Utiliser OpenStreetMap dans/pour l'Économie Sociale et Solidaire
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Titre : Utiliser OpenStreetMap dans/pour l'Économie Sociale et Solidaire
Intervenant·e·s : Aurore Médieu - Jean-Christophe Becquet - Christophe Biez - Vincent Bergeot - Stéphane Branquart
Lieu : Les rencontres numériques Pays Basque
Date : 2 juillet 2021
Durée : 1 h 6 min 50
Licence de la transcription : Verbatim
Illustration :
NB : transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.
Transcription
Vincent Bergeot : Bonjour. Bonjour à tous. C’est parti pour une heure environ dans le cadre des rencontres numériques Pays basques autour de la question d’un numérique responsable et éthique, la question d’utiliser OpenStreetMap dans et pour l’Économie Sociale et Solidaire. On va avoir trois intervenants en particulier qui se présenteront mieux par la suite, mais rapidement, Aurore Médieu, de la structure ESS France, Jean-Christophe Becquet de l’April et d’Apitux, Christophe Biez de Latitude Cartagène et puis un quatrième qui fait aussi office d’animateur de ce webinaire, Vincent Bergeot, avec plusieurs casquettes, je les précise à chaque fois, Teritorio, une casquette professionnelle sur tout ce qui est OpenStreetMap, OpenStreetMap France dont je suis également membre et l’UMR Passages, qui est une unité mixte, de recherche en tant que chercheur associé.
De quoi va-ton parler cet après-midi ? Justement d’OpenStreetMap et de l’Économie Sociale et Solidaire. Je fais une brève introduction à la question en mettant quelques définitions, je ne vais pas les pousser très loin, mais juste déjà rappeler qu’OpenStreetMap, souvent qualifié de Wikipédia de la carte, c’est avant tout une base de données cartographiques, une base de données cartographiques qui est internationale, qui est ouverte, avec une licence définissant l’usage que l’on peut faire et une base de données qui est collaborative. On peut, voire on doit, contribuer à OpenStreetMap quand on le souhaite, si on le veut, en fonction de ses compétences, de ses envies, de ses centres d’intérêt.
Aujourd’hui c’est plus de six millions de comptes qui ont été ouverts, mais en réalité c’est 1,5 million de contributeurs. C’est plus de 8 milliards de données, ça représente tous les jours deux millions de données qui sont modifiées, en continu, tout le temps, tous les jours, 24 heures sur 24, partout dans le monde.
C’est très rapide, on pourra y revenir, bien sûr, s’il y a des questions après.
L’autre mot, qui était le mot important pour la présentation, c’est la question de l’Économie Sociale et Solidaire, ESS. De quoi parle-t-on quand on parle d’ESS ? On parle de structures qui sont des structures qui sont définies comme appartenant à l’ESS à partir du moment où elles ont de ces statuts : association, coopérative, mutuelle, fondation et des sociétés commerciales de l’ESS. Qu’est-ce que c’est ? C’est un emploi sur huit du secteur privé aujourd’hui en France. C’est un secteur qui a aussi été renforcé par la loi dite loi Hamon de 2014, loi dite ESS de 2014, avec deux extraits que je pose là qui est « un mode d’entreprendre et de développement économique adapté à tous les domaines de l’activité humaine ». Ce n’est pas réservé au social, ce n’est pas réservé que à la solidarité, c’est une Économie Sociale et Solidaire. Avec un deuxième point qui est posé dans la loi qui parle d’« un but poursuivi qui est autre que le seul partage des bénéfices », donc qui pose aussi un certain nombre de cadres par rapport à la question du modèle économique de la structure.
Si je parle un peu d’OpenStreetMap et j’ai volontairement sorti le Wikipédia de la cartographie parce que, dans Wikipédia, la question des activités économiques n’est pas forcément toujours très bien vue, là où, dans OpenStreetMap, la question des activités économiques est assez courante, voire très courante, puisque dès le départ, en 2004, c’est aussi un entrepreneur qui lance OpenStreetMap, qui a deux casquettes. Il a une casquette qui est l’intérêt à partager de la donnée cartographique, mais il a aussi une activité d’entrepreneur et, de fait, il y a des activités économiques autour d’OpenStreetMap depuis le début et ça continue, c’est encore le cas aujourd’hui.
J’ai mis volontairement trois exemples dans un premier temps, plutôt franco-français, avec, en particulier depuis quelques mois, un enjeu très important pour l’IGN, Christophe nous en parlera peut-être aussi tout à l’heure avec toutes les questions que ça pose, avec énormément de questionnements de la part de l’IGN sur la question des géo-communs avec, du coup, un regard particulier sur ce qui se passe autour d’OpenStreetMap.
La SNCF qui depuis de nombreuses années utilise OpenStreetMap, contribue, participe à OpenStreetMap, est présente aussi au niveau des différentes rencontres annuelles qu’on peut avoir.
Enfin je montrais un exemple, vous aurez des liens si vous les voulez en téléchargeant la présentation, une liste sur le wiki, une liste ouverte de services commerciaux basés sur OpenStreetMap, qui est transparente et qui est mise en place sur le wiki.
Quand on parle des activités économiques, ce ne sont pas juste celles que je viens de vous citer. En fait on parle aussi d’Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, MACBox, ESRI et j’en passe quelques centaines, qui sont toutes des structures – là on a quasiment ce que l’on appelle habituellement les GAFAM – on a quasiment l’ensemble de ces entreprises qui sont toutes des utilisatrices et/ou des contributrices à OpenStreetMap.
Utilisatrices d’OpenStreetMap, ça veut dire quoi ? Ça veut dire les fonds de cartes et les fonds de plans d’Apple ; ça veut dire que le fond de carte de géolocalisation sur l’application Facebook est un fond de carte qui utilise aussi les données OpenStreetMap ; Pokémon Go utilise de la donnée OpenStreetMap ; le Flight Simulator qui est sorti aussi récemment, avec quelques anecdotes qui ont fait sourire la communauté, vous chercherez pour les trouver, utilise aussi de la donnée OpenStreetMap. C’est aussi du routage pour se déplacer d’un point A à un point B dans des pays, par exemple, où il y a peu de données cartographiques ; c’est aussi de la 3D et ainsi de suite. Tout ça ce sont des utilisations d’OpenStreetMap diverses et variées.
Stéphane : Vincent tu m’avais dit qu’à ce stade-là, une petite intervention pour faire le lien avec ce qu’on a vu ce matin. Là on parle de grandes réutilisations par des sociétés et d’adressage de grands besoins. Ce matin on a présenté les témoignages de ce que font de plus en plus des collectivités territoriales et des offices de tourisme. Derrière les offices de tourisme il y a une activité économique de promotion du territoire ou d’information des visiteurs qui se fait de plus en plus autour de la donnée OpenStreetMap, donc les activités économiques sont vraiment multiples.
Vincent Bergeot : Merci Stéphane. J’avais volontairement sorti la question des collectivités publiques pour ça.
Et enfin ce sont aussi des entreprises qui sont contributrices à OpenStreetMap. Quand je parle de contributrices, Apple, aujourd’hui, c’est plus de 700 contributeurs à OpenStreetMap. L’équipe Facebook ce sont des dizaines de personnes qui travaillent à la fois sur des développements de logiciels, sur des logiciels de détection de vandalisme dans OpenStreetMap et ainsi de suite. Elles contribuent toutes à cette base qui est une base dont la licence garantit aussi la réutilisation, le partage et le nécessaire commun numérique que c’est.
Les précédentes ce n’était pas tout à fait de l’Économie Sociale et Solidaire, soyons clairs.
C’est aujourd’hui l’occasion de discuter, de présenter, de partager des exemples de projets qui se font dans ce champ de l’Économie Sociale et Solidaire avec plusieurs mots clés qui vont sans doute revenir ou que j’ai eu envie de montrer aussi, le fait que ça va permettre de collaborer, de travailler à plusieurs, le fait que ça va permettre de partager, de mettre en partage des données.
On a souvent aussi, selon les échelles, le fait d’avoir des données homogènes qui vont permettre de réfléchir à l’échelle d’un territoire national voire international.
Je l’ai quand même mis, réduire aussi sa dépendance aux GAFAM, à tous ces services qui ont effectivement des particularités d’usage de nos données personnelles en particulier qui sont vraiment questionnantes.
Et, non anodin, le fait que ces données sont effectivement gratuites. Récupérer les données est gratuit. Après il y a, comme je le disais, un ensemble d’usages qui en est fait.
Je vais m’arrêter là pour cette première partie et je vais demander à Aurore de prendre la main, de sortir son micro coupé, je pourrai te partager, quand tu le souhaites, l’écran. Tu vas devenir présentatrice. Je sors la présentation. Aurore à toi, je te laisse te présenter. On a dit cinq/dix minutes par intervenant. À toi.
10’ 15
Aurore Médieu : Merci beaucoup Vincent pour l’invitation aujourd’hui.
Je suis responsable de la transition écologique et de l’économie circulaire chez ESS France, la ??? française de l’Économie Sociale et Solidaire, donc aujourd’hui OSS et ESS, ça a du sens qu’on puisse être présents.
Peut-être vous faire voir cette infographie. Je vais essayer de grossir, mais pour vous rendre compte qu’en France l’ESS représente 164 000 entreprises qui elles-mêmes comptent plus de 222 000 établissements et ça représente un petit plus de 10 % de l’emploi en France.
Il y a une autre infographie que je voulais vous faire voir sur l’ESS, au-delà de ce qu’a rappelé Vincent, et je n’y reviens pas, sur comment c’est défini par la loi et les statuts, c’est que l’ESS est présente est présente dans tous les secteurs d’activité qui vous entourent, en l’occurrence tous les secteurs d’activité économique. Donc on n’est pas sur des projets qui sont, on va dire, à la marge de la société, sur des choses qui n’impacteraient pas l’économie et votre quotidien.
Je vais juste couper deux secondes le partage pour pouvoir vous voir en vidéo parce que c’est plus sympa avant de vous faire voir ce que fait Carteco parce que je n’ai qu’un seul écran aujourd’hui.
Pourquoi on intervient aujourd’hui sur le lien entre ESS et OpenStreetMap, c’est parce que, depuis trois ans, on travaille au projet qui s’appelle maintenant Carteco. D’où ça vient à l’origine ? Un certain nombre de collectivités ou de structures de type directions régionales de l’ADM(???) régions, donc des institutions publiques principalement mais pas que, aussi, de plus en plus, des entreprises, je pense à Enedis par exemple ou à d’autres qui veulent faire des achats responsables, sollicitent les chambres régionales de l’ESS que l’on anime au niveau national, puisque la loi ESS fixe aussi que chaque région doit compter une chambre régionale de l’ESS. Donc elles leur demandent notamment de réaliser des actions de sourcing de structures de l’ESS qui œuvrent sur la transition écologique et, en particulier, historiquement plutôt sur l’économie circulaire. Un exemple très concret : une collectivité qui veut déployer une politique de réemploi sur son territoire a envie d’identifier une structure de type recyclerie avec laquelle elle pourrait travailler et, en l’occurrence, un certain nombre d’acteurs de l’économie circulaire et de la transition écologique sont issus de l’ESS.
Il y a trois ans, quand on s’est posé cette question, on s’est dit on va partir des données de l’observatoire puisque ESS France porte l’observatoire national de l’ESS, c’est une des missions régaliennes qui lui est confiée. Donc on a regardé dans les listes et ce dont on s’est aperçu c’est que le seul niveau des qualifications de ces données c’était le code NAF, donc autant vous dire pas grand-chose pour pouvoir identifier les activités de manière fine. En plus, la plupart des activités sur la transition écologique étaient enregistrées sans « Autres », donc ça n’aidait pas trop pour aller les identifier.
Résultat, on s’est dit il va falloir qu’on se mette à travailler à la qualification de ces données, mais, d’un autre côté, on faisait le constat qu’il y a quand même un certain nombre de cartes et d’outils, d’annuaires de cartographies qui voient le jour un petit partout et que ces éléments-là, en fait, sont souvent financés par de l’argent public, sans forcément se parler, se mettre en commun – on ne peut pas empêcher des gens et des institutions de faire des cartes puisque chacun a envie de faire ses cartes sur son périmètre et, d’une institution à l’autre, on varie un peu de périmètre, donc on a bien conscience de ça. Seulement on s’est dit nous, si on veut porter un projet d’envergure comme celui-ci, il faut qu’on réfléchisse en amont le modèle économique de notre outil, notamment sur la question animation et l’actualisation des données. C’est une chose, par exemple, de faire une mission de stage de six mois pour faire une liste de 500 structures en Nouvelle-Aquitaine, puisqu’on est sur la Nouvelle-Aquitaine, avec Teritorio, c’en est une autre ensuite de la faire vivre et de pouvoir garantir que les données vont être mises à jour et actualisées régulièrement. J’ai envie de vous dire, après deux ans de travail, que le jour où on publie la carte, si on ne pense pas son actualisation, la carte est déjà avec des données obsolètes. On a pu l’observer par ailleurs dans le cadre de notre projet.
Donc dès le début on s’est posé la question de comment on fait pour pouvoir permettre une actualisation forte des données sur le modèle, pardon Vincent, de Google Maps, puisque finalement on voit bien quand même sa capacité à avoir des données qui sont mises à jour régulièrement par les entreprises elles-mêmes ou les citoyens. Pour nous la réponse a été OpenStreetMap. Je m’explique.
La carte aujourd’hui, je vais peut-être la partager parce que ça sera plus clair pour vous, est stockée sur l’outil qu’on appelle Gogocarto qui est un logiciel en accès libre. C’est important aussi pour nous, côté ESS, d’avoir cet engagement sur le logiciel libre.
Vincent Bergeot : Il n’y a que moi qui ne vois pas la carte. Pardon. Ah voilà. Il faut juste lui laisser le temps d’arriver. Ça charge.
Aurore Médieu : Vincent, tu peux peut-être partager, si tu veux bien, le lien carteco-ess.org dans le chat, puis les personnes peuvent se rendre sur la carte directement pour qu’on ne perde pas trop de temps pour les interventions des autres personnes.
Vincent Bergeot : On la voit.
Aurore Médieu : C’est bon ?
Vous voyez que c’est une donnée qui est quand même très qualifiée. Je ne vais pas rentrer dans tout le détail de Carteco parce que je n’ai que dix minutes, vous pourrez poser des questions après, je préfère vraiment faire le lien avec OSM puisque c’est l’objet de la rencontre d’aujourd’hui.
Pour pouvoir avoir ces données qui soient actualisées – je continue le fil que j’avais commencé – on s’est dit, finalement il faut qu’on puisse utiliser une base de données partagée, ouverte, entre toutes les structures qui pourraient être concernées par ce périmètre économie circulaire et ESS et qui viendraient co-alimenter une même donnée. L’idée a été de développer un outil de transfert de données entre, d’un côté, OpenStreetMap et Gogocarto, Gogocarto dans son ensemble. C’est-à-dire que ce module, qu’on a développé grâce notamment à un développeur de Gogocarto, Sebastian Castro, permet de faire pour Carteco mais aussi pour Transiscope qui sont les cartes qui ont été faites sur Gogocarto. Ça n’est pas pour rien d’ailleurs qu’on a choisi Gogocarto, c’est parce que dans l’anticipation de l’animation de ces communautés qui pourraient disposer de données qui recouperaient notre domaine économie circulaire et ESS, on avait identifié Gogocarto comme étant un point de ralliement de communautés un peu similaires. Le Transiscope et Près De Chez Nous en sont des exemples assez flagrants. Vous avez aussi récemment OSM Ouest-France qui utilise cet outil pour faire sa carte.
Aujourd’hui notre enjeu technologique, notamment le lien avec OSM, le versement des données de Carteco vers OSM ou d’OSM vers Carteco est possible. On ne le fait pas systématiquement pour le moment de carte de Carteco vers OSM parce que, vous qui connaissez bien OSM, il y a vrai besoin de contrôle de la qualité de la donnée, le nom, le format de nom avec des majuscules au bon endroit, des accents au bon endroit, le fait de pouvoir bien géolocaliser, vérifier le numéro de voie, le nom de la voie, et puis des détails qui sont importants dans le cadre d’OSM, par exemple mettre un format de numéro de téléphone en mode international pour pouvoir respecter aussi les normes de saisie d’OSM.
Évidemment quand on utilise, c’est à nous, utilisateurs, de nous plier aux règles de l’outil qu’on va utiliser. C’est très important, je le rappelle, parce que ça fait vraiment partie de toute la formation qu’on peut transmettre avec Vincent auprès des CRESS, des Chambres régionales de l’ESS, qui vont être les modératrices de cette donnée ; en back-office de l’outil, chaque CRESS a la modération, pour sa région, des données qui sont enregistrées. Vous voyez, par exemple tous les points bleus sont les points qui ont été validés. Ici vous avez un point gris, ça veut dire une structure qui s’est référencée, par exemple elle s’est référencée, je ne suis pas en mode admin. donc je ne sais pas la date, mais elle s’est référencée la dernière semaine ???, elle est venue se référencer et il y a eu il me semble que c’est, je ne sais pas encore si c’est ???, Centre-Val de Loire ou Nouvelle-Aquitaine, c’est un peu entre tout ça. Ce sera la charge ??? de venir valider sa donnée de structure et de pouvoir dire « oui, cette structure relève bien de l’ESS, je la connais dans mon territoire » et valider l’activité qu’elle a référencée.
Maintenant, l’étape qu’il nous reste à faire. c’est finalement de convaincre toute la communauté Gogocarto c’est d’utiliser ce module-là qui permet le lien avec OpenStreetMap.
L’enjeu est double : quand on partage de la donnée sur OpenStreetMap depuis Carteco c’est de pouvoir alimenter OpenStreetMap avec tous les points qu’on va référencer pour qu’ils se trouvent dans la base de données OpenStreetMap, mais ce n’est pas juste parce qu’on voulait contribuer au commun et qu’on est gentils, qu’on voulait faire ce module, c’est aussi pour notre propre intérêt. Demain, si vous avez une recyclerie qui est stockée sur Carteco et sur la carte de Zéro Ouest France, par exemple, que vous êtes un utilisateur et que vous venez mettre à jour les horaires d’ouverture de la recyclerie sur la carte de Zéro Ouest-France, de fait parce que les deux cartes seraient connectées au module de transfert de données vers OpenStreetMap, la CRESS concernée de notre côté chez Carteco recevrait une notification de mise à jour et serait en mesure de valider ou non la mise à jour des horaires d’ouverture qui a été faite sur la carte de Zéro Ouest-France en même temps sur Carteco. Ce qui permet d’optimiser la mise à jour et l’actualisation des données entre les cartes et d’éviter de sur-solliciter les structures pour qu’elles ne répondent pas à 40 enquêtes par an sur les mêmes données.
C’était vraiment ça notre objectif par rapport à OpenStreetMap.
Je laisse la main Vincent.
Vincent Bergeot : Peut-être que l’on peut, avant d’enchaîner, profiter effectivement de questions ou de réactions. L’idée c’était aussi qu’il puisse y avoir des réactions de tout un chacun, donc là, en particulier sur ce premier point autour de Carteco, il y a des choses qui s’échangent dans la discussion. Si certains souhaitent ajouter quelque chose, poser des questions, prenons ce temps-là. Si personne, on enchaînera, vu les gens présents ici, on peut parler pendant à peu près 48 heures non stop.
Aurore Médieu : Peut-être, en attendant les questions, juste une communication qui a été échangée dans le chat. Sur le déploiement on avait commencé ce projet avec sept régions pilotes, que sont la Nouvelle-Aquitaine, l’Île-de-France, Les Pyas de la Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, Mayotte, Corse et Guyane. Ce qui est très intéressant aussi c’est qu’on a embarqué des territoires ultramarins dans le projet, que, du coup, on est en démarrage de la phase d’intégration numéro 2 avec prévues Bretagne, Franche-Comté, Occitanie, Hauts-de-France, Centre-Val de Loire, Paca. Vous voyez qu’on va assez vite sur le déploiement sur les autres territoires. Ces sept premières CRESS pilotes ont effectivement reçu plusieurs formations de trois heures chacune par Vincent sur la contribution à OSM en particulier et ensuite sur l’usage de Gogocarto et du back-office de Gogocarto. L’idée c’est bien que les CRESS reçoivent une formation sinon, vous comprenez bien, le point que je disais sur la qualité des données qui doivent être ensuite transférées sur OSM ne serait pas garantie.
Vincent Bergeot : Merci Yohan. J’ai coupé effectivement. Il y avait peut-être un écho, désolé.
Romain, décidément, en Gand Est, pas de chance. Ça viendra. Il faut aller les convaincre.
Aurore Médieu : côté Grand Est, donc ça viendra.
Vincent Bergeot : Du coup, est-ce que par rapport à ce déploiment attendu ou sur d’autres points il y a des questions plus spécifiques à poser à Aurore ?
Il y avait un lien qui allait se faire après avec Jean-Christophe, en particulier sur deux niveaux que sont la question des licences qui sont utilisées. Jean-Christophe en te laissant aussi la main pour te présenter et ton lien, évidemment à OpenStreetMap, et puis la question, là aussi, des enjeux autour des licences, que ça soit au niveau des logiciels peut-être aussi autour des données.
24’ 24
Christophe Becquet : Merci beaucoup Vincent.