RP-26-06-2005

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Sommaire
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1 - PCImpact : Le créateur d'OpenBSD n'aime pas Linux
2 - ZDNet : Le créateur d'OpenBSD tire à boulets rouges sur Linux
3 - Génération NT : NetBSD, donations en argent liquide!
4 - Silicon.fr : Iona Software, une plate-forme SOA en Open-Source
5 - Actusnews : Deuxièmes Rencontres d'Affaires Open Source
6 - Réseau&Télécom : Cacher du code en Open Source
7 - PCImpact : Office 12 : Microsoft se bat encore contre l'open source Software
8 - 01Net : Le logiciel libre a-t-il le droit de se faire aider par l'Etat?
9 - Allafrica.com (Mauritanie) : les promesses du logiciel libre
10 - ITRManager : 6ème Rencontres Mondiales du Logiciel Libre
11 - Toolinux : Entreprise, collectivités, recherche : quelle place pour le logiciel libre ?
12 - PCImpact : Linux poursuit sa route en Corée du Sud
13 - Réseau&Télécoms : L’email a valeur de contrat
14 - Lesnouvelles.net : Microsoft garde Antigen mais éjecte Unix

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1 - PCImpact : Le créateur d'OpenBSD n'aime pas Linux

Source : Forbes
Par Vincent Hermann
17/06/2005

Dans des propos ne souffrant d'aucune ambiguïté, Theo de Raadt, créateur du système
d'exploitation OpenBSD, s'est exprimé à propos du système GNU/Linux et de l'actuelle
exploitation de l'open source par les grands comptes.

(...)

OpenBSD est un dérivé de BSD (Berkeley Software Distribution), une valeur sûre du
monde des systèmes d'exploitation, qui constitue la base entre autres de Solaris (de Sun)
et de MacOS X (d'Apple). Pourtant, BSD et ses variantes open source
(NetBSD, FreeBSD et OpenBSD) n'atteint pas la côte de popularité de Linux.
Théo de Raadt explique que selon lui c'est grâce au support de grandes sociétés telles
que IBM ou HP.

Toujours d'après de Raadt, ces grands comptes exploitent Linux et son mode de
fonctionnement communautaire. IBM par exemple n'aurait plus besoin d'équipes de
développeurs travaillant sur Unix, puisqu'il lui suffit de récupérer un travail déjà fait
à des coûts défiant toute concurrence. Il précise que la qualité du code d'OpenBSD
est bien meilleure que celle de Linux et se demande ce que cherche Linus Torvalds :
"je ne sais pas quel est son but, mais ce n'est pas la qualité". Interrogé à ce propos
d'ailleurs, Linus Torvalds n'a pas souhaité répondre, précisant simplement que
Theo de Raadt est "difficile".

(...)

L'article : http://www.pcinpact.com/actu/newsg/21875.htm

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2 - ZDNet.fr : Le créateur d'OpenBSD tire à boulets rouges sur Linux

Par Ingrid Marson, ZDNet UK
17/06/2005


Théo de Raadt met en cause le mode de fonctionnement de la communauté
et les cycles de développement trop rapides pour dénoncer la médiocrité du kernel.

(...)

«C'est terrible. Tout le monde l'utilise, sans réaliser à quel point il est mauvais.
Et les équipes de développement du noyau continuent à s'en servir tel quel et à faire
des ajouts, au lieu de se dire qu'il est mauvais, et qu'il faudrait y remédier.»
OpenBSD est dérivé de BSD (Berkeley Software Distribution), une variante d'Unix qui
a également servi de souche à Mac OS X et Solaris de Sun. Comme ses cousins NetBSD
et FreeBSD, cet OS rivalise avec ceux basés sur Linux.

Il est très populaire chez les administrateurs système gérant des pare-feu, car l'accent est
mis sur la sécurité. Soixante développeurs maintiennent la qualité du code à l'aide de
contrôles rigoureux pour limiter le nombre de bugs, a expliqué De Raadt à ZDNet UK.

(...)

La faute, selon lui, incombe au mauvais mode de fonctionnement de la communauté Linux.
Rappelons que les milliers de programmeurs qui y contribuent, transmettent leur apport de
code à une équipe de développeurs en chef, dirigée par Torvalds.
En outre, la motivation est l'une des différences qui opposent OpenBSD et l'OS de Torvalds.
«Les équipes Linux font ce qu'elles font car leurs membres détestent Microsoft. Pourtant, leur code
s'apparente de plus en plus aux produits de l'éditeur de Redmond. Ils ont le même cycle de
développement rapide, qui donne des résultats médiocres. Nous, nous travaillons parce que
nous adorons Unix», ajoute-t-il.
Les OS basés sur Linux sont pourtant plus connus que la famille BSD, en particulier parce qu'ils
bénéficient du soutien des constructeurs. De Raadt égratigne notamment Hewlett-Packard et
IBM à qui ils reprochent d'utiliser les équipes de Linux comme une main-d'œuvre gratuite, plutôt
que d'investir de l'argent pour développer leur propre version d'Unix.

(...)

L'article : http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39234030,00.htm

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3 - Génération NT : NetBSD, donations en argent liquide!

Source :
ZDNet UK
19/06/2005

Les distributions BSD font parler d'elles cette semaine mais cette fois c'est le projet de NetBSD
qui a besoin de matériel pour continuer son développement, mais ici on ne veut plus aucune
donation en matériel, mais seulement en argent comptant...

(...)

Dans un e-mail adressé à la communauté de NetBSD, le porte-parole Thor Lancelot Simon a
expliqué que l'argent serait employé pour améliorer l'infrastructure du matériel facilitant le
développement du projet, une variante d'Unix, qui vise à fonctionner sur autant de plateformes
que possibles.

"Il y a beaucoup de mises à niveau que nous voudrions faire à l'infrastructure de projet de NetBSD,
mais que nous ne pouvons pas faire parce que, pour être franc, notre projet est pauvre. Non pauvre
en innovations ni pauvre en ressources de développement et ni pauvre en dispositifs mais pauvre
en argent comptant, de sorte que nous devons acheter un matériel qui nous laisserait améliorer
le service de nos utilisateurs."

Simon précise que, tandis que les projets de ses confrères comme OpenBSD et FreeBSD avaient
reçu des "dizaines ou même des centaines de milliers de dollars" dans des donations, son propre
projet était embarassé pour demander à ses utilisateurs des contributions.

"Mais nous avons besoin d'argent, oui, nous avons vraiment besoin d'argent."

Le porte-parole a précisé que NetBSD recevait souvent des offres de donation de matériel, mais que
ceci n'était pas aussi souhaitable que de l'argent liquide.

Il précise également que ceux qui donnent de l'argent liquide peuvent demander à ce qu'il soit employé
pour un achat spécifique.

(...)

Des donations au projet peuvent être faites par l'intermédiaire de la compagnie Paypal, ou
directement avec une carte de crédit.

Remarque, la Fondation NetBSD est classée comme "charité", les donations effectuées sont donc
déductibles des impôts selon la loi des Etats-Unis.

L'article : http://www.generation-nt.com/actualites/commenter/7744/NetBSD-donations-en-argent-liquide/?page=1

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4 - Silicon.fr : Iona Software, une plate-forme SOA en Open-Source

Par Yves Grandmontagne
22/06/2005

Iona Software propose une solution originale pour découvrir et initier les services orientés objets
et ESB : il offre à la communauté du libre Celtix, une version expurgée de sa plate-forme Artix
sous le modèle open-spource

Spécialiste irlandais de l'intégration des middleware Corba, Iona Software propose sa plate-forme
d'interaction de services Artix 3.0, orientée services Web. Mais l'éditeur souhaite aller plus loin,
et pour cela se propose d'initier les communautés du libre avec un produit dédié.

"Nous avons pris contact avec la communauté open-source, et notre démarche a séduit la
communauté Objectweb*", souligne Jérôme Parel, directeur de Iona France.
"Cette communauté, d'origine française, dispose d'une forte visibilité. C'est la seconde au monde,
après Apache et devant JBoss".

Iona partage d'ailleurs la vision de ce dernier, celle d'un open-source professionnel, mais la démarche
s'inverse ! Là où JBoss cherche à professionnaliser ses développements open-source, Iona ouvre ses
développements propriétaires à l'open-source. Plate-forme serveur d'application ou plate-forme ESB
(Enterprise Service Bus) de SOA (Service Oriented Architecture), le combat est le même, attitrer les
communautés, mais rassurer les entreprises !

"Les ESB services Web deviennent des produits de commodité", affirme Jérôme Parel. "Nous devons
promouvoir les architectures SOA, et pour cela nous avons besoin d'un outil simple, pour se faire la main".

C'est cela Celtix, plate-forme ESB open-source. "Remarquez qu'avec ce nom, nous maintenons nos
origines irlandaises". Certes, mais surtout Iona adresse clairement la communauté des développeurs.

Et l'éditeur entend conserver en partie la main sur son produit et accompagner la communauté.
Si l'application sera 'hostée' (hébergée) par Objectweb, c'est Iona Software qui en assurera le support.

(...)

Nous y voilà ! Iona ne perd pas le Nord et espère par le biais de Celtix initier les développeurs au SOA...
Avant de les inciter à se tourner vers leur plate-forme professionnelle et propriétaire Artix ! On ne leur
reprochera pas cette démarche, il faut bien disposer d'un modèle économique qui permette de rentabiliser
une telle prise de risque.

Celtix est-il un 'sous' Artix ? Dans l'optique de sensibilisation et d'initiation au SOA, non ! En revanche,
la plate-forme s'annonce clairement comme le petit frère d'Artix. "C'est une plateforme ESB 100% Java,
le C++ n'est pas supporté. De même elle ne présente que le minimum requis, HTTP, XML, SOAP, et
donc peu de protocoles d'échange".

S'appuyant sur Eclipse, elle présente un bon niveau de sécurité, mais se révèle plus simple sur
l'authentification. Autant dire un vrai produit de découverte des architectures Java, transparent aux
protocoles standards.

(...)

À noter dans l'actualité d'Iona Software la fidélité toujours affirmée à Corba, pour l'intégration de bas niveau
middleware. Une partie de Artix Mainframe sera aussi présente sur Celtix, afin de fournir un ESB open-source
sur mainframe.

Enfin, une réflexion forte sur l'intégration est poussée par l'éditeur autour des connexions occasionnelles,
sur la mobilité donc, PDA ou téléphones mobiles en particulier. De quoi continuer de faire bouger le monde
de l'intégration de services Web dans les mois à venir.

* Fondé en 2002 par Bull, France Télécom et l'INRIA, Objectweb est un consortium de sociétés et d'institutions
de recherches, leaders dans leur domaine et situées dans le monde entier, qui ont uni leurs forces pour produire
la prochaine génération de Middleware open source.

L'article : http://www.silicon.fr/getarticle.asp?ID=10389

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5 - Actusnews : Deuxièmes Rencontres d'Affaires Open Source - Plus de 100 entreprises et acteurs publics réunis
autour du thème des Logiciels Libres

22/06/2005

Lyon, le 22 juin 2005 – La deuxième édition des Rencontres d’Affaires Open Source organisée à Lyon par le club
des logiciels libres de l’association  Lyon Infocité a accueilli, mardi 21 juin 2005 à la Villa Créatis, plus de 100
entreprises et acteurs publics autour du thème des Logiciels Libres, venant ainsi confirmer leur intérêt pour ces
technologies.

Animé par les spécialistes rhône–alpins du Libre tels que Accelance, IIA, Intradot, Argonos, Productivix, Cinrel, Esprit Public,
Aston, Abtoo, Acti, Heliopsis, Starxpert, Idkal, Alinto, Ci-soft…, c et événement a été l'occasion pour les entreprises et acteurs
publics présents de découvrir 14 solutions Open Source innovantes.

" L ’objectif visé par la manifestation et qui fut atteint était de montrer aux entreprises et aux acteurs publics l’étendue des
possibilités et d’avoir un discours accessible, pragmatique et concret !

Les nombreux retours que nous avons eus soulignent l’intérêt pour ce type d’événement et plus particulièrement le fait
que, via le club, les entreprises prestataires se mobilisent ensemble pour présenter leurs savoir-faire. Fort du dynamisme
de ses acteurs, le club souhaite inscrire ce rendez-vous dans la durée. » souligne Céline Colucci, chargée de missions
au sein de Lyon Infocité.

(...)

L'article : http://www.actusnews.com/communique.php?ID=ACTUS-0-5000

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6 - Réseau&Télécom : Cacher du code en Open Source

Par Marc OLANIE
22/06/2005

Cachez ce code que je ne saurais voir, ou comment cacher dans un source C des instructions qui modifieraient le
résultat attendu ou l’intégrité des données extraites. Bref, l’art et la manière d’injecter le source d’un malware sans
que la chose soit visible. Cette idée n’est pas très neuve. Elle fit l’objet d’études théoriques, puis de concours
humoristiques, tel le  V contest de Daniel Horn visant à récompenser le meilleur programme de traficotage électoral.
Voici maintenant le concours de C sous-marin, ou  The Underhanded C Contest. Le jeu consiste à insérer une
marque distincte dans le traitement d’un fichier graphique, sans que cela puisse être détecté à la lecture du
programme source.

L'article : http://www.reseaux-telecoms.com/cso_btree/05_06_22_173738_889/CSO/Newscso_view

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7 - PCImpact : Office 12 : Microsoft se bat encore contre l'open source Software

Source : eWeek
Par Vincent Hermann
20/06/2005

Office 12 est sans nul doute une future vache à lait pour Microsoft. Office 2000, XP et 2003 étaient sortis de manière
rapprochée et le public se demandait ce qui pouvait bien justifier l'achat d'une nouvelle licence. Cette fois, Microsoft
joue la carte du "Reculer pour mieux sauter", de même que pour son nouveau Windows. L'atout principal de cette
nouvelle version : un nouveau format de fichier basé sur le XML et "ouvert".

Ouvert jusqu'à quel point ? Insuffisamment en tout cas pour Richard Stallman et pour bon nombre d'acteurs du libre.
La licence que Microsoft mettra en place pour son futur format de fichier d'Office 12 permet à ceux qui le souhaitent
d'intégrer ce format dans leurs applications, sans payer quoi que ce soit à Microsoft. Cette licence "Royalty Free" est
ouverte selon Microsoft car la société s'est détachée du format binaire.

En ce qui concerne le logiciel libre, le format d'Office 12 n'a rien d'ouvert et est même conflictuel vis-à-vis de la licence
GPL. Richard Stallman, auteur de cette licence, a indiqué que le nouveau format d'Office 12 n'apportera rien au logiciel
libre. Il précise également que la licence entourant ce format a pratiquement été construite pour empêcher son
utilisation dans les logiciels sous GPL : "La liberté de modifier le logiciel pour ses besoins privés, et la liberté de publier
des versions modifiées sont deux composantes essentielles dans la définition du logiciel libre. Si ces deux conditions
manquent, le logiciel n'est pas libre".

D'après les réponses de Microsoft, la société semble penser que chacun doit se débrouiller avec sa propre licence,
mais interrogé sur la compatibilité avec la licence GPL, Jean Paoli, directeur de l'architecture XML chez le géant de
Redmond déclare : "Je ne suis pas avocat et ne suis donc pas un autorité en la matière, mais la GPL pourrait ne pas
permettre l'inclusion d'un code venant d'une société comme Microsoft. Mais, autant que je sache, d'autre licences
open source sont compatibles".

Responsable produit chez Sun Microsystems et interrogé à propos de l'influence de ce nouveau format de fichier
sur Staroffice, Iyer Venkatesan a indiqué : "Le XML est bien plus facile à importer et exporter que le précédent format
binaire de Microsoft. Mais ce nouveau format XML est toujours intimement lié aux applications Office, en conséquence
de quoi ils n'ont pas conçu ce format pour être indépendant du fournisseur. Il pourrait être alors très difficile pour d'autres
fournisseurs d'adopter ce nouveau format."

Le grand concurrent du nouveau format d'Office 12 sera le format XML issus de la suite Openoffice.org et qui a été
soumis à divers organismes aptes à la promouvoir comme un standard de l'échange. D'ailleurs, son vrai nom est
désormais "format OASIS Opendocument", OASIS signifiant "Organization for the Advancement of Structured Information
Standards". "Nous préfèrerions voir Microsoft adopter le format OASIS Opendocument, qui est ouvert et largement supporté
par diverses sociétés comme Sun, IBM, Novell, Red Hat, Adobe, KOffice and Abiword".

Malgré toutes les qualités que présente le format Opendocument, il ne faut cependant pas se leurrer, car Microsoft
ne fera pas sûrement pas machine arrière pour adopter un format issu du monde de l'open source. Nous aurons au
moins appris à relativiser le mot "ouvert".

L'article : http://www.pcinpact.com/actu/newsg/21895.htm

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8 - 01Net : Le logiciel libre a-t-il le droit de se faire aider par l'Etat ?

Par Ludovic Nachury
le 16/06/2005

L'ADAE va solliciter le Conseil de la concurrence pour savoir si les financements publics de logiciels « open source » sont légaux.

Au Royaume-Uni, Tony Blair annonce en grande pompe l'ouverture d'une Open Source Academy. En France, la très officielle
Agence pour le développement de l'Administration électronique  (ADAE) qualifie les éditeurs classiques de logiciels de
« dinosaures »  dont le modèle économique est « voué à la disparition ».  Quasiment partout en Europe, le logiciel libre
a le vent en poupe, poussé par les  Etats. Qui commencent justement à se demander jusqu'à quel point ils peuvent le pousser
sans nuire aux logiciels commerciaux.

L'interrogation vient de France.  « Nous allons poser la question au Conseil de la concurrence ou au Conseil d'Etat quant à la
mise à disposition des briques que l'Etat fait développer »,  déclare  Jacques Sauret, le directeur de l'ADAE. Une interrogation
également valable pour les administrations et les collectivités. De plus en plus, au lieu d'acheter les licences d'une  application
commerciale, elles font développer un logiciel en mode  open source  qu'elles mettent ensuite gratuitement à la disposition de
tous, respectant ainsi un des grands principes du logiciel libre. Bref, des fonds publics financent des développements qui
entrent en concurrence avec des développements issus du monde privé.

A l'ADAE, on se demande à quel point cette démarche est compatible avec le droit de la concurrence, en particulier avec celui
du traité de l'Union européenne. L'agence préfère poser la question tout de suite, plutôt que de laisser un  éditeur commercial
le faire via une plainte.  « Il est question pour l'ADAE de définir un cadre pour l'Administration,  explique Perica Sucevic,
le responsable de la mission juridique de l'agence.  Avons-nous  le droit de redistribuer le code source d'un logiciel développé
dans le cadre d'un marché public ? Doit-on le prévoir explicitement dans l'appel d'offres ? Y a-t-il une différence si ce code est
mis à la disposition d'acteurs publics ou d'acteurs privés ? »

« La plus-value du logiciel libre, c'est de travailler ensemble »

L'agence n'imagine toutefois pas que le Conseil de la concurrence se prononce contre toute forme de financement. Aux yeux de
l'ADAE, autant le logiciel libre peut gêner l'activité des éditeurs, autant il augmente celle des sociétés de  services et a donc un
impact positif sur l'économie. Une position proche de celle des adeptes de l' open source,  comme  l'ADULLACT.


Cette association, qui regroupe collectivités et administrations, a pour slogan « l'argent public ne doit payer qu'une fois ».
Elle s'applique donc à mutualiser les projets open source  de  ses adhérents désireux de redistribuer leur travail.
Tout y passe, des logiciels chargés des demandes de congés à ceux s'occupant des régies de bus ou du ramassage
des ordures, avec des contributeurs comme la Ville de Paris, la région Rhône-Alpes, la communauté urbaine de Lille...


« La plus-value du logiciel libre, c'est de travailler ensemble,  juge Pascal Kuczynski, le directeur technique de l'ADULLACT.
Si le problème vient du fait que l'Etat a financé sur ses fonds  propres, on pourra toujours solliciter une entreprise.
Par exemple, les services du Premier Ministre ont mis au point en  open source  la plate-forme de gestion des contenus
Web Spip Agora. Mais le développement initial a été réalisé par un prestataire, qui peut s'occuper de le reverser à la
communauté. »

L'association commence d'ailleurs à émettre ses propres conditions. Elle propose ainsi à ses adhérents un logiciel de
dématérialisation des appels d'offres de marchés publics. Gratuitement, mais à une seule condition : que la  collectivité
ou l'administration intéressée signe un contrat de support avec une société de services de son choix. Une manière de
générer une autre forme de compétition qui pourrait intéresser le Conseil de la concurrence. Celui-ci devrait recevoir
la demande de l'ADAE dans les prochaines semaines. Avec une décision attendue avant la fin de l'année.

L'article : http://www.silicon.fr/getarticle.asp?ID=10389

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9 - Allafrica.com (Mauritanie) : les promesses du logiciel libre

21/06/2005
Par Roger A. Taakam

Il représente une alternative de plus en plus explorée en Afrique pour contrer les logiciels propriétaires.

Dans le vaste marché sans cesse évolutif des logiciels, les entreprises, celles d'Afrique en particulier, ont du mal à
s'adapter. D'abord pour le coût financier que cela implique et du fait des difficultés réelles d'arrimage à l'innovation
technologique. Surtout lorsque les constructeurs de logiciels imposent leur dictature. On se souvient par exemple
que la firme Microsoft a annoncé, il y a quelque temps, la fin du support pour Windows 98, forçant ainsi ses clients
à migrer vers Windows 2000 ou mieux, XP. Alors qu'en Afrique, le système d'exploitation Windows 98 est encore
répandu, le coût de l'évolution vers les nouvelles plate-formes (acquisition de logiciels sous licence) représente
un investissement souvent suicidaire pour les entreprises africaines, freinant ainsi leurs efforts de conquête des
espaces de représentativité dans la société de l'information.

Il existe pourtant une alternative, présentée de plus en plus comme la voie du salut pour les organisations, en ceci
qu'elle démocratise l'accès à l'ingénierie logicielle sur la base du partage des savoirs de personnes qui, bénévolement,
participent à la société de l'intelligence. C'est un mouvement qui se distingue de l'informatique traditionnelle en ce
sens qu'il est fondé sur une collaboration entre utilisateurs et développeurs ainsi que sur la disponibilité complète
du code source des logiciels, d'où l'appellation " open source ".

Une chance pour l'Afrique

L'Open-Source est cependant une notion plus large, qui englobe à ce jour une offre de plus de 6000 logiciels dans
tous les domaines (serveurs, multimédia, bureautique, Internet... Basé sur les principes qui sous-tendent le
fonctionnement de l'Internet, les logiciels libres ont été rendus populaires par le système d'exploitation Linux et le
serveur Web Apache (60 % des serveurs dans le monde Web utilisent le système d'exploitation libre Gnu/Linux et
le serveur Web libre Apache). Le développement de logiciels " open source " favorise l'évolution d'une informatique
dépendante d'éditeurs de progiciels vers une informatique axée sur l'ingénierie système, en recourant notamment à
des outils personnalisés, beaucoup plus légère et moins coûteux comme l'approche objet et le développement
d'application selon les normes de langage UML (Unified Modeling Language) qui permettent de faire le lien entre
les applications nouvelles et les systèmes en place à moindre coût.

Par exemple, le passage de Windows 98 à XP demande l'acquisition de toute une nouvelle licence, alors que le
système Linux, lui, ne demande pas une mise à jour complète. Chaque programme est facilement mis à jour via
le web. Pas besoin de tout réinstaller. Les logiciels sont faciles à intégrer dans les architectures existantes.
La disponibilité des codes sources permet une détection et une correction rapides des dysfonctionnements éventuels,
et offre donc une meilleure garantie de fiabilité par rapport aux logiciels propriétaires, considérés comme de véritables
"boîtes noires". Les logiciels peuvent aisément être adaptés aux besoins spécifiques d'un groupe d'utilisateurs restreint
et permettent la réalisation de solutions propres à un coût raisonnable. Une simplicité qui ferait économiser beaucoup
d'argent aux entreprises africaines, tout en accélérant leur migration vers les sphères de la connaissance partagée.

Des entreprises, et même des gouvernements, s'y intéressent déjà. C'est dans cette optique que se sont tenues en
octobre 2004, au Burkina Faso, les premières rencontres africaines des utilisateurs de logiciels libres à Ouagadougou
(Burkina Faso). Où il a été clairement démontré que " les logiciels libres représentent, pour le continent noir, l'espoir
de ne pas être exclu de la société de l'information. Ils ouvrent aussi des perspectives de formation et de création
d'activité commerciale".

L'article : http://fr.allafrica.com/stories/200506210588.html

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10 - ITRmanager : 6ème Rencontres Mondiales du Logiciel Libre
Lundi 20 juin 2005

5 au 9 juillet 2005
Bâtiment de la Faculté des Sciences Mirande
Campus de l'Université de Bourgogne – Dijon
Initiées à Bordeaux en 2000, ces rencontres sont le plus grand rendez-vous, entièrement
consacré au logiciel libre, au monde. Plus de 1000 personnes, venues de plus de 50 pays
des 5 continents, se sont déplacées à Metz et à Bordeaux lors des éditions 2003 et 2004.
Elles sont la combinaison de deux manifestations complémentaires :
• une rencontre de concepteurs/développeurs ;
• une manifestation de sensibilisation au logiciel libre s'adressant à un large public.
L'accès à l'ensemble de la manifestation est libre et gratuit.

Programme des rencontres
Conférences et ateliers
Des thèmes techniques offrent aux plus avertis l'occasion d'échanger sur leurs projets.
Des thèmes grand public donnent aux utilisateurs l'opportunité de dialoguer avec les auteurs des logiciels.
L'édition 2005 comporte plus de 20 thèmes, allant de l'étude du contexte légal, économique
et politique du logiciel libre au développement de noyaux et de systèmes d'exploitation.
Les thèmes « Administrations et Collectivités Territoriales », « PME/PMI », « Éducation »
et « Entreprises » sont à l'honneur cette année. Un fil rouge de découverte du logiciel libre,
sélection trans-thématique de conférences, guidera les visiteurs qui le souhaitent.
Lectures magistrales, nombreux ateliers et tables rondes sont au programme.

Villages
Le visiteur des RMLL est accueilli par un village associatif, ensemble de stands présentant
les activités des associations locales et nationales.
Cette année, un rendez-vous technologique, lieu d'échanges sur les expériences pratiques
des entreprises, est organisé en collaboration avec la Chambre Régionale de Commerce
et d'Industrie de Bourgogne.

Organisateurs
- APRIL (Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre)
- COAGUL (Association des utilisateurs de logiciels libres de Côte d'Or)
- Université de Bourgogne

Inscriptions et réservations
Pour s'inscrire, il suffit de se connecter à l'adresse suivante :
https://resas.rencontresmondiales.org/registration
et de créer un compte Contacts :
Site Internet
http://www.rencontresmondiales.org
Courrier électronique
info@rencontresmondiales.org
Responsable presse
Chantal Bernard-Putz, chantal@bernard-putz.net

L'article :

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11 - Toolinux : Entreprise, collectivités, recherche : quelle place pour le logiciel libre ?

21/06/2005

Une nouvelle édition des "Causeries d’Intech’Sophia" est organisée ce 30 juin 2005
dès 9h30 sur le thème : "Quelle place pour le logiciel libre ?". Ce séminaire se propose
d’aborder la question des logiciels libres sur la base de témoignages en provenance de
secteurs socio-économiques distincts (dans leurs objectifs comme dans leurs besoins)
pour donner un aperçu de la place du logiciel libre dans le monde de la recherche, de
l’éducation, des petites et des grandes entreprises.
Les états et les collectivités s’y mettent, de petites sociétés de services en ont fait leur
activité principale, de grandes entreprises s’y intéressent et en font parfois même des
éléments essentiels de leur stratégie : les logiciels libres restent toujours des vecteurs
privilégiés d’expérimentation et de diffusion des résultats de recherche.

Après une introduction de Roberto di Cosmo, différentes sessions prendront place.
Quelques exemples : "Les logiciels libres et la recherche publique", "Les logiciels libres
et les startups", "Les logiciels libres et les grandes entreprises", "Tentation logiciel libre :
la liberté se protège" ou encore "Les logiciels libres et les services publics".

Cet événement se déroule ce 30 juin de 9h30 à 12h30 à l’INRIA Sophia Antipolis
(2004 route des lucioles - Sophia Antipolis). Inscriptions par voie électronique sur le site
http://www-sop.inria.fr.

L'article : http://www.toolinux.com/news/services/entreprise_collectivites_recherche_quelle_place_pour_le_logiciel_libre_ar6343.html

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12 - PCImpact : Linux poursuit sa route en Corée du Sud

Source : Silicon US
Par Marc Rees
23/06/2005

Le Ministère coréen de l'Information et de la Communication avait annoncé en mars
dernier, la mise en chantier d'un vaste programme destiné à promouvoir l'usage de
Linux dans le secteur public. Un chantier déjà entamé l'année précédente puisqu'il
avait déjà encouragé huit agences gouvernementales à passer à Linux. Ce jour ci,
le choix Linux a pris un nouvel élan en Corée du Sud avec le plan New Education
Information System.

Ce plan était déjà en activité dans 190 écoles à Séoul, la capitale. Mais un sérieux
coup d'accélérateur vise à faire basculer cette fois 10 000 écoles disséminées dans
le pays sous Buyeo, une version "nationale" de Linux. Il est également couplé à un
système permettant de suivre le dossier de l'élève tout au long de sa scolarité.

Ce projet repose sur plusieurs raisons : des considérations économiques, sécuritaires
et d'indépendance et également sur la création d'un Linux entièrement en langue
coréenne. La mission est pilotée par Jin Ko Huyn, président du Kora IT Industrie
Promotion Agency (ou Kipa). En 2010, cette agence prévoit d'ailleurs de basculer
40% des serveurs nationaux sous ce système. Notons enfin que le gouvernement
tente également de promouvoir en collaboration avec le Japon et la Chine, une
version asiatique de Linux utilisable par tous.

L'article : http://www.pcinpact.com/actu/newsg/21965.htm

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13 - Réseau&Télécoms : L’email a valeur de contrat

Marc OLANIE
22/06/2005

Il fallait le regard acéré de  Nicolas Stampf pour exhumer cette information d’une portée
capitale pour les entreprises françaises :  Les relations contractuelles par voie électronique
seront prochainement considérées comme valides . En d’autres termes, la valeur d’un
contrat ayant transité par email sera tout à fait reconnue. Les récents travaux prouvant qu’il
était possible de générer deux fichiers postscript portant le même hashcode MD5 donnent
à penser. Ils doivent inciter les Directions Générales à mettre en place des procédures de
sécurisation intelligentes si jamais celles ci comptent exploiter ce nouveau média. La tâche
n’est pas insurmontable, les outils et les procédures existent, et après tout, un courrier
électronique bien protégé, dans le cadre d’une infrastructure également protégée, est moins
facile à falsifier qu’un télex.

Légifrance : http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=JUSX0500112R

L'article : http://www.reseaux-telecoms.com/cso_btree/05_06_22_173439_601/CSO/Newscso_view

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14 - Lesnouvelles.net : Microsoft garde Antigen mais éjecte Unix

Par Jerome Saiz
22/6/2005


Microsoft annonce qu'il continuera à commercialiser Antigen, la plate-forme antivirale de
l'éditeur Sybari acquis en début d'année. Mais si les versions existantes pour Windows
restent au catalogue, celles pour Unix et Linux disparaîtront.

Antigen vivra, ainsi en a décidé Microsoft. Après l'annonce du rachat de son éditeur par
Microsoft, les spéculations quant à l'avenir du produit allaient bon train. Serait-il phagocyté
et ses technologies intégrées aux produits maison ? Ou serait-il plutôt bridé et ne supporterait-il
désormais plus que la messagerie Exchange ?

La réponse, comme bien souvent, emprunte à toutes ces suggestions. Microsoft a ainsi
annoncé que Antigen serait toujours vendu comme un produit à part entière, sous le même
nom. En revanche, si toutes les versions déployables sur Windows restent au catalogue
(Exchange, Notes, SMTP, Messagerie Instantanée, SharePoint, etc...), celles pour Unix
et Linux sont abandonnées. Les clients actuels de ces versions seront, bien sûr, supportés
jusqu'à l'expiration de leur contrat de maintenance (date à laquelle les commerciaux de
Microsoft tenteront très certainement de les débarrasser de ces
embarrassants-mais-très-efficaces serveurs sous Linux...)

L'éditeur justifie cette décision par le fait que les utilisateurs d'Antigen sont essentiellement
sous Windows, et non - mais là nous extrapolons très librement - par simple ostracisme
vis-à-vis de Linux.

Enfin, il semble que ce n'est pas parce qu'Antigen reste au catalogue qu'il ne sera pas
démembré pour autant : un porte-parole de l'éditeur a affirmé à la presse anglo-saxonne
que les technologies de Sybari pourraient également être utilisées au sein d'autres
produits du catalogue Microsoft.

L'article : http://www.lesnouvelles.net/articles/produits/710-microsoft-garde-sybari-ejecte-unix.html