« RevuePresse20080518 » : différence entre les versions

De April MediaWiki
Aller à la navigationAller à la recherche
(ajout catégorie)
 
(Aucune différence)

Dernière version du 9 mai 2009 à 22:04

Revue de presse du 12 au 18 mai 2008[modifier]


Articles[modifier]



Linux: accro au petit pingouin![modifier]

Nietotchka 17.05.2008

http://akapetanidis.blog.tdg.ch/archive/2008/05/17/linux-accro-au-petit-pingouin.html

Me voici sous Linux et déjà accro à ce système d'exploitation totalement gratuit. Plus de virus ni chevaux de Troie ou autres "spy", et ceci sans aucune protection. Pas besoin non plus de drivers pour installer tous les périphériques, Linux reconnaît tout branchement USB et installe le matériel immédiatement. Moi qui suis impatiente et un peu impulsive face aux caprices de mon PC, il ne subit plus mes assauts sous le règne du petit pingouin.

La présentation est très agréable et la version Ubuntu permet un tas de petits effets graphiques vraiment sympa. De plus, Linux offre une palette de programmes et d'outils extrêmement variée et intéresssante, tous gratuits et légaux...et rapides et simples à installer, j'apprécie! :-) Aussi rapides à désinstaller, les programmes ne laissent pas des traces partout sur le disque dur comme sous Windows.

Je suis en train de découvrir quelques programmes pour remplacer ceux que j'avais sur Windows. En bureautique, OpenOffice prpoose les équivalents de Word et d'Excel. En graphisme, Linux n'a décidément rien à envier à Mac ou Windows! GIMP remplace Photoshop, Scribus remplace x-press et SVG inscape, Illustrator. On trouve aussi de nombreux programmes d'animation, de modelling 3D, de retouche vidéo et tant d'autres...!

Pour les étudiants, de nombreux programmes éducatifs, surtout en sciences: créer des molécules, visionner des protéines en 3D, calculer des formules chimiques, un tableau périodique des éléments interactif. Mais encore des programmes pour réviser sa géo ou son latin... Pour l'instant, Linux manque un peu de programmes de langues: vocabulaire portugais, grammaire espagnole, anglais... j'espère que d'autres langues seront proposées.

Pour les enfants aussi, une série de jeux éducatifs, (plus ou moins bien!) un programme Paint adapté aux petites mains.

Quant aux jeux, il ne faut rien attendre de renversant mais je retrouve avec plaisir tous les jeux de mon enfance et adolescence: SuperTux est une version de Mario Bros, remplacé par un pingouin (plus attrayant que le plombier moustachu à salopette rouge :-P), bomberclone une copie de bomberman, on trouve aussi un genre de Tetris, un jeu de voiture et beaucoup d'autres "remix" des jeux Nintendo ou Sega en 2D.

On peut même gérer son Ipod depuis Linux mais pas les images ou vidéos, seulement la musique. Un concept à développer... et le seul inconvéniant que je lui ai trouvé jusqu'à présent.


Le PC portable XO adopte Windows et passe à plus de 200 dollars[modifier]

la rédaction, publié le 16 mai 2008 Tags: linux, windows xp, microsoft, portables

http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39381079,00.htm

Comme attendu, le PC portable pour pays émergents, baptisé XO, va accueillir Windows selon le souhait du directeur du projet, Nicholas Negroponte, qui veut mettre cette machine « entre un maximum de mains ». La version Windows XP du XO sera donc disponible dans les semaines à venir, au côté de celle sous Linux qui reste au catalogue. Une version qui sera plus chère : avec l'OS de Microsoft, le PC portable coûtera entre 18 et 20 dollars de plus, dont 3 pour l'OS et le reste pour facturer les ajustements de matériels, comme une mémoire plus importante nécessaire pour faire tourner Windows. Son prix dépassera donc les 200 dollars, alors que XO sous Linux est vendu 188 dollars. Il a déjà été distribué à près de 600 000 exemplaires dans le monde, notamment au Mexique, en Haïti, en Afghanistan ou au Pérou. Nicholas Negroponte tablait initialement sur « plusieurs millions » d'exemplaires vendus au printemps 2008. La version Windows devrait, selon lui, relancer les ventes. La production est réalisée à Shanghaï, en Chine, par le constructeur taïwanais Quanta.


24 et 25 septembre : 3ème édition de Paris Capital du Libre[modifier]

mai 2008 par Marc Jacob

http://www.globalsecuritymag.fr/24-et-25-septembre-3eme-edition-de,20080516,3046

Les 24 et 25 septembre prochains organisé par la FniLL, la Fédération Nationale de l’Industrie du Logiciel Libre, Paris Capitale du Libre 2008 se déroulera à à la Maison Internationale de Paris. « Paris Capitale du Libre » se veut le rendez-vous incontournable de tous les acteurs qui participent au développement de cet écosystème de croissance. Accessible aux professionnels comme au grand public, Paris Capitale du Libre 2008, c’est : Un nouveau lieu : la maison internationale de Paris ; Plus de 3000 participants attendus ; - 2 journées de conférences de haut niveau sur les enjeux économiques et stratégiques liés aux logiciels libres, animées par les meilleurs experts du moment ; - 1 thème principal « Construire l’Europe de l’Open Source et bâtir l’avenir de l’économie numérique ». - Comme l’an passé, l’événement sera organisé en cycles de conférences, présidées et animées par des personnalités influentes et reconnues dans leur domaine. Au sein de la Maison Internationale, des espaces seront dédiés à l’emploi (avec plus de 500 offres), aux solutions professionnelles et à la découverte des logiciels libres. La première journée se terminera par la remise des Lutèce d’Or qui récompensent, depuis 3 ans, les meilleurs projets et actions en logiciels libres dans différents domaines : public, privé, communautaire, technologique.... Cette cérémonie aura lieu autour d’un dîner réunissant les 400 personnalités du logiciel libre au niveau mondial. Inscriptions et informations complémentaires disponibles sur le site www.paris-libre.org


Toutes les cartes mères Asus intégreront Linux[modifier]

16-05-2008 Par David Feugey

http://www.silicon.fr/fr/news/2008/05/16/toutes_les_cartes_meres_asus_integreront_linux

Chez Asus, Linux sera bientôt plus présent que Windows. Et pour cause, puisque les cartes mères du constructeur offriront dorénavant un système simplifié, basé sur ce noyau

Splashtop (de DeviceVM) est un système d'exploitation open source, basé sur un noyau Linux. Ce n'est pas un OS complet : il faut plutôt le voir comme un système de pré-démarrage, qui s'affiche au lancement de la machine et permet de choisir entre votre OS principal et des applications Internet de base.

Voilà qui est pratique pour vérifier rapidement une information sur Internet sans devoir démarrer entièrement votre ordinateur. De fait, Splashtop est intégré directement à la carte mère, ce qui lui permet de démarrer en quelques secondes.

Il comprend un navigateur Internet (dérivé de Mozilla Firefox) et le logiciel de voix sur IP Skype. Ce choix est limité, mais judicieux, le monde des applications web 2.0 permettant de couvrir la plupart des tâches courantes à partir d'un simple navigateur Internet (à l'exclusion justement de la voix sur IP).

Asustek avait adopté ce système d'exploitation pour ses cartes mères de haut de gamme, les M3A, M3N, P5E3 et P5N64. Cette fonctionnalité prenait alors le nom d'Express Gate. Les dirigeants de la compagnie semblent plutôt satisfaits de cette technologie. La décision a donc été prise d'intégrer ce « mini-Linux » sur toutes les cartes mères du constructeur, en commençant par la famille P5Q. Ceci représente un marché de plus d'un million de machines par mois.


Linux : une faille critique corrigée dans la Debian[modifier]

15-05-2008 Par David Feugey

Une vulnérabilité dans OpenSSL rend le système sensible à des attaques externes

http://www.silicon.fr/fr/news/2008/05/15/linux___une_faille_critique_corrigee_dans_la_debian

Une faille très importante a été découverte dans l'implémentation d'OpenSSL livrée avec la distribution Linux Debian. Toutes les versions d'OpenSSL depuis la 0.9.8c-1 (de septembre 2006 !) sont impactées. Le bogue touche le générateur de nombres aléatoires d'OpenSSL, qui créé des résultats prévisibles (difficilement toutefois), ce qui permet de deviner les clés de chiffrement. Les clés SSH, OpenVPN, DNSSEC, les clés de session SSL/TLS et les certificats X.509 sont tous touchés par cette faille. Les clés générées par GnuPG ou GNUTLS ne sont toutefois pas affectées. Un correctif a été publié. En principe, que vous utilisiez la Debian ou une distribution Linux basée sur la Debian (comme l'Ubuntu), le gestionnaire de mises à jour a du vous proposer une nouvelle version d'OpenSSL hier. Il se peut toutefois que votre système ne soit pas touché, si vous utilisez des paquets logiciels de développement… ou tout simplement si OpenSSL n'est pas installé ! Vous pouvez vérifier quelle est la version présente en tapant « openssl version » dans un terminal. En tout état de cause, si « ssh-vulnkey » est présent sur votre système, cela signifie que le correctif a bien été appliqué. La page suivante du site de la Debian, montre comment utiliser cet outil pour repérer les clés vulnérables. Il 'suffit' alors d'en générer de nouvelles pour que tout rentre dans l'ordre.


Le New York Stock Exchange migre vers Linux[modifier]

Jeudi 15 mai 2008, 14h30

http://www.journaldunet.com/solutions/breve/26888/le-new-york-stock-exchange-migre-vers-linux.shtml

La bourse de New York annonce la migration de ses plates-formes de gestion financière vers le serveur Red Hat. Cette migration fait suite au rachat d'Euronext l'année dernière. Le système de la bourse européenne tournait déjà sous Linux. Au fil de ses acquisitions, le New York Stock Exchange a réalisé plusieurs migrations majeures ces dernières années : de HP-UX vers IBM AIX, puis vers Sun Solaris, et enfin vers Linux.


Le piratage de logiciels en recul dans les entreprises françaises[modifier]

Christophe Guillemin, publié le 15 mai 2008 Tags: logiciels, entreprise, piratage

http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39381054,00.htm?xtor=EPR-100

Business - Dans son rapport annuel, l'association BSA montre que le taux de piratage en France a baissé de 3 points en 2007. Une baisse attribuée à ses campagnes de sensibilisation et à une sévérité accrue des sanctions contre les entreprises contrevenantes.

Le taux de piratage en France est descendu à 42 % en 2007, soit 3 points de moins que l'année précédente, selon la dernière étude de l'association BSA (Business Software Alliance). Cet organisme international est chargé par les éditeurs de logiciels d'organiser la lutte contre le piratage de leurs produits, tant en terme de sensibilisation que de répression.

Son étude annuelle porte sur le piratage de produits professionnels et couvre donc quasiment exclusivement les infractions aux licences en entreprise. En 2005, le taux de piratage en France était de 47 %, puis 45 % en 2006.

« C'est une excellente nouvelle. Cela signifie que les entreprises françaises piratent moins de logiciels. L'étude démontre que nous faisons des progrès dans la lutte contre le piratage, mais il reste beaucoup à faire », commente pour ZDNet.fr, Natacha Jollet-David, porte-parole de BSA en France.

93 000 euros de dommages et intérêts en moyenne

En règle générale, les actions de sensibilisation de l'association prennent la forme d'envois d'e-mails ou de lettres aux chefs d'entreprise, afin de les sensibiliser sur les bonnes pratiques en matière de gestion des logiciels et des risques encourus en cas de piratage. BSA organise aussi des tables rondes auprès des chambres de commerce et d'industrie.

Au chapitre répressif, BSA France organise des contrôles au sein des entreprises suspectées de piratage. Elle ne communique pas sur le volume exact de procédures engagées. Seul indice : en 2007, le nombre de jugements ou d'accords à l'amiable rendu a augmenté de 50 % par rapport à l'exercice précédent. Le montant des dommages et intérêts est également en augmentation : plus 36 %.

« En 2007 la moyenne atteint désormais 93 000 euros pour une entreprise contrevenante », souligne Natacha Jollet-David. « La justice française appréhende désormais mieux le piratage de logiciels et la tendance est à une plus grande sévérité des jugements. » Ces sommes sont versées aux éditeurs au titre du préjudice matériel (manque à gagner pour les éditeurs de logiciel) et du préjudice d'image.

Parmi les entreprises contrôlées l'an dernier, la plus grosse irrégularité constatée correspondait à 850 copies illicites de logiciels sur les 291 postes audités, soit 100 % de taux de piratage.

Augmentation du piratage au niveau mondial

BSA estime que le piratage est en majorité intentionnel ; les entreprises choisissent sciemment d'abuser des licences, ou au moins de ne pas les gérer. Les cas de pure négligence seraient plus rares.

En Europe, la France se situe au-dessus de la moyenne du taux de piratage (36 %) ; les plus mauvais élèves sont la Grèce (58 %), Chypre (50 %) et l'Italie (49 %). À l'inverse, parmi les pays où le piratage est le plus faible, figurent le Luxembourg (21 %), suivi de l'Autriche, de la Belgique, du Danemark, de la Finlande, de la Suède et de la Suisse (25 %).

Enfin à l'échelle mondiale, sur les 108 pays étudiés, le piratage de logiciels a baissé dans 67 pays et augmenté seulement dans 8. Mais comme le marché mondial de la micro-informatique s'est développé plus vite dans les pays où le piratage est élevé, le taux mondial a augmenté de trois points, atteignant 38 % en 2007.

L'étude a été menée pour le compte de BSA par IDC et porte sur le piratage des progiciels fonctionnant sur des micro-ordinateurs, qu'il s'agisse d'ordinateurs de bureau, de portables ou d'ultra-portables. Elle ne couvre pas les autres types de logiciels comme ceux destinés aux serveurs ou aux grands systèmes. Pour confirmer les évolutions du piratage de logiciels, IDC a exploité des statistiques exclusives sur les livraisons de logiciels et de matériels et a fait appel à ses analystes dans plus de soixante pays.

Par Christophe Guillemin, ZDNet France


Larousse s'attaque à la montagne Wikipédia[modifier]

http://www.20minutes.fr/article/230773/High-Tech-Larousse-s-attaque-a-la-montagne-Wikipedia.php

S’inspirant du succès de Wikipédia, l’éditeur centenaire vient de lancer larousse.fr. Le site se veut un mix entre le sérieux de l'encyclopédie Larousse et la profusion de Wikipédia: il rassemble ainsi des articles rédigés par des experts et des contributions et commentaires postés par des utilisateurs. Victime de son succès, larousse.fr était encore saturé mercredi pendant une bonne partie de la journée.

«Nous mettons gratuitement à la disposition des internautes le contenu de l’Encyclopédie universelle Larousse, soit plus de 150 000 articles et 10 000 médias, explique Isabelle Jeuge-Maynart, PDG de Larousse. Ensuite, chacun peut enrichir l’encyclopédie, sur la base du volontariat, en publiant un article ou en postant une photo sur le thème de son choix.» L’interface conviviale de larousse.fr permet au lecteur de distinguer en un coup d’œil les articles - vérifiés - provenant de l’éditeur (en orange) et ceux postés par la communauté des contributeurs (en violet).

Pour contribuer à l’encyclopédie, il suffit de créer un compte gratuit et de poster son article via une plateforme de publication en ligne. Tout comme sur Wikipédia, «les contributeurs sont libres de publier leurs contenus : nous n’avons pas pour vocation de les corriger ou d’effectuer quelque censure que ce soit, mais des modérateurs sont là pour éliminer les articles racistes, injurieux ou qui violent le droit d’auteur», précise Isabelle Jeuge-Maynart.

Détrôner Wikipédia? Cela semble mal parti...

Car contrairement à Wikipédia, larousse.fr a décidé de placer le respect et la valorisation du droit d’auteur au centre de son concept : les contributeurs signent leurs articles et sont les seuls à avoir le droit de les modifier par la suite, les autres lecteurs pouvant néanmoins les commenter ou les noter de 1 à 5. A la question brûlante sur le modèle économique, la PDG de Larousse reconnaît que le modèle sans publicité «n’est pas encore parfaitement calé». Les contenus de larousse.fr devraient toutefois rester gratuits.

Larousse parviendra t-il un jour à concurrencer Wikipedia? Cela semble mal parti. L'impossibilité pour les internautes de se connecter au site le jour de son lancement rappelle un retentissant fiasco du web à la française, Géoportail, qui rêvait de supplanter le Google Maps américain. Larousse.fr souffre aussi d'un gros défaut: il n'est pas possible de faire de lien vers les articles car tout le site renvoie à la même URL. Du coup, pas de chance, les internautes ne peuvent s'échanger des liens vers les articles et Google n'archive pas ces derniers.

Larousse promet une version 2 qui corrigera ce défaut. En attendant, Wikipédia peut dormir tranquille.

Yaroslav Pigenet et Vincent Glad


Comment Microsoft impose son format OpenXML à l'administration française[modifier]

Un document transmis par Microsoft au gouvernement mettrait en lumière l'influence de l'éditeur sur le sommet de l'Etat. Christophe Lagane 15-05-2008

http://www.vnunet.fr/fr/news/2008/05/15/comment_microsoft_impose_son_format_openxml_a_l_administration_francaise

Microsoft a-t-il influencé le gouvernement français dans l'application du référentiel général d'interopérabilité (RGI) qui fixe les règles des échanges de documents électroniques entre les différents services administratifs? Tout porte à le croire selon un document de six pages que Redmond aurait envoyé aux instances gouvernementales à l'automne 2007. Le site de news IT CIO Online s'est procuré ce document mais l'exploite avec une grande prudence car il est difficile de l'authentifier.

Rappelons d'abord que le RGI, publié en mars 2007, confirmait le format normalisé ISO ODF comme choix de prédilection des services informatiques de l'administration française. Or, bloqué en octobre 2007, le RGI est devenu prioritaire en avril 2008, depuis qu'il intègre le format concurrent Office OpenXML (OOXML) de Microsoft quelques jours après sa normalisation ISO.

Selon le document commenté par CIO, "Microsoft, au nom du pluralisme et de la neutralité technologique de l'Etat, a demandé qu'OpenXML, standard ouvert, libre de droit et documenté, au sens de l'article 4 de la LCEN, soit également recommandé à côté du standard appelé ODF". Autrement dit, pas question pour Microsoft de ne voir qu'un seul format de document exploité au sein de l'administration. Cela reviendrait à éliminer Office 2007 des ordinateurs des services de l'Etat (sauf à considérer une compatibilité possible avec le format concurrent à travers le développement d'un traducteur OOXML-ODF confié par Redmond à Clever Age, notamment).

Des méthodes discutables

L'administration adopte depuis quelques années le format libre et ouvert ODF (Open Document Format), tant pour des questions de coût que de gestion des licences. L'absence du format OOXML dans le secteur public français, au risque d'influencer les choix du secteur privé, était donc intolérable aux yeux de Microsoft qui se serait donc "arrangé" pour imposer sa propre technologie.

Avec des méthodes discutables. Ainsi, le premier échec de la normalisation ISO d'OpenXML est oublié. Les rédacteurs de la note préférant faire référence aux recommandations de l'ECMA (European Computer Manufacturers Association), l'association européenne privée qui régit la standardisation de technologies informatiques, à l'origine de la procédure de normalisation ISO. De plus, l'opposition de certains experts sur les aspects de propriété intellectuelle de certaines parties d'OOXML ne sont pas évoqué dans la note. Autant ne pas se tirer une balle dans le pied mais l'objectivité du document en prend un coup.

De plus, Microsoft estime "qu'il ne peut être question d'imposer un standard exclusif car cela conduirait à encadrer la liberté de choix des administrations, des collectivités locales, des acteurs privés comme des usagers". Autrement dit, aux yeux de l'éditeur, l'universalité d'un format ne peut être exclusive malgré sa normalisation. Laquelle vise justement à offrir l'interopérabilité des documents, quelle que soit l'application qui les exploite.

Le document présente également une attaque en règle de la Direction générale de la modernisation de l’Etat (DGME) chargée de la mise en œuvre du RGI. Microsoft lui reproche de ne pas consulter les experts du secteur privé (du moins la part plutôt acquise à la cause de Redmond comme le Cigref, le Syntec ou l'Afdel mais pas l'April ou l'Adullact) pour... définir ses besoins internes.

Une assertion fausse puisque "la démarche du RGI s'est en effet appuyé sur un wiki public largement diffusé. Tous ceux qui voulaient participer ont pu le faire", fait remarquer l'Association de promotion et de défense du logiciel libre (April). Etrangement, le directeur de la DGME Franck Mordacq était remplacé en novembre 2007 à son poste par un ponte du cabinet de consulting Mc Kinsey, François Daniel Migeon.

Il est urgent d'attendre

Enfin, Microsoft joue sur le poids de l'existant pour justifier l'usage d'OpenXML dans les administrations. L'existant étant essentiellement constitué des formats des versions de sa suite Office 97, 2000 et XP (Office 2003 implémente le XML). Or, l'ISO avait précisément retoqué OOXML à cause des parties dédiées à la récupération (ou encapsulation) des formats binaires des versions précédentes. Ce qui avait notamment poussée l'Afnor (le pendant français de l'ISO) à proposer de scinder en deux le format OOXML afin de ne normaliser que le "cœur" dédié au format bureautique en écartant les problématiques de rétrocompatibilité. Ce qu'a pourtant accepté Microsoft, via l'ECMA, pour obtenir sa norme ISO.

Reste à authentifier la nature de la note en question. CIO Online s'entourant de toutes les précautions sur ce sujet épineux. "Le texte qui nous est parvenu est, pour nous, crédible, notamment à cause des voies empruntées, raison pour laquelle la Rédaction de CIO publie cet article. Mais il convient néanmoins de rester prudent, la manipulation semblant être une chose courante dans ce dossier... ", précise la rédaction.

Et l'April de conclure : "La divulgation du contenu de cette note confirme qu'il est urgent d'attendre avant de modifier le RGI. Ce nouvel événement renforce, si ce n'était nécessaire, l'absolu besoin d'explications claires sur le revirement de la position française et le rôle joué par les différents acteurs et plus particulièrement le gouvernement français."


Musique en ligne - Avec Deezer, Pascal Nègre mange son chapeau[modifier]

http://tf1.lci.fr/infos/high-tech/0,,3847469,00-deezer-pascal-negre-mange-chapeau-.html

Après avoir combattu le site de musique à la demande Deezer.com, le patron d'Universal signe un accord pour lui donner accès à son catalogue de titres.

Universal fait doucement évoluer son discours musclé sur la musique en ligne. Olivier LEVARD avec agence - le 14/05/2008 - 18h15

        • Augmenter la taille du texte
        • Réduire la taille du texte
        • Imprimer
        • Envoyer
        • PDF

Il ne faut jamais dire jamais. Lorsque LCI.fr interrogeait Pascal Nègre il y a quelques mois sur l'émergence de sites gratuits d'écoute de musique sur le Web financés par la publicité, il se fâchait tout rouge. "C'est du foutage de gueule! La pub ne peut pas tout. Est-ce que vous payez un steak chez votre boucher en portant sa photo sur votre T-shirt ?", répondait colère et du tac au tac l'emblématique patron d'Universal (Voir l'interview complète).

Quelques mois ont passé et Pascal Nègre a changé. Il vient de signer un accord avec le site de musique à la demande sans téléchargement Deezer.com, l'autorisant à utiliser le catalogue de titres d'Universal en Europe, au Maghreb et au Moyen-Orient moyennant un partage des recettes publicitaires. L'accord avec la major du disque porte sur 35 pays et permettra aux internautes d'avoir accès gratuitement et légalement à plus d'un million de titres supplémentaires d'artistes divers (Amy Winehouse, Portishead, Kanye West, Vanessa Paradis, Alain Bashung...).

Revirement sur les DRM

Deezer est précisément le site contre lequel Universal s'emportait l'été dernier. La plate-forme avait il est vrai décidé un peu cavalièrement de mettre à disposition en ligne le catalogue Universal avant même la signature d'un accord. Les ennemis d'hier se sont donc réconciliés et le discours a suivi. "Nous sommes très attentifs aux nouveaux modes de consommation de la musique", souligne aujourd'hui Pascal Nègre, dans le communiqué diffusé par Deezer. "Les services d'écoute de musique financés par la publicité font partie de ces nouvelles offres qui permettent au plus grand nombre de découvrir les artistes tout en respectant le droit des artistes et des producteurs", ajoute-t-il.

Deezer.com, qui propose à la fois une quinzaine de webradios et de l'écoute de titres à la demande en streaming (sans téléchargement), avait déjà trouvé un accord avec la Sacem afin de rémunérer les auteurs. Il avait aussi signé en octobre un accord avec une autre "major" du disque, Sony-BMG mais qui ne portait que sur la France. Une fois encore, Universal suit le mouvement. Après avoir combattu la vente de morceaux sans DRM, les protections sur la musique numérique, la maison de disques a commencé à les lâcher. Aux moqueurs, Pacal Nègre pourra toujours rétorquer qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.


Verizon adopte Linux pour ses téléphones cellulaires[modifier]

Le 14 mai 2008 - 18:16 Par Peter Svensson

http://www.matin.qc.ca/articles/20080514181605/verizon_adopte_linux_pour_ses_telephones_cellulaires.html

Un des plus importants fournisseurs de téléphonie cellulaire des États-Unis, Verizon Wireless, a annoncé mercredi qu'il utilisera sur ses appareils un système d'exploitation gratuit qui entre en concurrence directe avec les programmes offerts par Microsoft, Google et Qualcomm.

Verizon est le premier fournisseur américain à se joindre à la Fondation LiMo (pour Linux Mobile), qui a comme objectif de rassembler les fabricants de téléphones, les compagnies de logiciels et les fournisseurs d'accès autour d'une même plateforme, dans le but de faciliter le développement d'une multitude d'appareils.

La décision de Verizon est de bon augure pour l'avenir de LiMo aux États-Unis. La plateforme était déjà appuyée par d'importantes entreprises de téléphonie cellulaire d'Europe et d'Asie, ainsi que par des manufacturiers comme Motorola, Samsung et LG Electronics.

Un vice-président de Verizon, Kyle Malady, a indiqué que l'entreprise prévoit offrir des téléphones simples et "intelligents" à l'aide de LiMo dès l'an prochain. De mauvaises nouvelles pour Qualcomm, qui fournit actuellement les logiciels utilisés par les appareils de Verizon, à l'exception des téléphones intelligents.

LiMo ne deviendra toutefois pas le système d'exploitation exclusif de la compagnie, a-t-il dit. Verizon offre déjà des téléphones utilisant différents systèmes, et elle entend continuer à le faire.

Si 90 pour cent des ordinateurs personnels utilisent le système d'exploitation Windows, de Microsoft, le marché du téléphone cellulaire est nettement plus fragmenté. Microsoft a son propre logiciel pour les téléphones "intelligents", Nokia utilise le logiciel de Symbian, Apple a développé son propre logiciel pour le iPhone et Google appuie la Open Handset Alliance, qui est à développer un autre logiciel baptisé "Android". Les premiers téléphones l'utilisant sont attendus cet été.

M. Malady a expliqué que Verizon s'est ralliée à LiMo plutôt qu'à Android parce que LiMo rassemble différents acteurs de l'industrie au sein d'une structure inclusive et que son logiciel est prêt.

Deux autres joueurs importants se sont aussi rangés derrière LiMo, mercredi: SK Telecom, le plus important fournisseur de téléphonie cellulaire de Corée du Sud, et Mozilla, qui produit le populaire fureteur Firefox.


Logiciels libres : les services de support et de maintenance se structurent enfin[modifier]

http://www.indexel.net/1_6_5188__3_/4/49/1/Logiciels_libres___les_services_de_support_et_de_maintenance_se_structurent_enfin.htm

Longtemps dernier maillon des projets, les services de maintenance de logiciels libres se structurent pour devenir des offres à part entière. Entre un Linagora ambitieux et un Smile opportuniste, le périmètre est très différent.

Le principal frein à l'adoption de logiciels open source réside dans les craintes concernant leur évolution et leur support. De prime abord, il semble suffisant de s'en remettre aux communautés et aux éditeurs pour résoudre les dysfonctionnements. "Mais en cas de bugs, seule la dernière version est corrigée alors que nombre d'entreprises souhaitent rester à des versions antérieures, à cause de contraintes techniques ou de la lourdeur du cycle de validation", note Sébastien Bahloul, directeur technique chez Linagora. Plus généralement, la communauté ne prend pas en charge les modifications de code et ne garantit pas le fonctionnement d'un ensemble de logiciels.

Une offre de prestations qui se structure

C'est pour répondre à ces problématiques que sont nés des services de maintenance et de support qui s'appuient le cas échéant sur les communautés et les éditeurs. Traditionnellement, ils étaient proposés dans le cadre de projets de développement et d'intégration dont ils constituaient la dernière phase. Mais les choses évoluent depuis deux ans, initialement sous l'impulsion de Linagora. Sous la bannière d'une offre baptisée Open Source Software Assurance (OSSA), cette société de services en logiciels libres (SSLL) propose ainsi des contrats de maintenance pour environ 200 logiciels libres : outils de développement, services techniques ou logiciels clients.

Pour sa part, SQLI entend structurer son offre de prestations de maintenance. "Nous sommes en train de la formaliser afin de cibler des entreprises dont les projets ont été menés sans nous", explique Mathis Guille (photo), responsable solutions open source chez SQLI. Une trentaine de logiciels sont ciblés mais au contraire de Linagora, ils sont plutôt applicatifs : gestion de contenu web, GED, CRM ou BPM. Pour les couches plus basses, SQLI s'appuie éventuellement sur des partenaires ou éditeurs.

Des logiciels libres pris en charge par les éditeurs

Chez Smile, on se montre plus sceptique. "L'open source était naguère majoritairement communautaire, ce qui justifiait l'émergence de prestations de maintenance. Aujourd'hui, nombre de logiciels libres sont pris en charge par des éditeurs qui proposent eux-mêmes de tels services", estime Patrice Bertrand (photo), directeur général de Smile. Ces éditeurs sont toutefois moins présents dans les couches d'infrastructures, ce à quoi Patrice Bertrand rétorque que "99 % des dysfonctionnements concernent les progiciels applicatifs et plus particulièrement les développements et l'intégration réalisés au dessus d'eux". Smile limite donc ses contrats de maintenance aux couches applicatives, dans le cadre de projets plus globaux.

Maintenance corrective ou évolutive et veille technologique

Le coeur de ces offres réside dans la maintenance corrective qui vise à garantir le bon fonctionnement d'une infrastructure ou d'un logiciel. Le contrat prévoit alors des délais de correction et des pénalités. Le prestataire s'engage à intervenir sur les fonctions réellement présentes dans le logiciel mais il y a des exceptions. "Par exemple, nous ne pouvons garantir la parfaite compatibilité avec un format de fichiers dont les spécifications ne sont pas publiques", prévient Sébastien Bahloul (photo). Les SSLL proposent également des services de maintenance adaptative et évolutive. La première consiste à assurer la montée de version d'autres composants dont dépend le bon fonctionnement du logiciel.

"Cette prestation est incluse dans le contrat sauf si l'impact est trop important", précise Sébastien Bahloul. Quant à la maintenance évolutive, qui revient à développer de nouvelles fonctions, elle ne peut être appréhendée que hors contrat, dans le cadre d'une approche projet. En revanche, la veille technologique fait partie des prestations standards. Il s'agit de surveiller l'émergence de nouvelles versions et fonctionnalités en évaluant leur intérêt pour chaque entreprise.

Une cible concentrée sur les grands comptes et les administrations

Plus que les PME, les grands comptes souhaitent se prémunir de bugs, failles et autres anomalies. Les administrations et collectivités ont pour leur part un second souci : celui de mutualiser les développements afin de les réutiliser dans différentes entités. Les contrats de maintenance incluent alors l'animation ou même la création d'une communauté open source autour d'applications ou fonctionnalités nouvelles. Les PME seront quant à elle souvent dissuadées par le montant des contrats, qui démarrent à 50 000 euros chez Linagora. Seule cette SSLL évoque d'ailleurs un mode de tarification structuré (en fonction du type de logiciel, du nombre d'instances ou encore, de sa criticité pour l'entreprise) sans toutefois que l'on puisse parler de grille.


Exclusif : les dessous du scandale du RGI[modifier]

Edition du 14/05/2008 - par Bertrand Lemaire

http://www.cio-online.com/actualites/lire-exclusif-les-dessous-du-scandale-du-rgi-1342.html

La rédaction de CIO a reçu une copie de la note qui aurait été remise par la direction de Microsoft au gouvernement français à l'automne dernier et qui serait à l'origine du recul de la France face à l'éditeur américain. Le texte qui nous est parvenu est, pour nous, crédible, notamment à cause des voies empruntées, raison pour laquelle la Rédaction de CIO publie cet article. Mais il convient néanmoins de rester prudent, la manipulation semblant être une chose courante dans ce dossier... Le fait que ce texte sorte à quelques jours d'une grande opération de Microsoft dans l'Hexagone, l'Imagine Cup, est probablement un hasard...

A l'automne dernier, la direction de Microsoft a rencontré les plus hautes instances de la République Française. L'éditeur souhaitait à tout prix bloquer la publication du Référentiel Général d'Interopérabilité (RGI), consacrant le format OpenDocument, normalisé ISO, comme seul format bureautique de l'administration française.

Or ce format est soutenu par les concurrents du géant de Redmond, empêtré à l'époque dans le refus de voir son propre format, Office OpenXML, confié au consortium ECMA. Il a depuis et à son tour été normalisé par l'ISO. Or Microsoft Office 2007 a été conçu autour de ce format dont le rôle est essentiel pour placer la suite bureautique en interface plus ou moins unique du SI, notamment au travers des schémas métier, pérennisant ainsi la domination de Microsoft sur le poste de travail.

Une « note sur le Référentiel Général d'Interopérabilité » de six pages aurait alors été remise par l'éditeur aux dirigeants français. Il en aurait résulté un retard volontaire de publication du RGI, pourtant prêt à être appliqué, et le recul de l'Etat aboutissant à l'intégration d'Office OpenXML dans le RGI, une fois la normalisation ISO de ce format obtenue, comme nous l'avons raconté ici même.

C'est cette note qui nous serait parvenue.

Au delà du déjà énorme marché de l'administration, l'éditeur pouvait craindre que le choix exclusif du format OpenDocument (ODF) donne un coup fatal à la suite bureautique Microsoft Office 2007, y compris dans le secteur privé, qui s'inspire souvent des choix techniques de l'Etat, partage des énarques aux directions d'organisations oblige peut-être...

Dans ce qui suit, nous tiendrons pour acquis que le texte qui nous est parvenu est authentique et nous l'appellerons donc « la note », « la note de Microsoft » ou en usant d'un terme équivalent, sans plus de précaution oratoire ni emploi du conditionnel.

Après un rappel du contexte et de la définition du RGI, Microsoft affirme dans sa note avoir toujours soutenu la démarche d'interopérabilité des SI publics. A ce titre, dès la page 1, « Microsoft, au nom du pluralisme et de la neutralité technologique de l'Etat, a demandé qu'OpenXML, standard ouvert, libre de droit et documenté, au sens de l'article 4 de la LCEN, soit également recommandé à côté du standard appelé ODF. Microsoft a constamment présenté une position équilibrée et neutre, en demandant que soit respectée l'égalité de traitement ».

L'administration s'est dirigée massivement, depuis des années, vers la suite bureautique OpenOffice qui utilise le format OpenDocument, cela pour des raisons de coût et de facilité de déploiement sans gestion onéreuse des licences et surtout sans le versioning au rythme imposé par un éditeur indépendamment de tout besoin métier. Supprimer l'usage de OpenDocument était donc impossible. Il restait donc à permettre l'usage d'OpenXML à côté...

Vient alors un passage savoureux où Microsoft rappelle que la DGME, qui est à l'origine du RGI, avait exigé que l'éditeur entre dans une démarche de normalisation. Et cette normalisation n'est qu'une question de temps... L'échec devant l'ISO, à l'automne, n'est pas rappelé, mais le rôle de l'ECMA, un consortium privé, mis en avant. De même, les réserves émises par de nombreux experts sur certaines parties du format OpenXML en terme de propriété intellectuelle ne sont pas rappelées...

Microsoft s'appuie sur l'avis de « la grande majorité des utilisateurs », citant ainsi le Syntec et le Cigref (dont la position officielle, concernant uniquement le vote à l'ISO, rendrait pourtant perplexe...), l'Afdel (syndicat d'éditeurs de logiciels créé à l'initiative d'alliés traditionnels de Microsoft, qui n'est guère un 'utilisateur' ou leur représentant au sens commun du terme), 'des collectivités territoriales' (non-nommées et non-dénombrées)... Tous ces gens souhaiteraient donc une pluralité des standards ouverts.

La DGME fait ensuite l'objet d'une attaque massive de plus d'une page (à cheval sur les pages 3 et 4 de la note) au sujet d'une procédure concernant le RGI « en dehors de tout cadre légal » et « manquant singulièrement de transparence ». Et, horreur, l'administration s'est contentée des avis de ses propres experts sans jamais solliciter les organisations du secteur privé (comme le Cigref ou le Syntec) ou l'incontournable Afdel, mais en oubliant par pure manque d'attention des associations à l'effectif plus important comme l'Adullact et l'April...

Rappelons que le RGI ne vise que les règles des SI de l'Etat...

Par pure coïncidence, le patron de la DGME a été, peu après la remise de cette note, remercié... et remplacé par un dirigeant du cabinet (privé) Mc Kinsey.

Le bas de la page 3 de la note contient un morceau d'anthologie qui mériterait la Noix d'Honneur du Canard Enchaîné : « il ne peut être question d'imposer un standard exclusif car cela conduirait à encadrer la liberté de choix des administrations, des collectivités locales, des acteurs privés comme des usagers ».

De fait, pour prendre une image, la standardisation de l'écartement et du diamètre des branches des prises électriques limite singulièrement le choix des acteurs du marché et des acheteurs... puisque c'est précisément l'objet d'une normalisation, ce afin de diminuer les coûts liés à la multiplicité des 'standards' !

On trouve juste une contradiction avec le début du texte puisque Microsoft y fustige le rôle exclusif des normes « dites ouvertes » dans l'interopérabilité, au point qu'on peut se demander pourquoi Microsoft a tant bataillé pour que son propre format OpenXML soit, rappelons ses propres mots deux pages avant, « un standard ouvert, libre de droit et documenté, au sens de l'article 4 de la LCEN »...

Soyons cependant justes et Microsoft indique clairement quelques problèmes réels. En effet, le RGI mentionnait la norme OpenDocument 1.0. Or, cette norme est de fait déjà obsolète et remplacée par une version 1.1 pas encore normalisée par l'ISO. Comme toute norme (et OpenXML n'échappe pas plus à la règle qu'OpenDocument), la version 1.0 est toujours immature. En l'occurrence, Microsoft insiste beaucoup sur le problème de l'accessibilité des handicapés, qui préoccupe pourtant bien peu les décideurs et concepteurs de sites web...

De même, l'existence de convertisseurs permet en effet de transposer des documents d'un format dans un autre et Microsoft a pris l'initiative de faire développer de tels convertisseurs entre OpenXML et OpenDocument. Encore faut-il que les convertisseurs soient 'parfaits' pour qu'il n'y ait aucune perte d'information...

Un argument très discutable est rappelé sous plusieurs formes dans la note : le poids de l'existant. Certes, dans l'absolu, l'argument est difficilement contestable. Tout DSI connaît la différence entre un idéal théorique et ce qu'il peut faire sans rupture de service. Mais Microsoft oublie juste de préciser que l'existant, en matière de bureautique, c'est souvent Microsoft Office 97, 2000 ou XP. Ces versions de sa suite logicielle n'utilisaient absolument pas OpenXML. Et l'encapsulation des anciens formats binaires dans le format OpenXML constituait précisément une des réserves de l'ISO... qui a abouti à une scission du format par l'organisation internationale, comme demandé par l'Afnor dès Octobre 2007, le 'coeur' de la norme revue et corrigée début 2008 ne prévoyant justement pas cette encapsulation, donc la reprise sans conversion de l'existant.

Microsoft s'appuie également sur un rapport européen, jamais converti en recommandation, concernant un 'RGI européen', l'EIF (European Interoperability Framework) et issu des travaux du cabinet privé Gartner. Ce cabinet américain recommande dans ce rapport de supporter plusieurs formats, de ne pas soutenir les formats ouverts, de faire jouer la concurrence entre logiciels libres et commerciaux et... de ne pas considérer l'interopérabilité comme un but !

En conclusion, Microsoft, indique dans sa note que le RGI devrait recommander deux standards non encore normalisés par l'ISO : OpenDocument 1.1 et OpenXML (sans numéro de version. Rappelons que la version ISO d'OpenXML n'est aujourd'hui ni écrite ni implémentée dans le moindre logiciel).

Un telle position aurait été adoptée « par une grande majorité des Etats ». L'ONU version Microsoft semble bien réduite : Allemagne, Danemark, Massachussets (un état des Etats-Unis)...


Web storming[modifier]

Net-économie. Utiliser les internautes pour trouver des idées, moyennant une maigre prime, voire rien : c’est un nouveau business au service des entreprises. Ça s’appelle le «crowdsourcing». YAN DE KERORGUEN QUOTIDIEN : mardi 13 mai 2008

http://www.liberation.fr/transversales/futur/reportage/325962.FR.php

Notre mission, c’est d’aider les entreprises à capter les meilleures idées dans le monde et à les utiliser pour définir des solutions stratégiques prioritaires.» Anil Rathi, le patron d’IdeaCrossing, n’est pas peu fier de compter parmi ses clients des grandes entreprises comme Hilton, American Express, Harley Davidson ou Daimler Benz. Les bonnes idées, c’est sa spécialité. Sa petite entreprise de dix salariés, basée à Cleveland, les trouve sur Internet. Elles proviennent d’un réseau de plus de 2000 étudiants et de 88 diplomés en économie. Exploiter la matière grise des blogs, forums, et autres expressions du Web comme source d’innovation, c’est le crédo d’IdeaCrossing, mais aussi de bien d’autres entreprises comme NineSigma ou Marketocracy. En anglais, on appelle ça le crowdsourcing . Le principe : une foule d’internautes répond à un concours ou une proposition émise par le crowdsourcer sur un thème défini. Ce dernier rassemble et stocke les bonnes idées ou informations en offrant une récompense aux heureux élus. Puis il les revend plus cher à des particuliers, des entreprises ou des investisseurs qui en ont fait la demande. Cela a l’avantage de la simplicité. La ressource utilisée pour le crowdsourcing peut prendre des formes plus ou moins élaborées : internautes sollicités au hasard, panel constitué au fil du temps par des crowdsourcers spécialisés, sites et forums dédiés à l’accouchement d’idées d’internautes ou encore communautés d’internautes décidant d’exploiter le filon. Ainsi celle de Cambrian House. Forte de 64 000 personnes, elle est sur le point de lancer Vencorps, un site web sur lequel des investisseurs et capital risqueurs évalueront des idées de création d’entreprise. Cambrian récompensera l’internaute ayant proposé le meilleur projet en lui offrant des parts de Vencorps. Bénéfice. Le modèle d’inspiration de ce nouveau service, c’est l’encyclopédie Wikipedia sur Internet. Rédigée par des milliers d’internautes, elle est régulièrement mise à jour et offre une mine d’informations. Simplement, ce modèle participatif est appliqué au domaine des idées commerciales et innovantes. Et le tour est joué. Pour les entreprises qui font la chasse aux coûts, c’est tout bénéfice. S’adresser à des internautes de talent, plutôt qu’à des professionnels aux tarifs élevés, leur permet de ramener des compétences à moindre frais et parfois même gratuitement ! Certes, toute idée émise par une foule virtuelle n’est pas nécessairement bonne. Mais si elle est nouvelle et formulée par de nombreuses personnes, c’est qu’elle a de bonnes chances d’être déjà socialement reçue, et donc commercialement peu risquée. L’un des pionniers du genre, la plateforme InnoCentive, a ainsi permis à Ed Melcarek, internaute et chercheur, âgé de 57 ans, de gagner une prime de 25 000 dollars en aidant l’unité de recherche et développement de Colgate-Palmolive à trouver une nouvelle formule de dentifrice. Dans le même esprit, YourEncore utilise un réseau de 4 000 chercheurs à la retraite prêts à retrouver des connaissances oubliées ou résoudre les colles posées par ses clients Procter et Gamble ou Boeing. Comme pour IdeaCrossing, les contributeurs qui ont été retenus cèdent leurs droits de propriété intellectuelle contre des royalties, de l’argent ou un emploi. «Le contributeur doit même signer un engagement qui couvre tout conflit d’intérêts, de confidentialité et de cession de droits», précise Brad Lawson, patron de YourEncore. Avenir radieux. La France n’est pas en reste. La start-up grenobloise Crowdspirit a ouvert sa «boîte à idées» sur son site, en septembre 2007. Elle permet à des inventeurs indépendants ou bidouilleurs avertis qui ont du temps libre d’exposer leurs trouvailles de produits électroniques. Les internautes les commentent, les notent et les complètent. Ensuite, «c’est aux industriels qui ont repéré certaines inventions de contacter les inventeurs et de gérer cela entre eux», explique Lionel David, le fondateur de Crowdspirit. Les internautes reçoivent, en fonction de leur prestation, des «points» donnant droit à un ou plusieurs produits. Après évaluation des coûts de développement, si un nombre suffisant de promesses d’achat permettent de rentabiliser le produit, celui-ci est proposé à la vente. «La force de tels réseaux provient de la diversité des profils intellectuels qu’ils recrutent, affirme Karim Lakhani, professeur à Harvard, qui a étudié le phénomène. Les réseaux les plus efficaces sont ceux qui tissent la plus large gamme d’informations, de connaissances et d’expériences.» Selon ce dernier, le mécanisme permet d’intégrer «l’expertise qui se trouve à la périphérie. On assiste à la naissance d’un nouveau type de compétition, le savoir "qualifié" de la foule contre celui de l’expert et du professionnel». Ce phénomène, en train de s’organiser en véritable marché, pourrait progressivement concurrencer l’économie traditionnelle. Quand on sait que plus d’un milliard d’individus utilisent aujourd’hui le réseau en ligne, impossible de passer à côté du potentiel que représente cette «foule solitaire» pour l’avenir du commerce et des échanges. D’ici à 2015, pratiquement tous les réseaux fixes de communication et de diffusion seront fédérés sur la Toile. Pour les directions de marketing, cela ressemble à un avenir radieux. «Le libre-échange des idées sera la grande idée du siècle», souligne Denis Ettighoffer, auteur de Netbrain (Editions Dunod). L’engouement pour les sites participatifs de partage d’idées et de projets est voué à s’emballer, l’augmentation massive du nombre d’internautes dans les pays émergents laissant entrevoir un marché considérable. Avec Internet, de plus en plus d’amateurs sont capables de réaliser et de vendre des choses qui étaient autrefois la chasse gardée de professionnels. Autodidactes, étudiants qualifiés ayant du mal à trouver un emploi ou seniors qui ont besoin d’un complément de ressources, le crowdsourcing permet d’avoir une activité d’appoint, qui échappe d’ailleurs au fisc grâce au système du micropaiement sur Internet... Ou simplement d’avoir une activité tout court, bénévole. «Le caractère inédit du crowdsourcing, c’est non seulement son ampleur économique mais aussi son impact sociétal»,soutient Jeff Howe, journaliste au magazine Wired, qui publiera, en juillet prochain, un livre sur le crowdsourcing aux Editions Crown Books. Esclavage. A l’exemple de YouTube dont les ressources (des vidéos) sont produites par une foule virtuelle d’amateurs non rémunérés, de nombreuses start-up de la nouvelle économie reposent sur l’exploitation du bénévolat de millions d’internautes. «Ce phénomène qu’on pourrait, dans un futur proche, qualifier d’"intérim 2.0", tend à se généraliser. Il concurrence progressivement l’économie dite traditionnelle», fait observer Jeff Howe. Ce dernier montre que ce qui était un épiphénomène, cantonné dans le monde du logiciel libre (open source), est en train de conquérir l’attention du monde des affaires. Du coup, certains pronostiquent la disparition des experts et artisans à plus ou moins court terme. Un avant-gout du côté de l’image : on peut acheter une photo d’amateur chez le crowdsourcer iStockphoto pour le dixième du prix d’une photo fournie par une agence ou un photographe professionnel. Les «photo-internautes» ne gagnent même pas de quoi financer leurs appareils photo ou les licences de mise à jour des logiciels, alors que les revenus d’iStockphoto augmentent de 14 % par mois. Le phénomène provoquera-t-il l’appauvrissement généralisé des idées individuelles, la créativité personnelle ayant le plus grand mal à rivaliser avec la masse des tendances, résultats de goûts collectifs qui sont dans l’air du temps ? Les détracteurs du crowdsourcing parlent déja de madsourcing ou de stupidsourcing. Ils dénoncent une nouvelle forme d’esclavage, une nouvelle place de marché du pauvre, la pire, puisque les esclaves sont volontaires pour réaliser des petites tâches pour quelques centimes.


Les télécoms libres[modifier]

13-05-2008 09:44 Melissa Bernard

L’avènement du logiciel libre ouvre de nouvelles perspectives d’emploi dans le secteur...

http://www.metrofrance.com/x/metro/2008/05/13/3FINF1hVWmMA/index.xml

Dix ans après les premières communications via Internet, la voix sur IP (VoIP) ne cesse d’explorer les possibilités des systèmes informatiques. Très largement utilisée en entreprise, la VoIP, et plus largement les télécoms s’ouvrent depuis quelques années à l’open-source, générant ainsi de nouveaux besoins en termes de compétences.

L’open-source…

Le logiciel libre est à la conquête des télécoms ! Réservé à ses débuts à quelques initiés, le libre — appelé ainsi en opposition aux logiciels propriétaires car il possède un code source ouvert et modifiable par les développeurs ―, et en particulier son éminent représentant Linux, a fait son chemin et représente aujourd’hui 4% du marché des systèmes d’exploitation. Dans le secteur des télécoms, l’adoption des solutions open-source est relativement récente. “Le libre a fait son entrée dans les télécoms il y a environ quatre ans. Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à adopter ces solutions car elles sont moins coûteuses et peuvent être développées sur mesure selon leurs besoins”, explique Sylvain Boilly, directeur technique dans la société Proformatique, spécialisée dans les télécoms et le logiciel libre.

Informaticiens recherchés

Sur le marché de l’emploi, l’engouement pour les solutions open-source crée un effet d’appel pour le recrutement d’informaticiens adeptes du libre et spécialisés dans les télécoms. A titre d’exemple sur Lesjeudis. com, 1er site emploi spécialisé dans l’informatique, les propositions de postes sur Unix, Linux, sont désormais deux fois plus importantes que celles sur Windows !

Pourtant, l’offre est loin d’être satisfaite car les candidats sont rares. “La convergence des technologies informatiques et télécoms oblige les entreprises à recruter des candidats ayant une double compétence. Ces derniers doivent en effet maîtriser à la fois les réseaux télécoms analogiques et numériques mais aussi l’informatique”, ajoute Alexandre Xiradakis, directeur du marketing et de la communication du site lesjeudis.com. Problème : les formations sur les solutions libres sont peu nombreuses et les jeunes diplômés restent fréquemment certifiés sur des logiciels dits propriétaires comme Microsoft.

Luttant contre l’hégémonie des logiciels propriétaires, l’open-source mène malgré tout sa propre barque vers un avenir où les candidats à l’emploi auront toutes les raisons de postuler.


Le PC5E de CIS, un ordinateur personnel sous Linux pour 180 euros[modifier]

13 mai 2008 dans Matériels

http://www.toolinux.com/news/materiels/le_pc5e_de_cis_un_ordinateur_personnel_sous_linux_pour_180_euros_ar10559.html

180 euros HT l’ordinateur personnel, c’est le défi que s’est lancé la société française CIS pour concevoir son PC5E sous Linux, présenté comme un PC "Économique, Écologique, Évolutif, Ergonomique et Éducatif."

D’entrée, le PC5E est livré avec un disque dur de 80 Go, 512 Mo mémoire vive DDR2, un lecteur DVD et un processeur C7-D à 1,5 GHz de VIA Technologies ainsi qu’une carte graphique VIA Chrome9 HC. Plusieurs périphériques sont intégrés : clavier, souris et enceintes. Le moniteur, lui, doit être acheté séparément. Le PC5E est capable d’accueillir jusqu’à 2 Go de mémoire vive DDR2 et une carte PCI Express 16x. Le PC5E est aussi doté d’un port PCI, d’un contrôleur audio 8 canaux, d’un contrôleur Ethernet 10/100, une sortie SPIF, d’une sortie svideo, 2 ports SATA, 2 ports PATA et 4 ports USB.

Si, de l’aveu de son constructeur, le PC5E, dans cette configuration n’est certes "pas un ordinateur destiné à des applications de calculs intenses ou des jeux gourmands en ressources informatiques", il conviendra indéniablement à la bureautique.

’E’ comme écolo

Le PC5E affiche une consommation inférieure à 23,62 watts en temps normal, de 1,09 Watt en veille et de 0,68 Watt en mode "shutdown". La carte mère du PC5E est construite entièrement à partir de métaux "verts", soit pas de plomb (soudure en argent). Il jouit également d’une faible nuisance sonore affichée à 28 db.

Linux ou Windows : ouvert à tout et tous, même à l’entreprise.

PC5E est livré avec openSUSE ou Suse Linux Enterprise Desktop (sujet à une souscription). Il peut également être livré avec une autre distribution Linux, notamment Fedora, Mandriva, Ubuntu. Son offre logicielle comprend évidemment la suite Open Office et toute une série de logiciels libres prêts à l’emploi, allant d’Internet à la photo en passant par la musique. Le PC5E peut aussi accueillir n’importe quel système Windows si l’utilisateur le souhaite. Un support entreprise est proposé et certaines banques ont accepté d’étudier les demandes de leasing au cas par cas, ce qui rend un PC5E disponible pour quelques dizaines de centimes d’euros par jour.

Lien : www.pc5e.fr


Windows XP à rabais[modifier]

Microsoft lorgne le marché des ordinateurs portables bas de gamme Yvon Laporte 12/05/2008 09h04

http://www2.canoe.com/techno/nouvelles/archives/2008/05/20080512-090441.html

Windows XP à rabais - Microsoft lorgne le marché des ordinateurs portables bas de gamme

Selon des informations obtenues par l’agence IDG News, Microsoft vient de faire une proposition d’affaire aux fabricants d’ordinateurs portables bas de gamme. Dans cette catégorie, le meilleur exemple est l’ordinateur XO conçu dans le but de venir en aide aux enfants défavorisés des pays émergents dans le cadre du programme One Laptop Per Child.

Microsoft propose aux fabricants la version familiale de son système Windows XP à un coût variant entre 26$ et 32$ avec la possibilité d’une réduction de 10$ par licence sous certaines conditions. Cette offre vise en effet une catégorie bien précise d’appareils. Les portables doivent avoir un écran de moins de 10,2 pouces, non tactile, un disque dur de 80G ou moins, une mémoire RAM maximale de 1G et un microprocesseur uni cœur cadencé à 1GHz ou moins.

Selon Roger Kay, président de la société EndPoint technologies Associates, ces conditions permettent à l’industrie d’éviter des problèmes: «Cette offre de Microsoft permet aux fabricants d’ordinateurs d’offrir des portables bas de gamme tout en protégeant les prix et les marges bénéficiaires dans le reste de l’industrie, notamment pour les systèmes d’exploitation».

Selon certains observateurs, les portables bas de gamme, connus également sous l’acronyme ULPC (ultra low PC), devraient être très populaires au cours des prochains mois. Une vingtaine d’appareils devraient être lancés cette année et Microsoft estime que les ventes pourraient atteindre entre 10 et 13 millions d’unités. D’autres avancent des estimations plus modestes. C’est le cas de la firme IDC qui prévoit des ventes de 9 millions d’unités d’ici quatre ans, par rapport à environ un demi-million l’an dernier.

Quoi qu'il en soit, tous ces appareils seront vendus avec un système d’exploitation Windows ou Linux. Plusieurs fabricants semblent opter pour Linux dans le but de garder les prix des appareils très bas, d’où l’offre de Windows XP d’un système reconnu mondialement pour une vingtaine de dollars.

Selon un représentant d’un grand fabricant, qui a requis l’anonymat, cette offre de Microsoft a pour but de neutraliser les succès éventuels de Linux dans cette catégorie d’appareils: «Les fabricants de portables bas de gamme ont connu un certain succès grâce aux logiciels libres comme Linux. Microsoft tout simplement veut y mettre un frein».


Le concours Lépine 2008 récompense un PC Linux pour les seniors[modifier]

Christophe Guillemin, publié le 12 mai 2008 Tags: pc, linux, système d'exploitation

http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39380956,00.htm

Technologie - Pour la première fois, un ordinateur remporte le 1er prix du concours Lépine qui récompense les principaux inventeurs indépendants français de l’année. Magui est un PC simplifié dédié aux personnes âgées, et basé sur un OS Linux.

La meilleure invention de l'année est un PC sous Linux doté d'une interface simplifiée destinée aux seniors. Baptisé « Magui », il a remporté ce week-end le 1er prix du concours Lépine 2008, celui du président de la République, parmi plus de 500 inventions présentées.

« Notre système a pour but de réduire l'isolement des seniors en leur permettant de communiquer avec leur famille de manière très simple grâce à l'informatique », explique à ZDNet.fr, son inventeur Fabrice Guibaud. Cet ingénieur informatique de 24 ans a fondé la société Simplistay et commercialise Magui depuis quelques mois, principalement auprès de maisons de retraites.

La machine se présente sous la forme d'un ordinateur monobloc, avec l'unité centrale intégrée à l'écran (voir photo). Il s'agit d'un écran tactile (équipé d'une webcam) grâce auquel toute la navigation se fait donc sans souris ni clavier. L'utilisateur tape sur des gros boutons colorés.

La visioconférence, lecture via synthèse vocale des mails...

Parmi les fonctions proposées : la vioconférence avec ses proches (un logiciel complémentaire doit être installé sur le PC de la famille), la réception d'e-mails avec lecture audio via synthèse vocale, la réception de photos présentées en diaporama, une fonction répondeur permettant de recevoir des messages texte, audio ou vidéo. Des jeux, notamment collectifs autour d'anagrammes, sont aussi intégrés.

Magui permet également d'accéder au menu des repas, à des présentations des animations du jour, de visionner les photos prises durant les sorties ou toute autre information liée à la vie d'une maison de retraite.

Des évolutions à venir sont prévues, comme la connexion à certains sites internet, notamment d'information, mais toujours avec une interface simplifiée.

Le poste client comme le serveur associé au service fonctionnent sous Linux ; il s'agit de versions modifiées de la distribution du français Mandriva. La fabrication de Magui a été confiée à une société française dont le nom n'a pas été communiqué. Il en coûte de 3 000 à plus de 10 000 euros pour ce système vendu en fonction du nombre d'utilisateurs (nombre de résidants dans l'établissement). Un poste client peut être installé en salle d'accueil ou en salle commune.

« Le fait d'avoir gagné le concours Lépine est pour nous un moyen de nous faire connaître et la reconnaissance du fait que l'informatique peut être simple et accessible à tous », conclut Fabrice Guibaud. C'est la première fois que le concours Lépine distingue un ordinateur comme principale innovation de l'année.

Nathéa, une veilleuse multimédia, également récompensée

Veilleuse multimédia NathéaParmi les autres inventions liées aux nouvelles technologies, Nathéa a reçu le prix Oseo Innovation. Il s'agit d'une « veilleuse multimédia » (voir photo), qui réagit aux mouvements de la main. En passant sa main à proximité, l'utilisateur peut ainsi changer la couleur et la luminosité.

L'appareil est également doté d'un slot pour carte mémoire afin de lire les fichiers MP3 qui y sont stockés. Le contrôle du volume s'effectue également avec les mouvements de la main.

Nathéa a été développée par Sébastien Philippe qui a créé la société Néocréativ pour en assurer la future commercialisation, attendue dans l'année. Son prix n'a pas encore été communiqué.

Par Christophe Guillemin, ZDNet France


O'Reilly France : c'est fini[modifier]

11-05-2008 Par David Feugey

http://www.silicon.fr/fr/news/2008/05/11/o_reilly_france___c_est_fini

Un des piliers français de l'édition de livres destinés aux informaticiens et aux développeurs vient de fermer ses portes

O'Reilly France n'est plus. La filiale française du célèbre éditeur a cessé son activité, suite au désistement d'Oreilly Media. Cette fermeture a deux causes essentielles : la crise américaine, qui fait rage, et le différentiel entre la valeur de l'euro et celle du dollar, qui pèse de plus en plus sur le géant américain.

Et pourtant, O'Reilly avait su se tailler une solide réputation en France, en particulier auprès des utilisateurs Linux, avec ses ouvrages de référence sur l'administration système ou l'architecture du noyau. Au fil des années, O'Reilly France s'était recentré sur la programmation, en particulier le développement web, offrant ainsi des ouvrages de référence sur le « web 2.0 », concept lancé par Tim O'Reilly.

En 18 mois, la filiale avait réussi à lancer un nouveau site en ligne, avec des initiatives intéressantes, comme la collection Focus - des ouvrages courts, économiques et précis, disponibles uniquement sous forme de PDF (le tout sans gestion de droits numériques). En parallèle, la montée en puissance de gammes originales (comme les « tête la première ») et des titres sortant de l'ordinaire (par exemple le superbe, « L'art du management de projet »), avaient apporté une bouffée d'air frais à l'éditeur.

Hélas, la maison mère aura jugé que la progression des ventes n'était pas satisfaisante. Résultat, les dix personnes de cette filiale se retrouvent sur le carreau, sans compter les multiples auteurs français qui produisaient des livres en version originale. La fin d'une épopée.