Émission Libre à vous ! du 9 novembre 2021 sur radio Cause Commune

De April MediaWiki
Aller à la navigationAller à la recherche


Titre : Émission Libre à vous ! diffusée mardi 9 novembre 2021 sur radio Cause Commune

Intervenant·e·s : Vincent Calame - Philippe Montargès

Lieu : Radio Cause Commune

Date : 9 octobre 2021

Durée : 1 h 30 min

Podcast PROVISOIRE de l'émission

Page des références utiles concernant l'émission

Licence de la transcription : Verbatim

Illustration : Déjà prévue

NB : transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.

Transcription

Voix off : Libre à vous !, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.

Frédéric Couchet : Bonjour à tous. Bonjour à toutes.
Nous avons le plaisir d’être en direct du Palais des Congrès à Paris pour une émission diffusée depuis le salon Open Source Experience. Nous vous proposerons plusieurs interviews et en début d’émission, dans sa chronique, Vincent Calame expliquera l’importance de privilégier peut-être le terme « logiciel libre » plutôt que le terme open source. C’est ce que j’ai compris de sa chronique, mais nous verrons bien.

Soyez les bienvenus pour cette nouvelle édition de Libre à vous !, l’émission qui vous raconte les libertés informatiques, proposée par l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.
Je suis Frédéric Couchet, le délégué général de l’April.

Le site web de l’April c’est april.org, vous pouvez y trouver une page consacrée à cette émission avec tous les liens et références utiles et également les moyens de nous contacter. N’hésitez pas à nous faire des retours et nous poser toute question.

Nous sommes mardi 9 novembre 2021, nous diffusons en direct et EN PUBLIC, mais vous écoutez peut-être une rediffusion ou un podcast.

À la réalisation de l’émission aujourd’hui mon collègue Étienne Gonnu. Bonjour Étienne.
Il me fait coucou parce qu’il n’a pas de micro.

Cette émission en public est aussi d’annoncer officiellement l’ouverture d’un site web dédié aux émissions Libre à vous !. L’adresse du site ? libreavous.org, tout simplement. J’y reviendrai plus en détail à la fin de l’émission. Nous vous souhaitons une excellente écoute.

[Jingle]

Frédéric Couchet : Nous allons d’abord vous proposer un petit quiz. Je vous donnerai la réponse en cours d’émission,. Vous pouvez venir sur le salon, sur le stand B03 ou sur le salon web de la radio causecommune.fm, bouton « chat », salon #libreavous pour proposer des réponses.
Première question : deux entreprises du Libre fêtent respectivement leurs 15 et 10 ans en cette fin d’années Quelles sont-elles ?
Seconde question : quelle association francophone libriste va fêter ses 25 ans en cette fin d’année ? Venez pour proposer vos réponses et sinon, les réponses bientôt.

Chronique « Jouons collectif » de Vincent Calame, bénévole à l'April : « Comment j'explique la différence open source/logiciel libre par la différence agriculture raisonnée/agriculture biologique »

Frédéric Couchet : Vincent Calame, informaticien libriste et bénévole à l’April, nous fait partager son témoignage d’un informaticien embarqué au sein de groupes de néophytes. Choses vues, entendues et vécues autour de l’usage de logiciels libres au sein de collectifs, associations, mouvements et équipes en tout genre, c’est la chronique « Jouons Collectif ».
Bonjour Vincent.

Vincent Calame : Bonjour Frédéric.






Frédéric Couchet : Merci KPTN. À bientôt.

KPTN : Merci beaucoup.

[Jingle]

Diverses interviews en direct depuis le salon

Interview de Philippe Montargès, trésorier du CNLL

Frédéric Couchet : Nous allons poursuivre par notre sujet principal avec des interviews en public depuis le salon Open Source Experience. Je crois que c’est l’émission de l’April dans laquelle je vais dire le plus souvent le terme open source. Heureusement on m’a promis une petite bière après pour faire passer ça.
Première interview de Philippe Montargès. Bonjour Philippe.

Philippe Montargès : Bonjour Frédéric.

Frédéric Couchet : Tout à l’heure, Philippe, j’avais question quiz, je vais te la poser, peut-être que tu as une réponse possible : deux entreprises du Libre fêtent respectivement leurs 15 ans et leurs 10 ans en cette fin année. Quelles sont-elles ?

Philippe Montargès : Attends je cherche, 15 ans c’est Alterway et Smile 30 ans. Effectivement on a annoncé juste avant l’évènement l’Open Source Experience notre rapprochement. Comme j’ai dit ce matin au député Philippe Latombe, je considère que c’est une consolidation positive du secteur. Le mot consolidation fait peur.

Frédéric Couchet : On ne va pas rentrer dans les détails.

Philippe Montargès : Mais le mot positif est important. Positif pourquoi ? Parce que c’est un rapprochement vraiment avec un sens industriel des deux premiers acteurs pour les ESN [Entreprises de services du numérique] purement open source du secteur et surtout qui vont mettre leurs points forts en commun, mutualiser leurs points forts de façon à ce que sur chacun de ces points forts, notamment les activités digitales, IoT embarqué, business ??? de Smile soient plus fortes et que activités infrastructures, service cloud de Alterway soient plus fortes.

Frédéric Couchet : Je ne vais pas te lancer là-dessus, tu avais le droit, mais juste dire que Alterway a fêté ses 15 ans et que c’était la première réponse au quiz. Pour les 10 ans je donnerai la réponse tout à l’heure en fin d’émission, c’est une autre entreprise du Libre.
Philippe, tu es trésorier du CNLL que tu vas présenter juste après, président du Hub open source du pôle de compétitivité Systematic qui est organisateur du salon, président d’Alterway. Je t’ai d’ailleurs convié sous toutes ces casquettes. Déjà je voudrais que tu nous présentes un petit peu rapidement ce qu’est le CNLL et ce qu’est le hub open source.

Philippe Montargès : Le CNLL est une organisation professionnelle qui regroupe une fédération d’entreprises, de clusters d’entreprises régionaux. En France l’écosystème est organisé autour de clusters régionaux, vous avez Solibre dans la région de Toulouse, en Occitanie ; on a le PLOSS Rhône-Alpes pour la Région Rhône-Alpes ; on a le hub open source pour la région parisienne et ainsi de suite.
Le CNLL est la confédération qui réunit l’ensemble de ces clusters et représente l’ensemble de l’écosystème en France, c’est-à-dire plus de 350 entreprises dont la majorité de l’activité s’opère à base de composants open source.

Frédéric Couchet : D’accord. Et ton autre casquette, encore plus en lien avec le salon, c’est président du Hub open source du pôle de compétitivité Systematic. Est-ce que tu peux nous le présenter aussi ?

Philippe Montargès : Le pôle de compétitivité Systematic., je ne vais pas en faire une présentation très large. C’est effectivement une association qui est tuyautée par la DGE [Direction générale des entreprises] et la région. Le pôle de compétitivité Systematic est organisé, dans sa feuille de route jusqu’à 2022, autour des six hubs importants. Il y a des hubs qu’on appelle des deep tech, des technologies profondes, c’est-à-dire des technologies qui structures l’innovation à venir. Il y a notamment un hub qui est plutôt dédié à l’Intelligence artificielle, un autre qui est dédié par exemple à l’embarqué, à l’IoT, un autre qui est dédié au HPC [High Performance Computing, un autre qui est dédié à la cybersécurité.
Il se trouve que dans la stratégie, le plan de stratégie de Systematic, Jean-Luc Beylat son président a souhaité que le hub open source soit le 6e hub, en transverse des autres hubs, avec une vocation, à terme, de pouvoir monter des projets d’innovation. Le hub est un endroit où se réunissent à la fois des membres des entreprises purement open source, des grands académiques, des laboratoires, des grands industriels. Par exemple dans notre hub open source, au sein du hub open source qui regroupe 150 membres, on a aussi bien des gens de l’Inria que des gens de Thales ou Orange, que des gens comme Microsoft, Christophe Amouroux, ou des acteurs comme Atos, et puis des acteurs comme nous, Alterway, Smile, des éditeurs en pagaille, XWiki par exemple, BlueMind et ainsi de suite.
C’est un écosystème francilien qui est, entre guillemets, « le hub open source de la région Hauts-de-France, francilienne ». L’objectif du hub open source c’est effectivement d’accompagner ces entreprises dans leur développement, de les aider à passer à l’échelle au-dessus. C’est un peu ça l’objectif de ce hub. Il contribue aussi, effectivement, à l’émergence de nos projets, notamment actuellement la priorité, notamment une des fonctions du hub, c’est de faire en sorte que ces acteurs industriels, qui sont regroupés en son sein, puissent accéder à des marchés auxquels ils ne pourraient pas accéder tout seuls. Je prends un cas très concret actuellement où il y a un enjeu énorme pour les données, pour ce qu’on appelle le code souverain, qui est GAIA-X. Il se trouve que GAIA-X est un projet franco-allemand piloté depuis deux ans, avec un enjeu fort autour de la donnée, avec des grands industriels qui pilotent cette organisation. On fait tout via Systematic et le hub open source pour pousser effectivement une approche open source dans la motorisation du framework qui va être mis en place pour piloter ces réseaux de données.
Ce sont ces actions concrètes qu’on essaye de porter au niveau de l’open source.

Frédéric Couchet : OK. Je pense qu’on aura l’occasion, un jour dans une émission, de rentrer plus en détail sur ces sujets-là. On va revenir sur le sujet pour lequel je t’ai principalement invité, je précise qu’on va faire de courtes interviews sur le salon. Le CNLL a publié, en juin 2021, une étude sur le marché économique du logiciel libre en France. Ce qui m’intéressait et ce qui intéresserait sans doute les personnes qui écoutent c’est quels sont les principaux chiffres, en tout cas les principaux éléments de cette étude.

Philippe Montargès : En 2021 cette étude était surtout, on va dire qualitative, pour voir un petit peu plus comment l’écosystème des entreprises de l’open source et du logiciel libre en France avaient réagi durant cette crise sanitaire et post-Covid, comment elles se projetaient.
Il y avait déjà une première partie qui concernait vraiment un état des lieux, j’allais dire un état de santé, pour le coup, des entreprises qui constituent l’écosystème.
Si on fait une analyse assez claire de ça, ce qu’il en ressort c’est que, d’une part, cet écosystème est constitué à plus de 75 % de PME, de TPE, a contrario le reste ce sont des startups ou vraiment des ETI [Entreprises de taille intermédiaire].
Avec aussi un âge médian, une ancienneté médiane des entreprises de cet écosystème qui est autour de 11 années. C’est-à-dire que la moyenne d’âge des entreprises de l’écosystème est de 11 ans. C'est un élément qui est assez intéressant. Par contre, quand on a interrogé, via cette étude, les patrons de ces entreprises-là, ils étaient à 60 % très confiants pour la suite, post-Covid, pour leur activité propre en interne et plus de 80 % pensaient recruter dans les années qui viennent. C’était un premier engagement au niveau des entreprises.
Un deuxième sujet c’est que 80 %, même 85 % de ces entreprises, des répondants – et c’est plutôt un bon signe et je dirais que c’est inhérent à l’ADN même de ces entreprises qui sont open source et logiciel libre – considèrent que les sujets de souveraineté numérique, d’indépendance technologique, sont des sujets qui sont importants pour eux pour leur devenir.

Frédéric Couchet : Est-ce que, selon ces entreprises, ils sont bien pris en compte par l’État ?

Philippe Montargès : 80 % sont conscientes de ça, par contre je n’ai plus le chiffre exact en termes de répondants, 50 %, même pas la moitié, considèrent que l’État fait suffisamment pour garantir ou pour mettre en œuvre une politique qui fait qu’effectivement cette recherche d’une plus forte souveraineté économique, d’une indépendance technologique est garantie par la politique de l’État, notamment en matière de cloud. Il y a eu pas mal de débats sur la politique du cloud centre, du cloud de confiance et même actuellement la dernière annonce du gouvernement sur le plan de relance, le plan d’investissement d’avenir de 1,8 milliards autour du cloud dans les services. C’est bien, mais est-ce que cet investissement qui va être fait va bien profiter aux entreprises françaises, franciliennes, qui travaillent dans le cloud, qui travaillent dans l’édition de solutions, qui travaillent dans le cloud ?

Frédéric Couchet : Et pas profiter à des entreprises étrangères, américaines, du logiciel propriétaire.

Philippe Montargès : C’est un peu le sujet. C’était très bien que notamment OVH, par exemple, soit mise en avant au moment de cette annonce. C’est très bien que le gouvernement dise que les données doivent être stockées chez des cloud providers français, OVH, Scaleway, Outscale. C’était un peu embêtant de dire – est-ce que c’était une erreur de communication, je ne le pense pas – que les algorithmes qui servent à exploiter ces données, qui sont stockées dans des serveurs français, soient d’origine de type GAFAM ou autre. Ça c’est la deuxième conclusion.
La troisième conclusion de cette étude c’était effectivement une prise en compte de la réalité, du rôle éthique, responsable et de l’investissement dans une approche on va dire numérique responsable, numérique décarbonée de la filière open source. Pareil, là vous avez 85/88 % des répondants qui se disent OK, on y va, on est conformes, on va se mettre aux normes, on va être éthiques.

Frédéric Couchet : Éthiques, dans quel sens ?

Philippe Montargès : Éthiques à la fois dans le sens accessibilité, éthiques à la fois que chez nous on applique les principes auxquels on croit, c’est-à-dire avoir une politique de formation avec des logiciels libres, avoir des recrutements qui sont conformes à ça. Éthiques ça veut dire aussi être capables de proposer des solutions j’allais dire concrètes. Le seul sujet c’est que là il y a 85 % des gens, des entreprises, qui se déclarent favorables à ça, mais le constat aussi c’est quand on a interrogé ces mêmes personnes sur leurs clients, les clients de ces entreprises-là, 25 %, 30 % pensent qu’elles auront des contrats parce qu’elles ont ce positionnement-là. Si tu veux ça montre un déphasage entre la prise de conscience de ces entreprises qu’il faut effectivement avoir une démarche éthique, une démarche responsable, une démarche de souveraineté, et la réalité du client ; les clients c’est le secteur public qui a une certaine prise de conscience, mais beaucoup de clients du privé ne sont pas encore matures ou ne le sont pas. Ce qui m’amène à dire, et là je reprends des propos peut-être un peu pas polémiques, mais entre guillemets, « malheureusement ça va marcher, l’éthique, le responsable vont marcher le jour où il y aura du business à faire ». Tant que les clients ne vont pas basculer dans cette logique-là, ça ne va pas suivre. C’est un peu le cas aussi, je pense, pour certaines approches écologiques où on sent bien que quand il y a du business à faire finalement ça force un peu les gens à basculer.

Frédéric Couchet : D’accord. Avant-dernière question : quel est principal défi, selon toi, pour les entreprises actuellement ? Est-ce que ça reste le recrutement ou est-ce qu’il y a un autre défi ?

Philippe Montargès : Tu as mis le doigt sur le point clef, c’est le recrutement. Plus que le recrutement c’est la capacité, pour les entreprises du Libre, de l’open source, à recruter. J’ai fait l’analogie ce matin et hier au sein de GAIA-X. On parle beaucoup de la croissance de l’économie européenne qui reprend. Beaucoup d’économistes s’inquiètent de la pénurie de semi-conducteurs. Beaucoup d’économistes s’inquiètent de l’augmentation du prix des matières premières. Mais pour notre secteur, la principale menace et le risque de décroissance, en tout cas de croissance moins forte ou qui fasse en sorte que les entreprises n’aillent pas plus vite que ce qu’elles peuvent faire, c’est effectivement le manque de ressources en termes de compétences formées à ces technologies-là.
Par là même c'est un cercle, vraiment pour le coup, pas vertueux, la nécessité de faire appel à des compétences qui se situent en dehors d’Europe. Quand on voit que les Chinois sont capables de produire 300 000 développeurs par an – produire en termes de formation, ce n’est pas un mot très joli –, on n’est pas à ce niveau-là, on est très loin au niveau européen de produire ça. Il y a là vraiment un phénomène qui va générer, je pense, un auto-blocage de la propre croissance de l’économie numérique européenne, notamment open source.

Frédéric Couchet : D’accord. Ça reste toujours le recrutement.

Philippe Montargès : Effectivement. La compétence, la formation, j’allais dire la sensibilisation à la technologie en France dans les études, au niveau scolaire et encore plus que d’habitude, plus encore qu’il y a dix ans quand on en parlait déjà, c’est vital.

Frédéric Couchet : D’accord. Dernière question, réponse courte. Demain la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques vient au salon pour visiter, faire des annonces. Même si tu es peut-être plus concerné par les annonces potentielles de Cédric O, ministre de l’économie numérique [Secrétaire d’État chargé de la Transition numérique], est-ce que tu attends quelle chose de concret ? Qu’est-ce que tu attends des annonces de Amélie de Montchalin ?

Philippe Montargès : On attend qu’elle confirme un petit peu les propos qu’elle avait tenus dans une lettre qu’elle avait produite je ne sais plus quand, il y a un mois ou deux, comme quoi elle souhaitait effectivement que le logiciel libre soit le choix numéro 1 et que ça soit vraiment par exception qu’un autre choix soit fait. C’est un premier point.
Deuxième engagement, on pense que, dans la transformation du secteur public, il faut qu’elle accélère sur ce sujet qui a été mis en place au niveau de l’Europe et qui est mis en place au niveau français au niveau des OSPO [Open Source Program Offices].

Frédéric Couchet : OSPO, centres de compétence logiciel libre dans les administrations.

Philippe Montargès : J’espère qu’elle va vraiment lancer des choses très concrètes par rapport à ça.

Frédéric Couchet : D’accord On sera à l’écoute des annonces de Amélie de Montchalin demain mercredi au salon.
Merci Philippe.

Philippe Montargès : Merci Frédéric.

Frédéric Couchet : On va enchaîner pas les très loin du CNLL d’ailleurs. On va demander à Son Nguyen Kim de s’installer.
C’était Philippe Montargès qui nous a parlé à la fois du CNLL, du salon et de l’étude économique qu’ils ont faite. Toutes les références sont sur le site libreavous.org. Vous retrouverez le lien vers l’étude du CNLL, sur les aspects économiques.
On va enchaîner sans transition, comme on dit chez les grandes personnes, sur le sujet suivant. Je précise d’ailleurs aux auditeurs et auditrices qui nous écoutent en direct, qui sont pas sur le salon, qu’ils peuvent nous rejoindre sur causecommune.fm, bouton « chat », salon #libreavous. S’ils ont des des questions, je les relaierai, mon ordinateur est allumé.

Interview de Catherine Nuel, chargée de mission, CNLL, et Son Nguyen Kim, SimpleLogin

Frédéric Couchet : Maintenant on va parler un petit peu du concours des acteurs du Libre qui a été remis tout à l’heure en début de salon.