Logiciel libre et Environnement: Green washing ou réalité

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Titre : Logiciel libre et Environnement: Green washing ou réalité ?

Intervenant : Jonathan Le Lous

Lieu : Toulouse - École nationale supérieure d'électrotechnique, d'électronique, d'informatique, d'hydraulique et des télécommunications

Date : 28 novembre 2022

Durée : 31 min 42

Vidéo

Licence de la transcription : Verbatim

Illustration : à prévoir

NB : transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.

Description

Peut-on vraiment conjuguer logiciel libre et environnement ? Cela va-t-il de soit ? Dans cette session interactive nous nous interrogerons sur le rôle des logiciels libres, et ainsi notre propre contribution, dans cette transformation vers une informatique plus durable. Notre réflexion portera sur deux axes: d'un point de vue technologique pure et celui du modèle de développement.

Transcription

Je suis Jonathan Le Lous. Je suis directeur technique dans une ESN, Cap Gemini.
Mon parcours. Ça fait 18 ans que je travaille dans l’informatique. Je suis tombé amoureux de Linux, il y a environ 18 ans de ça, ce qui fait que j’ai eu une double casquette, je travaille dans le logiciel libre à titre professionnel mais aussi au niveau associatif. J’ai été, par exemple, membre du conseil d’administration de l’April et vice-président de l’April, côté plus militant et à titre personnel je n’ai toujours travaillé que sur des logiciels libres en tout cas essayé. Maintenant, chez Cap Gemini, je m’occupe de l’activité qu’on appelle chez nous cloud active infrastructure???[0 min 45] qui est en charge de tous les sujets autour de monter les infras notamment sur Kubertnetes pour ceux qui connaissent, Kubernetes ???. C’est moins le sujet.

Aujourd’hui je voulais essayer de donner une sorte de vision un peu technique sur un sujet autour du Green IT, donc de l’environnement durable et des logiciels libres. En fait, ça vient d’une vraie question que je me suis posée : est-ce qu’on est dans un vrai sujet, parce que, des fois, il y a les valeurs. On peut confondre les valeurs qui font que les gens ont pu se rapprocher. À titre personnel, quand j’étais jeune je me suis énormément engagé par exemple au niveau des Verts. Je pense que j’ai retrouvé dans le logiciel libre quelque chose que j’aimais bien l’environnement. Après je me suis demandé si c'est juste une proximité culturelle ou ça veut dire concrètement que le logiciel libre a un impact positif sur l’environnement ou sur la gestion du Green IT et ce n’est pas si évident que ça. On va en parler de façon globale et après sur les couches techniques plus concrètement.

Pas si évident que ça, ce n’est pas à vous que je vais le dire, le logiciel libre tel que l’a défini Stallman et après l’Open Source Initiative ce sont avant tout des licences, c’est une façon de partager le savoir, c’est une façon de partager la connaissance, c’est une façon de partager le logiciel sans obligatoirement avoir une destination commerciale dessus, pas que ça soit mal, à titre personnel je suis payé pour faire mon travail, j’en suis très content. C’est vraiment important de comprendre qu’aujourd’hui, quand on regarde les licences libres, même les Creative Commons, il n’y a pas de référence à quelque chose qui pourrait être environnemental en tant que tel, c'est-à-dire qu’on ne dit pas « je mets mon logiciel sous licence libre parce que j’estime qu’il voudrait durer dans le temps, ça va sauver la planète, on va diminuer… » Non ! Je mets mon logiciel sous licence libre parce que j’estime que c’est un modèle avec lequel je voudrais partager, simplement parce que, un, on veut partager le savoir comme dans l’idée de Stallman ou d’autres dans l’open source parce qu’ils estiment que c’est un modèle économique pour permettre de faire ça.
D’ailleurs, j’ai mis exprès mes deux polos pour me la raconter un peu. Ça c'est LibrePlanet, c’est la Free Software Foundation, c’est je distribue parce que je crois au bien commun et j’estime qu’il y a un intérêt du logiciel au-delà de la simple activité. De l’autre côté, je suis membre du comité de programme à la Fondation Linux où là, il y a une approche beaucoup plus américaine, beaucoup plus pragmatique. En gros, quand vous entendez Linux ou Fondation Linux c’est souvent très orienté vers les entreprises et c’est important de voir ça.

Juste pour qu’on comprenne bien le contexte. En fait, je vais juste montrer et découper les stacks techniques dont on parle parce qu’on est quand même dans la technique, on est dans l’informatique. On va regarder par rapport à ça dans quelle mesure le logiciel libre c’est du green washing ou si ça a un vrai intérêt sur ces stacks-là.

Déjà un élément hyper-important. Une étude a été faite par la Direction du numérique de l’État, la Dinum, sur un projet : 80 % de la consommation carbone de l’IT des Français, c’est le matériel. C’est-à-dire que 80 % de votre impact carbone c’est ce que je n’ai pas aujourd’hui, mon laptop sur la table ; c’est lui qui fait 80 % de la consommation énergétique. C’est énorme, on est sur ce qu’on va appeler la partie infra, ça veut dire qu’en fait quoi qu’on fasse, on a une sorte de coût fixe en termes d’impact carbone de l’infrastructure, c‘est-à-dire des serveurs, des ordinateurs et tout ça. Ce sont eux qui ont un impact directement parce qu’ils utilisent des ressources rares, des ressources limitées. Aujourd’hui, on est à une échelle 6, on devrait être à une échelle 4, je vous donnerai les éléments, mais on devrait être à une échelle 4 pour arriver non pas à la neutralité carbone, parce que la neutralité carbone, comme vous le savez, ne peut exister ni au niveau d’un État ni d’une industrie, elle ne peut exister qu’au nouveau global. Je ne suis pas spécialiste du sujet, si vous avez des questions sur ce sujet-là, je vous enverrai aussi les liens. Dès le moment où on va faire de l’informatique, on va se baser sur du hardware et c’est le hardware le gros impact carbone de notre activité.

À partir de là, première question, la longévité : combien de temps j’utilise le même hardware, quelle est sa durée de vie. La deuxième question c’est la mutualisation, c‘est-à-dire à quel point je peux faire de choses sur la même quantité de ressources. Ça va être les deux sujets qu’on va avoir aujourd’hui.

Quand on va parler d’infrastructure, on pourrait aussi parler de hardware pour votre smartphone, c’est le même sujet. C’est vraiment un travail.

La partie qu’on va appeler la longévité, va dépendre principalement de la capacité, un, des matériaux qu’on utilise de pouvoir durer dans le temps et il n’y a pas photo. On prend n’importe quel serveur, j’ai des laptops extrêmement vieux à la maison, une fois qu’il est construit on peut le garder extrêmement longtemps. Ce n’est pas un problème du fait que votre ordinateur ou votre laptop se dégrade dans le temps si vous laissez à un endroit, il ne va pas disparaître, il ne va pas se décomposer, il va durer extrêmement longtemps. Donc d’un point de vue longévité du matériel on est bons.
Sur la partie hardware on va être très bons. Je vous rappelle que tous les composants à base de silicium sont des trucs dont on sait tous que quand on les recycle ça met peut-être des centaines voire des milliers d’années à disparaître, donc il n’y a pas de raison que ça disparaisse.

On a une autre partie, la parte logicielle, on est sur de l’embarqué, on est sur du bas niveau, on va parler des drivers sur les cartes graphiques, on va parler des drivers au niveau des CPU, de tous les processeurs, on va parler de tout ce qui est comme ça. C’est là où on va retrouver le logiciel libre, mais pas que, et tout ce que sont les initiatives et aujourd’hui la plus grande limite qu’on a en termes de gestion de la longévité sur les infrastructures ou sur tous les matériels, c’est la partie logicielle. Aujourd’hui, en fonction de qui pilote les cartes graphiques, en fonction de qui pilote les processeurs, comment on va le faire ? Ces personnes-là ont des rythmes de production, ont des chiffres d’affaires, ont des engagements, ont une vision qui est celle du marché. Il y a toujours une opposition entre sobriété et innovation, c’est toujours la question, c'est-à-dire que si je mets un pilote qui va être hyper-stable dans le temps, en échange il va me limiter énormément dans ma capacité de créer de nouvelles offres ou de déployer de nouvelles technologies comme Facebook avec son Métavers ou des choses comme ça. Il y a toujours cet arbitrage. Or, L’arbitrage entre impact sobriété et business, c’est vrai que dans la partie du logiciel libre ou dans la partie de l’open source il est moins vrai. C’est-à-dire que la question qu’il y aura principalement sera de se demander est-ce que ce que je fais c’est bien ? Est-ce que ce que je fais satisfait mon besoin aujourd’hui ? Après il y a des disputes entre tous ceux qui font partie du comité, les quatre contributeurs, les cinq, les dix entre plus ou moins à long terme comment on envisage.

Je ne sais pas si vous connaissez le Fairphone, un téléphone Android qui est complètement démontable, ils ont exactement ce côté-là. Dans le Fairphone, d’un point longévité hardware vous pouvez tout démonter et tout refaire. Par contre, d’un point de vue longévité software, ils sont dépendants d’Android et des enjeux qu’a Android, notamment le chipset de tous les processeurs, parce qu’ils sont obligés de respecter le cycle de vie des processeurs imposés par Google dans le rythme de versions d’Android. Ça veut dire qu’actuellement Google va dire « le nouvel Android ne va tourner que sur ce type de chipset parce qu’on a favorisé l’innovation, la 5G et tout ça », qu’est-ce que ça a comme impacts ? Eh bien les fabricants comme eux vont être obligés de changer le chipset, ça veut dire que vous perdez en longévité, tout simplement. Le téléphone, techniquement, aurait pu durer 25 ans, mais, à cause de l’application qui va tourner dessus… ???

Est-ce que vous savez qui est le premier contributeur au noyau Linux ? Un des quatre premiers contributeurs au noyau Linux. C’est évident, on va peut-être passer, une société qui est hyper-connue pour ses chipsets, dans les quatre premiers contributeurs au noyau Linux, vous trouverez toujours Intel, en fait les créateurs de chipsets ou les créateurs de processeurs et tout ça. Pourquoi ? Ce n’est pas parce qu’ils pensent que Linux..., il n’y a pas de côté militant, c’est simplement qu’ils doivent s’assurer que tous leurs matériels soient en permanence compatibles avec Linux, tout simplement. Ceux qui ne contribuent pas à Linux ce sont, par exemple, tous ceux qui font des cartes Linux de son. Si vous avez tous Linux à la maison, vous savez que sur le son sur le laptop c’est le point faible, parce que si vous faites des cartes de son même Nvidia, même tout ça, ils n’en ont rien à foutre des quatre utilisateurs de Linux, ils se focalisent sur leur grosse part de marché, c’est ce genre d’arbitrage-là qui est fait.

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Maintenant la question est-ce que le logiciel libre améliore ça ? Eh bien non, on vient de parler d’Android. Qu’on le veuille on non et que Linus Torvalds soit pour ou contre, Android est basé sur Linux, à part une sur-couche, on est quand même sur de licences open source, de mémoire Apache, et pour autant si la gouvernance ne le permet pas, ça reste quand même Google, ça reste quand même le premier contributeur, ça reste en gros les cinq a dix contributeurs de la technologie qui va imposer le rythme de l’innovation et le rythme d’avancée.<vr/> Encore une fois la question qu’on se pose, c’est vraiment : est-ce que le logiciel libre favorise ? Il favorise une vision à long terme, mais dès le moment où il va être dans une structure qui va permettre, on appelle ça du consortium, à certaines compagnies d’influencer la roadmap, eh bien mécaniquement on peut perdre l’avantage que peut offrir le logiciel libre.
Le logiciel libre, pour beaucoup d’industries aujourd’hui, est considéré comme un accord de consortium. Avant, quand on faisait de l’innovation, on faisait des accords de consortium. C’est comme ça qu’on a fait le moteur Diesel, beaucoup de technologies sont nées comme ça. Les compagnies se mettaient ensemble, signaient des papiers, faisaient des réunions à ne plus savoir qu’en faire pour expliquer qui va faire quoi, qui va gagner de l’argent. Il y a une dizaine d’années, 15 ans, il y a eu un gros basculement de l’industrie des technologies au travers du travail de Linux et des fondations, autour d’OpenStack aussi. Les industriels de l’informatique se sont aperçus que c’était beaucoup plus simple de faire une licence open source ou libre parce que au final l’accord de consortium, la licence Apache par exemple et ??? [12 min 20]. Dès le moment où on avait un problème entre nous, on regardait ce que la licence permet de faire et on réglait juridiquement les conflits de cette façon-là. C’est comme ça qu’il faut le voir. Il y a toute une partie au niveau industriel, notamment sur les infrastructures, ça représente jusqu’à 80 % de la consommation, ça représente aussi des milliards en termes de chiffre d’affaires pour beaucoup de compagnies, c’est assez important.

Après on a la question sur l’infra, je ne vais pas rentrer sur le côté IaaS, mais on a la question de la mutualisation, ce qu’on appellerait « dans le cloud », pour ceux qui connaissent le IaaS. En fait on va rajouter une couche applicative pour pouvoir partager les mêmes infrastructures à tout le monde ; le plus connu c’est le cloud, le miracle du cloud, ce qui est vendu par le cloud c’est que vous mutualisez. En fait, en gros, on a d’autres technologies. Je suis spécialiste de Kubernetes, on peut rajouter dessus des technologies de cloud par exemple. On va rajouter de l’orchestration.
En fait, qu’est-ce qu’on va retrouver dans la mouvance autour de l’automatisation des Kubernetes, des trucs comme ça, c’est de dire « on va essayer d’optimiser la consommation de nos infras». On ne le fait pas obligatoirement parce qu’on estime qu’on veut sauver le monde, encore une fois on est dans une logique purement industrielle, en disant « en diminuant le nombre de machines, je diminue mes coûts, je mutualise, à partir de là je suis plus efficace ». Vous allez avoir beaucoup de termes, comme FinOps en ce moment ; les industriels, les entreprises s’y intéressent.

Dans la partie IaaS, on a adVue [14 min 20], on a AWS et tout ça. Ce qui est intéressant dans cette partie-là c’est que l’open source dans ce domaine-là est ultra-présent, c’est-à-dire que tout est aujourd’hui open source. Vous prenez le noyau Linux qui est le premier noyau déployé au niveau des cloud providers ; vous prenez les outils d’automatisation, pour ceux qui connaissent, c’est du Terraform, c’est du Ansible, ce ne sont que des technologies open source ; vous prenez Kubernetes, ce ne sont que des technologies open source. Pourquoi ? Parce que la volonté principale là c’est la standardisation. c'est-à-dire qu’on est dans une logique de standardisation. En gros, encore une fois, soit on réinvente la roue dans son coin et on invente une techno, soit on utilise un truc qui est standard, que tout le monde peut utiliser, et tout le monde l’utilise. Encore une fois l’arbitrage dessus qu’on va avoir là c’est un arbitrage technique : combien y a-t-il de gens dans le monde qui sont capables d’utiliser Ansible ? Sans doute plus que de gens qui sont capables d’utiliser la petite technique j’ai développée dans mon coin. Donc l’arbitrage va faire ça à chaque fois.

Là, on est dans une logique où il y a un vrai alignement entre le logiciel libre, open source, et le Green IT dans le sens où les solutions pour permettre de faire de l’environnement et du Green IT se retrouvent dans les solutions open source. C'est-à-dire qu’aujourd’hui les personnes, les compagnies comme VMWare, plutôt old scholl, n’ont surtout pas envie que vous mutualisiez. Les vendeurs de hardware n’ont pas du tout envie que vous mutualisiez, ils proposent mais ce n’est pas leur intérêt, ils vont vendre moins de matériel, simplement, donc à moins d’augmenter les prix ! En gros vous dites à ces compagnies « tu vas diminuer en deux ton chiffre d’affaires dans deux/trois ans. » Ce ne sont pas des personnes qui ont tendance à ça, ça veut dire que si on comptait sur elles ! On voit bien dans l’environnement, on a l’exemple tous les jours. Vous avez vu quand il a fallu déployer la 5 G, en un an c’était plié, tout le monde montait au créneau et tout ça et on leur dit « il faut diminuer les effets », c’est-à-dire qu’il faut juste faire quelques trucs, il n’y a personne qui bouge ! Alors qu’on est capable de déployer des antennes 5 G en France tous les 500 mètres en un an, un truc qui techniquement, vous le savez, ne sert à rien, on a été capables de le faire extrêmement rapidement. Par contre un truc qui est utile, si les industriels n’ont pas un intérêt financier, ils ne vont pas bouger. On leur aurait dit la 5 G va diminuer par 3 votre chiffre d’affaires, je peux vous dire qu’on ne l’aurait pas. La 5G a des avantages technologiques, mais, par exemple, dans la logique de longévité du hardware, les puces 5G sur les téléphones portables c’est une aberration, ça ne sert à rien, ça consomme plus d’énergie, l’utilisateur final n’en a pas la nécessité. Maintenant, que vous ayez une puce 5G sur un vidéoprojecteur, sur du matériel embarqué, là ça peut avoir un intérêt, mais sur votre téléphone, en soi, ça n’a en a aucune, à part consommer plus d’énergie, ça a moins d’intérêt. Ou alors ça devrait être fait pour des gens dont c’est le travail. Peu Importe, ça vous donne juste une idée.

Ça veut dire que dans c’est logique là qu’est-ce qui s’est passé ? On va se retrouver avec notamment les containérisations, des solutions de virtualisation, d’automatisation, qui vont être poussées et qui sont clairement poussées par les utilisateurs au travers de l’open source. En fait, le logiciel libre donne des moyens techniques concrets aux gens qui veulent aller dans une notion de sobriété, on leur donne un moyen technique. Comme ce sont des utilisateurs qui le développent, du moment qu’ils sont assez nombreux pour faire marcher la machine, les autres ne peuvent pas l’arrêter. On se retrouve par exemple avec des AWS, des Azur, Google c’est différent, qui vont déployer, par exemple, des outils comme Kubernetes, mais pas trop. Ceux qui connaissent ça, pas trop ! On ne va pas trop l’avancer parce qu’on ne veut pas non plus que les gens deviennent trop indépendants de notre plateforme. On est toujours dans une sorte d’entre deux.

Si on regarde de ce point de vue-là, on se rend bien compte que oui, quand on va faire de l’open source dans une logique d’utilisateur, pas obligatoirement d’industriel, là on a une logique où on peut dire que l’open source et le Green IT vont ensemble.

C’est comme le fait de recycler dans les entreprises et tout ça, ce n’est pas obligatoirement l’objectif premier, mais les objectifs convergent. Et parce que les principaux utilisateurs de ces technologies-là sont ceux qui ont intérêt non pas à vendre mais à optimiser, là on va se retrouver devant une fusion.

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La dernière partie