Émission Libre à vous ! 1er 2024

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Titre : Émission Libre à vous ! diffusée sur Radio Cause Commune le mardi 1er 2024

Intervenant·es : Jean-Christophe Becquet - Laure-Élise Déniel-Girodon - Marie-Odile Morandi - Audric Gueidan - Lovis IX - à la régie

Lieu : Radio Cause Commune

Date : 1er octobre 2024

Durée : 1 h 30 min

[URL Podcast PROVISOIRE]

[URL Page de présentation de l'émission]

Licence de la transcription : Verbatim

Illustration : Déjà prévue

NB : Transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·es mais rendant le discours fluide.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.

Transcription

Voix off : Libre à vous !, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.

Isabella Vanni : Bonjour à toutes. Bonjour à tous.
Enjeux de la vie privée sur Internet et sur les appareils connectés, c’est le sujet principal de l’émission du jour. Avec également au programme Educajou, des applications libres pour l’école et aussi une chronique sur le thème « Elles s’engagent en faveur du logiciel libre au sein de leurs communautés ».
Nous allons parler de tout cela dans l’émission du jour.

Soyez les bienvenus pour cette nouvelle édition de Libre à vous !, l’émission qui vous raconte les libertés informatiques, proposée par l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.

Je suis Isabella Vanni, coordinatrice vie associative et responsable projets à e l’April.

Le site web de l’émission est libreavous.org. Vous pouvez y trouver une page consacrée à l’émission du jour avec tous les liens et références utiles et également les moyens de nous contacter. N’hésitez pas à nous faire des retours ou à nous poser toute question.

Nous sommes mardi 1er octobre 2024, nous diffusons en direct, mais vous écoutez peut-être une rediffusion ou un podcast.

À la réalisation de l’émission aujourd’hui, Julie Chaumard. Bonjour Julie.

Julie Chaumard : Bonjour. Bonjour à tous et belle émission

Isabella Vanni : Merci. Nous vous souhaitons une excellente écoute.

[Jingle]

Chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet – Éducajou, des applications libres pour l’école

Isabella Vanni : Nous allons commencer avec la chronique « Pépites libres ». Jean-Christophe Becquet, vice-président de l’April, nous présente une ressource sous licence libre. Texte, image, vidéo ou base de données, sélectionnée pour son intérêt artistique, pédagogique, insolite, utile. Les auteurs et autrices de ces pépites ont choisi de mettre l’accent sur les libertés accordées à leur public, parfois avec la complicité du chroniqueur.
Bonjour Jean-Christophe. De quoi nous parleras-tu aujourd’hui ?

Jean-Christophe Becquet : Bonjour Isa. Bonjour Julie. Bonjour à tous. Bonjour à toutes. Je vais vous parler aujourd’hui d’Éducajou.
Éducajou est une riche collection d’applications libres pour l’éducation. Ces logiciels de support à l’apprentissage s’adressent avant tout à l’école primaire, mais peuvent être utiles dans d’autres contextes.
En mathématiques, Tuxblocs aide à comprendre la numération, Fracatux met en évidence les fractions et Multiples représente les multiplications sous forme de quadrillages.
On trouve aussi Syllabux pour la lecture des syllabes ou Flashmots pour l’entraînement de la mémoire orthographique.
Seyes affiche tout simplement une page de cahier sur laquelle on peut écrire en police cursive.
Il y en a d’autres que je vous invite à découvrir sur le site educajou.forge.apps.education.fr.

Éducajou est développé et maintenu sur la Forge des communs numériques éducatifs par Arnaud Champollion, conseiller pédagogique numérique à Digne-les-Bains, dans l’académie d’Aix-Marseille.
La Forge des communs numériques éducatifs est un espace de partage pour créer des logiciels et des ressources éducatives libres. Elle repose sur le logiciel libre GitLab. Je vous renvoie à notre émission sur les forges logicielles à l’adresse libreavous.org/160.
Arnaud précise que la Forge des communs numériques éducatifs est aussi une communauté de plus en plus active. Il participera ainsi au Forgeathon 2024, un week-end de contribution organisé à Paris les 5 et 6 octobre prochains.

Pour ses applications, Arnaud a choisi la licence GPLv2 ou supérieure. Il indique, dès la page d’accueil du projet, que toutes ses applications « sont gratuites, sans publicité, ne contiennent ni cookie ni traceur, et peuvent être utilisées par tout un chacun, pour tout usage ». Bref, c’est libre ! Et il explique comment cette liberté encourage la diffusion et crée des synergies : « Certaines de ces applications sont déployées comme applications Openboard, ainsi que dans Primtux, voire adaptées sur La Digitale. Le choix de la licence libre facilite ces réutilisations ».
Ce choix de licence libre va d’ailleurs complètement dans le sens des orientations portées par Audran Le Baron, Directeur du numérique pour l’éducation, dans son allocution de clôture à la dernière Journée du Libre Éducatif : « En matière de numérique éducatif, nous pouvons désormais affirmer et assumer le fait que les communs numériques constituent l’horizon, par défaut, des projets soutenus et opérés par l’institution. Par défaut, cela signifie que les codes, les données, les contenus que nous développons, ont vocation première à être libres, ouverts et interopérables ». La transcription complète de ce discours est sur notre site librealire.org. Je salue au passage, Marie-Odile qui porte ce travail avec le groupe Transcriptions de l’April, car remercier plusieurs fois les personnes qui font vivre l’association au quotidien n’est pas trop.

Pour faire plus ample connaissance avec Arnaud Champollion, vous pouvez le retrouver en vidéo ou en podcast dans un entretien de « MADE by ERUN ». Je vous donne l’adresse ainsi que toutes les références associées à cette chronique sur le site de l'émission libreavous.org.
Je termine en saluant chaleureusement Arnaud avec lequel nous avons de nombreux liens puisqu’avant de devenir président de l’association Linux-Alpes, contributeur OpenStreetMap et développeur de logiciels libres éducatifs, il est l’enseignant qui a appris à lire à mes deux enfants avant de devenir un ami.

Isabella Vanni : Merci Jean-Christophe pour cette chronique, pour nous avoir présenté ce beau projet. Je suis touchée par l’hommage à ton ami. Nous remercions, nous aussi, Arnaud Champollion pour sa contribution au Libre.
Je te donne rendez-vous au mois prochain ?

Jean-Christophe Becquet : Ça marche. Grosses bises. Bonne émission.
Arnaud est connecté sur le chat. Juste un petit coucou.

Isabella Vanni : Nous allons maintenant faire une pause musicale.

[Virgule musicale]

Isabella Vanni : Après la pause musicale, nous parlerons des enjeux de la vie privée sur Internet et sur les appareils connectés avec nos personnes invitées.
Pour l’instant, nous allons écouter Booth Street Psychosis par Tom Woodward. On se retrouve dans environ deux minutes. Belle journée à l’écoute de Cause Commune, la voix des possibles.

Pause musicale : Booth Street Psychosis par Tom Woodward.

Voix off : Cause Commune, 93.1.

Isabella Vanni : Nous venons d’écouter Booth Street Psychosis par Tom Woodward, disponible sous licence libre CC By 3.0.

[Jingle]

Isabella Vanni : Passons maintenant au sujet suivant.

[Virgule musicale]

Enjeux de la vie privée sur Internet et sur les appareils connectés

Isabella Vanni : Nous allons poursuivre par notre sujet principal qui porte









Chronique « Les transcriptions qui redonnent le goût de la lecture » de Marie-Odile Morandi – « Elles s’engagent en faveur du logiciel libre au sein de leurs communautés »

Isabella Vanni : Nous allons poursuivre avec la chronique « Les transcriptions qui redonnent le goût de la lecture ». Marie-Odile Morandi, membre du conseil d’administration de l’April et animatrice du groupe Transcriptions, partage ses choix, voire ses coups de cœur, qui mettent en valeur deux ou trois transcriptions dont elle recommande la lecture.
Le thème de la chronique de ce jour est « Elles s’engagent en faveur du logiciel libre au sein de leurs communautés ».
La mise en voix est de Laure-Élise Déniel.

[Virgule sonore]

Marie-Odile Morandi, voix de Laure-Élise Déniel : Bonjour à nos chères auditrices et auditeurs de cette chronique, les transcriptions qui redonnent le goût de la lecture.
Le 10 juin dernier se sont déroulées, à Lyon, les Rencontres Professionnelles du Logiciel Libre. À cette occasion, l’April avait dépêché une envoyée spéciale, Julie Chaumard, qui a parcouru les allées de cet évènement et interviewé, sur leurs stands, quelques participantes et participants. Nous avons pu écouter ces interviews, « comme si nous y étions », nous dit Julie, lors de l’émission Libre à vous ! du 25 juin 2024. Parmi les personnes qui ont répondu aux questions de Julie, deux femmes avaient aussi participé, chacune, à une émission Libre à vous !, en septembre 2020 et en décembre 2022. Vous pouvez réécouter ces émissions, lire leurs transcriptions, les liens sont sur la page des références de l’émission de ce jour.

Aujourd’hui, nous allons revenir sur l’engagement de ces deux femmes politiques en faveur du logiciel libre au sein de leurs communautés.
Claudine Chassagne, adjointe au maire de la ville de Saint-Martin-d’Uriage, une commune de 5 600 habitants dans le département de l’Isère, est élue depuis 2014, en charge, entre autres, du numérique, réélue en 2020, toujours en charge du numérique, avec d’autres casquettes. Pour gérer les services de la commune, la mairie comporte à peu près 150 agents.
Émeline Baume est vice-présidente de la métropole de Lyon. Son mandat porte sur l’économie, l’emploi, le commerce, le numérique et les communs publics, sur un territoire qui compte 59 communes et à peu près 1,4 million d’habitants. À la métropole de Lyon, on compte 9 600 agents dont un service pour l’ensemble des 83 collèges du territoire.

Dès 2014, Claudine Chassagne a tenu à mettre en place une politique de migration vers le logiciel libre, une priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts. Un certain nombre de projets ont été mis en place jusqu’à la migration totale vers la bureautique libre, en fin de mandat, en 2020. La politique s’est alors plutôt tournée vers du numérique responsable et inclusif, avec le besoin d’accompagner les personnes en difficulté avec l’informatique.
Dans le programme présenté par l’équipe à laquelle appartient Émeline Baume, la proposition d’aller vers les logiciels libres était présente. Dès juillet 2020, début de son mandat, s’est posée la question du renouvellement des licences Microsoft. En septembre 2021, une délibération a été votée en faveur du logiciel libre pour la transformation de l’environnement numérique de travail des agents de la métropole.

Les maires des deux villes étaient tout à fait favorables, nous disent Claudine et Émeline, et convaincre les élus de l’équipe municipale semble avoir été relativement facile.
À la métropole de Lyon, les directeurs des services qui se sont succédé ont soutenu le projet ;
à Saint-Martin-d’Uriage, un premier technicien informatique, responsable des systèmes d’information, avait déjà mis en place des petits logiciels libres ; son successeur a vraiment joué le jeu, s’est investi et est devenu force de proposition au niveau technique, alors qu’il n’y connaissait rien au départ ;
le directeur des services a, lui aussi, soutenu le projet.

Les raisons invoquées pour développer une politique en faveur des logiciels libres se ressemblent pour les deux entités territoriales.
Il ne faut plus être tributaire du monopole exercé par les GAFAM, ne plus subir les contraintes exercées par ces acteurs économiques que sont Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft, afin d’acquérir une indépendance technologique pour son système d’information, devenir maître de ses logiciels, sans oublier la protection des données de ses administrés avec risque d’exploitation de celles-ci. D’autre part, les élues nous rappellent qu’il est assez gênant que la puissance publique paye aujourd’hui tant d’argent, principalement à Microsoft.
Donc, un enjeu politique fort d’indépendance technologique, voire des enjeux de souveraineté numérique.

Avoir un système d’information avec des modules aptes à fonctionner ensemble, à communiquer entre eux, qui utilisent, en quelque sorte, un même langage, est aussi un critère du choix. On choisit donc des solutions interopérables, des formats ouverts dont les caractéristiques sont connues.

Avec un logiciel libre, on est certain que le logiciel fait effectivement ce qu’il est censé faire, on est assuré qu’il n’y a pas de fonctionnalités malveillantes cachées, d’autant plus à l’heure du passage massif vers le cloud qui concerne aussi, désormais, les services publics dématérialisés, avec toutes les problématiques liées au droit extraterritorial américain. Le logiciel libre permet une logique de transparence, donc de confiance de la part des citoyens et des citoyennes.

« Le logiciel libre aide beaucoup – affirme Claudine Chassagne – pour la sobriété numérique, en allongeant la durée de vie des terminaux et en mettant en place des logiciels simples pour accompagner les utilisateurs. » Microsoft, par exemple, porte une grosse responsabilité sur l’impact environnemental du numérique en tant que moteur de l’obsolescence des machines par l’obsolescence des systèmes d’exploitation. Une raison de plus de s’engager vers une sortie de ces situations afin de cheminer vers des pratiques sobres et d’utiliser, dans le bon sens, le bon outil numérique.

L’aspect mutualisation de solutions logicielles est mis en avant. Il y a, en France, un peu plus de 36 000 communes qui ont les mêmes missions et qui vont, séparément, contractualiser avec leurs prestataires pour gérer leurs missions, avec un impact économique et financier assez fort. L’ ADULLACT, Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales, accompagne les collectivités dans leurs missions et, pour cela, héberge sur sa forge – un espace collaboratif en ligne permettant à plusieurs organisations et individus de créer puis de maintenir des logiciels –, toutes les sources des applications OpenMairie, basées sur du logiciel libre, qui permettent de satisfaire les besoins de gestion d’une mairie et qui peuvent être mutualisées. Les communes peuvent aussi se regrouper pour financer le développement d’un logiciel libre particulier afin de répondre à certains besoins. Éviter d’avoir recours à des logiciels propriétaires empêche ainsi une sorte de privatisation du service public.

Si les enjeux techniques sont clairs, des freins existent. Certes, on ne rachète plus de licences privatrices, il y a donc une économie, mais migrer vers le Libre a un coût, il ne faut pas le nier, d’autant que les collectivités sont très pressurisées financièrement et risquent de l’être de plus en plus dans les années à venir, nous dit Émeline Baume.
La résistance de certains personnels à utiliser des solutions libres vient de leurs habitudes d’usage, de l’habitude des facilités offertes par les GAFAM, voire des réflexes dont il faut arriver à se défaire.
Il faut aussi dépasser l’expression « le Libre c’est pour les geeks » : désormais, beaucoup de vulgarisation a été faite, de nombreuses organisations proposent une aide au changement. C’est souvent la migration vers la bureautique libre, l’outil de chaque jour, qui est faite en premier, avec accompagnement des personnels à qui on propose des formations au logiciel libre, inscrites au budget de la mairie, pour couvrir les besoins de nouvelles compétences.

Pour que la migration soit acceptée, il faut tout le temps former, accompagner la conduite du changement, en répétant régulièrement l’argumentaire politique auprès des hommes et des femmes qui font le service public au quotidien, bien expliquer les enjeux qui sont derrière ce choix. Ce n’est pas forcément évident à vivre, mais ce sont ces personnels qui garantissent l’efficacité des politiques publiques. C’est un investissement, certes, mais ces agents et agentes vont acquérir de nouvelles habitudes qui seront dupliquées dans leurs foyers, dans leur environnement social et personnel. Nos deux élues pensent qu’il y a là une responsabilité à proposer d’autres voies, d’autres trajectoires, dans la vie de chacun, pour participer à la souveraineté, à la protection de ses données. À cet égard, Étienne Gonnu, qui menait l’une des émissions, nous rappelle que le logiciel libre n’est pas seulement un sujet réservé aux informaticiens et informaticiennes, mais qu’il concerne absolument chacun et chacune d’entre nous.

Le sujet de la politique des achats, donc de la commande publique, est prégnant. Madame Baume et madame Chassagne nous rappellent qu’il existe des solutions, au moment de la définition des besoins dans les appels d’offre, pour mettre les logiciels libres en concurrence avec les logiciels propriétaires, disant qu’on veut se baser sur des formats ouverts ou qu’on veut pouvoir accéder aux codes sources. Le choix d’un logiciel ayant été fait, on peut alors mettre en concurrence des prestataires pour en faire la maintenance, voire la faire en interne si les compétences existent, renforçant ainsi l’indépendance recherchée.

Ce parti pris autour des logiciels libres permet de mieux et plus travailler les enjeux de souveraineté numérique, la mise en commun d’outils, la maîtrise de la dépense publique sur la durée et de répondre aux besoins des habitantes et habitants, avec, entre autres, un outil numérique efficace dédié au service public.

À l’April, nous qui défendons la priorité au logiciel libre, nous souhaiterions qu’une migration vers le logiciel libre et les formats ouverts, soit engagée par toutes les communes, toutes les collectivités locales. Les conseils donnés par les deux personnes interviewées sont précieux.
Le changement se fera correctement s’il repose sur le triptyque élus, direction générale des services et des ressources humaines, et responsable des services informatiques. Il faut donc un engagement politique, par exemple avec inscription dans le programme au moment des élections, un accompagnement face aux réticences qui sont parfois prégnantes, puis la recherche d’une stratégie de mise en place du projet par le service technique. Les efforts consentis n’empêchent pas les élues de vivre dans la crainte que cette politique soit remise en cause. Elles savent qu’il faudra régulièrement réexpliquer l’argumentaire et les raisons de la démarche.
La méthode d’action conseillée est celle dite des petits pas : il faut agir progressivement, sur un temps long, en commençant autant que possible par des personnels volontaires et sur des thèmes pas trop compliqués – l’exemple de la messagerie est cité –, afin de construire des solutions autant que possible durables dans le temps. Il ne faut pas hésiter à se faire aider par des organismes dont le métier est l’accompagnement à la conduite du changement dans l’utilisation de certains logiciels, mais aussi travailler avec d’autres collectivités, voisines, qui portent ces mêmes actions, afin de mutualiser et de coconstruire des solutions, ce que permet intrinsèquement le logiciel libre.

La Métropole de Lyon adhère à l’April, parce que, nous dit madame Baume, cela faisait sens, en particulier en regard du plaidoyer que porte notre association. La métropole soutient les Rencontres Professionnelles du Logiciel Libre qui permettent de prendre conscience de la réelle valeur économique des acteurs du Libre qui peuvent répondre à des appels d’ordre d’acheteurs, dont la métropole, et qui sont tenus par le Code de la commande publique.
Madame Chassagne a noté le peu de femmes présentes à ces Rencontres. Des progrès restent à faire pour convaincre les filles qu’on peut faire des choses très intéressantes en informatique avec des logiciels libres, si, dit-elle, les hommes cèdent un petit peu de leur place !
Madame Baume insiste sur la nécessité d’accompagner la jeune génération, dès la prise en main des outils numériques, pour que la norme ne soit plus le logiciel privateur mais devienne le logiciel libre.

Un parcours très inspirant que celui de ces deux femmes. Puisse-t-il servir de modèle à d’autres collectivités territoriales !

[Virgule sonore]