Différences entre les versions de « Émission Libre à vous ! du 19 octobre 2021 sur radio Cause Commune »

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'''Titre :''' Émission Libre à vous ! diffusée mardi 19 octobre 2021 sur radio Cause Commune
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Publié [https://www.librealire.org/emission-libre-a-vous-diffusee-mardi-19-octobre-2021-sur-radio-cause-commune ici] - Octobre 2021
 
'''Intervenant·e·s :''' Martin Noblecourt - Frédéric Couchet - Régis Haubourg - Vincent Picavet - Jean-Christophe Becquet - Laurent Costy - Lorette Costy - Isabella Vanni - Étienne Gonnu à la régie
 
 
 
'''Lieu :'''  Radio Cause Commune
 
 
 
'''Date :''' 19 octobre 2021
 
 
'''Durée :''' 1 h 30 min
 
 
 
'''[https://media.april.org/audio/radio-cause-commune/libre-a-vous/backups/output-2021-10-19-15h29.mp3 Podcast PROVISOIRE de l'émission]'''
 
 
 
'''[https://www.april.org/libre-a-vous-diffusee-mardi-19-octobre-2021-sur-radio-cause-commune Page des références utiles concernant l'émission]'''
 
 
'''Licence de la transcription :''' [http://www.gnu.org/licenses/licenses.html#VerbatimCopying Verbatim]
 
 
 
'''Illustration :''' Déjà prévue
 
 
 
'''NB :''' <em>transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.<br/>
 
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.</em>
 
 
==Transcription==
 
 
 
<b>Voix off : </b><em>Libre à vous !</em>, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Bonjour à toutes. Bonjour à tous.<br/>
 
Le système d’information géographique libre QGIS c’est le sujet principal de l’émission du jour. Avec également au programme la chronique « Le libre fait sa comm’ » sur l’association CartONG, spécialisée en gestion de l’information, et aussi la chronique « À cœur vaillant, la voie est libre », de Laurent et Lorette Costy, sur le thème du magasin d'applications F-Droid.<br/>
 
Nous allons parler de tout cela dans l’émission du jour.
 
 
 
Soyez les bienvenus pour cette nouvelle édition de <em>Libre à vous !</em>, l’émission qui vous raconte les libertés informatiques, proposée par l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.<br/>
 
Je suis Isabella Vanni, coordinatrice vie associative et responsable projets à l’April.
 
 
 
Le site web de l’April est april.org, vous pouvez y trouver une page consacrée à cette émission avec tous les liens et références utiles et également les moyens de nous contacter. N’hésitez pas à nous faire des retours ou à nous poser toute question.
 
 
 
Nous sommes le mardi 19 octobre 2021, nous diffusons en direct, mais vous écoutez peut-être une rediffusion ou un podcast.
 
 
À la réalisation de l’émission aujourd’hui mon collègue Étienne Gonnu. Bonjour Étienne.
 
 
 
<b>Étienne Gonnu : </b>Salut Isa.
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Nous vous souhaitons une excellente écoute.
 
 
 
[Jingle]
 
 
 
==Chronique « Le Libre fait sa comm' » d'Isabella Vanni, coordinatrice vie associative et responsable projets à l'April, sur CartONG==
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Nous allons commencer par la chronique « Le Libre fait sa comm' » qui porte aujourd’hui sur CartONG, une organisation non gouvernementale spécialisée en gestion de l’information, qui diffuse une grande partie de ses ressources sous licence libre Creative Commons Attribution, CC By. Nous avons avec nous aujourd’hui Martin Noblecourt, responsable des projets en cartographie participative et open data chez CartONG. Martin intervient via l’outil libre d’audioconférence Mumble. Bonjour Martin.
 
 
 
<b>Martin Noblecourt : </b>Bonjour.
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Merci d’être avec nous aujourd’hui pour parler de CartONG.<br/>
 
Pour commencer je te propose de nous présenter CartONG. Qu’est-ce c’est ? Quels sont ses objectifs ? En quoi ça consiste ?
 
 
 
<b>Martin Noblecourt : </b>Déjà merci pour l’invitation. Je vais présenter rapidement CartONG.<br/>
 
CartONG est une association qui est basée en France, à Chambéry, qui a été fondée en 2006, et qui a pour objectif d’utiliser les outils de la gestion de l’information notamment géographique, donc la cartographie mais pas que, au service de projets de solidarité. Au départ c’étaient beaucoup des projets de solidarité internationale, essentiellement humanitaires. On a travaillé et on travaille toujours beaucoup avec des grandes ONG comme Médecins Sans Frontières ou plusieurs agences des Nations Unies et, petit à petit, ça c’est ouvert à des projets de plus long terme, voire à des projets qu’on pourrait qualifier de sociaux en France. Maintenant, on essaie de couvrir, on va dire, tout le champ de la solidarité et d’appuyer différentes organisations associatives ou publiques avec nos outils qui vont de l’édition de cartes à la collecte de données sur le terrain, en passant par l’organisation d’ateliers de cartographie participative, etc.<br/>
 
CartONG étant une association a à la fois une équipe permanente, qui travaille plutôt, on va dire, pour les grandes organisations qui contribuent à notre financement, mais aussi une équipe de bénévoles, ce qui nous permet de venir en aide à des petites structures qui n’ont pas forcément de budget pour ça.
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Merci pour cette présentation. La première question que j’ai à l’esprit c'est comment est-ce que faisaient les ONG avant 2006, avec que CartONG existe ?
 
 
 
<b>Martin Noblecourt : </b>De toute façon, quand on travaille sur des outils de type SIG [Système d'Information Géographique] et cartographie, les gens se débrouillaient toujours avant et ils se débrouillent avec d’autres moyens même actuellement. C’est très rare qu’on fournisse une carte à une organisation sur le terrain qui ne puisse pas se déplacer sans, puisque les gens qui travaillent pour les ONG sont essentiellement des personnels locaux, ce qui est très bien, donc ils connaissent leur propre territoire. On amène surtout des outils supplémentaires en termes d’analyse, de remontée d’informations, qui permettent d’avoir plus de vue d’ensemble, d’aller plus vite et aussi de faciliter la coopération entre acteurs.
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Si j’ai bien compris, vous vous appuyez, en fait, sur les acteurs locaux pour la récolte, on va dire, des informations et à Chambéry vous apportez votre expertise pour compléter ?
 
 
 
<b>Martin Noblecourt : </b>Nous sommes vraiment ce qu’on appelle une ONG support, c’est-à-dire que nous ne développons pas le fond des projets, on va aider des organisations qui vont travailler, par exemple, sur les thématiques médicales, sur de l’aide alimentaire ou sur des projets d’environnement. En fait on leur apporte des outils pour être plus, on va dire, efficaces, plus complets, plus inclusifs dans leur travail. Après ça va vraiment dépendre des thématiques, on s’adapte. La plupart de ce qu’on fait concrètement c’est de la formation, c’est-à-dire qu’on accompagne ces organisations, on les aide à définir leurs besoins, à comprendre, à identifier les outils qui leur sont utiles, on les forme, on les accompagne, des fois on les aide un peu dans la mise en œuvre et après elles sont censées se débrouiller pour utiliser ces outils durablement dans la mise en œuvre de leurs activités.
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Si on va sur le site de CartONG – on a mis la référence sur la page consacrée à l’émission – on peut voir que vous avez vraiment des projets dans tout le monde. On avait dit que vous mettez la plupart de vos ressources sous licence libre Creative Commons Attribution, CC By. Pourquoi ce choix ?, même si je m’en doute bien, mais je pense que c’est important de le rappeler. Quelles sont les ressources que vous mettez sous CC By et pourquoi ?
 
 
 
<b>Martin Noblecourt : </b>C’est vrai que ça fait quelques années qu’on fait systématiquement cette demande à nos bailleurs et partenaires, c’est-à-dire, quand on développe de la documentation, de pouvoir la publier en licence libre. Dans la très grande majorité ils acceptent, les rares fois où on ne fait pas ça, c’est parce qu’il y a un peu des dimensions de confidentialité ou de vie privée.<br/>
 
On a fait ce choix-là déjà parce que ça nous paraissait naturel, pour en faire bénéficier au plus grand nombre. En plus, étant une association, même quand ce sont des partenaires ONG qui nous financent, la quasi-totalité du financement qu’on reçoit c’est, en fait, de l’argent public directement ou indirectement. Ça nous paraissait aussi tout à fait naturel que ce soit remis au service de l’intérêt général.<br/>
 
Donc effectivement, depuis quelques mois, on a lancé un portail qui s’appelle IM Resource Portal [Information Management Resource Portal]. On est en train de compiler toute notre documentation et, normalement, toutes les ressources qui sont dessus sont sous licence libre.
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Merci. Nous allons rajouter cette référence, elle n’y est pas encore, mais il y a déjà un lien pour ce portail j’imagine ou pas encore ?
 
 
 
<b>Martin Noblecourt : </b>Oui. Cet outil-là est quand même plutôt destiné à un public professionnel du secteur humanitaire, on va dire.
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>D’accord. Je m’en doute bien.<br/>
 
Pour faire la cartographie, vous utilisez un outil, un projet, une initiative dont on a déjà parlé à plusieurs reprises dans notre émission qui est OpenStreetMap. Je voulais te demander quel est le lien entre CartONG et OpenStreetMap ? Comment s’articulent vos relations ?
 
 
 
<b>Martin Noblecourt : </b>Ce qu’il faut déjà voir c’est qu’OpenStreetMap est un projet qui est énormément utilisé à l’international, je pense que vous avez déjà eu l’occasion d’en parler, parce qu’il permet de compléter, en fait, et de remplir l’absence, dans de nombreux pays de bases de données géographies existantes de qualité. Au-delà de l’aspect, on va dire, philosophique c’est déjà opérationnellement une nécessité pour énormément d’organisations qui travaillent dans le secteur de la solidarité internationale. Pour nous c’était un petit peu un choix naturel.<br/>
 
Au-delà de ça, ça fait plusieurs années que nous essayons de soutenir l’écosystème OpenStreetMap dans la mesure de nos moyens. Il y a de très nombreuses organisations aujourd’hui dans l’humanitaire qui utilisent, qui soutiennent, qui appuient OpenStreetMap ; c’est d’ailleurs assez débattu, c’est un écosystème très riche. Au niveau de CartONG ça a pris notamment la forme d’une participation à un projet qui s’appelle Missing Maps qui, comme son nom l’indique, vise à cartographier les endroits dans le monde à où il n’y a pas de données en utilisant OpenStreetMap plutôt dans une logique, on va dire, de préparation aux catastrophes et de projets de développement. C’est-à-dire qu’on va être sollicité soit par un acteur humanitaire international, soit par une organisation plus locale qui va nous dire « j’ai besoin de données cartographiques sur mon territoire », donc on va cartographier, à distance, ce qu’on peut et les appuyer pour collecter de la donnée sur place.
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Missing Maps est un projet qui est né à l’initiative de CartONG ou vous l’avez rejoint ?
 
 
 
<b>Martin Noblecourt : </b>Au départ c’est une initiative de Médecins Sans Frontières, de plusieurs branches de la Croix-Rouge et d’une ONG qui s’appelle Humanitarian OpenStreetMap Team, qui est justement spécialisée sur la thématique. On l'a rejoint assez rapidement et, en fait, c’est un peu devenu le réseau des acteurs humanitaires qui veulent soutenir OpenStreetMap, avec, encore une fois, la richesse d’OSM. Vous avez une fondation OSM qui est un peu le truc tutélaire qui régule, on va dire, le projet, mais en fait, après, c’est extrêmement divers. Vous allez avoir plein de groupes locaux dans le monde entier, y compris beaucoup de communautés OpenStreetMap qui se sont développées dans les pays qu’on dirait du Sud. Généralement, quand nous développons un projet, nous essayons au maximum de nous connecter avec cette communauté locale, de la soutenir, de la mettre en avant vis-à-vis des acteurs locaux, notamment institutionnels, puisque c’est toujours un combat pour ces acteurs d’avoir une visibilité, de paraître crédibles vis-à-vis de leurs acteurs institutionnels nationaux. Il y a aussi une foultitude d’entreprises privées, d’ONG, etc., qui utilisent ce projet. C’est vraiment la logique du commun numérique qui fait qu’on peut se retrouver, dans certains pays, à avoir des entreprises comme Apple ou Facebook qui cartographient sur OpenStreetMap à côté de grandes ONG internationales, d’agences gouvernementales ou de la communauté de base. Chacun a un peu sa perspective sur le projet, son approche. Le modèle de données étant très libre, on peut aussi venir y ajouter des informations qui intéressent plus ou moins tel angle. Par exemple, il y a beaucoup d’associations qui travaillent sur l’accessibilité ou sur ce genre de choses, mais, à côté de ça, vous pouvez avoir aussi des usages tout à fait privés, normalement tout le monde met au pot commun et ça se régule parfois un petit peu avec du conflit, mais la licence ODbL [<em>Open Database Licence</em>] d’OSM permet normalement de réguler tout ça.
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Notre émission raconte les libertés informatiques et donne aussi des idées pour agir aux personnes qui souhaitent contribuer. L’intérêt du projet Mising Maps c’est que n’importe qui peut contribuer ou je me trompe ?
 
 
 
<b>Martin Noblecourt : </b>Oui, effectivement. On utilise les outils d'OSM et on utilise, de préférence, les plus accessibles. On organise des événements qui s’appellent des « mapathons ». CartONG en organise normalement à peu près toutes les semaines, c’est le lundi soir en ligne. On en fait aussi régulièrement en présentiel, il y en a un ce soir à Lyon par exemple. On tourne en France, il y en a à peu près un par mois. On en fait aussi régulièrement en université pour sensibiliser les étudiants. Pendant ces événements, on vous apprend à utiliser les outils de base d’édition sur OpenStreetMap, donc en éditant sur de l’imagerie satellite, ce qu’on voit à distance. Ça fait une première initiation qui nous permet à la fois de sensibiliser sur le travail qu’on fait, les causes qu’on soutient et l’usage de la cartographie, de faire découvrir OpenStreetMap à un plus vaste public et on espère aussi, comme ça, mobiliser des gens qui deviendront des bénévoles qui, ensuite, se formeront on va dire sur des outils plus avancés de collecte, à la fois de collecte de terrain, de travail à distance et même après d’aller plus sur des outils du SIG et d’analyse cartographique plus avancée.
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Tu as parlé d’événements à distance. J’ai vu sur votre rapport d’activité 2020 – qui est super bien fait, si vous voulez aller plus loin dans la découverte de CartONG, je vous recommande vraiment de le consulter – que la pandémie, qui vous a empêchés de faire « mapathons » en présentiel, a finalement été une occasion – voyons le positif – de recruter de nouvelles personnes, de nouveaux bénévoles. Est-ce que c’est bien le cas ?
 
 
 
<b>Martin Noblecourt : </b>Oui. Tout à fait. La limite de l’approche qu’on avait jusqu’à présent c’est qu’en faisant en présentiel on faisait ça dans les villes où on est le plus présents, plutôt en Rhône-Alpes et à Paris. Là, ça nous a permis d'ouvrir à un vaste public ailleurs en France et aussi à l’étranger. Au niveau international il y a plein de choses équivalentes, de ce type, mais c’est vrai qu’en francophone on est un petit peu les seuls, donc ça nous a permis d’accueillir pas mal de monde. Maintenant on aimerait aller plus loin dans cette articulation entre des gens qui viennent nous voir, font un « mapathon » chez nous, mais, en fait, sont basés dans un pays x, y, en Afrique ou en Asie et qui auraient plein de choses à faire chez eux, mais ce n’est pas forcément évident de les accompagner pour aller rencontrer les acteurs de leur territoire, peut-être des associations, ce genre de choses, qui auraient besoin de cartes et à qui ils pourraient venir en aide directement. Ça fait un petit peu partie de la feuille de route stratégique qu’on s’est fixée pour les prochaines années. On va le faire en toute modestie, dans la limite de nos capacités évidemment, mais c’est vers ça qu’on aimerait aller, vraiment aider ces contributeurs OSM ou cartographiques en général, il y a aussi plein d’autres outils locaux, à pouvoir venir en aide aux projets d’intérêt général de leur territoire.
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Donc de nouvelles perspectives s’ouvrent, comme quoi quand il y a un problème il y a une solution, on peut aller encore plus loin.<br/>
 
J’imagine, effectivement, qu’il y a déjà une grande satisfaction, pour les personnes qui participent à ces « mapathons », de pouvoir contribuer à OpenStreetMap, une grande satisfaction aussi de pouvoir contribuer à des projets humanitaires. Je vois, toujours sur votre rapport d’activité, que vous avez cartographié au moins 50 sites de réfugiés ; ça fait toujours partie du projet Missing Maps, des sites qu’on a du mal à voir et à rendre visibles.<br/>
 
Le temps file très vite. Est-ce qu’il y aurait quelque chose que tu souhaiterais ajouter par rapport à CartONG, par rapport à Missing Maps ?
 
 
 
<b>Martin Noblecourt : </b>Simplement repréciser aux gens qu’ils peuvent venir s’inscrire aux « mapathons ». On met de la comm’ sur nos réseaux sociaux et sur notre site. C’est tous les lundis, c’est une excellente occasion de découvrir OpenStreetMap, CartONG et, pourquoi pas, de s’engager plus avant dans le bénévolat. S’il y a des gens que le sujet intéresse tout particulièrement, on organisera aussi l’an prochain, on le fait tous les deux ans, un plus gros événement qui s’appelle GéONG, à Chambéry, ça sera l’automne. Si des gens sont intéressés par la cartographie humanitaire, c'est le gros événement sur le sujet en Europe.
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Merci beaucoup Martin et bonne continuation.
 
 
 
<b>Martin Noblecourt : </b>Merci à toi.
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Nous allons maintenant faire une pause musicale.
 
 
 
[Virgule musicale]
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Nous allons écouter un morceau d’un groupe anglais qui s’appelle Vienna Ditto. Ils décrivent leur musique comme du <em>drum machine gospel</em> ou du <em>voodoo sci-fi</em> – pour science-fiction – blues. Vous aurez compris, il y a de la batterie électronique, des sonorités blues bien revisitées. J’ajoute que la guitare électrique joue aussi un rôle important dans leur musique et que la voix féminine est particulièrement envoûtante. Je vous laisse découvrir le morceau. Voici donc <em>Liar Liar </em> par Vienna Ditto sous licence libre CC By 3.0. On se retrouve juste après. Belle journée à l’écoute de Cause Commune, la voix des possibles.
 
 
 
<b>Pause musicale : </b><em>Liar Liar </em> par Vienna Ditto.
 
 
 
<b>Voix off : </b>Cause Commune, 93.1.
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Nous venons d’écouter <em>Liar Liar</em> par Vienna Ditto. À un moment, dans le morceau, on entend une séquence de notes qui rappelle pas mal le thème des génériques de James Bond, je ne sais pas si vous avez remarqué. Ça m’a fait sourire, car il y a un film de James Bond qui est sorti au cinéma tout récemment. Je précise que j’ai découvert ce morceau tout récemment. J’avais hâte de vous le proposer, donc mon choix n’a rien à voir avec la sortie du film, c’est vraiment le hasard. Vous retrouverez les références sur april.org et sur causecommune.fm. Ce morceau est disponible sous licence libre Creative Commons Attribution, CC By, qui permet la réutilisation, la modification, la diffusion, le partage de cette musique pour toute utilisation y compris commerciale à condition de créditer l’artiste, d’indiquer la licence et d’indiquer si des modifications ont été effectuées.
 
 
 
[Jingle]
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Passons maintenant au sujet suivant.
 
 
 
[Virgule musicale]
 
 
 
==Le système d’information géographique libre QGIS. Rediffusion du sujet long de l'émission du 9 mars 2021==
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Lors du premier sujet nous avons parlé de cartographie, de données sous licence libre. Le sujet principal d’aujourd’hui traite aussi de ces thèmes car il porte sur le système d’information géographique libre QGIS. Nous vous reproposons un échange qui a été diffusé lors de l’émission du 9 mars 2021. Je vous propose donc d’écouter ce sujet et on se retrouve juste après.
 
 
 
[Virgule sonore]
 
 
 
Cf [https://www.librealire.org/emission-libre-a-vous-diffusee-mardi-9-mars-2021-sur-radio-cause-commune?var_mode=calcul#Le-systeme-d-information-geographique-libre-QGIS <b>ICI</b>]
 
 
 
[Virgule sonore]
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Vous êtes de retour en direct sur radio Cause Commune. Je suis Isabella Vanni. Nous venons d’écouter une rediffusion d’un sujet du 9 mars 2021 sur le système d’information géographique libre QGIS.<br/>
 
Nous allons faire maintenant une pause musicale.
 
 
 
[Virgule musicale]
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Nous allons écouter un morceau de piano de Loik Brédolèse, artiste d’origine néo-calédonienne. Le morceau voit la participation du DJ Fadewell, donc vous vous en doutez bien, il n’y aura pas que du piano. Je vous laisse donc découvrir <em>A piano theory (ft. Dj Fadewell)</em> par Loik Brédolèse sous licence libre CC By 3.0 et on se retrouve juste après. Belle journée à l‘écoute de Cause Commune, la voix des possibles.
 
 
 
<b>Pause musicale : </b><em>A piano theory</em> (ft. Dj Fadewell) par Loik Brédolèse.
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Nous venons d’écouter <em>A piano theory</em> par Loik Brédolèse, disponible sous licence libre Creative Commons CC By 3.0 et, comme le disait mon collègue Étienne sur le salon de web-chat de <em>Libre à vous !</em>, il y avait du scratch, ça veut dire qu’il y avait une action humaine sur des disques vinyles pour changer la vitesse et faire le son que vous avez entendu à deux moments. Étienne ajoute que ça lui fait penser un peu à  Nujabes ; je ne connais pas ce groupe ou artiste, mais n’hésitez pas à vérifier vous-même.
 
 
 
[Jingle]
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Je suis Isabella Vanni. Nous allons passer au sujet suivant.
 
 
 
[Virgule musicale]
 
 
 
==Chronique « À cœur vaillant, la voie est libre », de Laurent et Lorette Costy, sur le thème du magasin d'applications F-Droid==
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Nous allons poursuivre par la chronique « À cœur vaillant, la voie est libre » de Laurent et Lorette Costy, qui porte aujourd’hui sur le magasin d'applications F-Droid. Le sujet a été enregistré il y a quelques jours. Je vous propose donc d’écouter ce sujet et on se retrouve juste après.
 
 
 
[Virgule sonore]
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>Hello Lorette ! Ici le service d’accompagnement F-Droid qui vient prendre des nouvelles et savoir si tout se passe pour le mieux !
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>Allô le service post-installation de F-Droid ! C’est gentil de prendre des nouvelles ! Et le service d’accompagnement F-Droid va être fier de moi, car je suis parvenue à l’installer toute seule, comme une grande, avec les références que tu m’avais données !
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>Effectivement, j’en suis heureux ! Ceci étant, être obligé de faire une émission de radio pour réussir à te convaincre concrètement de passer sur d’autres outils, ce n’est pas de l’optimisation fille-caille. Mais ça me donne une idée : on va faire une chronique tous les deux sur l’importance de ranger sa chambre. Qu’en penses-tu ? Tu es partante ?
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>Soudain, je trouve les logiciels libres moins intéressants. Mais sinon, tu sais être sérieux des fois ? Parce qu’en fait, je suis vénère de ouf là. Plus tu me fais creuser ces sujets, contre mon gré et contre grasse rétribution d’argent de poche d’ailleurs, et plus je me rends compte à quel point on se fait empapaouter du genou sur le Web. C’est agaçant, je vais finir par croire que tu n’étais pas aussi illuminé !
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>Ou tu vas le devenir aussi, ma pauvre !
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>Oh mon Dieu non ! Bisque. J’espère que jamais, dans un moment d’égarement, je ne mettrai un short orange !
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>Ce n’est pas un short, c’est un bermuda !
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>Oui, ça laisse plus de place pour mettre du orange quoi !
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>On peut revenir à ton retour d’expérience d’installation et d’utilisation de F-Droid ou tu as décidé de dénigrer cette très belle couleur qu’est le orange ?
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>Comme je te l’ai dit au début de cette chronique, avant que tu n’enfiles ton bermuda orange, j’ai désormais F-Droid sur mon téléphone. Au début je ne voyais pas l’intérêt, mais je me surprends de temps en temps à chercher des alternatives au magasin d’applications dominant de Google.
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>En me disant ça, c’est le plus beau cadeau que tu pouvais me faire pour le jour de tes 18 ans !
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>Normalement c’est l’inverse ! Chez les gens normaux, on reçoit des cadeaux pour son anniversaire. Mais, revenons à F-Droid, il faut que je te raconte depuis le début.
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>Vas-y, je ferme les yeux, je prends mon doudou contre moi comme tu le faisais quand tu étais petite. Toi c’était un lapin, moi, c’est mon bermuda orange que je frotte sur ma joue.
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>Déjà, je n’ai pas cherché longtemps le magasin F-Droid dans le Play Store de Google ; il n’y est pas et on comprend vite pourquoi !
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>Évidemment ! F-Droid va permettre d’installer des applications alternatives indépendantes de Google et va donc limiter la collecte de données. Google a donc tout intérêt à rendre compliquée cette installation pour décourager et limiter les fuites d’utilisateurs et d’utilisatrices-vaches-à- données. Et on va voir qu’ils ne lésinent pas sur les moyens pour décourager.
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>Donc, je suis allé sur le site /f-droid.org, j’ai téléchargé le programme sous une forme exécutable par Android. C’est une extension « apk ». C’est un peu l’équivalent du « .exe » sous Windows.
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>Ils ne se sont pas foulés : « apk, » c’est pour Android Package en anglais.
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>Tu aurais préféré quoi comme signification ? Apple Pour Kangourou ? Je crois que Kangourou était déjà pris de toute façon. Ça aurait été la porte ouverte à toutes les fenêtres pour des procès.
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>En gros, c’est donc un dossier qui contient tout ce qu’il faut pour ranger les éléments utiles dans Android et faire fonctionner ensuite le programme. J’imagine qu’après tu as suivi le processus alambiqué qui nécessite d’autoriser l'installation de logiciels de sources inconnues et que tu as deviné toute seule qu’il fallait aller dans les « Paramètres système » puis « Options pour développeurs » et enfin, cocher la case « Sources inconnues » dans la catégorie « Gestion de l'appareil ».
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>Tout à fait. J’ai alors voulu lancer l’installation de F-Droid.apk. Et là, tu ne m’aurais pas donné cette capacité à être un peu solide dans les tuyaux de ma tête, je crois que j’aurais abandonné. Figure-toi que ce Tartuffe d’Android m’explique texto que, je cite : « Ce type de fichier peut vraiment endommager votre appareil. Voulez-vous vraiment installer le fichier F-Droid.apk ? »
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>Je me demande bien pourquoi, à ce moment-là, il ne nous mette pas plutôt un message du type : « Utilisez nos services peut endommager votre vie privée. N’hésitez pas à essayer des alternatives et à ne pas mettre vos données dans le même panier ».
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>C’est vrai, ce serait un joli message. Ils n’y ont peut-être tout simplement pas pensé ? Là, j’applique leur slogan <em>Don’t be evil</em>, je ne suis pas vraiment malveillante à leur égard. Bon, plus sérieusement, un message plus neutre comme « si vous êtes sûr de votre source et du site sur lequel vous avez téléchargé le fichier, vous pouvez poursuivre » serait quand même plus honnête, moins malveillant non ?
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>Carrément mais ça fait flipper et c’est bien le but. Bien sûr, il y a une part de vérité : installer un fichier apk téléchargé sur un site Internet louche et sans bien comprendre ce que l’on télécharge comporte un risque. Mais c’est quand même bien pratique de s’appuyer sur ce risque pour faire flipper les gens et les maintenir au maximum dans un silo de données. Et tous cas, depuis le site en https, f-droid.org, le risque est très faible. Donc, tu as poursuivi et osé braver le sinistre message ! Je suis une nouvelle fois très fier de toi !
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>Pas si vite papa ! J’ai là, ici, présentement, le devoir de t’annoncer la mort de mon téléphone portable. Il va falloir que tu me files au moins 300 euros pour en racheter un nouveau. En effet, alors que l’installation était sur le point de se terminer, mon téléphone s’est mis à fumer, l’écran s’est fendillé, et mes yeux, ont pleuré ! C’était terrible ! Ils avaient raison, l’installation a endommagé définitivement mon appareil. Je ne veux plus revivre ça. Je veux rester chez Google [NdT, dit en pleurnichant].
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>Bien essayé ma fille ! J’y ai presque cru. Tu es mûre pour faire du théâtre ou, <em>a minima</em>, des chroniques radiophoniques. Après, c’était comment ?
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>Plus simple que je ne l’aurais imaginé en fait. La première fois qu’on lance F-Droid, il faut être un peu patient parce qu’il charge la liste de toutes les applications disponibles. Ensuite, on se sent envahi d’un sentiment de grande liberté, on flotte entre ciel et terre, au-dessus de la baie de San Francisco, frôlant même le flambeau de la statue de la liberté  !
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>C’est légèrement excessif et géographiquement très approximatif.
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>C’est ce que j’ai ressenti papa, en toute sincérité ! Mais peut-être que je confonds la baie de San Francisco avec l’île de la Cité.
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>Raconte, quelles applications as-tu installées en premier ? En échange, je te dirai celles qui ont ma préférence.
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>D’abord, je voulais vérifier que le temps numérique était cohérent avec le temps météorologique. J’ai donc installé Geometric Weather. Il pleuvait dans la réalité et il pleuvait aussi sur mon écran , j’étais comblée. J’aurais pu alors chercher une application de parapluie, mais j’ai préféré prendre le mien pour sortir.
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>Parfois, il est sage de choisir la simplicité ! Tu as noté au passage que F-Droid te signalait une anti-fonctionnalité pour cette application ? En l’occurrence, ici, F-Droid t’informe que Geometric Weather « fait la promotion ou dépend d’un service non libre sur le Web ». Tu peux aussi avoir un avis éclairé sur une application en utilisant le service Exodus Privacy. Ils font un excellent travail de recherche de pisteurs et partagent ces informations !
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>Oui, c’est vrai. J’ai vu cette anti-fonctionnalité et c’est donc en toute connaissance de cause que j’ai choisi de l’installer. J’ai estimé que je pouvais tolérer cet écart à la liberté. Je ne suis pas un Tatayola comme toi ! Je préfère m’émanciper à mon rythme plutôt que de m’auto-contraindre pour des outils pour lesquels je ne suis pas prête. Par contre, je ne perds pas le cap et j’essaie de monter une petite marche régulièrement, après l’autre !
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>Tu as la sagesse du Dalaï-lama en toi ma fille ! C’est juste sublime ! Mais tu ne voulais pas savoir quelle était mon appli préférée ?
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>Oh si, bien sûr, c’est jaune et ça attend, Jonathan que ça !
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>Je m’en réjouis et je partage alors de ce pas : je te recommande vivement d’installer Shattered Pixel Dungeon ! En français, Brisé Pixel Prison. Je sais, ça ne veut rien dire, mais c’est toujours bien de traduire !
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>Mais que fait donc cette merveilleuse application libre sous licence GPL v3 ?
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>Selon le site, c’est un <em>Roguelike Dungeon Crawler RPG with pixel art graphics</em> ! Je vais le dire avec mes mots à moi : c’est un super jeu qui me rappelle les jeux de rôle de mon enfance où tu choisis un personnage -ici, guerrier, magicien, voleur ou chasseresse - et où tu dois réussir à sortir du Donjon. Ça fait déjà plusieurs années que j’y joue mais, comme c’est aléatoire et que le jeu continue d’évoluer, je ne m’en lasse pas.
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>Mon Papa le gamer fou ! Ça ne te plairait pas de faire du streaming ? Moi aussi je fais du jeu de rôle avec mes potes, mais dans la vraie vie ! Ah !, le jeu de rôle ce n’est plus ce que c’était !
 
 
 
<b>Laurent Costy : </b>Bon, c’est pas tout ça, je dois sortir du Donjon ! Dailleurs, avant de rejouer je vais contribuer financièrement, car l’auteur a fait le choix de ne pas gaver les joueurs avec des pubs ou de ne pas les pister sans qu’ils le sachent. Donc, il faut soutenir financièrement quand on le peut ! Taïauuuu ! Sus aux gobelins et squelettes blancs de jalousie devant ma cotte de mailles !
 
 
 
<b>Lorette Costy : </b>Bon !, je te laisse mon papounet car je te sens chaud bouillant pour essayer de sortir de ce donjon ! Bonne chance et si ça se passe bien, rendez-vous à la prochaine chronique !
 
 
 
[Virgule sonore]
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Vous êtes de retour en direct sur radio Cause Commune. Nous venons d’écouter un sujet enregistré il y a quelques jours consacré au magasin d’applications F-Droid.
 
 
 
Nous approchons de la fin de l’émission. Nous allons terminer par quelques annonces.
 
 
 
[Virgule musicale]
 
 
 
==Quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre==
 
 
 
<b>Isabella Vanni : </b>Notre premier sujet aujourd’hui portait sur l’association CartONG qui participe au projet de cartographie participative Missing Maps. Un Mapathon Missing Maps aura lieu à Lyon ce soir de 18 heures 30 à 2o heures 30 à la Géothèque Centre Berthelot. Cette rencontre a lieu dans le cadre du Tour de France des Mapathons, le but étant d’avoir un Mapathon en présentiel à chaque fois dans une ville française différente. Je vous encourage à consulter l’Agenda du Libre pour les prochaines étapes du tour ou sur le site Missing Maps.<br/>
 
Une nouvelle réunion du groupe de travail Sensibilisation de l’April aura lieu jeudi 17 octobre de 17 heures 30 à 19 heures 30 en ligne. Nous continuerons l’élaboration du projet la Boussole du Libre, un outil pour orienter les personnes souhaitant reprendre le contrôle de leur informatique à l’aide d’une sélection de liens web. À l’occasion de la réunion de jeudi prochain nous allons finaliser la sélection des meilleurs liens web pour le thème ou besoin « M’initier aux logiciels et services libres ». Les réunions du groupe Sensibilisation sont toujours annoncées sur april.org et sur l’Agenda du Libre. Elles sont ouvertes à tout le monde que vous soyez membre de l’April ou pas, donc n’hésitez pas à participer.<br/>
 
Si vous habitez Quimper ou les alentours c’est encore l’occasion d’aller voir « L’exposition des ordis libres – Partage et solidarité dans le numérique » qui sera en fait affichée dans l’espace associatif Maison Waldeck-Rousseau jusqu’au 29 octobre.<br/>
 
Pour tous les autres événements, je vous invite à consulter l’Agenda du Libre.
 
 
 
Notre émission se termine.
 
 
 
Je remercie les personnes qui ont participé à l’émission : Martin Noblecourt, Jean-Christophe Becquet, Régis Haubourg, Vincent Picavet, Laurent et Lorette Costy.<br/>
 
Aux manettes de la régie aujourd’hui Étienne Gonnu.<br/>
 
Merci également à l’équipe qui s’occupe de la post-production des podcasts, Samuel Aubert, Élodie Déniel-Girodon, Lang1, bénévoles à l’April, Olivier Grieco, le directeur d’antenne de la radio.<br/>
 
Merci aussi à Quentin Gibaux, bénévole à l’April, qui découpera le podcast complet en podcasts individuels par sujet.
 
 
 
Vous retrouverez sur notre site web, april.org, toutes les références utiles ainsi que sur le site de la radio, causecommune.fm.<br/>
 
N’hésitez pas à nous faire des retours pour indiquer ce qui vous a plu mais aussi des points d’amélioration. Vous pouvez également nous poser toute question et nous y répondrons directement lors d’une prochaine émission.<br/>
 
Toutes vos remarques et questions sont les bienvenues à l’adresse contact@libreavous.org.
 
 
 
Nous vous remercions d’avoir écouté l’émission.<br/>
 
Si vous avez aimé cette émission, n’hésitez pas à en parler le plus possible autour de vous et à faire connaître également la radio Cause Commune, la voix des possibles.<br/>
 
 
 
La prochaine émission <em>Libre à vous !</em> aura lieu en direct mardi 26 octobre 2021 à 15 heures 30.
 
 
 
Nous vous souhaitons de passer une belle fin de journée. On se retrouve en direct mardi prochain et d’ici là, portez-vous bien.
 
 
 
<b>Générique de fin d'émission : </b><em>Wesh tone</em> par Realaze.
 

Dernière version du 25 octobre 2021 à 12:00


Publié ici - Octobre 2021