Différences entre les versions de « Émission Libre à vous ! diffusée mardi 1er mars 2022 sur radio Cause Commune »

De April MediaWiki
Aller à la navigationAller à la recherche
(Page créée avec « Catégorie:Transcriptions '''Titre :''' Émission Libre à vous ! diffusée mardi 1er mars 2022 sur radio Cause Commune '''Intervenant·e·s :''' Jean-Christophe Be… »)
 
Ligne 24 : Ligne 24 :
 
==Transcription==
 
==Transcription==
  
<b>Voix off : </b><em>Libre à vous !</em>, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.
+
<b>Voix off : </b><em>Libre à vous !</em>, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.
 +
 
 +
<b>Étienne Gonnu : </b>Bonjour à toutes. Bonjour à tous.<br/>
 +
Imaginez un instant une archive mondiale qui conserverait tous les codes sources disponibles publiquement, une véritable bibliothèque d’Alexandrie des programmes informatiques. Depuis plus de cinq ans ce projet fou existe, il s’appelle Software Heritage et c’est le sujet principal de l’émission du jour. Avec également au programme Jean-Christophe Becquet qui nous emmènera du côté des musées de Paris pour découvrir une nouvelle pépite libre et, en fin d’émission, nous écouterons une nouvelle chronique « Partager est bon » de Véronique Bonnet, présidente de l’April et professeur de philosophie, dont le thème est « logiciel libre et ouverture sociale ».<br/>
 +
Voilà le programme de cette 134e édition de <em>Libre à vous !</em>, l’émission qui vous raconte les libertés informatiques, proposée par l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.<br/>
 +
Je suis Étienne Gonnu, chargé de mission affaires publiques pour l’April. Soyez les bienvenus.
 +
 
 +
Le site web de l’émission est libreavous.org. Vous pouvez y trouver une page consacrée à l’émission du jour avec tous les liens et références utiles et également les moyens de nous contacter. N’hésitez pas à nous faire des retours ou à nous poser toute question.
 +
 
 +
Nous sommes le mardi 1er mars 2022, nous diffusons en direct, mais vous écoutez peut-être une rediffusion ou un podcast.<br/>
 +
À la réalisation de l’émission ma collègue Isabella. Salut Isa.
 +
 
 +
<b>Isabella Vanni : </b>Salut Étienne. Bonne émission.
 +
 
 +
<b>Étienne Gonnu : </b>Merci. Nous vous souhaitons une excellente écoute.
 +
 
 +
[Jingle]
 +
 
 +
==Chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet, vice-président de l’April, sur le thème des contenus ouverts des musées de Paris==
 +
 
 +
<b>Étienne Gonnu : </b>Nous allons commencer par la chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet.<br/>
 +
Salut Jean-Christophe. Quelle pépite libre as-tu trouvé pour nous aujourd’hui ?
 +
 
 +
<b>Jean-Christophe Becquet : </b>Bonjour Étienne. Bonjour à tous. Bonjour à toutes.<br/>
 +
Je vous parle aujourd’hui des contenus ouverts des musées de Paris.<br/>
 +
Les musées de la ville de Paris partagent, sur leur site web Paris Musées, des images en haute définition représentant des œuvres appartenant au domaine public. Ces fichiers numériques sont mis en ligne sous licence
 +
CCØ, Creative Commons Zero. Cette licence permet l'ouverture la plus large possible des données. Elle garantit le libre accès et la réutilisation par tous, sans restriction technique, juridique ou financière. Elle autorise également l'usage commercial.
 +
 
 +
Ce type de démarche en faveur d’un meilleur accès à l’art et à la culture est souvent désigné sous l’anglicisme <em>Open Content</em>. L'ouverture vise à favoriser la visibilité des œuvres et la connaissance des collections municipales en France et dans le monde. Un moteur de recherche nous invite à naviguer à travers ce patrimoine par institutions, par auteurs, par siècles… J'ai testé aussi la recherche par couleur. Elle semble assez bien fonctionner. Il faut toutefois rester vigilant, car la base de données comporte aussi des œuvres non libres. Un des critères de recherche « Images libres de droit » permet de filtrer uniquement celles sous licence CCØ.
 +
 
 +
On rencontre très souvent cette formulation « libre de droit ». Je la trouve inappropriée. En effet, les licences libres s'appuient sur le droit d'auteur pour accorder certaines libertés. C'est le monopole réservé à l'auteur sur sa création qui lui octroie le privilège de décider quels usages il souhaite accorder et à qui. Le principe d'une licence libre c'est qu'elle permet à l'auteur d'exprimer sa volonté d'offrir à tous la liberté d'utiliser, de copier, de modifier et de redistribuer l'œuvre y compris à des fins commerciales. Je préfère donc parler d'œuvre « libre » ou, si l'on veut insister sur l'assise juridique, « libre par le droit ».
 +
 
 +
À ce jour, presque 200 000 ressources numériques libres sont mises à disposition par 14 musées parisiens. L'ajout d'un filtre dans le moteur de recherche prend parfois beaucoup de temps pour s'appliquer. Il existe une possibilité d'exporter une sélection de résultats sous la forme d'une fiche au format PDF ou d'un tableur. Dommage, pour cette dernière fonctionnalité, de proposer uniquement le format XLS. Le choix du format ouvert OpenDocument dont les spécifications sont lisibles et réutilisables par tous aurait été plus cohérent avec les principes d'<em>Open Content</em> affichés par le site.
 +
 
 +
La fourniture des images s'accompagne d'un fichier texte qui contient les métadonnées, c'est-à-dire les caractéristiques de l'œuvre : auteur, titre, date, etc. Une charte de bonne utilisation précise les libertés accordées par la licence CCØ. Elle rappelle l'importance du respect du droit moral de l’auteur, notamment son droit de paternité, c'est-à-dire l'obligation de citer l'auteur. Elle encourage les utilisateurs à envoyer à Paris Musées, par courrier ou par mail, les produits réalisés avec les œuvres sous licence CCØ. Elle indique que toute vente du fichier est interdite. Ce dernier point me semble inutile voire abusif. En effet, la licence CCØ permet toute réutilisation, y compris à des fins commerciales, donc pourquoi pas la vente d'une copie du fichier ? Cependant, qui voudrait acheter un fichier par ailleurs disponible gratuitement et sans restriction d'accès ? Rappelons en effet que les ressources numériques sont non rivales, c'est-à-dire que la copie pour un utilisateur ne retire rien aux autres. Il me semble dès lors difficile de vendre une simple copie du fichier sans aucune autre valeur ajoutée.
 +
 
 +
Le communiqué de presse diffusé en janvier 2020 faisait état de plus de 100 000 reproductions numériques d'œuvres en libre accès. Deux ans après, il y en a presque le double. Grâce à un partenariat avec l'association Wikimédia France, les images sont également disponibles dans la médiathèque libre Wikimedia Commons. Cela permet notamment d'illustrer les articles Wikipédia avec des images libres de bonne qualité.<br/>
 +
Espérons que cette démarche continuera à s'étendre et inspirera d'autres institutions culturelles pour libérer leurs collections.
 +
 
 +
<b>Étienne Gonnu : </b>Merci pour cette belle chronique Jean-Christophe. Bien sûr, le mouvement du logiciel libre est avant tout une lutte pour les libertés informatiques, mais il s’inscrit évidemment dans un idéal plus large de libre accès, de libre circulation de l’ensemble des connaissances. Ce que tu viens de nous décrire est très important avec les limites que tu évoques. D’ailleurs ça tombe bien car après la pause musicale nous allons parler d’un autre projet qui s’inscrit résolument dans cette éthique, Software Heritage, la bibliothèque d’Alexandrie des codes sources.<br/>
 +
Un grand merci Jean-Christophe et je vais te dire au mois prochain.
 +
 
 +
<b>Jean-Christophe Becquet : </b>Exactement au mois prochain et après avoir parlé de patrimoine culturel et artistique, bonne émission pour parler de patrimoine logiciel. À bientôt. Au revoir.
 +
 
 +
<b>Étienne Gonnu : </b>Merci. Salut Jean- Christophe. Bonne journée.<br/>
 +
Nous allons faire à présent une pause musicale.
 +
 
 +
[Virgule musicale]
 +
 
 +
<b>Étienne Gonnu : </b>Puisque nous parlions de pépites libres, en voici une l’album <em<Swing's not dead</em>par ZinKaRo dont nous vous proposons aujourd’hui un quatrième morceau. Nous avons découvert cet album et ce groupe grâce au site Ziklibreenbib que je vais citer ici : « Venus tout droit du Béarn, les 6 gadjos de Zinkaro couchent enfin leurs chansons à la sauce manouche sur un premier album qui se faisait attendre depuis 2017/2018, époque où Charlène puis Aurel ont rejoint Alex, François, Benoît et Arnaud (qui officiaient depuis 2014). Avec leurs morceaux qui semblent traverser les âges, ils chantent le quotidien avec une gouaille chaleureuse et authentique qui est loin de laisser insensible ! »<br/>
 +
Après <em>L’air de rien</em>, après <em>Drôle de cadence</em> et après<em>Trop facile</em>, je vous propose aujourd’hui de découvrir <em>La ville</em> par ZinKaRo. On se retrouve juste après. Belle journée à l’écoute de Cause Commune, la voix des possibles.
 +
 
 +
<b>Pause musicale : </b><em>La ville</em> par ZinKaRo.
 +
 
 +
<b>Voix off : </b>Cause Commune, 93.1.
 +
 
 +
<b>Étienne Gonnu : </b>Nous venons d’écouter <em>La ville</em> par ZinKaRo, disponible sous licence libre Creative Commons Partage dans les mêmes conditions, CC By SA.
 +
 
 +
[Jingle]
 +
 
 +
<b>Étienne Gonnu : </b>Passons à présent à notre sujet suivant.
 +
 
 +
[Virgule musicale]
 +
 
 +
==Software Heritage, projet dont l’ambition est « de collecter, préserver et partager tous les logiciels disponibles publiquement sous forme de code source », avec Morane Ottilia Gruenpeter, ingénieure en informatique et spécialiste des <em>metadata</em>==
 +
 
 +
<b>Étienne Gonnu : </b>Nous allons poursuivre par notre sujet principal

Version du 2 mars 2022 à 18:50


Titre : Émission Libre à vous ! diffusée mardi 1er mars 2022 sur radio Cause Commune

Intervenant·e·s : Jean-Christophe Becquet - Morane Ottilia Gruenpeter - Véronique Bonnet - Frédéric Couchet - Étienne Gonnu - Isabella Vanni à la régie

Lieu : Radio Cause Commune

Date : 1er mars 2022

Durée : 1 h 30 min

Podcast PROVISOIRE

Références concernant l'émission

Licence de la transcription : Verbatim

Illustration : Déjà prévue

NB : transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.

Transcription

Voix off : Libre à vous !, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.

Étienne Gonnu : Bonjour à toutes. Bonjour à tous.
Imaginez un instant une archive mondiale qui conserverait tous les codes sources disponibles publiquement, une véritable bibliothèque d’Alexandrie des programmes informatiques. Depuis plus de cinq ans ce projet fou existe, il s’appelle Software Heritage et c’est le sujet principal de l’émission du jour. Avec également au programme Jean-Christophe Becquet qui nous emmènera du côté des musées de Paris pour découvrir une nouvelle pépite libre et, en fin d’émission, nous écouterons une nouvelle chronique « Partager est bon » de Véronique Bonnet, présidente de l’April et professeur de philosophie, dont le thème est « logiciel libre et ouverture sociale ».
Voilà le programme de cette 134e édition de Libre à vous !, l’émission qui vous raconte les libertés informatiques, proposée par l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.
Je suis Étienne Gonnu, chargé de mission affaires publiques pour l’April. Soyez les bienvenus.

Le site web de l’émission est libreavous.org. Vous pouvez y trouver une page consacrée à l’émission du jour avec tous les liens et références utiles et également les moyens de nous contacter. N’hésitez pas à nous faire des retours ou à nous poser toute question.

Nous sommes le mardi 1er mars 2022, nous diffusons en direct, mais vous écoutez peut-être une rediffusion ou un podcast.
À la réalisation de l’émission ma collègue Isabella. Salut Isa.

Isabella Vanni : Salut Étienne. Bonne émission.

Étienne Gonnu : Merci. Nous vous souhaitons une excellente écoute.

[Jingle]

Chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet, vice-président de l’April, sur le thème des contenus ouverts des musées de Paris

Étienne Gonnu : Nous allons commencer par la chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet.
Salut Jean-Christophe. Quelle pépite libre as-tu trouvé pour nous aujourd’hui ?

Jean-Christophe Becquet : Bonjour Étienne. Bonjour à tous. Bonjour à toutes.
Je vous parle aujourd’hui des contenus ouverts des musées de Paris.
Les musées de la ville de Paris partagent, sur leur site web Paris Musées, des images en haute définition représentant des œuvres appartenant au domaine public. Ces fichiers numériques sont mis en ligne sous licence CCØ, Creative Commons Zero. Cette licence permet l'ouverture la plus large possible des données. Elle garantit le libre accès et la réutilisation par tous, sans restriction technique, juridique ou financière. Elle autorise également l'usage commercial.

Ce type de démarche en faveur d’un meilleur accès à l’art et à la culture est souvent désigné sous l’anglicisme Open Content. L'ouverture vise à favoriser la visibilité des œuvres et la connaissance des collections municipales en France et dans le monde. Un moteur de recherche nous invite à naviguer à travers ce patrimoine par institutions, par auteurs, par siècles… J'ai testé aussi la recherche par couleur. Elle semble assez bien fonctionner. Il faut toutefois rester vigilant, car la base de données comporte aussi des œuvres non libres. Un des critères de recherche « Images libres de droit » permet de filtrer uniquement celles sous licence CCØ.

On rencontre très souvent cette formulation « libre de droit ». Je la trouve inappropriée. En effet, les licences libres s'appuient sur le droit d'auteur pour accorder certaines libertés. C'est le monopole réservé à l'auteur sur sa création qui lui octroie le privilège de décider quels usages il souhaite accorder et à qui. Le principe d'une licence libre c'est qu'elle permet à l'auteur d'exprimer sa volonté d'offrir à tous la liberté d'utiliser, de copier, de modifier et de redistribuer l'œuvre y compris à des fins commerciales. Je préfère donc parler d'œuvre « libre » ou, si l'on veut insister sur l'assise juridique, « libre par le droit ».

À ce jour, presque 200 000 ressources numériques libres sont mises à disposition par 14 musées parisiens. L'ajout d'un filtre dans le moteur de recherche prend parfois beaucoup de temps pour s'appliquer. Il existe une possibilité d'exporter une sélection de résultats sous la forme d'une fiche au format PDF ou d'un tableur. Dommage, pour cette dernière fonctionnalité, de proposer uniquement le format XLS. Le choix du format ouvert OpenDocument dont les spécifications sont lisibles et réutilisables par tous aurait été plus cohérent avec les principes d'Open Content affichés par le site.

La fourniture des images s'accompagne d'un fichier texte qui contient les métadonnées, c'est-à-dire les caractéristiques de l'œuvre : auteur, titre, date, etc. Une charte de bonne utilisation précise les libertés accordées par la licence CCØ. Elle rappelle l'importance du respect du droit moral de l’auteur, notamment son droit de paternité, c'est-à-dire l'obligation de citer l'auteur. Elle encourage les utilisateurs à envoyer à Paris Musées, par courrier ou par mail, les produits réalisés avec les œuvres sous licence CCØ. Elle indique que toute vente du fichier est interdite. Ce dernier point me semble inutile voire abusif. En effet, la licence CCØ permet toute réutilisation, y compris à des fins commerciales, donc pourquoi pas la vente d'une copie du fichier ? Cependant, qui voudrait acheter un fichier par ailleurs disponible gratuitement et sans restriction d'accès ? Rappelons en effet que les ressources numériques sont non rivales, c'est-à-dire que la copie pour un utilisateur ne retire rien aux autres. Il me semble dès lors difficile de vendre une simple copie du fichier sans aucune autre valeur ajoutée.

Le communiqué de presse diffusé en janvier 2020 faisait état de plus de 100 000 reproductions numériques d'œuvres en libre accès. Deux ans après, il y en a presque le double. Grâce à un partenariat avec l'association Wikimédia France, les images sont également disponibles dans la médiathèque libre Wikimedia Commons. Cela permet notamment d'illustrer les articles Wikipédia avec des images libres de bonne qualité.
Espérons que cette démarche continuera à s'étendre et inspirera d'autres institutions culturelles pour libérer leurs collections.

Étienne Gonnu : Merci pour cette belle chronique Jean-Christophe. Bien sûr, le mouvement du logiciel libre est avant tout une lutte pour les libertés informatiques, mais il s’inscrit évidemment dans un idéal plus large de libre accès, de libre circulation de l’ensemble des connaissances. Ce que tu viens de nous décrire est très important avec les limites que tu évoques. D’ailleurs ça tombe bien car après la pause musicale nous allons parler d’un autre projet qui s’inscrit résolument dans cette éthique, Software Heritage, la bibliothèque d’Alexandrie des codes sources.
Un grand merci Jean-Christophe et je vais te dire au mois prochain.

Jean-Christophe Becquet : Exactement au mois prochain et après avoir parlé de patrimoine culturel et artistique, bonne émission pour parler de patrimoine logiciel. À bientôt. Au revoir.

Étienne Gonnu : Merci. Salut Jean- Christophe. Bonne journée.
Nous allons faire à présent une pause musicale.

[Virgule musicale]

Étienne Gonnu : Puisque nous parlions de pépites libres, en voici une l’album <em<Swing's not deadpar ZinKaRo dont nous vous proposons aujourd’hui un quatrième morceau. Nous avons découvert cet album et ce groupe grâce au site Ziklibreenbib que je vais citer ici : « Venus tout droit du Béarn, les 6 gadjos de Zinkaro couchent enfin leurs chansons à la sauce manouche sur un premier album qui se faisait attendre depuis 2017/2018, époque où Charlène puis Aurel ont rejoint Alex, François, Benoît et Arnaud (qui officiaient depuis 2014). Avec leurs morceaux qui semblent traverser les âges, ils chantent le quotidien avec une gouaille chaleureuse et authentique qui est loin de laisser insensible ! »
Après L’air de rien, après Drôle de cadence et aprèsTrop facile, je vous propose aujourd’hui de découvrir La ville par ZinKaRo. On se retrouve juste après. Belle journée à l’écoute de Cause Commune, la voix des possibles.

Pause musicale : La ville par ZinKaRo.

Voix off : Cause Commune, 93.1.

Étienne Gonnu : Nous venons d’écouter La ville par ZinKaRo, disponible sous licence libre Creative Commons Partage dans les mêmes conditions, CC By SA.

[Jingle]

Étienne Gonnu : Passons à présent à notre sujet suivant.

[Virgule musicale]

Software Heritage, projet dont l’ambition est « de collecter, préserver et partager tous les logiciels disponibles publiquement sous forme de code source », avec Morane Ottilia Gruenpeter, ingénieure en informatique et spécialiste des metadata

Étienne Gonnu : Nous allons poursuivre par notre sujet principal