Actualités April 30 novembre 2014
Titre : Actualités de l'April du 30 novembre 2014
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Luc : Bonjour Lionel.
Lionel : Bonjour Luc.
Luc : Des nouvelles de l'April en ce mois de presque décembre.
Lionel : Ça y est. On y est.
Luc : On va faire ça un peu chronologiquement. Qu'est-ce qui s'est passé récemment ? On a eu toute une série d'événements qui montrent que la rentrée était un petit chargée. Du côté de Toulouse il y a eu le Capitole du Libre où on était présent.
Lionel : Voilà. Un grand événement libriste avec des conférences, des ateliers, etc.
Luc : Notamment Rémi Boule qui est un des membres du CA qui était présent.
Lionel : Tout à fait, donc membre du conseil d'administration de l'April qui était présent là-bas.
Luc : Voilà et qui a fait une conférence. Quoi d'autre ?
Lionel : Eh bien l'Ubuntu Party qui se tenait malheureusement exactement sur le même week-end, au même moment donc, à Paris. Et là aussi on a donné plusieurs conférences, on a tenu un stand. Il faut en profiter pour remercier ceux qui sont venus nous aider d'ailleurs.
Luc : Oui, parce que en dernière minute on n'avait personne.
Lionel : On n'avait personne. On a du faire un appel un petit peu en dernier recours
Luc : Et on a fait quelques conférences.
Lionel : C'est ça. Toi tu peux déjà parler des deux conférences que tu as faites.
Luc : Oui. On a innové. On a fait ça avec Véronique Bonnet, qui est professeur de philosophie, et on fait une conférence sur le thème de 1984, Michel Foucault, Orwell, et ce genre de choses. On fera une trace vidéo, quelque chose qu'on puisse regarder sur Internet prochainement, là on est en train de la roder. On va donner dans l’autosatisfaction, mais je trouve que c'est plutôt pas mal.
Lionel : On n'est jamais si bien servi que par soi-même, il faut qu'on le fasse.
Luc : Tout à fait. Donc c'était la première fois qu'on la faisait vraiment en public. Et puis d'autres conférences plus classiques, mais ça c'est ce qu'on fait très régulièrement.
Lionel : Et puis moi j'ai fait une petite présentation de ce que nous faisons depuis maintenant plusieurs années avec un des membres d'Ubuntu-fr, qui s'appelle Quesh, et où on fait une formation pour les conférenciers, c'est-à-dire pour expliquer aux gens comment parler du Logiciel Libre. On a fait un petit récapitulatif de ce qu'on a fait. On est en train de préparer un site web où il y aura là aussi des vidéos, où les gens pourront aller voir ça quand ils auront le temps.
Luc : On est également intervenu le 17 novembre dernier à la CNAJEP. La CNAJEP, ce n'est pas hyper connu, c'est le Comité pour les relations Nationales et internationales des Associations de Jeunesse et d’Éducation Populaire. Donc c'est Laurent Costy.
Lionel : Qui est allé donner une conférence.
Luc : Voilà, qui travaille dans le domaine. Donc on a été assez présent. On a eu également des rendez-vous institutionnels.
Lionel : Oui, ça c’était vraiment une bonne chose. On a pu voir plusieurs cabinets de ministres et on a pu aller discuter avec eux des problèmes du moment, notamment de l’utilisation prioritaire du logiciel libre puisque que c'est un petit peu notre créneau.
Luc : Parmi ces rendez-vous il y en avait un particulièrement intéressant qui était avec Axelle Lemaire et Richard Stallman qui était présent.
Lionel : C'est ça, où Richard Stallman est venu en personne voir la ministre et a pu, un petit peu, lui expliquer les tenants et les aboutissants de l’importance des logiciels libres au sein des administrations et de l’État de manière générale.
Luc : Donc l'April était présente en la personne de Frédéric Couchet.
Lionel : Tout à fait.
Luc : Tous ces rendez-vous étaient plutôt positifs.
Lionel : Il semble que ça se soit bien passé, moi je n'y étais pas, mais il semble que ça s’est passé dans une ambiance plutôt...
Luc : … plutôt détendue et un accueil plutôt favorable. Comme toujours on parle, etc, il n'y a pas d'engagement.
Lionel : C'est ça.
Luc : Mais en out cas c'est plutôt positif pour l'avenir.
Lionel : Oui. Disons que ça nous semble très important que dans les administrations on utilise des logiciels libres. Et là c'est un moyen, un petit peu, d'aller faire de la promotion du logiciel libre au sein des plus hautes instances de l’État. On est bien conscient que ce n'est pas ça qui va révolutionner, du jour au lendemain, les pratiques
Luc : De ce qu'on nous en a dit, leur problématique n'est pas uniquement par rapport à l’État mais c'est aussi de voir comment le logiciel libre peut avoir un intérêt dans toutes leurs politiques, par rapport au pays.
Lionel : Oui bien sûr.
Luc : Ça c'est très positif, il faut espérer que ça débouche sur des actes
Lionel : Voilà. Sur des actes.
Luc : Ceci dit, il y a plein de choses qui se passent actuellement au niveau du gouvernement. Toute cette problématique qui est celle qu'on met en avant, c'est celle de la liberté des utilisateurs parce que la démarche open sourciste a plutôt le vent en poupe, elle marche plutôt bien, elle n'a pas besoin de nous. En revanche cette question de la liberté des utilisateurs est très pertinente.
Lionel : Oui. Les questions éthiques qu'on doit mettre en avant justement par rapport au logiciel libre, et pas seulement des problèmes d’économie, de coûts, de fonctionnalités.
Luc : Tout à fait. Et on a fait un apéro April, ce n'est pas une grande nouvelle, le 21 novembre, puisqu’on en fait régulièrement.
Lionel : Oui, assez souvent.
Luc : Mais celui-ci était un peu spécial.
Lionel : Oui parce que c'était là où on fêtait les 18 ans de l'April, puisque que L'April vient d'avoir 18 ans, donc c'est la majorité. Là c’était un apéro qui se passait dans les locaux de l'April. Et puis on espère faire quelque chose d'un petit plus grand en février, puisqu'en février il va y avoir l’assemblée générale de l'association, et là on espère en profiter pour faire une soirée où tout le monde sera convié évidemment.
Luc : On fait des apéros April parce que le local est à l'April.
Lionel : Oui.
Luc : Après ça si vous êtes intéressés, que vous êtes moteur, que vous avez un local, etc, que vous avez envie de faire des apéros April.
Lionel : Des choses ailleurs qu'à Paris, il ne faut pas hésiter à le faire.
Luc : Il ne faut pas hésiter et faites-le. Et sollicitez nous là-dessus.
Lionel : Il y en a eu à Lyon notamment, il y en a eu dans des différentes villes, donc si vous pouvez le faire, n'hésitez pas.
Luc : Tout à fait. Alors dans les actualités, dans ce qui se passe actuellement on a un sujet sur le brevet unitaire, encore lui.
Lionel : Oui qui revient encore. C'est toujours la même problématique. Donc c'est un brevet qui est censé être valable sur une bonne partie des pays de l'Europe et puis quelques autres.
Luc : L'Espagne a lancé une procédure pour essayer de casser la démarche.
Lionel : L'Espagne n’était pas d'accord, essentiellement parce que les brevets ne seraient traduits en espagnol. Donc ils n'étaient pas satisfaits par ça. Et là, il y a eu une décision de l'avocat général.
Luc : Un avis plus qu'une décision.
Lionel : Oui, pardon, un avis de l’avocat général de la Cour européenne de justice.
Luc : Qui s'appelle Yves Bot.
Lionel : Yves Bot, qui lui est plutôt favorable à ce projet de brevet unitaire, ce qui n'est pas une surprise malheureusement.
Luc : Ce qu'on a regretté c'est que son avis, on n'a pas encore vu l'avis détaillé, mais l'avis est assez peu argumenté juridiquement alors que dans le domaine justement, il y a plein de questions juridiques qui se posent, c'est ce que les experts ont noté et que, eh bien, en gros il dit, il faut laisser faire ce qu'on appelle le microcosme des brevets, donc tous ces gens qui travaillent dans le milieu, qui ne sont pas très nombreux et qui ont tout intérêt à ce que le brevet unitaire passe, parce ça ferait du business.
Lionel : C’est ça. Pour nous le danger c'est le retour du brevet logiciel en Europe.
Luc : Tout à fait. Dans les actions qui ont été menées, c'est encore du côté de l'éducation et avec l’épicentre à Toulouse.
Lionel : Oui parce que c'est toujours Rémi Boulle...
Luc : ...qui a lancé un appel à signatures, une sorte de pétition pour l’intero, pour l’interopérabilité dans l’Éducation nationale.
Lionel : C'est dur à dire, c'est compliqué. L'interopérabilité c'est vraiment l'idée qu'il faut que les logiciels que l'on utilise, quels qu'ils soient, puissent s'échanger les informations donc les fichiers, donc il faut des formats de fichiers qu'on appelle ouverts, c'est-à-dire que leurs caractéristiques soient connues et que tous les logiciels puissent échanger des informations et notamment dans l'Éducation nationale parce que ça parait effectivement fondamental que les enseignants et les élèves puissent échanger leurs informations.
Luc : Alors, elle marche plutôt pas mal, puisqu’au moment où on enregistre il y a 4171 signatures qui ont été faites et notamment pas mal de syndicats de l'Éducation nationale, donc ce n'est pas que des personnes publiques et on également Isabelle Attard, la députée qui soutient le logiciel libre, qui a signé cette pétition.
Lionel : Tout à fait. Et il est encore temps de la signer. Donc si vous êtes partie prenante dans l'Éducation nationale, ne serait-ce que parce vous avez des enfants scolarisés, vous pouvez aller signer cette pétition.
Luc : Ou même si vous considérez que vos impôts doivent être bien employés.
Lionel : oui, bien employés, vous pouvez aller signer cette pétition.
Luc : Donc le lien est sur le site de l'April. Sinon c'est formatsopuverts, tout attaché, point education. Autre élément mené par Laurent Costy, finalement Rémi Boule et Laurent Costy
Lionel : C'est très actif ce mois-ci.
Luc : C'est un questionnaire à destination des associations, pour savoir quelles sont leurs pratiques en matière d’informatique.
Lionel :Tout à fait. Ça fait suite à un même questionnaire qui avait eu lieu il y a quelques années et l'idée c'est d'essayer de comprendre qu'est-ce qui motive les associations, quels sont leurs besoins en informatique, parce qu'il nous semble qu'il y a des liens très clairs entre l'informatique libre et les associations. Le but c'est de voir comment on peut les aider et leur proposer des logiciels libres qui soient adaptés à leurs problématiques.
Luc : Donc dans les événements à venir, c'est l’assemblée générale qui se profile.
Lionel : Bientôt, donc bientôt ! En février. Mais comme on va rentrer au mois de décembre, on sait que décembre les gens ont souvent d'autres occupations. Ensuite janvier on sera entrain de préparer le rapport moral et le rapport financier et puis tout début février, donc, il y a aura l'assemblée générale de l'April où vous pourrez vous exprimer sur le bilan de l'année passée, voter pour le prochain conseil d'administration. Et puis, comme j'ai dit tout à l'heure, ça sera le moment de faire aussi une réunion de tous les membres de l'April, tous ceux qui peuvent venir, et de faire des groupes de travail, de travailler sur des dossiers, et puis, de faire aussi la fête.
Luc : Tout à fait. Le prochain apéro April c'est le 19 décembre. Ce sera au local, à Paris. Comme on disait tout à l'heure, n'hésitez pas à organiser ça de votre côté, si vous le souhaitez.
Lionel : Tout à fait.
Luc : Et, après ça, on a toujours IRC de branché, donc si vous voulez passer pour faire un petit coucou ou ce genre de choses,
Lionel : N'hésitez pas.
Luc : N'hésitez pas. Très bien. Eh bien on fait le tour.
Lionel : Oui. Merci Luc.
Luc : Eh bien, on se retrouve peut-être en 2015.
Lionel : Oui, avec un peu de chance, en 2015. Ciao !
Luc : Au revoir à tout le monde.