Interview de Loic Dachary
Présentation
Intervenant : Loïs Dacahary Interview Date : ??? Licence : ??? faut que je demande à Luc ou à Loïc
Transcription
Luc Fievet : La question c'est depuis quand es-tu à l'April ?
Loïc Dachary : Je connais l’April depuis le début, pas tout à fait le début mais peut-être au moins un ou deux ans après, quand Fred est venu me voir pour la première fois, avenc Benj et Tony, pour héberger une machine. Je crois que c’est la première fois mais je ne sais plus quelle année c’était. Ca devait être 97, peut-être 96, oui bon c’était le début alors.
Luc Fievet : Tu y es rentré dès le début ?
Loïc Dachary : Non, non, j'étais... on s’est cotoyé mais je ne pense pas que je ne sois jamais rentré, je n’ai jamais été adhérent de l’April.
Luc Fievet : Tu n’es pas adhérent ?
Loïc Dachary : Non je suis membre d’honneur.
Fred Couchet : : si, tu es adhérent.
Loïc Dachary : Ah ? je suis adhérent ? D’accord. Mais je n’ai jamais rempli un bulletin d’adhésion, je ne crois pas. rire
Fred Couchet : ?? De toute façon, tu pourrais dire maintenant : "non je n'ai pas envie d'adhérer à l'April" ?
Loïc Dachary : Sauf qu’en fait, non j’ai envie d’être à l’April. Je suis honoré d'être à l’April, je suis honoré de faire partie de cette grande aventure que j’admire.
Luc Fievet : Donc quelles ont été tes surprises en ces ??? vie de l’April ?
Fred Couchet : Surprises bonnes et mauvaises ?
Loïc Dachary : Surprises bonnes et mauvaises. La surprise que cela dure aussi longtemps, c’est plutôt une bonne surprise. Une mauvaise surprise, j’en vois pas, j'aurais à creuser, il y a probablement des petites mauvaises surprises ou des petites disputes, des histoires de vie, qui vont sur une période de plus de dix ans, tu imagines, il y a des moments où tu es plutôt pas content. J’ai jamais été faché contre l’April, pendant toute cette durée, mais d’un autre côté je n’ai pas été non plus proche de l’April tout le temps. Je n’ai pas été immergé dans l’April, j’ai été souvent distant, occupé à autre chose, parfois venant par à-coups. Ca aide à ne jamais se fâcher, à ne jamais être triste ou pas content. Donc des mauvaises surprises, je ne vois pas. Non. Des bonnes surprises... en fait toute l’évolution de l’April a été une succession de bonnes surprises, que ça ne se pète pas la gueule, que ça fonctionne, qu’il y ait des adhérents, que les sujets traités ne le soient pas de façon débile, que les gens impliqués arrivent à ne pas devenir fous, à ne pas s’écharper au point que l’association ne se démembre. Tout ce qui menace une association, normalement, ce n’est pas arrivé à l’April, au point que ça soit fatal. C’est arrivé à divers degrés mais jamais, ça n’a jamais été fatal.
3 :04
Luc Fievet : C'est un peu ce à quoi tu t'attendais initialement ?
Loïc Dachary : Ah pas du tout, non je ne m’attendais à rien du tout. La règle, c'est... quand je dis que la bonne surprise c'est que ça dure, c'est pour moi et ce qu'on constate c'est que la règle c'est qu'il y a de bonnes volontés, ça dure un certain temps et après ça s'étend. C'est extrêmement rare que tu aies quelque chose qui garde un corps, une identité sur une aussi longue durée. Et l'April des débuts et l'April de maintenant a quelque chose en commun. Franchement, il y a une continuité, alors que tu prends une autre association, ..??? mékéné ??? une association que j'ai vu naître il n'y a pas longtemps, sur le domaine des jeux libres vidéo. Tu sens qu'il y a eu une transformation, que les membres ont complètement changés, qu'il y a quelque chose qui s'est délité, il n'y a pas une continuaton de la dynamique telle que je le perçois de l'extérieur. Et puis il y a plein d'associations qui se sont lancées et qui ont disparues au bout de quelques années. Moi j'ai lancé une association en 89, sur laquelle j'ai travailllé pendant deux ans et puis après, je m'en suis un peu lassé, et puis je l'ai reprise en 2001, mais je n'ai jamais... en dehors de l'April, moi je n'ai jamais cotoyé des associations qui arrivent autant à tenir sur la durée, ça existe, mais je n'en ai jamais cotoyé, à côté. Moi, je suis émerveillé de ça.
4:42
Luc Fievet :