Flavia Marzano Mairie de Rome Logiciel libre
Titre : Roma passa al software libero
Intervenante : Flavia Marzano - Assessore Roma semplice
Lieu : Comune di Roma
Date : Octobre 2016
Durée : 2 min 23
Licence de la transcription : Verbatim
Statut : Transcription MO
Transcription
Finalmente oggi abbiamo approvato una delibera che prevede l’impegno all’uso del software libero nella pubblica amministrazione. Voglio partire da un concetto, visto che il mio assessorato si chiama Roma semplice: Roma è semplice se diventa un luogo dove l’esercizio dei diritti e il rispetto dei doveri sono facili per tutti e dove tutti possono contribuire al miglioramento della città.
E che cosa c’entra questo con il software libero? Definiamo intanto il software libero così com'è definito dalla comunità del software libero in quattro libertà: Libertà di eseguire il programma per qualsiasi scopo. Libertà di studiare il programma e modificarlo.[3] Libertà di ridistribuire copie del programma in modo da aiutare il prossimo. Libertà di migliorare il programma e di distribuirne pubblicamente i miglioramenti, in modo tale che tutta la comunità ne tragga beneficio.
Si può innovare senza colore come dice Alessandro Delli Noci, assessore all’innovazione al Comune di Lecce. Si può e si deve innovare senza colore perché lo abbiamo dimostrato anche con l'incontro che abbiamo fatto il 3 ottobre scorso con l’evento che abbiamo chiamato «Mettiamo in Comune l’innovazione». Proprio per questo dobbiamo collaborare e condividere.
Ma c'è un ulteriore elemento che forse è ancora più strategico. Avere software libero permette all’amministrazione di poter definire con più chiarezza le proprie strategie.
Il software libero è già normato dal Codice dell'Amministrazione Digitale, fin dal 2005 con il decreto legislativo 7 marzo 2005 n. 82. Ma purtroppo è stato largamente disatteso, non solo in questa amministrazione ma purtroppo nella grande maggioranza delle amministrazioni italiane. Che cosa aggiungiamo allora al codice dell'amministrazione digitale? Aggiungiamo fondamentalmente due elementi: la ridefinizione del regolamento (che entro sei mesi dovrà essere definito) sugli standard tecnologici che la pubblica amministrazione dovrà adottare e le nuove tecnologie adottate dovranno seguire questo indirizzo quindi muoversi preferibilmente verso il software libero.
Ma principalmente ci interessa il concetto di condivisione della conoscenza. Il software è conoscenza. Vogliamo condividerlo con altri. Vogliamo fare sì che il Paese, tutte le amministrazioni locali e centrali condividano le loro competenze, le loro conoscenze. Il software è conoscenza. Impariamo a condividere anche questo.
Traduction
Aujourd'hui, nous avons finalement approuvé une résolution qui prévoit de nous engager à utiliser du logiciel libre dans l'administration publique. Je veux partir d'un principe, vu que je suis adjointe en charge de « Rome simple » : Rome est simple si elle devient le lieu où l'exercice des droits et le respect des devoirs sont faciles pour tous et où chacun peut contribuer à l'amélioration de la ville.
Et quel rapport avec avec le logiciel libre ? Avant tout, définissons-le comme le définit la communauté du logiciel libre par quatre libertés :
liberté d'étudier comment fonctionne le programme, le logiciel que nous allons utiliser ;
liberté de le redistribuer de façon à pouvoir le partager ;
liberté de l'améliorer, notamment pour pouvoir mieux faire notre travail. Nous avons un logiciel qui pourrait être incomplet dans certains domaines et nous pouvons l'améliorer ;
mais surtout, je dirais, la possibilité, une fois amélioré, de pouvoir le redistribuer aux autres administrations elles-mêmes. On peut innover quel que soit notre parti politique comme le dit Alessandro Delli Noci, adjoint à l'innovation de la mairie de Lecce. On peut et on doit innover au-delà de nos clivages, comme nous l'avons démontré avec la rencontre du 3 octobre dernier au cours de l'événement que nous avons appelé « Mettons en commun l'innovation ». Justement pour cela, nous devons collaborer et partager.
Mais il existe un autre élément, peut être plus stratégique encore. Utiliser du logiciel libre permet à l'administration de définir plus clairement ses propres stratégies.
Le logiciel libre est déjà réglementé par le code de l'administration numérique depuis 2005, date du décret. Mais malheureusement ce code n’a pas été respecté ni par cette administration ni par la grande majorité des administrations italiennes. Et qu’ajoutons-nous alors à la réglementation du code de l'administration numérique ? Nous ajoutons essentiellement deux éléments : la redéfinition du règlement qui devra être faite d'ici à six mois selon les standards technologiques du décret, et que l’administration devra adopter. De cette façn les technologies nouvelles devront suivre cette direction : faire en sorte d'adopter de préférence le logiciel libre.
Mais c'est surtout l'idée de partage de la connaissance. Le logiciel c’est de la connaissance. Nous voulons la partager. Nous voulons faire en sorte que le pays, toutes les administrations, locales et centrales incluses, partagent leurs compétences et leur savoir. Le logiciel c'est du savoir. Apprenons à le partager, lui aussi.