présent, passons au sujet suivant.

[Virgule musicale]

Projet de loi « sécuriser et réguler l’espace numérique », ou SREN. Discussion suite au vote à l’Assemblée nationale avec La Quadrature du Net, Mozilla France et Act Up, des associations qui se sont mobilisées sur ce texte (rediffusion)

Étienne Gonnu : Nous allons poursuivre par notre sujet principal.
Le 7 novembre dernier, nous avons reçu plusieurs associations qui se sont mobilisées sur le projet de loi sécuriser et réguler l'espace numérique, ou SREN, qui venait d'être adopté à l'Assemblée après l'avoir déjà été au Sénat. Comme nous avions pu en parler pendant cet échange, la Commission européenne avait émis de fortes réserves sur ce texte sous la forme d'un avis conservatoire [NdT:il s'agit d'un avis circonstancié]. Cela imposait un délai avant la possible réunion d'une commission mixte paritaire chargée de trouver un texte de compromis entre les positions du Sénat et de l'Assemblée et ce délai court jusqu'au 9 février 2024, donc ce vendredi. Nous ne savons toujours pas quand elle se tiendra, ni même si elle se tiendra, étant donné l'ampleur des critiques de la Commission. Quoi qu'il en soit, il reste intéressant de comprendre la nature de l'opposition de la part d'acteurs et d'actrices dits de la société civile, quelle opposition peut être exprimée.
Je vous propose donc de réécouter ce sujet du 7 novembre 2023.
On se retrouve ensuite en direct. On parlera du piège Microsoft dans lequel pourrait se retrouver coincé le ministère des Armées, si ce n'est déjà trop tard.
D'ici là, je vous laisse en compagnie de La Quadrature du Net, de Mozilla France et de Act Up-Paris. On se retrouve en direct juste après, vers 16 heures 45, sur Cause Commune, la voix des possibles.

[Virgule sonore]

https://www.librealire.org/emission-libre-a-vous-diffusee-mardi-7-novembre-2023-sur-radio-cause-commune#Projet-de-loi-securiser-et-reguler-l-espace-numerique-SREN-Discussion-nbsp

[Virgule sonore]

Étienne Gonnu : De retour en direct sur Cause Commune, la voix des possibles.
Comme je vous le disais avant le sujet, si une commission mixte paritaire doit se réunir, cela ne pourrait pas être avant le 9 février 2024, vendredi donc, alors affaire à suivre !
Nous allons faire à présent une pause musicale.

[Virgule musicale]

Étienne Gonnu : Après la pause musicale, nous parlerons du piège Microsoft dans lequel serait peut-être tombé le ministère des Armées.
Avant cela, nous allons écouter un extrait Leaf Storm par Eli Wallis. On se retrouve juste après. Belle journée à l'écoute de Cause Commune, la voix des possibles.

Pause musicale : Leaf Storm par Eli Wallis.

Voix off : Cause Commune, 93.1.

Étienne Gonnu : Nous venons d’écouter un extrait de Leaf Storm par Eli Wallis, on entend la fin de cet extrait sur les ondes, les notes nous accompagnent, disponible sous licence libre Creative Commons Attribution, CC By.

[Jingle]

Étienne Gonnu : Je suis Étienne Gonnu pour l’April. Nous allons passer au dernier sujet.

[Virgule musicale]

« Le piège Microsoft ». Point sur un dossier emblématique de l’April, l’« Open Bar » Microsoft au ministère des Armées, suite à la publication d’un nouveau rapport parlementaire

Étienne Gonnu : « Un piège Microsoft », c'est ainsi qu'un rapport d'information parlementaire décrit la situation au ministère des Armées.
Un rapport d'information portant sur les défis de la cybersécurité a ainsi été publié le 17 janvier 2024. Les deux rapporteurs, la députée Anne Le Hénanff du groupe Horizons et le député Frédéric Mathieu du groupe LFI/Nupes, présentent un portrait large des enjeux de la cybersécurité et adressent notamment la question des capacités techniques, en particulier logicielles. À cette occasion le document pointe l'existence d'un piège Microsoft et recommande que la piste d'un recours plus accru aux systèmes d'exploitation et aux logiciels libres soit explorée.
La question de la souveraineté est évidemment intrinsèque à celle de la cybersécurité. En cette matière, le rapport expose que la stratégie du ministère des Armées, premier concerné, repose sur le principe que les logiciels de Microsoft sont installés sur les machines du ministère. Or, comme l'indique le document, l'entreprise s'appuie de plus en plus sur une logique de service qui suppose, donc, que les logiciels proposés ne s’exécutent non plus sur ses propres machines mais sur celles de la multinationale.
Au-delà du cas spécifique de Microsoft et de la capacité de négociation de l'État français, pour le moment d'éviter une telle évolution contractuelle, cela rappelle bien le danger de dépendre des choix commerciaux d'une entité privée qui, somme toute logiquement, poursuit ses propres intérêts.
Qualifier cette situation de piège semble donc tout à fait à propos. Empêtrée dans un système informatique conçu en silos, les décisions de l'administration, en termes de sécurisation notamment, peuvent être rendues inopérantes par les choix commerciaux d'un éditeur.
Un piège Microsoft ? Qui aurait pu le prédire !
Prédire, je ne sais pas. Prévenir cela a été fait indéniablement. En 2013 déjà, l'April relayait une analyse de risques, conduite par des experts du ministère, préalablement à la signature d'un accord-cadre « Open Bar » avec Microsoft en 2017. Analyse de risques qui signalait des risques élevés, notamment en termes, je cite, « de perte de souveraineté nationale ». Depuis l'April a régulièrement alerté sur cette situation qui voit le ministère des Armées, et pas que lui, se retrouver toujours plus dépendant de Microsoft. Nous avions même appelé à la constitution d'une commission d'enquête parlementaire tant l'opacité du dossier et l'incohérence de certaines décisions, avec les études d'impact menées, semblait laisser penser à un risque de favoritisme.

Les rapports parlementaires semblent donc se succéder en partageant le double constat d'une dépendance dangereuse et exagérée aux géants du numérique, d'une part, et de la pertinence d'un recours accru aux logiciels libres d'autre part. Il est grand temps de sortir de cette inertie qui voit les administrations constater, impuissantes, leur propre dépendance à Microsoft, car, bien sûr, il ne s'agit pas que du ministère des Armées et l'actualité en témoigne.
Ainsi, le 31 janvier, nous apprenions que la CNIL a autorisé le Health Data Hub à stocker, pendant trois ans, chez Microsoft, des données de santé, dans un dépôt permettant des expérimentations sur le traitement de masse de données. Le Health Data Hub a pour vocation d'être une plateforme unique de stockage et d'accès aux données de santé pour des fins de recherche en particulier, nous en avions parlé dans l'émission 51 du 28 novembre 2020, donc le sujet n'est pas complètement nouveau. Une des raisons de cette décision de la CNIL serait que seul Microsoft serait en mesure de répondre à la demande, à la commande.
il ne s'agit pas ici de critiquer le choix de la CNIL, aussi critiquable puisse-t-il être, mais de pointer un problème systémique de fond : les institutions dépendent dangereusement de Microsoft.
Ce n'est qu'en mettant en œuvre une politique publique ambitieuse, passant par une priorité au logiciel libre et un soutien par l'investissement aux communautés et tissus économiques qui les font vivre, que l'on pourra répondre aux enjeux de la souveraineté numérique et, in fine, aux défis de la cybersécurité, ainsi que s'appelait ce rapport.

Comme l'indique l'April dans son communiqué de presse, des questions écrites au Gouvernement pourraient être une piste utile pour entamer ce travail, notamment en demandant l'évaluation des dépenses logicielles par ministère.
Communiqué de presse que vous pourrez retrouver sur le site de l'April et qu'on mettra bien sûr en référence sur la page de l'émission.

Nous approchons de la fin de cette émission, justement, et nous allons terminer par quelques annonces.

[Virgule musicale]

Quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l’April et le monde du Libre

Étienne Gonnu : Dans les annonces, j’ai le plaisir d'évoquer la reprise des Soirées des contributions au Libre, organisées par Parinux, l'association libriste parisienne, qui propose à nouveau aux utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres de se réunir tous les deuxièmes jeudis du mois afin de contribuer à des projets libres. La première de cette reprise aura lieu le jeudi 14 mars 2024. Sur l'Agenda du Libre est écrit de 19 heures 59 à 19 heures 59, je pense que ça dure un peu plus longtemps. Ça commencera sans doute vers 20 heures et, d’ici là, vous pourrez retrouver les informations sur l’agendadulibre.org.

Cause Commune vous propose un rendez-vous convivial chaque premier vendredi du mois à partir de 19 heures dans ses locaux, à Paris, au 22 rue Dimey dans le 18e arrondissement, une réunion d'équipe ouverte au public avec apéro participatif à la clé. Occasion de découvrir le studio et de rencontrer les personnes qui animent les émissions. La prochaine soirée-rencontre aura lieu le vendredi premier mars.

Notre émission se termine.

Je remercie les personnes qui ont participé à l'émission, que ce soit aujourd'hui ou lors du direct sur le projet de loi SREN : Jean-Christophe Becquet, Bastien Le Querrec, Eva Vocz Sylvestre Ledru.
Aux manettes de la régie aujourd’hui, Julie Chaumard.
Merci également aux personnes qui s’occupent de la post-production des podcasts : Samuel Aubert, Élodie Déniel-Girodon, Lang1, Julien Osman, tous et toutes bénévoles à l’April, ainsi que Olivier Grieco, le directeur d’antenne de la radio.
Merci aux personnes qui découpent les podcasts complets des émissions en podcasts individuels par sujet : Quentin Gibeaux, bénévole à l’April, ainsi que mon collègue Frédéric Couchet.

Vous retrouverez sur notre site web, libreavous.org, toutes les références utiles, ainsi que sur le site web de la radio, causecommune.fm.

N’hésitez à nous faire des retours pour indiquer ce qui vous a plu, mais aussi des points d’amélioration. Vous pouvez également nous poser toute question et nous y répondrons directement ou lors d’une prochaine émission. Toutes vos remarques et questions sont les bienvenues à l’adresse contact@libreavous.org

Nous vous remercions d’avoir écouté l’émission.
Si vous avez aimé cette émission, n’hésitez pas à en parler le plus possible autour de vous et à faire également connaître la radio Cause Commune, la voix de possibles.

La prochaine émission aura lieu en direct mardi 13 février à 15 heures 30. Notre sujet principal, sujet inédit, portera sur l'engagement de Boé, une ville de moins de 6000 habitants et habitantes, pour le logiciel libre, cette commune exemplaire ayant reçu le niveau 5 au label Territoire Numérique Libre en 2023.

Nous vous souhaitons de passer une belle fin de journée. On se retrouve en direct mardi 13 février et d’ici là, portez-vous bien.

Générique de fin d’émission :Wesh Tone par Realaze.