RevuePresse20080907

De April MediaWiki
Révision datée du 10 juillet 2011 à 21:14 par Fboulogne (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigationAller à la recherche

Revue de presse du 1er au 7 septembre 2008


<?plugin CreateToc jshide||=1?> __(Cliquez sur le bouton pour afficher la table des matières)__


Articles



Combattant pour la libération des logiciels

PROPOS RECUEILLIS PAR LAURENT GUENNEUGUES http://www.nordeclair.fr/journal/NE/2008/09/05/EDITOINTERV/ART375077.phtml

Le manchot de Linux, le renard de Firefox ou encore le dauphin de MySQL (base de donnée connue des blogueurs)... Que se cache-t-il derrière cette joyeuse ménagerie des logiciels libres ? Rencontre avec Frédéric Couchet, délégué général d'April, association qui promeut leur utilisation.

Les logiciels libres, c'est quoi, à part de drôles d'animaux ? >> Ce sont des logiciels informatiques qui, contrairement aux logiciels propriétaires comme ceux de Microsoft, offrent quatre libertés fondamentales. La liberté d'usage d'abord : il vous est possible de l'utiliser sur autant de postes que vous voulez. La liberté de copie ensuite : vous pouvez le partager avec vos collègues, vos amis... Troisièmement, les logiciels libres sont livrés avec leur code-source. C'est un peu comme la recette de cuisine. C'est bien pour voir comment il fonctionne. Enfin, l'utilisateur est libre de modifier ce code-source, de l'adapter à sa sauce, pour lui rajouter des fonctionnalités ou corriger des erreurs de programmation, des bugs. À l'inverse, Microsoft, premier éditeur de logiciels, décide lui-même quelles fonctionnalités il rajoute ou quels bugs il corrige lors des mises à jour par Internet. Les logiciels libres, c'est un peu comme un pot commun où chacun peut empiler sa brique. Autre avantage en ces temps de crise du pouvoir d'achat : ils sont généralement téléchargeables gratuitement sur Internet. Cela participe à la réduction de la fracture numérique.

Mais n'est-ce pas réservé aux pros du mulot, aux informaticiens chevronnés ? >> Il y a cinq ans, j'aurais dit oui, parce que la partie interface graphique n'était pas suffisamment développée. Mais aujourd'hui, c'est utilisable par tous. Pour preuve, les députés, qui sont pressés et veulent quelque chose de simple et efficace, sont passés aux logiciels libres en 2007 et ils en sont contents.

Pourquoi alors n'est-ce pas plus répandu ? >> Pour une raison très simple : dans n'importe quel magasin informatique, 100 % des ordinateurs sont équipés de Windows et de logiciels Microsoft. L'ensemble est vendu pour un prix global. Ça s'appelle de la vente liée et c'est pourtant illégal. Du coup, personne ne se pose la question de savoir si un autre système est possible. Et puis, les magazines informatique parlent surtout des logiciels propriétaires, car ce sont leurs annonceurs.

Que réclamez-vous pour développer leur usage ? >> Aujourd'hui, notre combat fondamental, c'est qu'il y ait un affichage de prix séparés entre la partie matérielle et la partie logicielle, qui représente quand même de 10 à 20 % du prix de vente. Le client doit pouvoir acheter uniquement la partie matérielle.

Qu'allez-vous faire à la grande Braderie ? >> Chtinux, association locale qui défend les logiciels libres, installe un village sur la place de l'ancien marché aux chevaux, en face du café citoyen. Il y aura plusieurs stands présentant April, Wikipedia, Firefox. Les gens pourront repartir avec des logiciels libres. Dans la région, plusieurs sociétés développent des logiciels libres à destination des entreprises : Acipia à Roubaix, Audaxis à Lille ou encore Cliss XXI à Liévin. Lille, ville de la solidarité, devrait développer l'usage des logiciels libres. Philippe Pary, de Chtinux, rencontre l'élu Frédéric Lambin aujourd'hui pour lui en toucher deux mots.


Dell envisagerait de ne plus produire ses PC

la rédaction, publié le 5 septembre 2008 http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39383043,00.htm

Selon le Wall Street Journal, Dell chercherait un repreneur pour tout ou partie de ses usines en vue de sous-traiter la fabrication de ses PC en Asie. C'est ce qu'une source proche du dossier a confié au journal américain, précisant que le constructeur souhaitait se séparer de son activité de production « dans les 18 prochains mois ». Il rejoindra alors HP, qui a ravi la place de premier fabricant mondial à Dell en 2007, Acer ou Lenovo qui sous-traitent tous en Asie, notamment en Chine.

La structure de production de Dell est plutôt adaptée au marché du PC d'il y a plus de trois ans, dominée alors par une demande des entreprises pour des PC de bureau avec une configuration à la demande. Mais le marché étant désormais tiré par les PC portables grand public, son organisation serait dépassée, estime le Wall Street Journal. Sur le secteur des PC portables, le constructeur américain a d'ailleurs déjà recours à des sous-traitants asiatiques.

En août, Dell a présenté un plan de réduction des coûts opérationnels censé lui permettre de réaliser 3 milliards de dollars d'économies d'ici à 2011. Pour son premier trimestre fnancier 2009 (clos le 29 mai), le groupe enregistre un chiffre d'affaires en hausse de 9 % à 16 milliards de dollars, mais un résultat opérationnel en baisse 4 % à 899 millions de dollars.


OS libre : GNU fête ses 25 ans

Iain Thomson (Vnunet.com) 04-09-2008 http://www.vnunet.fr/news/os_libre_gnu_fete_ses_25_ans-2028561

La Free Software Foundation a l'intention d'organiser une série d'événements en l'honneur du 25e anniversaire du système d'exploitation libre.

La Free Software Foundation (FSF) s'atèle à l'organisation des festivités qui marqueront le 25e anniversaire du système d'exploitation GNU. GNU's Not Unix (GNU) est un OS libre développé entre autres par Richard Stallman pour concurrencer les systèmes d'exploitation propriétaires. Plus de 300 logiciels pour GNU ont été mis au point à ce jour.

Le projet GNU a joué un rôle essentiel dans la création de l'accord de licence des logiciels libres GPL. "Nous souhaitons que ce 25e anniversaire fasse plus que refléter l'histoire du logiciel libre", a déclaré Peter Brown, directeur exécutif de la FSF. "Malgré le succès qu'ont connu le système GNU et les autres projets de logiciels libres, nous avons besoin de nous mobiliser pour remplacer ou éliminer les applications, plates-formes, pilotes et firmware propriétaires encore couramment utilisés."

Pour inaugurer cet événement, l'acteur Stephen Fry a participé à un film évoquant les vertus du logiciel libre et encourageant le consommateur à l'utiliser. Le film peut être visionné ou téléchargé sur le site Web de GNU. "Stephen a généreusement donné de son temps pour défendre la cause du logiciel libre", rappelle Matt Lee, directeur de campagne de la FSF et auteur/producteur du film.

"Son aptitude à communiquer un mouvement technologique et philosophique en des termes simples évoquant les principes de partage et de liberté " des idées accessibles à tous " sensibilisera un nouveau public plus large aux avantages du logiciel libre", ajoute-t-il.

La FSF a fait du 20 septembre le "Software Freedom Day" (journée de la liberté du logiciel) et envisage d'organiser une fête supplémentaire le 27 septembre pour coïncider avec le 25e anniversaire des premiers travaux réalisés sur GNU.

Traduction de l'article GNU celebrates 25th anniversary de Vnunet.com en date du 3 septembre 2008.


Logiciel libre : la Framakey fait aussi sa rentrée

04/09/2008 00:20 par Jérôme G. http://www.generation-nt.com/logiciel-libre-framakey-applications-portables-actualite-146681.html

A l'heure de la rentrée des classes, la suite de logiciels libres sur lé USB a la bonne idée de se remettre au goût du jour. FramakeyLa Framakey est une compilation de logiciels libres pour Windows à utiliser depuis une clé USB que l'on peut voir comme une sorte de cartable électronique en cette période de rentrée scolaire. C'est sans doute probablement cette période de rentrée qui a motivé la mise en ligne d'une nouvelle Framakey en version 1.8, ou du moins le timing est assez heureux.

La Framakey permet d'utiliser tout un ensemble de logiciels à partir de n'importe quel ordinateur Windows après branchement sur le port USB, le tout dans un environnement sécurisé sans aucune information personnelle laissée sur la machine hôte.

Le panel des applications proposées par la Framakey est assez large, et permet de couvrir divers besoins allant de la navigation Web avec une version portable de Firefox 3, en passant par la bureautique avec OpenOffice.org 2.1 ou encore le multimédia. Plus de détails sur la Framakey 1.8 à cette adresse.

D'ici la fin de l'année, c'est une Framakey en version 2.0 qui devrait faire son apparition, et sur Framablog, on peut lire qu'elle proposera un outil simple pour choisir soi-même les logiciels dans la clé, sans passer par un navigateur Web. " Arme de diffusion massive de contenus et logiciels libres " selon son créateur, la Framakey approche la barre des 500 000 téléchargements.


Linux : le français Linagora s'implante à San Francisco

la rédaction, publié le 4 septembre 2008 http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39383015,00.htm

La société Linagora, qui revendique le titre de « leader français du libre », inaugure ses premiers bureaux américains situés à San Francisco, au sein de l'Atelier BNP Paribas. L'ouverture de cette filiale, baptisée Linagora Corp, s'est faite en présence d'Éric Besson, secrétaire d'État en charge du développement de l'Économie numérique.

« C'est un immense honneur et un signe de reconnaissance majeur pour nous, qu'Éric Besson ait accepté notre invitation et qu'il soit présent aujourd'hui à nos côtés pour l'inauguration de nos nouveaux bureaux », s'enthousiasme Alexandre Zapolsky, P-DG de Linagora. Le ministre est actuellement en voyage d'étude dans la Silicon Valley.

Un « recrutement très actif » en 2009

Après avoir signé avec ses premiers clients américains lors du salon Linux World 2008, Linagora Corp va réaliser un « recrutement très actif », en particulier à San Francisco, à compter de janvier 2009.

Linagora emploie aujourd'hui 160 personnes et possède des implantations en France (Paris, Lyon, Toulouse et Marseille), en Belgique et désormais aux États-Unis. La société a réalisé un chiffre d'affaires de 9 millions d'euros en 2007, sans équivalent en France pour une entreprise spécialisée dans les logiciels libres.

Alexandre Zapolsky est, par ailleurs, président de la Fédération de l'industrie du logiciel libre - Fnill -, qui est notamment l'organisateur de l'événement Paris Capitale du libre. Linagora a également été retenu par l'Assemblée nationale pour fournir la partie logiciels des PC Linux des députés.


Mancoosi : un projet européen dédié aux mises à jour de logiciels libres

la rédaction, publié le 4 septembre 2008 http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39383031,00.htm

L'éditeur Mandriva présentait aujourd'hui le projet européen Mancoosi, auquel il participe pour la France. Rassemblant dix partenaires (*), industriels et centres de recherche universitaires, ce projet a pour objectif d'optimiser les dispositifs de mises à jour des logiciels libres. Principal axe : développer des algorithmes spécialisés et des outils pour « la découverte et l'optimisation des chemins d'évolution ». Le chemin d'évolution est l'ensemble des modifications qui doivent être apportées au système pour assurer la mise à jour.

« Quand un utilisateur souhaite mettre à jour un "paquet" de données d'un logiciel, il peut être nécessaire d'enlever ou d'installer de nombreux autres paquets. Trouver un chemin de mise à jour d'une installation de 'paquets' à une autre, est une tâche complexe en terme d'algorithmes, et trouver un chemin prenant en compte les préférences ou les contraintes des utilisateurs l'est encore plus », explique Mandriva.

Mancoosi, qui signifie MANaging the COmplexity of the Open Source Infrastructure (gérer la complexité des infrastructures du logiciel libre), dispose d'un budget total de 4,4 millions d'euros, incluant un financement de l'Union européenne d'un montant de 3,3 millions d'euros. Les travaux ont débuté en février dernier et les premiers résultats sont attendus d'ici 12 à 18 mois.

(*) Les membres du projet sont : - Université Paris Diderot; France - Caixa Mágica, Portugal - Mandriva, France - INESC-ID, Portugal - ILOG, France - Pixart, Argentine -Tel Aviv University, Israël -Université catholique de Louvain, Belgique -Università degli Studi dell'Aquila, Italie -Université Nice Sophia Antipolis, France


Google lance son propre navigateur internet, un défi direct à Microsoft

[02/09 - 09h59] http://actu.dna.fr/080902075946.v4xdraof.html


Google lance mardi son propre navigateur internet, Google Chrome, un défi direct à Microsoft et à Internet Explorer, dont la suprématie n'a jamais été remise en cause. L'annonce a été faite sur le "blog officiel de Google" lundi. "Nous allons lancer la version bêta de Google Chrome demain dans plus de 100 pays", a indiqué le géant américain de l'internet. L'application sera téléchargeable gratuitement, et son code source sera ouvert, c'est-à-dire que le logiciel sera libre de droits, modifiable et réutilisable par tout utilisateur. Il ne sera disponible dans un premier temps que sur le système d'exploitation de Microsoft, Windows, mais Google a indiqué "travailler dur pour concevoir des versions Mac et Linux également". Cette possibilité de voir Google lancer un tel logiciel n'était jusque-là qu'une rumeur circulant chez les initiés, et l'annonce officielle devait encore attendre. Mais dès lundi, l'auteur d'une bande dessinée expliquant le fonctionnement de Google Chrome, Scott McCloud, a rendu son oeuvre publique sur son blog, obligeant le groupe à hâter le lancement pour satisfaire l'impatience des internautes du monde entier. Poussant jusqu'au bout sa stratégie qui consiste à devenir numéro un dans tous les secteurs de l'internet, Google lance une nouvelle "guerre des navigateurs", après celle qui, dans les années 90, avait vu Microsoft sortir vainqueur de la concurrence avec Netscape Navigator. Selon les différentes estimations, Internet Explorer, dont la position dominante est liée à celui du système d'exploitation Windows dont il est le navigateur par défaut, est actuellement utilisé par 60% à plus de 80% des internautes dans le monde, loin devant Mozilla Firefox. Google, qui a basé le succès de son moteur de recherche sur la simplicité d'utilisation et l'efficacité, devra d'abord séduire les utilisateurs peu experts en informatique, qui sont les plus nombreux et les plus rétifs au changement. "En surface, nous avons conçu une fenêtre de navigation qui est dépouillée et simple. (...) Comme la page d'accueil classique de Google, Google Chrome est propre et rapide", a souligné le groupe lundi. Il a également détaillé quelques innovations qui intéresseront les internautes les plus férus de technique. Selon Google, le navigateur isole chaque fenêtre de navigation, évitant que les dysfonctionnements d'une d'entre elles aient des conséquences sur les autres, et fournissant "une protection améliorée contre les sites malveillants". "Nous avons réussi à poser les fondations d'un navigateur qui fait fonctionner beaucoup mieux les applications complexes du web actuel" et qui "peut faire tourner la prochaine génération d'application du web qui ne sont même pas encore possible sur les navigateurs actuels", ajoutait le blog de Google. Un nouveau moteur JavaScript (un langage de programmation pour les pages web interactives), baptisé V8, a été conçu. Le groupe a reconnu sa "grande dette" envers deux autres navigateurs libres de droits, Firefox de Mozilla et WebKit d'Apple. Google a démarré comme moteur de recherche en 1998, devenant au fil des ans le numéro un incontesté du secteur, avec actuellement environ deux tiers des recherches, loin devant Yahoo! et les sites de Microsoft.

Source : AFP


Avec Avec Chrome, Google attaque Microsoft sur le front des navigateurs Internet

LEMONDE.FR avec AFP 03.09.08 http://www.lemonde.fr/technologies/article/2008/09/03/avec-chrome-google-attaque-microsoft-sur-le-front-des-navigateurs-internet_1090814_651865.html

Google a lancé, mardi 2 septembre, son nouveau navigateur, Chrome, qu'il annonce comme plus rapide et plus sûr qu'Internet Explorer, développé par Microsoft. Chrome est téléchargeable dans une version expérimentale (bêta), accessible en 43 langues et dans 122 pays. "Enorme investissement" en gestation depuis deux ans, selon Sundar Pichai, un des vice-présidents du moteur américain, chargé de la gestion des produits, Chrome, en accès gratuit, se veut un outil de développement de l'Internet dans le monde. Parallèlement, Google annonce Picasa 3, son outil de gestion des photos. Comme l'a souligné l'un des cofondateurs de Google, Larry Page, lors d'une conférence de presse retransmise sur Internet, "nos affaires vont bien s'il y a beaucoup d'utilisations sur Internet qui fonctionnent bien". "Si notre site est plus rapide de 20 %, nous pouvons avoir nettement plus d'utilisations, ce qui a un impact direct sur les revenus", a-t-il encore expliqué. "Notre espoir, c'est qu'en ajoutant notre voix, nous agrandirons le gâteau plutôt que de manger sur la part de marché d'autres concurrents comme Firefox, un autre navigateur libre de droits avec lequel Google est lié", a souligné M. Pichai. Le groupe a reconnu sa "grande dette" envers Firefox " le navigateur de l'entreprise Mozilla " et WebKit d'Apple. Le PDG de Mozilla, John Lilly, a salué le lancement de Chrome, soulignant mardi sur son blog que "la concurrence conduit souvent à l'innovation, d'une façon ou d'une autre".

DÉFI À MICROSOFT

Le lancement de Chrome est un défi direct lancé à Microsoft, qui vient de proposer quant à lui la version bêta d'IE8. Le navigateur pourrait également fournir à Google un nouvel outil pour étudier les habitudes des internautes afin de mieux cibler les pages publicitaires, sources de revenus de Google. Chrome innove par son dispositif permettant d'isoler la consultation de chaque site, le plantage sur une page Web n'obligeant pas à fermer de façon simultanée toutes les autres pages en cours de consultation. Le navigateur se veut également plus rapide que ses concurrents. En revanche, en l'état actuel, il ne permet pas de gérer les favoris et n'indique pas l'état de chargement de la page. Le lancement, annoncé lundi soir " Labor Day, jour férié aux Etats-Unis " sur le blog officiel de Google, a permis à la société de Mountain View d'échapper à la morosité boursière qui s'est emparée mardi des valeurs technologiques. A la Bourse de New York, le cours de Google a progressé en clôture de 0,37 % à 465,25 dollars, alors que les actions des autre groupes phares du secteur tels Apple (- 1,98 %), Microsoft (- 0,84 %), IBM (- 2,73 %), Intel (- 1,44 %), ou Dell (- 4,37 %) ont pour la plupart terminé en repli.


Forum Qualipso : la nécessaire révolution culturelle du Logiciel Libre

Edition du 02/09/2008 - par Bertrand Lemaire http://solutionspme.lemondeinformatique.fr/articles/lire-forum-qualipso-la-necessaire-revolution-culturelle-du-logiciel-libre-2130.html

Si le Logiciel Libre s'impose dans de nombreuses situations, il lui reste à relever un certain nombre de défis.

Le groupement Qualipso regroupe des acteurs du Logiciel Libre à travers le monde, tant des fournisseurs de technologie (comme Bull en France) que des entreprises utilisatrices (grands comptes comme PME) et des organismes de recherche. Il vient de publier le rapport de sa conférence annuelle qui souligne les forces et les faiblesses du mouvement open-source.

Qualipso dénonce notamment un certain nombre de mythes qui contribuent à fortement ralentir la pénétration du logiciel libre dans les entreprises et administrations utilisatrices : une sécurité moins bonne que celle des produits commerciaux, un support et des services moindres, un coût global de possession pas nécessairement inférieur, l'existence de problèmes juridiques liés à des conflits de propriété intellectuelle et enfin un manque de pérennité des produits.

Pour contrer ces mythes, le consortium insiste sur la nécessité de réaliser une véritable révolution culturelle dans le monde du logiciel libre pour adopter des démarches qui rassureront les clients et utilisateurs.

Simplifier les licences

La première mesure préconisée est de mettre en oeuvre des outils et normes communs au Libre et au Propriétaire pour certifier la qualité des logiciels.

Une simplification des licences, notamment la réduction de leur nombre, mais également une meilleure prise en compte de tous les droits nationaux contribueraient à améliorer la perception juridique du monde du logiciel libre. Un suivi formel des sujets juridiques semble également indispensable aux membres de Qualipso.

Selon ceux-ci, les modèles économiques doivent être clarifiés et il n'est pas exclu qu'il y ait un certain rapprochement entre les pratiques du logiciel propriétaire et celles du logiciel libre autour du principe 'produit+service', le succès reposant dans tous les cas sur la mise en place d'un large écosystème.

Open World Forum

Le rapprochement entre logiciels libres et propriétaires peut également se faire au travers de pratiques et d'outils techniques communs ainsi que par la mise en oeuvre d'une véritable interopérabilité. Sur ce point, l'influence des pratiques et outils issus du monde libre semble certaine sur les développements de logiciels métiers.

La prochaine réunion de Qualipso aura lieu durant la réunion de l'Open World Forum, à Paris, les 1er et 2 décembre 2008.


L'explosion des offres de Netbooks se poursuit

mardi 02 septembre 2008 http://www.itrmanager.com/articles/81143/explosion-offres-netbooks-poursuit.html

Il ne se passe plus une semaine sans qu'un fournisseur propose un nouveau modèle dans ce que l'on appelle désormais la catégorie des Netbooks. Il y a quelques jours, Médion présentait son mini E1210, commercialisé notamment par Orange dans une offre packagée incluant un abonnement télécom. Aujourd'hui, c'est au tour de Fujitsu Siemens Computer de se lancer sur un champ de bataille déjà bien encombré : Acer, Asus, Dell, HP, MSI Wind, Packard-Bell, Lenovo, Toshiba... Et la liste n'est pas exhaustive.

Ce marché des netbooks devrait continuer sa formidable progression en 2009. Le nombre d'unités livrées aux revendeurs devrait ainsi passer de 5,2 millions cette année à 8 millions l'année prochaine. Le Gartner table même sur 50 millions d'unités envoyées d'ici 2012. « La demande en netbooks sera motivée par plusieurs facteurs : leur design et leur petit écran, leur poids léger, leur prix, leur simplicité d'utilisation et leurs fonctionnalités de base » explique George Shiffler, directeur de recherche chez Gartner.

Un peu à l'image des tablettes PC dont une première salve avait été lancée au début des années 90, les subnotebooks avaient fait une première apparition il y une dizaine d'années. Mais c'était des machines trop imparfaites et surtout qui n'offraient pas de connexion Internet tout simplement parce que cela n'existait pas. C'est donc une nouvelle catégorie de machines qui semble bien vouloir s'installer durablement dans le paysage. Ce qui ne semble pas vraiment être le cas des tablettes PC dont l'usage reste confiné à quelques applications.

Avec la baisse des prix des matériels, le Netbook pourrait devenir un PC d'appoint d'un portable ou même d'une machine de bureau. Et il devrait être principalement destiné à être utilisé en déplacement, là où le portable reste encore relativement encombrant sauf les modèles ultramobiles haut de gamme qui risquent bien de faire les frais de l'avancée des Netbooks.

Cette nouvelle catégorie de machines est aussi une chance pour Linux. Actuellement, deux environnements sont proposés : Windows XP et Linux. Vista étant hors de portée car il est trop consommateur de ressources. L'inconvénient de Windows XP est que d'abord c'est un système en fin de cycle de vie et qu'il présente des failles en matière de sécurité. D'où la fenêtre d'opportunité pour Linux qui pourrait ainsi devenir une alternative à la filière Window sur le poste client alors qu'il joue actuellement un rôle tout à fait marginal. L'éditeur de solutions Linux par exemple va proposer une version spéciale Netbook : Mandriva Mini.


Linux en forte hausse au niveau mondial, mais en baisse en Europe

Edition du 02/09/2008 - par François Lambel http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-linux-en-forte-hausse-au-niveau-mondial-mais-en-baisse-en-europe-26826.html

Alors que les ventes de serveurs sous Linux enregistrent une hausse record au niveau mondial au deuxième trimestre, elles baissent légèrement en Europe.

Selon IDC, Linux s'est arrogé la meilleure croissance sur le marché mondial des serveurs au deuxième trimestre. Le cabinet d'étude estime qu'il s'est vendu pour 1,9 Md$ de serveurs sous l'OS libre, soit une hausse de 10% par rapport à l'an dernier. Ces ventes portent la part de marché de Linux à 13,4% contre 9,4% il y a un an.

La performance de Linux s'inscrit sur un marché total en hausse de 6,4% à 13,9 Md$ et sur un marché X86/X64 qui n'augmente que de 3% à 7 Md$, sa plus faible croissance depuis le dernier trimestre de l'an 2000.

Ventes de Windows Server : +1,7% seulement

Tirés par les machines haut de gamme, les serveurs Unix ont progressé de 7,7% pour atteindre un chiffre d'affaires de 4,6 Md$, soit 32,7% du marché. En revanche, les ventes de serveurs sous Windows Server n'ont augmenté que de 1,7%. Avec un CA de 5,1 Md$, ce système d'exploitation reste néanmoins largement le premier du secteur. Sa contre-performance du deuxième trimestre a peut-être à voir avec l'arrivée attendue de la version 2008 de Windows Server.

Toujours selon IDC, Linux ne doit rien de sa croissance au niveau mondial au marché européen. Sur ce marché, les ventes de serveurs sous Linux ont baissé de 1,8%, une première depuis le premier trimestre 2002. A l'inverse, les ventes de serveurs sous Windows Server ont augmenté de 10,3% et celles des machines sous Unix de 8%.


Google prolonge jusqu'en 2011 son accord commercial avec Mozilla

la rédaction, publié le 1 septembre 2008 http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39382929,00.htm

Mitchell Baker, présidente de la Mozilla Foundation, a indiqué sur son blog que Google a signé pour trois nouvelles années son accord commercial avec le projet Mozilla. Le moteur de recherche va donc continuer d'être proposé par défaut dans Firefox jusqu'en 2011. Rappelons que les versements de Google représentent près de 80 % du chiffre d'affaires de Mozilla Corp. En 2006, le moteur de recherche avait ainsi versé 57 millions de dollars au projet développant Firefox et Thunderbird, sur 66,8 millions de chiffre d'affaires.

C'est en novembre 2004 que le premier accord avait été scellé, à l'occasion de la sortie de Firefox 1.0. Il s'agissait alors d'un partenariat de deux ans, renouvelé en 2006 puis passé à trois ans en 2008. Et si les parts de marché de Firefox continuent de grimper à ce rythme, il y a fort à parier que Google le resigne dans trois ans.

Yahoo et le site d'e-commerce Amazon rétribuent également la Mozilla Foundation pour être intégrés au navigateur.


Intel s'offre un développeur Linux pour Moblin

01-09-2008 Par David Feugey http://www.silicon.fr/fr/news/2008/09/01/intel_s_offre_un_developpeur_linux

Avec OpenedHand, Intel acquiert un spécialiste des distributions Linux pour les MID et autres appareils compacts

La société anglaise OpenedHand est passée sous la coupe d'Intel, pour un montant non divulgué. Cette compagnie très discrète offre des compétences de tout premier ordre dans le domaine des outils Linux « allégés ».

La compagnie supporte de nombreuses machines, pourvues de processeurs ARM ou x86. Ses outils sont disponibles sur toute une gamme de distributions Linux destinées au marché de l'électronique embarquée. Suite à ce rachat, OpenedHand se concentrera sur la plate-forme Moblin d'Intel, destinée aux produits de faible taille utilisant l'Intel Atom.

Les projets en cours continueront cependant à être supportés. Selon les responsables d'OpenedHand, leur développement pourrait même s'accélérer.

Des applications majeures

Le logiciel le plus connu développé par OpenedHand est Matchbox, un gestionnaire de fenêtres ultra-compact, utilisé sur de nombreux ordinateurs de faible taille et des machines de poche : les Tablet PC Nokia, les smartphones fonctionnant sous OpenMoko (comme le Neo FreeRunner), le lecteur de livres électroniques iRex Iliad, et l'OLPC (One Laptop Per Child). Il est aussi intégré à la plate-forme Gnome Mobile. Au fil des ans, Matchbox est devenu le gestionnaire de fenêtres de référence pour ce type de machines.

La compagnie propose également Poki, un environnement qui permet de créer, déboguer et tester une distribution Linux pour les produits mobiles. Le système d'exploitation généré est compatible avec les quelques 5.000 paquetages du projet OpenEmbedded. Il comprend un navigateur Internet basé sur le WebKit, la suite de gestion des informations personnelles Pimlico (agenda, tâches, contacts, synchronisation), un lecteur multimédia, un gestionnaire de fichiers, etc. Le tout s'architecture autour d'un noyau Linux 2.6.x et de librairies standard.

Poki Linux est intégré à l'outil de mesure portable LabQuest de Vernier.

Des solutions d'infrastructure

OpenedHand propose également la librairie Clutter, qui permet de créer des interfaces utilisateur complexes. Elle s'appuie sur les librairies Open GL et Open GL ES, gère le rendu vectoriel (via Cairo) et supporte la lecture des fichiers multimédias (via GStreamer). Elle constitue donc un client idéal pour les MID (Mobile Internet Devices).

Enfin, GUPnP est une architecture standardisée pour le protocole UPnP (Universal Plug and Play). Elle permet de créer des produits se connectant automatiquement entre eux sur un réseau.

Cette société a donc peu de choses à voir avec les Start Up qui pullulaient il y a quelques années (beaucoup d'idées, mais peu de produits). Au contraire, cet acteur peu connu du grand public offre une solution complète et avancée pour les outils Internet nomades. C'est très exactement l'expertise dont avait besoin Intel pour Moblin !

Rappelons qu'Intel a décidé de passer de l'Ubuntu à la Fedora pour la version 2.0 de Moblin.


VIA publie son premier pilote graphique open source pour Linux

Rédigée par Bruno Cormier le lundi 01 septembre 2008 à 11h34 http://www.pcinpact.com/actu/news/45658-VIA-pilote-open-source-Linux.htm

Plus de FOSS pour Xorg

VIA vient de publier ses premiers pilotes graphiques open source stables pour le serveur graphique Xorg sous Linux. Après l'annonce de sa nouvelle optique d'ouverture au monde du libre, VIA met donc en pratique ses promesses.

Le site dédié à la communauté open source de VIA centralise ces nouveaux pilotes, que chacun pourra télécharger sur cette page. Libre à chacun de participer au développement de ces drivers, ils pourront bénéficier des documentations complètes de VIA, disponibles sur le même site.

Le pilote disponible actuellement souffre cependant de quelques limitations de taille. Il ne supporte pas encore le dernier circuit graphique VX800 de VIA, et ne gère surtout pas encore l'accélération 3D, les codecs vidéo matériels ni l'encodage nécessaire à la sortie TV, contrairement aux pilotes Xorg propriétaires de VIA. Cela reste néanmoins une toute première étape pour VIA dans la communauté du libre.